mercredi, septembre 06, 2006

Journal de Bagdad N° 213 -- 03-09

Editorial :
Bonjour,
Les américains et ces alliés paient très cherpour se maintenir en Irak coûte que coûte.
Ainsi, au cours du seul week-end écoulé, 10 d'entre eux ont été tués à Bagdad et dans ses environs: sept par des bombes posées en bordure de route et le dernier par des tirs.
Cela n'empêche pas les autorités militaires américaines de parler elles aussi d'un recul de la violence. "Nous avons réduit le niveau de violence", a déclaré aux journalistes le général William Caldwell, porte-parole de l'armée américaine à Bagdad. "Nous constatons effectivement des progrès." AP
Le général John Casey, commandant des forces américaines en Irak, a déclaré que ces forces s'étaient bien acquittées de leur tâche. "La bataille n'est pas finie", a-t-il dit à des journalistes.
Mais n'a pas voulu s'avancer sur la date à laquelle les forces américaines remettraient l'entière responsabilité de la sécurité aux Irakiens, mais il a assuré que d'ici 12 à 18 mois, l'armée et la police irakiennes n'auraient plus guère (…) besoin de soutien
Son compère le Premier ministre Maliki n’a également pas de beau bilan a annoncer : Des policiers tués à Bagdad, 25 soldats irakiens tués dans le sud de l’Irak etc tous sont un démenti flagrants aux affirmations du Premier ministre Maliki qui a déclaré sur CNN : le recul des actions de la résistance dans le pays est nette.
Le 17 août, le New York Times a publié un article sur les dernières indications du département de la Défense sur la catastrophe en Irak : le nombre de bombes sur les routes installées principalement contre les forces américaines a atteint un nombre record de 2.625 en juillet, comparativement à 1.454 en janvier. « La résistance est éfficase à pratiquement tous les niveaux, avec un nombre d’attaques qui constituent un record historique. La résistance a davantage l’appui de la population et est manifestement plus puissante en termes de personnes actives et dans sa capacité d’attaque directe que jamais auparavant » a déclaré au journal un important représentant du département de la Défense.
Les tentatives de l’administration Bush de présenter son occupation illégale de l’Irak comme étant « démocratique » ont toujours été une imposture..
En lançant son invasion de l’Irak, un des objectifs était de transformer le pays en un Etat client malléable qui fonctionnerait comme base d’opération pour ses ambitions à travers la région, particulièrement contre l’Iran.
A cause de ses propres désastreuses erreurs de calculs, la Maison-Blanche est de plus en plus insatisfaite des résultats politiques de son aventure militaire.
Selon les calculs de l’administration Bush le « gouvernement d’unité nationale » de Maliki allait mettre la résistance anti-américaine au pas s’est déjà révélé complètement faux. Loin de se retirer, le Pentagone a dû maintenir le niveau des troupes et envoyer des milliers de soldats en renfort à Bagdad dans une tentative désespérée de reconquérir la capitale.
Conclusion : avec les élections au Congrès à l’horizon, la défaite du partisan de la guerre, Joseph Lieberman lors des primaires démocrates le 8 août dernier fait craindre à la Maison-Blanche que le très répandu sentiment anti-guerre pourrait décimer le Parti républicain aux urnes en pleine débâcle américaine en Irak, en Afghanistan et au Moyen-Orient en général.
Marc
Sommaire journal Irak:

1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
5 Médias.
6 Les Brèves.
6-2 Rumsfeld : Les Etats-Unis sont capables de mener une autre guerre ...
6-2 "Mesurer la sécurité et la stabilité en Irak",
6-3 Drapeau Kurde sur le kurdistan ?
a) La question très sensible de l'autonomie du Kurdistan irakien
b) Un seul drapeau, kurde, sur les bâtiments publics du Kurdistan irakien
6-4 Le peuple américain doutent de plus en plus de la "guerre de Bush
6-5 Au moins 1000 manifestants opposés à la guerre ont troublé le week-end familial du président…
6-6 Diverses brèves.
7 Dossier & Point de vue.
7-1 Point de vue de Peter Symonds ; Les États-unis planifient-ils un coup d'état en Irak ?
7-2 Point de vue de William Blum : Le Rapport anti-Empire : Deux ou trois choses à connaître avec la fin du monde.
7-3 Point de vue de Sahar Abdel-Rahman : Jalal Talabani en mercenaire néo conservateur !
7-4 Dossier M.Lemaire : Diouaniya, au jour le jour & analyse.
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net.
8-1 Xavière Jardez : LES ETATS-UNIS SONT EN IRAK POUR RESTER.
9 Annexes
9 -1 Arabes et Musulmans moins bien payés depuis le 11-Septembre.
9-2 Déclaration finale de la 2ième Assemblée Consultative des Turkmènes d’Irak.
L'Irak en chiffre : du 26-08 au 03/09/06

tués
blessés
Peuple irakien
70
91
Usboys/Autres boys
19
x
Policiers, armée et collaborateurs
131
131

1 La résistance contre l'agresseur
a) Analyse & commentaires
Les colonisteurs
01-09
# Le Pentagone a reconnu dans son rapport trimestriel sur la situation en Irak, que malgré la mort de son chef médiatique, al-Qaïda "reste capable de mener des opérations grâce à sa structure de commandement souple et semi-autonome".
(afp- 11h43)
02-09
# Dans un rapport commandité par le Congrès, le Pentagone estime que les attaques ont augmenté de 15% ces trois derniers mois par rapport au trimestre précédent
(Reuters)
b) Analyse du terrain
a) La résistance
Bagdad :
Les attaques montrent la détermination des résistants à poursuivre leurs actions dans la capitale, en dépit du plan "En avant ensemble",
# Rappel : Après un échec du plan lancé mi-juin, Irakiens et Américains ont mis en oeuvre début août une "deuxième phase", avec le déploiement de 30.000 soldats américains et policiers et militaires irakiens.(AP- afp- 11h05
b) Les colonisteurs
27-08
Deux explosions sont intervenues alors que des milliers de soldats américains et irakiens se déployaient dans les quartiers les plus dangereux(pour eux) de Bagdad pour des missions de sécurité
.Dimanche, les troupes américaines et irakiennes progressaient, maison par maison, dans le quartier d'Adhamiya, dans le nord de la capitale
(AFP)
30-08
# Le nombre d’attaques a diminué de 46% à Bagdad depuis le début du mois d'août, par rapport aux mois précédents s'est félicité le général américain George Casey, commandant de la Force multinationale en Irak
(AFP)
c) Les forces en présence
1) Leurs analyses & commentaires
2) Les troupes
Usa
31-08
155.000 soldats étrangers dont 141.000 soldats américains, occupent actuellement l’Irak.
(AFP)
Armée fantoche Irakienne .
31-08
# Nouri al-Maliki a annoncé que les ‘forces’ irakiennes prendraient la responsabilité de la sécurité de la province de Zi Qar (sud) en septembre.
Rappel : Le 13 juillet, la province de Mouthanna, également dans le sud avait été la première
afp
03-09
# La mise en place d'un Etat-major irakien unifié, ayant autorité sur les différentes composantes de l'armée de Terre, de la Marine et de l'armée de l'Air irakiennes, qui représentent un total de 115.000 soldats. prévue samedi, a été reportée en raison d'un différend entre Irakiens et Américains.
"La cérémonie a été reportée afin de clarifier les termes utilisés dans le document qui définit les rapports et les responsabilités des forces de la Coalition par rapport au nouvel Etat-major irakien", a déclaré le lieutenant-colonel Barry Johnson, porte-parole de l'armée US.
Ps : les autorités ont successivement annulé samedi puis dimanche une cérémonie pour laquelle un véritable battage avait été organisé et qui devait voir le passage du témoin entre la coalition dirigée par les Etats-Unis et le ministère irakien de la défense concernant le contrôle de l'armée nationale.
afp
# Ps : Les forces irakiennes dépendaient jusqu'à présent de l'Etat-major américain...,
afp
2) Politique des collaborateurs afghans
Mise sur rail d'un état fasciste
01-09
# Le président de la région autonome du Kurdistan, M.Barzani, a ordonné le remplacement du drapeau irakien par le drapeau kurde.
Cette décision, s'applique dans toute la région kurde, a précisé Beshraw Ahmed, un porte-parole de Barzani,
Une mesure qui constitue un pas de plus dans l'autonomie du Kurdistan (tramée par les Usa)….
AP
lire 6-4 Drapeau Kurde sur le kurdistan ?
Confection d'un gouvernement fantoche
27-08
# Maliki se préparerait à remanier son gouvernement de coalition, formé il y a tout juste 100 jours.
L'initiative viserait à débarrasser le gouvernement de ministres déloyaux ou guère performants, a expliqué le vice-Premier ministre, Barham Salih.
28-08
Al-Maliki, a beaucoup de mal à contenir l'influence de Moqtada al-Sadr, d'autant qu'il a décroché son poste à la tête du gouvernement irakien grâce notamment a son soutien.
En outre, les pro-Sadr, personnalités centrale du pouvoir, détiennent un certain nombre de postes au sein du gouvernement. Moqtada Sadr contrôle une trentaine de sièges au Parlement sur 275 et plusieurs ministères. Moqtada Sadr, est violemment opposé à l'occupation américaine.
(AP)
28-08
# Selon le vice-premier ministre Barham Salih, les pro-Sadr, personnalité centrale du pouvoir seraient concernés (comprendre sorti du gouvernement) au premier chef par le remaniement ministériel auquel se prépare Maliki.
L'initiative, selon Salih, viserait à débarrasser le gouvernement de ministres déloyaux et à rassembler les différents mouvements derrière son plan de réconciliation nationale.
"Certaines personnes ont un pied à l'intérieur du gouvernement et un pied en dehors", a expliqué Salih. "ils doivent faire un choix. Soit ils appartiennent au gouvernement et se conforment aux orientations du gouvernement, soit ils sont en dehors du gouvernement."
(AP)
Les grandes manoeuvres
26-08
Maliki a demandé aux chefs de tribus d'user de leur influence pour parvenir à l'unité du pays et faire cesser les violences. Ces derniers ont promis de s'y employer.
(Reuters)
28-08.
# Le Premier ministre Nouri al Maliki avait promis de s'atteler au démantèlement des milices.
Pourtant, 100 jours après la formation de son gouvernement de coalition, les milices semblent toujours aussi puissantes.
(AP)
31-08
Le Conseil (Choura) des Moudjahidine, qui se réclame d'Al Qaïda(…) , a lancé un appel à la mobilisation contre la majorité politique de l’Irak
"Vous n'avez d'autre alternative que de combattre ceux qui nous jugent infidèles ", peut-on lire dans un communiqué diffusé sur internet.
(Reuters)
02-09
# Ali Sistani, a mis en garde son gouvernement :" Quand le gouvernement échoue dans son devoir d'assurer l'ordre et la sécurité des citoyens, il ouvre la voie à d'autres groupes qui vont tenter d'assurer ces missions",
(afp)
Sur le terrain
28-08
Maliki a déclaré sur CNN : "La violence a diminué et notre capacité (d'instaurer) la sécurité a augmenté.a affirmé le Premier ministre, dans une interview diffusée dimanche.
# Concernant la « guerre civile » : "Ce que vous observez, c'est une atmosphère de réconciliation", a-t-il ajouté.
(Reuters & Ap)

Samawa
30-08
Une manifestation a tourné à l'émeute mercredi matin,
En dépit du danger,qui les attendent en s'enroulant dans les forces gouvernmentales des jeunes gens, en quête désespérée d'un emploi, continuent de faire la file devant les centres de recrutement.
Un important groupe d'hommes rassemblés devant les bureaux du gouverneur de Samaoua, à 270 km au sud de Bagdad, en réponse à une annonce parue dans un journal, se sont rebellés en apprenant qu'il leur faudrait revenir le week-end prochain, et ont parcourus le ville a rapporté un témoin.
La foule a commencé à jeter des pierres sur un bâtiment (gouvernemental ?), et les soldats ont tirés…
# Un manifestant a été tué et 7 autres ont été blessés, également trois policiers blessés, selon une source médicale.
(AFP)
Les Observateurs
29-08
M. Maliki a affirmé mardi que la crise énergétique était "sous contrôle" en Irak, après quatre mois de pénurie provoquée par des installations sabotées et des attaques directes.
Afp
Prisons, exactions & torture
03-09
"Hamed Joumaa al-Saïdi consider par les Usa comme numéro deux d' al-Qaïda a été arrêté à la mi-juin, au nord de Baaqouba,, a annoncé le conseiller à la sécurité, Mouaffaq al-Roubaïe.

3 Politiques des occupants
3-1 Usa
Bush
31-08
# Bush lance une nouvelle campagne de défense de l'engagement irakien
Bush doit prononcer à Salt Lake City (Utah, ouest) le premier d'une nouvelle série de discours destinée à convaincre les Américains que la mission irakienne s'inscrit dans la "guerre globale contre le terrorisme" et la "lutte entre les forces de liberté et de modération et les forces de la tyrannie et de l'extrémisme", a indiqué la porte-parole adjointe de la Maison Blanche Dana Perino à la presse.
M. Bush a assuré que ses discours ne seraient pas "politiques".(…) "J'espère sérieusement que personne ne politisera les problèmes dont je vais parler", a-t-il dit.
La nouvelle entreprise de justification de M. Bush commence jeudi devant la convention annuelle de l'American Legion, la grande organisation d'anciens combattants devant laquelle s'est exprimé le secrétaire à la Défense mardi.
(Reuters)
31-08.
# Bush (qui se répète) ; "Si nous partons d'Irak avant que le travail soit fini, comme certains le demandent, cela sera une défaite majeure pour les Etats-Unis dans la guerre globale contre le terrorisme", "Cela ruinerait la crédibilité des Etats-Unis. Si nous partons d'Irak avant que le travail soit fini, cela va créer un Etat terroriste avec la capacité de financer ses activités en raison des réserves de pétrole irakiennes"
(Afp)
31-08
Bush a réclamé des Américains "de la persévérance, de la force de caractère et de la détermination" et les a appelés à élire des représentants "qui comprennent les enjeux".
Il a souligné que les démocrates avaient approuvé la guerre et affirmé qu'en cas de défaite américaine s'installerait en Irak un "Etat terroriste plus dangereux" que l'Afghanistan. .
.(Reuters)
31-08
# Bush a fait écho de son très ‘conservateur’ secrétaire à la Défense Rumsfeld, qui a provoqué l'indignation des démocrates en assimilant les détracteurs de la guerre en Irak à ceux qui s'accommodaient de la montée du nazime avant la Seconde Guerre mondiale.
(Reuters)
Faites marquants
31-08
# Bush a invoqué jeudi les leçons de l'Histoire pour refuser catégoriquement un retrait précipité d'Irak, où l'Amérique livre selon lui un "combat idéologique décisif" contre les "successeurs des fascistes, des nazis et des communistes".
(afp- 00h49)
02-09
Bush affirme qu'il n'y a pas de guerre civile en Irak :
# "Nos chefs militaires et nos diplomates sur le terrain estiment que l'Irak n'est pas en proie à une guerre civile. Ils signalent que seul un petit nombre d'Irakiens se livrent à des violences, alors qu'une majorité écrasante désire la paix et une vie normale dans un pays unifié"…
(Reuters)
Occupation de l'Irak
22-08
# La chaine d’information américaine CNN a publié un sondage lundi dans lequel une majorité d’américains avoue ne plus faire confiance au président
http://www.irna.ir/fr/news/view/line-94/0608222441140553.htm
23-08
Pour la première fois depuis qu’elle a commencé, la plupart des Américains croient que la guerre en Irak ne fait pas partie de la guerre au terrorisme comme le président des Etats-Unis George W. Bush y insiste, a remarqué un sondage publié par New York Times/CBS News ...http://www.manar-fr.com/article.php3?id_article=154
31-08
# Selon un récent sondage pour la chaîne CBS et le quotidien New York Times, 51% des Américains estiment qu'il n'y a pas de lien entre la "guerre contre le terrorisme" et la guerre en Irak..
Environ 60% des Américains désapprouvent la politique irakienne du Bush
(Reuters)
Les grandes manoeuvres
# 02-09
Les démocrates accusent Bush de proposer aux Américains une campagne de communication plutôt que des politiques solides.
"Au lieu de mettre en oeuvre des politiques pour renforcer la sécurité dans notre pays et à l'étranger, l'administration nous débite des slogans et une campagne de communication", a déclaré le représentant du Mississippi Bennie Thompson.
(Reuters)
Prisons, exactions & torture
02-09
Les autorités américaines ont remis aux autorités irakiennes le contrôle de la prison d'Abou Ghraib, qui est désormais vide, a annoncé Ali Al-Dabaqh, porte-parole du gouvernement.
"La prison d'Abou Ghraib a été officiellement transférée vendredi aux autorités
"Cette prison a été le témoin de nombreuses violations des droits de l'homme par les forces américaines", a déclaré le porte-parole.
Les américaines avaient annoncé en mars la fermeture d'Abou Ghraib dans les trois mois.
Après la fermeture d'Abou Ghraib, l'armée américaine conserve le contrôle de trois prisons en Irak: Camp Bucca (sud), Fort Suse au Kurdistan (nord), et Camp Cropper près de l'aéroport de Bagdad, où sont détenus d'importantes personnalités, dont Saddam Hussein.
(afp- 2006 10h17)
4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes US - Ville non précisée
24-08
Deux soldats américains sont morts au cours des dernières 24 heures dans des attaques au sud de Bagdad, a annoncé jeudi l'armée américaine.
"Un soldat de la division multinationale Bagdad est mort vers 08H00 (04H00 GMT) aujourd'hui, quand une bombe a explosé au passage du véhicule dans lequel il se trouvait, au sud de Bagdad", a indiqué l'armée américaine.
Elle avait annoncé quelques heures plus tôt la mort d'un autre soldat américain, survenue mercredi, toujours dans le sud de Bagdad, lors d'un échange de tirs au cours duquel deux résistants ont également été tués.
(afp- 11h01)
28-08
L'armée américaine a annoncé la mort de dix soldats dimanche et lundi, dont neuf dans des attaques..
(AP)
30-08
Cinq soldats américains, dont un Marine, ont perdu la vie en Irak, a déclaré mardi l'armée américaine.
Un des soldats est mort mardi dans l'explosion d'une bombe au sud-ouest de Bagdad. La déflagration a touché le véhicule dans lequel il se trouvait.
Deux autres soldats sont morts lors de combats dans la province d'Anbar,
Le Marine est mort lundi des suites de blessures contractées sous "action ennemie", selon un communiqué de l'armée, alors qu'un soldat est décédé dimanche dans des conditions similaires.
Un autre est mort lundi dans des circonstances non précisées.
(AP).
1-1 Bagdad
26-08
Samedi soir, un soldat américain a été tué dans l'explosion d'une bombe dans le sud-est de Bagdad.
27-08
Quatre soldats Us ont été tués dimanche vers 15H00 dans l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule, au nord de Bagdad.
Deux soldats ont été tués au cours de deux attaques survenues vers 11H20 et 14H30 dans les mêmes circonstances, dans le sud et dans l'ouest de Bagdad.
Un autre soldat américain a été tué dimanche vers 14H00) par des tirs d'armes légères dans l'est de Bagdad, avait annoncé dimanche soir l'armée américaine.
Samedi soir, un soldat américain avait été tué dans l'explosion d'une bombe dans le sud-est de Bagdad.
(afp- 11h05)
27-08
Une explosion s'est produite vers 08h45 locale sur l'aire de stationnement du quotidien gouvernemental Al-Sabah,
Elle à été particulièrement importante, détruisant une vingtaine de voitures et provoquant l'écroulement d'une partie du siège d’un journal dirigé par le pouvoir, qui se trouve dans le quartier Waziriyah.
Au moins 3 collaborateurs ont été tués et 20 autres ont été blessées , a-t-on appris de source sécuritaire.
(AP)
27-08
Une bombe dissimulée dans un mini van a explosé dimanche devant l'hôtel Palestine, dans le centre de Bagdad, faisant au moins six morts et 14 blessés, selon un bilan de la police.
L'attaque a eu lieu peu avant midi près d'un accès piétonnier à l'hôtel. La déflagration a provoqué un incendie, ont rapporté des témoins.
AP
27-08
Deux explosions sont intervenues alors que des milliers de soldats américains et irakiens se déployaient dans les quartiers les plus dangereux(pour eux) de Bagdad pour des missions de sécurité
.Dimanche, les troupes américaines et irakiennes progressaient, maison par maison, dans le quartier d'Adhamiya, dans le nord de la capitale
(AFP)
28-08
Un kamikaze s’est fait exploser à un barrage devant le ministère irakien de l'Intérieur dans le centre de Bagdad lundi, tuant au moins 16 tués dont 13 policiers, et 62 blessés, civils, collaborateurs et policiers à annoncé la police irakienne.
Les gardes du ministère ont ouvert le feu de manière indiscriminée aussitôt après l'explosion, a constaté un correspondant de l'AFP.
Cet attaque a eu lieu alors que les responsables de la police de l'ensemble des provinces d'Irak étaient réunis au ministère de l'Intérieur.
(afp- 09h19-AP -Reuters)
30-08
Une bombe a explosé mercredi sur le plus ancien et le plus important marché de gros de Bagdad, faisant au moins 24 morts et 35 blessés, a annoncé la police irakienne.
(AP)
30-08
Une responsable du ministère de la Justice a été tuée, de même que son chauffeur et son garde du corps, par des hommes qui ont intercepté son véhicule, a précisé la police.
(AP)
30-08
Une double explosion a frappé Karrada, quartier commerçant du centre de Bagdad, vers 10H40, tuant trois personnes, dont un policier, et faisant 14 blessés dans la file d'attente d'une station service.
AFP)
30-09
Les corps de sept collaborateurs tués mercredi matin dans la capitale, dont un officier de l'armée irakienne, ont été transportés à l'hôpital Yarmouk, selon une source médicale.
AFP)
02-09
Quatre employés d'une entreprise de sécurité ont été abattus dans le quartier de Jihad, dans l'est de la capitale, selon une source de sécurité.
afp
03-09
Dimanche matin, une bombe a explosé au passage d'une patrouille de police dans l'est de Bagdad, tuant deux policiers et un civil; trois policiers ont été blessés, selon la police.
Province de Bagdad
Doura (sud de Bagdad).
30-09
Deux résistants ont trouvé la mort lors d'une attaque à Doura
AFP)
1-2 Province d'Anbar (vaste territoire à l'ouest de Bagdad comprenant les villes de Amiriya, Baghdadi, Diyarah, Falloujah, Habbaniyah, Haditha, Haqlaniyah, Hawija, Hit, Houssabayh, Karabilah, Khaldiyah, Koussaïba, Mahawil, Oubaïdi, Ramadi -capitale de la province d'Al-Anbar-, Kaïm (à la frontière avec la Syrie), Sindjar & Zaidan)
31-08
Un attaque a coûté la vie à quatre membres des forces spéciales de la police.
(Reuters)
1-5 Province de Babylone : Haswah, Hilla(chef-lieu de la province),Iskandariyah, Latifiyah, Machrouh, Mahawil, Mahmoudiyah, Moussayyeb & Youssoufiyah, (sud de Bagdad)
Hilla,
30-08
Vers 08H00, une moto à proximité d'un centre de recrutement de l'armée a explosé, faisant au moins 12 morts et 38 blessés tous sont toutes des hommes venant s'engager dans l'armée irakienne, a précisé la police.
(AFP)

Mahmoudiya, à une trentaine de kilomètres au sud de Bagdad,
27-08
La police a retrouvé, dans la ville, les corps de huit collaborateurs, les mains liées et un bandeau sur les yeux, a rapporté le capitaine Rachid Al-Samerayi.
AP
1-6 Samarra (125 km au nord de Bagdad),
31-08.
Une fillette de 8 ans a été tuée et sa mère blessée lorsqu'un tireur d'élite de la police a ouvert le feu sur leur voiture, qui s'était engagée sur une voie interdite, selon la police de la ville.
(AFP)
02-09
Six chauffeurs de poids lourds, dont deux Pakistanais, ont été exécutés aux environs de Samarra, à 110 km au nord de Bagdad, selon la police de la ville.
afp
1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu) 60 km au nord de Bagdad) Abou Saïda, Bahriz,
Balad Rouz, Baladruz, Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah, Oueis, Yathreb (70 km au nord de Bagdad)
La région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, est le théâtre d'attaques visant quasi quotidiennement les forces colonialistes et ces acolytes sur le terrain

Baaqouba (60 km au nord de Bagdad)
02-09
Trois policiers, ont été tués au cours de plusieurs attaques.
afp
03-09
Deux policiers ont été abattus et un troisième blessé par des hommes circulant en voiture, selon la police.
AP

Baladruz, à 45 km à l'est de Baaqouba
30-08
Quatre policiers ont été tués et deux ont été blessés dans l'explosion d'une bombe visant leur patrouille à l'entrée de Baladruz,
(AFP)

Ishaqi, à 100 km au nord de Bagdad
31-08
Un policier a été tué et un soldat a été abattu et un deuxième enlevé lorsque la patrouille été attaqué
(AFP)
Oueis, à 80 km à l'est de Baaqouba.
30-08
Un officier de l'armée irakienne a été tué et un soldat blessé dans l'explosion d'une bombe visant leur patrouille, sur la route qui amène à Oueis.
(AFP

Moqdadiyah, à 45 km au nord-est de Baaqouba.
30-08
Trois civils ont été tués et dix personnes blessées, dont trois policiers, dans l'explosion d'un engin piégé dans le marché de Moqdadiyah.
(AFP)
1-8 Kout (175 km au sud-est de Bagdad).
Kout (sud-est).
30-08
Un officier de l'armée a été tué et deux soldats blessés dans l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule, entre Bagdad et Kout
(AFP)
1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ ::Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi
Kirkouk
27-08
Quatre agents de la circulation, dont un officier, ont été abattus dimanche alors qu’ils circulaient sur une route à une cinquantaine de kilomètres au sud de Kirkouk ,
27-08
2 kamikazes dont un a visé la résidence d'un cousin du président irakien Jalal Talabani, ont tué neuf collaborateurs et 22 blessés.
(AP
29-08
Un policier a été tué et cinq blessés dans l'explosion d'une bombe au passage d'une patrouille
Afp
28-08
Une explosion devant le siège de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), a tué un garde kurde et blessé 16 autres.
(afp- 19h12)
28-08
2 actes kamikaze qui ont eu lieu à quelques secondes d'intervalle, dans le quartier Iskan de Kirkouk, ont fait 10 morts et 50 blessés, selon le général Tayeb,
L'un visait une demeure du président Talabani. Le second s'est produit devant la maison du colonel Ahmed Abdallah, un responsable local de la police.
(afp- 19h12)
28-08
Quatre policiers ont été abattus à une cinquantaine de kilomètres au sud de Kirkouk .
(afp- 19h12)
1-12 Les autres régions de l'Irak occupée
Amara(365 km au sud de Bagdad.)
03-09
Cheikh Hassan Mohammed Mahdi Al-Jaouadi, 56 ans, et représentant à Amara d’Ali Sistani, a été exécuté. devant ses bureaux,.
Afp

Diouaniya (180 km au sud de Bagdad)
29-08
Au moins 36 personnes ont été tuées dans l'explosion accidentelle d'un oléoduc, alors qu'un groupe de personnes recueillait de l'essence dans deux grandes flaques, ont rapporté des témoins.
L'explosion s'est produite à une vingtaine de kilomètres au sud de Diwaniyah, en fin de matinée, sur un pipeline secondaire,
"Nous avons reçu les corps de vingt-sept victimes, dans deux hôpitaux de la ville. Les corps d'au moins neuf autres personnes sont toujours sur le site de l'explosion", a déclaré Hamid Jaathi, responsable local du ministère de la Santé , Vingt-sept blessés ont également été hospitalisés, selon lui
# "Le gouvernement est responsable. Il a élevé les prix de l'essence et contraint les gens à faire des choses dangereuses", a estimé un vieil homme présent sur les lieux.
Reuters& Afp12h29)

Samawa
30-08
# Un manifestant a été tué et 7 autres ont été blessés, également trois policiers blessés, lorsqu'une manifestation a tourné à l'émeute mercredi matin, selon une source médicale.
LA guerre n’est pas finie…
En dépit du danger, des jeunes gens, en quête désespérée d'un emploi, continuent de faire la file devant les centres de recrutement.
Un important groupe d'hommes rassemblés devant les bureaux du gouverneur de Samaoua, à 270 km au sud de Bagdad, en réponse à une annonce parue dans un journal, se sont rebellés en apprenant qu'il leur faudrait revenir le week-end prochain, et ont parcourus le ville a rapporté un témoin.
La foule a commencé à jeter des pierres sur un bâtiment (gouvernemental ?), et les soldats ont tirés…
(AFP)

L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)


Peuple

Civils tués (depuis l'occupation)
158.787 (chiffre minimum)
Civils blessés (depuis l'occupation)
66.949 (chiffre très très minimum)
Civils violés (par les troupes d'occupations)
2.507 (voir Ibrahim Allousch
Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)
7.251 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) tués
3.072 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) blessés
3.776 (chiffre minimum)
En prison
39.523 (Craig Roberts)
Embargo
750.000 enfants (chiffre minimal)
Embargo
750.000 adultes (chiffre moyen)


Militaires irakiens tués pendant l'invasion
45.468 (chiffre minimal)
Civils tués pendant l'invasion
120.000 (chiffre minimal)


Coalition (depuis le début de la guerre) :

Nombre de Soldats tués (ou morts...)
9.756
Soldats rapatriés (blessés ou malades)
50.621 (chiffre minimal)
(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)

Disparus (dans la nature)
1.014
Désertions
5.501
Mutinerie
2 corps + 25
Aide psychologique
66.108***
Suicides
78


Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués
6.681
Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés
8.667
Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)
13.854


Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc)
4.224
Autres blessés ( collaborateur etc)
3.037


Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité
238 attaques (très grand minimum)
Infrastructures du rail
195 attaques (idem)
Hélicopteres
67 ++ (idem)
Avions (& drone)
24 ++

A noter : Le nombre de morts (tués, selon les Usa par leurs compatriotes,) n'étant pas vérifiables par recoupements, (puisque annoncé au moment du briefing journalier par les autorités de tutelles...) elles ne sont pas indiqués dans ce tableau
La rédaction est bien consciente que les chiffres des tués et blessés est supérieure aux chiffres indiqués dans ce récapitulatif
Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET
Enlèvements
Ishaqi, à 100 km au nord de Bagdad
31-08
Un soldat a été enlevé lorsque la patrouille été attaqué
Sabotages d'Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d' electricité
5 Médias
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
23-08 Pour la première fois depuis qu’elle a commencé, la plupart des Américains croient que la guerre en Irak ne fait pas partie de la guerre au terrorisme comme le président des Etats-Unis George W. Bush y insiste, a remarqué un sondage publié par New York Times/CBS News ...http://www.manar-fr.com/article.php3?id_article=154

6 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
6-1 Rumsfeld : Les Etats-Unis sont capables de mener une autre guerre ...
Rumsfeld : Les Etats-Unis sont capables de mener une autre guerre même si l'armée américaine est actuellement très sollicitée en Irak et en Afghanistan, a déclaré lundi le secrétaire à la Défense.
"On me demande de temps en temps si l'armée américaine pourrait ne pas être capable de faire face à un autre problème dans le monde parce qu'elle est trop sollicitée par le déploiement de nos troupes en Irak et en Afghanistan. La réponse est non", "Nous sommes capables de faire face à d'autres problèmes là où ils apparaissent", a-t-il ajouté, faisant notamment référence à "l'Iran, ou à la Corée du Nord".
138.000 soldats américains sont actuellement déployés en Irak et plus de 20.000 en Afghanistan. Ces déploiements qui durent depuis 2001 pour l'Afghanistan et 2003 pour l'Irak sollicitent l'armée de terre américaine qui a du mal à assurer les rotations, selon des experts.
"Il serait malheureux que d'autres pays pensent que parce que nous avons 136.000 soldats en Irak aujourd'hui nous ne sommes pas capables de défendre notre pays ou de faire quoi que ce soit d'autre qui serait nécessaire", a affirmé M. Rumsfeld.
"Nous avons une grande armée d'active, nous avons une grande force de réserve (...) et nous avons des alliés", a ajouté le secrétaire américain à la Défense.
"Les capacités que nous utilisons le plus actuellement sont les GI's de l'armée de terre en Irak. Nos forces navales ne sont certainement pas sous pression, nos forces aériennes ne sont certainement pas sous pression et ces capacités sont disponibles et existent", a ajouté M. Rumsfeld.
"Je me sens à l'aise pour dire que (...) notre pays est capable de remplir les responsabilités que les Américains attendent de lui", a-t-il affirmé.
(afp- 23h52)
6-2 "Mesurer la sécurité et la stabilité en Irak",
02-08
Dans le rapport trimestriel "Mesurer la sécurité et la stabilité en Irak", d’environ 60 pages remis au Congrès américain sur la situation dans en Irak, ont trouve :
"Les conditions qui pourraient mener à une guerre civile existent en Irak", "Néanmoins, la violence actuelle n'est pas une guerre civile et le glissement vers une guerre civile peut être empêché", ".
Selon le rapport, au cours de la période des trois derniers mois se terminant début août, "le nombre d'attaques hebdomadaires a augmenté de 15%" comparé à la précédente période et "le nombre de victimes a augmenté de 51%". "L'essentiel de cette violence a eu lieu à Bagdad", ajoute-t-il.
"Les escadrons de la mort et les terroristes sont enfermés dans un cycle de violences, les extrémistes se décrivant eux-mêmes comme les défenseurs de leurs groupes respectifs", souligne-t-il.
Vis-à-vis des milices : "Les milices, qu'elles soient ou non autorisées, fournissent une protection à une partie de la population,, ce qui contribue en fin de compte à créer un environnement encore plus dangereux en Irak", "Leur existence même constitue un défi pour la légitimité du gouvernement", avait il conclu.
Vis-à-vis de la résistance :
Le rapport estime que "l'insurrection (lire la résistance) reste forte ".
Le Pentagone relève également que malgré la mort d’Abou Moussab al-Zarqaoui, le réseau (de résistance") reste capable de mener des opérations grâce à sa structure de commandement souple et semi-autonome".
(afp- 00h49)
Réactions
02-09
Le chef de file démocrate au Congrès, Harry Reid, a estimé que le document du Pentagone montrait que l'administration Bush était "de plus en plus déconnectée de la situation sur le terrain en Irak".
La chef de file démocrate à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a jugé de son côté "alarmant" le rapport. "La guerre en Irak est la mauvaise guerre, une réalité qu'aucune rhétorique de la Maison Blanche ne peut déformer",
(afp- 00h49)
6-3 Drapeau Kurde sur le kurdistan ?
a) La question très sensible de l'autonomie du Kurdistan irakien
La question très sensible de l'autonomie du Kurdistan irakien et de la tentation séparatiste est revenue au premier plan de la scène politique en Irak lorsque M. Maliki a choisi de faire face à ses anciens alliés kurdes.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki a choisi l'affrontement, dans la querelle autour du drapeau qui l'oppose aux autorités régionales kurdes
"Le drapeau irakien actuel doit être hissé sur chaque centimètre de terre irakienne, tant que le Parlement n'aura pas pris de décision à ce sujet, conformément à la Constitution", a-t-il affirmé
Il s'agit d'une réponse sans détours à une décision du gouvernement régional du Kurdistan irakien, qui avait décrété lundi que le drapeau kurde flotte seul sur les bâtiments publics de la région automne du Kurdistan irakien.
Le drapeau irakien se compose de trois bandes horizontales rouge, blanche et noire, portant trois étoiles et l'inscription Allah Akbar en vert, couleur de l'islam.
Le drapeau kurde possède lui des bandes horizontales rouge, blanche et verte, avec au centre un soleil rayonnant.
L'administration du Kurdistan, auparavant divisée entre les deux factions de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani et du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, a récemment été unifiée.
Dans la province de Soulaimaniyah, de Jalal Talabani, qui est aussi le président irakien, le drapeau irakien figurait parfois au côté du drapeau kurde sur les bâtiments officiels.
Mais il n'avait pas droit de cité dans la province d'Erbil, fief de Massoud Barzani, devenu président de la région autonome du Kurdistan.
En avril 2005, Jalal Talabani avait prêté serment en tant que président sur le drapeau irakien, mais il avait exprimé le souhait d'un changement d'emblème national.
Les Irakiens s'étaient élevés contre le Conseil de gouvernement transitoire, mis en place à l'été 2003 par la coalition en Irak, pour avoir tenté d'imposer un nouvel étendard.
Celui-ci comprenait deux bandes bleues, symbolisant le Tigre et l'Euphrate, séparées par une bande jaune, couleur emblématique des Kurdes, surmontées d'un rectangle blanc avec au milieu un croissant, symbole de l'islam. Il avait été considéré comme trop proche du drapeau israélien.
Le gouvernement régional kurde avait ordonné lundi que le drapeau kurde flotte seul sur les bâtiments publics de la région automne du Kurdistan irakien, où il était parfois associé au drapeau irakien.
"Dans les régions où le drapeau baassiste était arboré, nous ordonnons qu'il soit ôté et remplacé par le drapeau kurde", avait demandé le gouvernement régional.
Le "drapeau baassiste" désigne péjorativement le drapeau irakien, du nom de l'ancien parti..
(afp- 09h35)
. 03-09
b) Un seul drapeau, kurde, sur les bâtiments publics du Kurdistan irakien
Un drapeau kurde flottait, seul, vendredi sur les bâtiments publics de la région automne du Kurdistan irakien, où il était parfois associé au drapeau irakien, après une décision en ce sens du gouvernement régional.
"Le drapeau kurde doit être hissé sur tous les bâtiments publics et les institutions gouvernementales de la région autonome du Kurdistan irakien", avait ordonné plus tôt cette semaine le gouvernement régional automne du Kurdistan.
"Dans les régions où le drapeau baassiste était arboré, nous ordonnons qu'il soit ôté et remplacé par le drapeau kurde", avait-il ajouté.
Le "drapeau baassiste" désigne péjorativement le drapeau irakien, du nom de l'ancien parti unique du régime du président déchu Saddam Hussein.
Le drapeau irakien se compose de trois bandes horizontales rouge, blanche et noire, portant trois étoiles et l'inscription Allah Akbar (Dieu est le plus grand) en vert, couleur de l'islam.
Le drapeau kurde possède lui des bandes horizontales rouge, blanche et verte, avec au centre un soleil rayonnant.
L'administration du Kurdistan, auparavant divisée entre les deux factions rivales de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani et du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, a récemment été unifiée.
Dans la province de Soulaimaniyah, bastion de Jalal Talabani, qui est aussi le président irakien, le drapeau irakien figurait parfois au côté du drapeau kurde sur les bâtiments officiels.
Mais il n'avait pas droit de cité dans la province d'Erbil, fief de Massoud Barzani, devenu président de la région autonome du Kurdistan.
"Ce drapeau (baassiste) date de 1963 et, depuis, ont été commis tous les massacres, les meurtres collectifs et les crimes", c'est pourquoi "il est impossible de hisser ce drapeau au Kurdistan car il reflète une des périodes les plus noires de l'histoire de l'Irak", avait déclaré en mars 2005 M. Barzani.
En avril 2005, Jalal Talabani avait prêté serment en tant que président sur le drapeau irakien, mais il avait exprimé le souhait d'un changement d'emblème national.
"Il y aura certainement un nouveau drapeau, car la bannière actuelle est celle de Saddam Hussein", avait-il dit peu après son élection.
Les Irakiens s'étaient élevés contre le Conseil de gouvernement transitoire, mis en place à l'été 2003 par la coalition en Irak, pour avoir tenté d'imposer un nouvel étendard.
Celui-ci comprenait deux bandes bleues, symbolisant le Tigre et l'Euphrate, séparées par une bande jaune, couleur emblématique des Kurdes, surmontées d'un rectangle blanc avec au milieu un croissant, symbole de l'islam. Il avait été considéré comme trop proche du drapeau israélien.
Saddam Hussein est actuellement jugé pour génocide pour sa responsabilité dans les campagnes militaires Anfal au Kurdistan, qui auraient fait jusqu'à 180.000 morts en 1987-1988.

http://www.institutkurde.org/afp/?src=http://afp.institutkurde.org/AFP/francais/topics/actu/060901132725.kcjogj7i.xml
ERBIL (Irak), 1 sept 2006 (AFP) - 13h27
6-4 Le peuple américain doutent de plus en plus de la "guerre de Bush"
01-09
Le peuple Américain doutent de plus en plus de la "guerre de Bush" que mène l'administration Bush. Selon un sondage AP-IPSOS, ils sont de plus en plus nombreux à penser que
le prix à payer est trop lourd,
la guerre d'Irak crée plus de terrorisme qu'elle n'en évite,
peut-être le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden ne sera jamais capturé.
(AP)
Ce scepticisme croissant ne surprend pas Lee Hamilton, qui co-présida la commission d'enquête sur le 11 septembre.
Depuis cette date, "ce sont les tenants de la sécurité qui ont remporté tous les débats. "Nous sommes dans une période de rééquilibrage".
En décembre 2003, 67% des Américains pensaient que Ben Laden finirait par être capturé. Ils ne sont plus que 46% aujourd'hui.
Et six Américains sur dix considèrent aujourd'hui qu'il y aura à long terme plus de terrorisme à cause de l'intervention américaine en Irak. En décembre 2003, ils étaient 49% à penser qu'au contraire, la guerre américaine en Irak ferait baisser le terrorisme.
En outre, 43% des personnes interrogées se disent gênées par l'image que donne leur pays à l'étranger.
Ce sondage effectué dans le cadre du cinquième anniversaire du 11 septembre a été réalisé du 7 au 17 août après de 1.001 personnes, interrogées à New York, Washington.
AP
6-5 Au moins 1000 manifestants opposés à la guerre ont troublé le week-end familial du président
27-08
Au moins 1000 manifestants opposés ea. à la guerre en Irak ont troublé samedi le week-end familial du président… venu se relaxer dans la résidence paternelle de Kennebunkport - Maine, nord-est : la résidence d'été de ses parents
Selon le chef de la police de Kennebunkport, Joseph Bruni, et les organisateurs eux-mêmes, les manifestants ont défilé depuis le centre de la localité, à moins d'un kilomètre de la propriété des Bush, , aux cris de "cessez de financer la guerre, ramenez les soldats à la maison maintenant".
Les manifestants, qui brandissaient également des pancartes "on nous a abusés et des dizaines de milliers de personnes ont été tuées" ou "vous n'aurez pas la vie de mon fils pour du pétrole", n'ont pas pu voir M. Bush. Ils ont été jusqu'à Walker's Point, où ils ont été arrêtés par le barrage de sécurité bloquant l'accès à la résidence.
"Notre message au président Bush est le suivant: Nous voulons que les troupes rentrent, nous voulons que la démocratie soit restaurée, nous voulons que vous cessiez de de fouler au pied les droits civiques", a déclaré aux journalistes la principale organisatrice de la manifestation, Jamilla El-Shafei.
Ce que nous voulons, ce n'est pas pourrir ses vacances.Je ne vois même pas comment il peut imaginer prendre des vacances alors que des gens sont en train de mourir",.
Bon nombre des participants à ce rassemblement appartenaient au mouvement de Cindy Sheehan, mère d'un soldat américain mort en Irak, devenue une figure de la protestation antiguerre.
Nb : Dans une grande partie de l'opinion, c'est aussi pour échapper à Cindy Sheehan que M. Bush a réduit cette année à une dizaine de jours ses vacances texanes début août qui avaient été troublées l’année passées non seulement par les manifestations mais aussi par l'ouragan Katrina qui avait frappé la Nouvelle-Orléans.
M. Bush, reclus dans sa propriété, avait longtemps paru absent au moment où les éléments semaient la mort sur la côte sud des Etats-Unis. …
(AP) –
Par Laurent LOZANO
6-6 Diverses Brèves
a) Prisonniers politiques - Le nombre total de prisonniers en Irak n’est pas connu, mais d’après l’ONU il y aurait 14 390 prisonniers dans les principales prisons irakiennes, comme celle d’Abou Ghraïeb, auxquels il faut ajouter - selon Gianni Magazzeni, chef du Bureau des droits de l’homme de l’ONU à Bagdad – 15 000 personnes détenues illégalement par les divers ministères irakiens. Ces chiffres ne comprennent pas le nombre de personnes incarcérées dans les prisons de quartiers ou en province, ni bien sûr celui des détenus dans des prisons secrètes américaines et irakiennes.
http://www.guardian.co.uk/worldlatest/story/0,,-5771732,00.html

b) Selon le Daily Telegraph, le Special Forces Support Group (SFSG) composé de SAS britanniques interviendraient à Bagdad sous uniforme américain. Il est basé à St Athan, près de Cardiff.
http://informationclearinghouse.info/article12822.htm

c) Kurdistan irakien – Le drapeau irakien qui flotte sur le Parlement régional à Erbil, au côté du drapeau kurde, est celui utilisé en 1958 après le renversement de la monarchie par le Général Kassem.
7 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
7-1 Point de vue de Peter Symonds ; Les États-unis planifient-ils un coup d'état en Irak ?

Le 16 août, un article extraordinaire paru dans le New York Times a fourni les détails d’une réunion secrète des hautes sphères au Pentagone la semaine dernière, à propos de la stratégie américaine en Irak. Le président Bush, qui était présent aux côtés de son conseil de guerre et d’autres « spécialistes externes » sélectionnées, a exprimé ouvertement son insatisfaction sur le fait que le nouveau gouvernement irakien, et le peuple irakien, n’avaient pas démontré plus d’appui pour les politiques américaines.
« Plus généralement, ont affirmé les participants, le président était frustré que les Irakiens n’aient pas réussi à apprécier les sacrifices faits par les États-Unis en Irak, et il s’est demandé comment un récent rassemblement anti-américain en appui au Hezbollah à Bagdad avait pu attirer une si grande foule », a rapporté le journal. La manifestation du 4 août contre la guerre israélo-américaine au Liban a attiré plus de 100.000 personnes de la capitale et d’autres villes irakiennes.
L’article du New York Times, qui a toutes les caractéristiques d’un article délibérément coulé à la presse, n’a bien sûr pas parlé ouvertement d’un coup d’état contre Maliki. Néanmoins, il constitue une menace claire au régime de Bagdad : ses jours sont comptés s’il ne suit pas de près la ligne américaine. Avant son voyage à Washington le mois dernier, Maliki avait publiquement condamné l’invasion israélienne du Liban. Même si ses commentaires n’étaient qu’un pâle reflet des sentiments populaires en Irak et à travers le Moyen-Orient, ils ont nui aux plans de l’administration Bush de se servir de la visite comme d’une aide qu’elle avait bien besoin pour les élections législatives américaines.
Le 17 août, le New York Times a publié un autre article à la suite de ce reportage sur les dernières indications du département de la Défense sur la catastrophe en Irak : le nombre de bombes sur les routes installées principalement contre les forces américaines a atteint un nombre record de 2.625 en juillet, comparativement à 1.454 en janvier. « L’insurrection est pire à pratiquement tous les niveaux, avec un nombre d’attaques qui constituent un record historique. L’insurrection a davantage l’appui de la population et est manifestement plus puissante en termes de personnes actives et dans sa capacité d’attaque directe que jamais auparavant » a déclaré au journal un important représentant du département de la Défense.
Toutefois, enfoui dans la conclusion de l’article se trouvait l’aveu étonnant d’un des participants à la réunion du Pentagone que des représentants de l’administration Bush planifiaient déjà ce qui allait advenir après Maliki. « D’importants représentants de l’administration m’ont confirmé qu’ils considéraient d’autres solutions que la démocratie » a affirmé un spécialiste des affaires militaires au New York Times. « Tous dans l’administration sont assez circonspects, mais on peut percevoir leurs inquiétudes face au fait que l’on s’éloigne de la démocratie. »
Les tentatives de l’administration Bush de présenter son occupation illégale de l’Irak comme étant « démocratique » ont toujours été une imposture. Déjà en 2003, des représentants américains participaient directement à l’élaboration d’ententes constitutionnelles, dirigeaient les élections et formaient des cabinets de ministres. Maliki n’a été installé en tant que premier ministre qu’en mai, après une longue campagne de la Maison-Blanche pour forcer son prédécesseur Ibrahim Al-Jaafari à se retirer. « Considérer d’autres solutions que la démocratie » ne peut vouloir dire qu’une chose : l’administration Bush élabore des plans pour se débarrasser de la constitution, retirer Maliki et installer un régime qui sera plus favorable aux ordres de Washington.
Ce n’est pas la première fois que l’impérialisme américain évince du pouvoir l’une de ses propres marionnettes. En 1963, alors que la stratégie américaine éprouvait des difficultés au Viêt-Nam, l’administration Kennedy a donné le feu vert à des comploteurs de l’armée pour renverser le président sud-vietnamien Ngo Dinh Diem. Même s’il était loyal à Washington, les méthodes autocratiques de Diem avaient provoqué l’opposition populaire et miné les efforts des États-Unis pour renforcer l’armée sud-vietnamienne dans sa guerre contre le Front de libération nationale.
Le 1er novembre 1963, des unités rebelles de l’armée en mutinerie marchèrent sur la place présidentielle à Saigon. Diem, qui s’était enfui, appela l’ambassadeur américain, Henry Cabot Lodge, qui assura le président vietnamien que les Etats-Unis n’étaient pas impliqués dans le coup et exprima ses préoccupations sur la sécurité du président. Quelques heures plus tard, Diem, réassuré, se rendit, seulement pour être abattu avec son célèbre frère Ngo Dinh Nhu et remplacé par une junte militaire. .
L’administration Bush a de multiples raisons de se débarrasser de Maliki. En lançant son invasion de l’Irak, Washington n’a jamais voulu un gouvernement indépendant ou démocratique à Bagdad. Ses objectifs étaient de transformer le pays en un Etat client malléable qui fonctionnerait comme base d’opération pour ses ambitions à travers la région, particulièrement contre l’Iran. Mais la Maison-Blanche est de plus en plus insatisfaite des résultats politiques de son aventure militaire. A cause de ses propres désastreuses erreurs de calculs, il a été forcé de s’appuyer sur un gouvernement de coalition dominé par les partis chiites ayant des connexions de longue date avec Téhéran.
En Irak, les calculs de l’administration Bush selon lesquels le « gouvernement d’unité nationale » de Maliki allait mettre la résistance anti-américaine au pas et stopper la descente vers la guerre civile se sont déjà révélés complètement sans valeur. Loin de se retirer, le Pentagone a dû maintenir le niveau des troupes et envoyer des milliers de soldats en renfort à Bagdad dans une tentative désespérée de reconquérir la capitale. Avec les élections au Congrès à l’horizon, la défaite du partisan de la guerre, Joseph Lieberman lors des primaires démocrates le 8 août dernier fait craindre à la Maison-Blanche que le très répandu sentiment anti-guerre pourrait décimer le Parti républicain aux urnes en pleine débâcle américaine en Irak, en Afghanistan et au Moyen-Orient en général.
Le congédiement de Maliki et l’imposition d’un régime militaire servile pourraient, au moins à court terme, régler quelques-uns des problèmes politiques de l’administration Bush en enlevant toutes objections à Bagdad à une offensive brutale au pays et aux plans américains d’une nouvelle provocation contre l’Iran et la Syrie.
Significativement, le compte rendu des discussions à la Maison-Blanche et au Pentagone rapportées dans le New York Times, a paru au même moment où des rumeurs persistantes de coup d'état courent à Bagdad. Le 29 juillet, le Washington Post rapportait les remarques d’un politicien en vue, Hadi al-Amiri, qui avertissait que « certaines langues » parlaient de renverser la coalition de Maliki et de le remplacer par un « gouvernement de salut national ». Cela voudrait dire, dit-il, « annuler la constitution, annuler les résultats des élections et revenir en arrière à la case de départ… et nous n’allons pas accepter cela ».
Ayant appliqué une politique militariste téméraire au Moyen-Orient au cours des cinq dernières années, l’administration Bush est plus que capable de renverser le régime irakien qui ne sert plus ses intérêts immédiats. Cependant, loin de stabiliser l’occupation américaine, un coup à Bagdad ne va pas extirper la Maison-Blanche de sa crise politique que ne le fit l’expulsion de Diem en 1963. Comme au Vietnam, les Etats-Unis s’enfoncent de plus en plus profondément dans le marasme politique et militaire en Irak.
Peter Symonds
Sources : WSWS
POsté par Adriana Evangelizt
7-2 Point de vue de William Blum : Le Rapport anti-Empire : Deux ou trois choses à connaître avec la fin du monde.
extrait
L’irak poursuivra Bush pour le restant de ses jours
Et voici maintenant notre Glorieux Leader, s’exprimant la semaine dernière lors d’une conférence de presse au sommet du G8 à St Petersbourg, et faisant référence au président russe Vladimir Poutine : "Je lui ai parlé de ma volonté de promouvoir des changements institutionnels dans d’autres parties du monde, comme en Irak, où il y a la liberté de la presse et la liberté de culte, et je lui ai dit que beaucoup de personnes dans notre pays aimeraient bien que la Russie fasse la même chose." [9]
Il est très rare que le petit Georges W. formule une de ses déclarations idiotes et que celle-ci lui soit renvoyée immédiatement à la figure - "Poutine, d’un ton sec, répondit :"nous ne voulons certainement pas du même type de démocratie que celle en Irak. Je vous le dis franchement." Bush se mit à rougir et tenta de plaisanter : "Attendez et vous verrez," dit il" [10]
Il est dommage que Poutine n’ait pas aussi fait remarquer que la religion était plus libre sous Saddam Hussein que sous l’occupation américaine. Parmi d’autres événements charmants qui se sont produits ces derniers temps, au mois de mai dernier l’entraîneur de l’équipe nationale de tennis et deux de ses joueurs ont été tués par balles à Bagdad, apparemment par des extrémistes religieux en colère contre le fait que l’entraîneur et ses joueurs portaient des shorts. [11]
Et pour ce qui concerne la "presse libre", vous ai-je déjà parlé des journaux irakiens fermés par l’occupation américaine, des journalistes tués par l’armée américaine, des histores inventées de toutes pièces publiées dans la presse Irakienne et concoctées par des employés du Pentagone ?
C’est la même idée que celle que j’avais développée le mois dernier où j’avais fait l’inventaire de tous les domaines de la vie des Irakiens qui s’étaient nettement détériorés sous l’occupation américaine. J’avais conclu en rapportant des conversations que j’avais eues avec des Américains qui, devant de telles informations, me disaient "Mais dites moi une chose, êtes vous content ou non que Saddam Hussein ait été renversé ?"
A présent, un sondage britannique indique que "plus des deux tiers des opinions exprimées disent que les Etats-Unis sont avant tout une puissance impériale qui cherche à dominer le monde. Et 81 pour cent des opinions exprimées pensent que le Président George W. Bush s’est servi hypocritement de la démocratie pour couvrir les intérêts américains." L’ambassade des Etats-Unis à Londres a rapidement réagi. Son porte-parole a déclaré : "nous nous interrogeons sur toute personne qui affirme que le monde serait meilleur si Saddam Hussein était encore en train de terroriser son pays et de menacer ses voisins." [12]
Ils ne peuvent s’empêcher de mentir, n’est-ce pas ? Il n’y avait aucune preuve que Saddam menaçait un voisin, quelle que soit la signification d’une telle phrase. Mais cette phrase signifie peut-être des "ventes d’armes". Après la guerre du Golfe, les Etats-Unis ont vendu pour environ 100 milliards de dollars de matériel aux voisins "menacés" de l’Irak, l’Arabie Saoudite, le Koweït, les Emirats du Golfe, et la Turquie.
Quant à savoir si le monde serait meilleur ou pire... Il s’agit de l’Irak, pas du reste du monde. Mais si le reste du monde était meilleur, pourquoi est-ce que je me sens si déprimé ?
(...)
William Blum 22 juillet 2006
Source : http://members.aol.com/bblum6/aer35.htm
[ William Blum, ancien fonctionnaire du département d’ État, journaliste et essayiste, n’hésite pas à s’en prendre à son propre gouvernement. Depuis le 11 septembre, il prononce des discours sur les campus universitaires pour dénoncer la politique étrangère des États-Unis et expliquer pourquoi il ne se considère pas comme un patriote. Rappelons qu’il est l’auteur de "Guerres Scélérates" et "Etat Voyou". Qu’on se le dise.
- Killing Hope : US Military and CIA Interventions Since World War 2- Rogue State : A Guide to the World’s Only Superpower- West-Bloc Dissident : A Cold War Memoir- Freeing the World to Death : Essays on the American Empirewww.killinghope.org
]
Traduction rapide et partielle par CSP http://vdedaj.club.frDiffusion autorisée et meme encouragéeMerci de mentionner les sources.
7-3 Point de vue de Sahar Abdel-Rahman : Jalal Talabani en mercenaire néo conservateur !

Ceux qui ont connu Jalal Talabani : anti impérialiste, maoïste, anti sionisne, anti Mollah Barzani, pro Aref, pro Saddam Hussein, pro Khomeiny … etc… ne seront évidement pas étonnés par la nouvelle mue du personnage.
Q : Ne pensez-vous pas que la présence des troupes américaines en Irak est à l’origine des maux que connaît votre pays et qu’il vaudrait mieux laisser les Irakiens régler entre eux leurs problèmes ?
Jalal Talabani : Je ne suis pas d’accord avec ce raisonnement. Je vois les choses autrement. Nous vivons à l’ère de la mondialisation économique et des sociétés multinationales. Et c’est dans cette optique que les Américains soutiennent aussi fortement l’établissement de principes démocratiques en Irak. La présence des forces américaines en Irak tend donc par le biais de la démocratie à permettre une insertion dans le système mondial. Je me demande pourquoi cette hostilité à l’égard des Etats-Unis ? Il faut reconnaître qu’il est difficile dans ce monde de résoudre les problèmes de l’intérieur seulement. Les problèmes essentiels doivent être résolus sur les deux plans intérieur et extérieur. Les exemples sont d’ailleurs multiples en Afghanistan, en Palestine, au Liban, en Irak et autres. …. Nous avons l’espoir d’éradiquer le terrorisme cette année.

Q : Qu’est-ce qui vous incite à cet optimisme, alors que tout le monde parle d’une guerre civile en Irak
J.T : Ce qui a lieu en Irak n’est pas une guerre civile. Il est vrai qu’il existe des bandes sunnites et chiites ainsi que des enlèvements, un exode et des meurtres quotidiens. …. Le peuple irakien est lassé de la guerre que mènent les bandes armées qui tuent et enlèvent les gens. Il y a aussi un changement dans la pensée des sunnites qui trouvent désormais que leur principal ennemi est l’Iran et non l’occupation étrangère.
(…)
Q : Les Kurdes reconnaissent-ils l’Irak comme leur patrie définitive ?
J.T: Il n’existe pas de notion fixe à ce sujet. Les Arabes considèrent une union entre les pays arabes comme leur patrie définitive. L’Allemagne et la France – deux Etats historiquement antagonistes – ont opté pour l’Union européenne. La question de la patrie définitive est une question de continuelle modification, selon les circonstances. Nous ignorons en effet ce qui peut avoir lieu en Irak dans vingt ans. Ce que je peux assurer aujourd’hui est que les Irakiens veulent vivre ensemble. Le problème irakien n’oppose pas les Arabes aux Kurdes mais plutôt les Arabes aux Arabes en Irak.
Interview de Jalal Talabani, « Président » irakien
Sahar Abdel-Rahman
(Extraits)
Hebdo Al Ahram (17-23 mai 2006)

7-1 point de vue de Vladimir Simonov : La justice irakienne risque de canoniser Saddam


Un deuxième procès contre Saddam Hussein s'est ouvert à Bagdad, et on ne peut que s'étonner face au manque de perspicacité dont fait preuve la justice irakienne. En effet, l'ex-dictateur semble se déplacer lentement du banc des accusés vers le piédestal d'où il a été délogé, croyait-on, par les forces de coalition avec les Etats-Unis à la tête.
Le premier procès examinait l'affaire dite de Doujaïl, du nom d'un village où le gouvernement baasiste a massacré 148 chiites après un attentat contre Saddam Hussein. Au nombre des victimes évoquées pendant les longs mois qu'a duré le procès, on peut ajouter encore trois cadavres: les avocats qui défendaient l'ex-président et son entourage ont été méthodiquement éliminés durant les pauses qui ponctuaient les audiences. La tactique utilisée par les forces soutenant l'accusation a paru menaçante même au président du tribunal au point qu'il a accusé le gouvernement d'ingérence dans le procès et a déposé sa démission. Le verdict sur l'affaire Doujaïl, qui sera rendu le 16 octobre prochain, le sera par un autre juge.
Et ce n'est qu'une touche, sanglante certes, dans le tableau général d'inefficacité et de partialité du système judiciaire irakien laissé par le premier procès de Saddam Hussein. "Aucun des juges ne connaissait la loi pénale internationale, et le déroulement du procès revêtait un caractère chaotique et arbitraire, ce qui rendait impossible de garantir l'équité", a constaté dans une déclaration spéciale l'organisation non gouvernementale chargée de la défense des droits de l'homme Human Rights Watch.
Il ne s'agit pas, bien sûr, des particularités juridiques, dont la mobilisation massive de témoins à charge anonymes: peut-on, en effet, contester le témoignage d'une personne sans nom et sans adresse? Tout simplement, le procès a reflété avec précision la situation des structures étatiques et des institutions démocratiques de l'Irak en général, telles qu'elles sont apparues après trois ans d'occupation américaine, état qui ne révèle rien d'autre que le chaos et le trompe-l'oeil absolus.
Une guerre civile non reconnue se poursuit en Irak où près de 2.000 engins explosifs artisanaux explosent tous les mois. Le conflit israélo-libanais apparaît comme un simple échange de tirs dans un bar par rapport à l'Irak où le nombre des victimes est incomparablement plus grand. Naturellement, dans ces conditions aggravées par l'impuissance du gouvernement irakien et le refus du président George W. Bush de mettre en péril les vies des soldats américains à la veille des élections législatives de novembre prochain, la sécurité en Irak devient illusoire, voire irréalisable.
Dans ce contexte, le procès de Saddam Hussein ne peut que se transformer en farce. Des ronds-de-cuir, que la population considère comme des marionnettes des forces d'occupation, essaient de diriger le procès, et un coup de feu dans le dos d'un avocat semble une simple forme de compétition judiciaire.
Après tout, l'ampleur des crimes commis par Saddam Hussein nécessite un procès non moins solide et compétent susceptible de briser le mythe qui entoure cette personnalité que le monde arabe continue de vénérer comme un héros national, voire comme une icône.
Le deuxième procès semble présenter infiniment plus d'opportunités que le premier. Il examinera l'opération Anfal ("butin de guerre", en arabe) quand, en 1987-1988, les baasistes dirigés par Saddam Hussein ont éliminé près de 100.000 Kurdes que le dictateur irakien soupçonnait d'entretenir des liens avec son ennemi juré, l'Iran. C'est pendant l'opération Anfal que le cousin de Saddam Hussein, Ali Hassan Al-Majid, a reçu le sinistre surnom d'"Ali le chimique". Les témoins survivants assurent avoir été exposés à une attaque aux gaz toxiques, argument suffisant pour qualifier les événements de génocide.
Toutefois, on a tout lieu de penser que Saddam Hussein parviendra à nouveau à faire du banc des accusés une tribune pour communiquer avec son unique témoin, la caméra de télévision, et via la caméra avec le peuple irakien et, plus généralement, le monde arabe.
On peut prédire avec certitude ce qu'il dira. L'ex-président mettra en question la légitimité du tribunal composé de personnalités approuvées par les forces d'occupation et agissant dans les conditions de l'occupation étrangère. Il jettera l'anathème sur l'incursion américaine réalisée en 2003 contre un pays indépendant sous un faux prétexte concernant les armes de destruction massive et contre la volonté de l'ONU. Il appellera aussi ses partisans à poursuivre la lutte contre la présence des troupes américaines en Irak.
Autant d'arguments difficiles à parer et qui tomberont dans un sol fertile creusé par les explosions et engraissé par le sang. Intimidée par la guerre civile, la carence d'autorité et l'anarchie totale, la population irakienne est incapable de comprendre pourquoi on l'a libérée du dictateur pour la plonger dans un état d'horreur méconnu sous Saddam Hussein.
La justice irakienne risque de "canoniser" son principal accusé. L'ex-dictateur pourrait monter à l'échafaud avec sur sa tête une couronne d'épines.
Vladimir Simonov
Sources : RIA NOVOSTI
Posté par Adriana Evangelizt

7-4 Dossier : Diouaniya, au jour le jour & analyse
Diouaniya est a 180 km au sud de Bagdad,
28-08
Au moins 25 soldats tués et 70 blessés, dans des combats contre des miliciens de Sadr, a-t-on appris de sources médicales et militaires. Cinq autres soldats sont portés disparus.
Seuls deux miliciens ont été tués, tandis que 8 civils trouvé également la mort, a rapporté le Dr Mohammed Abdul-Muhsen, de l'hôpital général de Diouaniyah.
"Quelque 48 personnes, dont 43 civils, sont également hospitalisées", a-t-il ajouté, Un porte-parole du ministère de la Défense, Mohammed al-Askari, a fait état de 40 "hommes armés" tués dans ces combats, mais il s'est refusé à confirmer que ces derniers étaient des membres de l'armée du Mehdi
D'après le ministère, les combats qui ont opposé pendant douze heures les forces irakiennes à des miliciens, ces combats ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi lorsque l'armée irakienne a lancé une série de raids dans trois quartiers pour tenter d'en déloger les miliciens et de saisir leurs armes, a précisé le capitaine Fatik Aïed..
D'après le ministère, les combats qui ont opposé pendant douze heures les forces irakiennes à des miliciens.
Pour expliquer ce bilan inquiétant pour l'armée irakienne, le capitaine Aïek a expliqué que les miliciens du Mahdi ont riposté à l'aide de roquettes RPG et de fusils d'assaut automatiques.
Des avions américains se sont positionnés au-dessus de Diouaniya tandis que les combats, qui ont débuté dans la soirée de dimanche, se poursuivaient, ont rapporté des témoins.
Rappel : L'armée du Mahdi est une milice décentralisée, placée sous l'autorité nominale de Moqtada Sadr, qui est violemment opposé à l'occupation américaine.
(Reuters & Ap)
28-08
Un hélicoptère polonais a été touché par des tirs alors qu'il apportait un appui aérien aux forces irakiennes. L'aviation américaine a aussi participé à l'opération. Les forces sous commandement américain ont bouclé la ville.
(Reuters)
28-08
"Les affrontements entres soldats et miliciens de l'armée du Mehdi ont débuté dimanche, au lendemain de l'arrestation d'un responsable de l'armée du Mehdi par les forces américaines. Les Américains ont refusé de le libérer, ce qui a mis le feu aux poudres. Des combats avaient encore lieu lundi matin", a expliqué un officier de l'armée irakienne qui a requis l'anonymat.
L'armée américaine n'a pas commenté ces déclarations.
"De nombreux miliciens sont venus de provinces voisines et se rassemblent dans les quartiers
d'al-Nahda et d'al-Wahda, à Diwaniyah. Nous avons nous-mêmes demandé l'envoi de renforts, une importante opération est prévue", a ajouté l'officier.
"Ils ont fomenté des émeutes et se sont déployés en ville, armes à la main, ce qui a conduit le gouvernement à envoyer l'armée et la police contre eux", a-t-il ajouté.
D'après une autre source de sécurité, la plupart des soldats irakiens tués ont été exécutés par les miliciens, qui les avaient capturés. Dix miliciens auraient également trouvé la mort au cours des combats, selon elle.
Des postes de contrôle tenus par les miliciens ont été installés autour de sept quartiers de Diwaniyah, qui est coupée en deux.
Le responsable du mouvement sadriste pour Diwaniyah, Abou Hassen Naili, a confirmé que des combats avaient eu lieu, mais il a accusé l'armée d'en être responsable, en attaquant des quartiers d'habitation.
"Il s'agit d'une tentative du gouvernement pour se débarrasser d'un élément qui perturbe la sécurité dans la ville", a affirmé pour sa part Abdoul Mounaam Abou Tibikh, un membre du conseil de la province de Qaddissiya, dont Diwaniyah est la capitale.
28-08
Les miliciens se réclament de Moqtada Sadr, ont rejeté un appel à déposer les armes et à transformer leur siège en centre culturel et religieux, selon Abou Tibikh.
Le représentant de Moqtada Sadr dans la ville sainte chiite de Najaf, Saha al-Ameri, a nié toute implication de l'armée du Mehdi.
"Ces incidents n'ont rien à voir avec l'armée du Mehdi, Les combats ont été provoqués par l'attitude des forces d'occupation américaines", a-t-il déclaré.
(AFP 15h22)
28-08
Un responsable du parti de Sadr Nahidh al Naieli, a dit : "Sadr a demandé aux militaires irakiens de mettre fin à leurs raids contre l'armée du Mehdi et il a maintenu que l'Armée du Mehdi a le droit de déployer ses soldats où elle veut",
(Reuters)
28-08
Le ministère de la Défense, des responsables locaux et l'Armée du Mehdi de Moktada al-Sadr ont donné des versions divergentes des combats.
A Bagdad, un porte-parole du ministère de la Défense a parlé de 20 soldats tués, de même que 50 "hommes armés" non identifié qui avaient pris d'assaut des commissariats de police, dimanche à la tombée de la nuit.
Un chef local de l'Armée du Mehdi a dit que seuls deux de ses hommes avaient été tués.
Un responsable militaire américain a dit que 30 soldats irakiens avaient été blessés.
28-08
L'armée américaine a dit dans un communiqué que les bilans étaient imprécis. "Après une bataille de douze heures (...) l'armée et les forces de police irakiennes ont repoussé avec succès l'attaque d'un groupe important de terroristes", dit le communiqué.
Selon l'armée américaine, les affrontements ont éclaté lorsque l'armée irakienne a essuyé des tirs, après minuit, alors qu'elle enquêtait sur les troubles.
(Reuters) & Afp)
28-08
Un responsable de la police à Diouaniya a dit que l'armée irakienne était intervenue dans un quartier réputé être un bastion de l'armée du Mehdi, en partie en riposte à une attaque à la roquette essuyée samedi par une base militaire polonaise voisine.
28-08
Le ministère de la Défense a déclaré pour sa part que l'armée était intervenue dans la ville après l'attaque des commissariats de police et qu'elle contrôlait maintenant la situation.
28-08
e ministère irakien de la Défense a rapporté que 13 soldats irakiens à court de munitions avaient été "exécutés" lors de combats survenus lundi à
28-08
Lundi, de nouveaux incidents ont éclaté entre les miliciens.et les forces de sécurité dans la ville, apprend-on de sources militaires et policières.
Huit civils irakiens auraient péri dans ces accrochages et sept soldats irakiens auraient été blessés.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu de source américaine.
AP
29-09
Les ‘autorités’ s ont conclu une trêve avec l'armée du Mahdi, qui prévoit que l'armée ce retire de la ville et que les miliciens évacuent un quartier qu'ils contrôlaient.
Lundi, M. Jaathi avait affirmé que 61 civils blessés étaient aussi soignés.
(Reuters & Ap)
29-08
Un calme précaire régnait mardi après les affrontements entre soldats irakiens et miliciens qui ont fait 81 morts et ont également fait neuf morts parmi les civils et cinq autres militaires sont portés disparus.
(Afp)
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Xavière Jardez : LES ETATS-UNIS SONT EN IRAK POUR RESTER
A l’annonce de la composition tant attendue du « gouvernement » irakien, la communauté internationale réduite à sa simple expression occidentale s’est félicitée, s’est congratulée de ce pas en avant vers la « démocratie ». Mais que penser- et qu’en pensent les Irakiens - de ce gouvernement croupion, amputé de deux des postes les plus importants, celui de la défense et de l’intérieur, nécessaires à la lutte contre l’insécurité et le « terrorisme », priorité des priorités des Irakiens pour enclencher la reconstruction du pays ?

Que penser d’un gouvernement qui, selon Bahaa al Araji, membre du mouvement chiite de Sadr, attend le blanc-seing de ses maîtres-occupants pour la nomination à ces deux ministères ? Que penser d’un cabinet qualifié par Salah al Mutlaq, politicien sunnite du Front Irakien pour la Dialogue national, de cabinet « de la division nationale et non de l’unité nationale » avec ses prébendes et ses chasses gardée. Le ministère des affaires étrangères est, étrangement, le terrain exclusif des Kurdes depuis l’invasion de 2003 et toute tentative pour en faire un outil pour le renforcement des liens de l’Irak avec le monde arabe et islamique est vouée à l’échec. Que penser d’un gouvernement qui n’est capable de fournir à ses habitants ni l’électricité, ni l’eau courante, ni même l’essence en permanence alors qu’il laisse sortir des berges du Tigre « la plus grande ambassade US au monde » surnommée « le Palais de George W », plus grand encore que tout ce que Saddam Hussein a jamais construit, sur un terrain dont on ne sait s’il a été acheté ou tout simplement usurpé?

Composé de 21 bâtiments, sa superficie dépassera celle de la cité du Vatican et elle disposera de ses propres transformateurs électriques et ses stations d’alimentation en eau, d’une gigantesque piscine, d’un cinéma, de restaurants, alimentés par les chaînes de restauration américaines, de cours de tennis, pour satisfaire les besoins d’un personnel équivalent à celui d’une petite ville. Son coût est de 592 millions de dollars.

Et pourquoi ? La réponse saute aux yeux : parce que les Américains n’ont nullement l’intention de quitter l’Irak à l’exception d’un certain « dégraissage» sur leurs 130 000 soldats actuellement en opérations. Le Pentagone a, en mars dernier, réclamé 82 millions de dollars en fonds d’urgence pour des constructions militaires en Irak, s’ajoutant au budget existant de 1,3 milliard de dollars pour les cinq prochaines années (Irak et Afghanistan). Les fonds alloués sont, selon le rapport qui accompagnait la demande, en proportion avec « l’installation de bases permanentes ».

A l’approche des prochaines élections partielles en novembre aux Etats-Unis, l’administration Bush s’affaire à diminuer les troupes en Irak et à transférer aux soldats irakiens, que l’on dit peu sûrs et peu loyaux, la charge de combattre la résistance et le « terrorisme ».

Les trois bases, retenues pour l’instant, - on parle de 14 bases- par les militaires US sur les 106 qu’ils occupent sont la base de Balad, au nord de Bagdad, al Asad, dans la province d’Al Anbar, et Tallil au sud qui ont reçu, respectivement, les sommes de 228,7 millions en 2005 plus 17,8 millions en 2006, 46,3 millions de dollars en 2006, le chiffre pour 2005 est inconnu, 10,8 millions de dollars en 2005 plus 110, 3 millions en 2006. Une quatrième pourrait s’agrandir soit à Arbil soit à Qayyarah dans le nord.

Quelque 25 000 soldats et civils sont stationnés sur la « super base » de Balad qui s’étend sur 7kms /5kms et nécessite un service de bus pour les déplacements. La base de Balad possède la plus grosse flotte de drones au monde- leur nombre est secret- de type Predator, équipé de deux missiles Hellfire qui sont opérés à partir de la base de Nellis près de Las Vegas aux Etats-Unis à 7000 kms de là. Les nouveaux Predators de Balad seront dans les années à venir plus gros, avec plus de missiles et même des bombes JDAM. Des rampes et des pistes d’atterrissage pour recevoir des escadrilles de cargos C 130 en provenance du Koweit sont en construction. Avec 27 500 sorties par mois, Balad se range derrière Heathrow à Londres pour le volume aérien, selon le Brigadier Général Frank Gorenc, commandant de la base. Les travaux de rénovation de l’ancienne base de Saddam Hussein visent à accommoder des F 16, des C 130 et autres appareils.

Selon Poole, correspondant britannique du Daily Telegraph, les Marines s’attendent à ce que cette base reste entre les mains des Américains pendant encore dix ans. Selon un sondage, 80% des Irakiens partagent le même sentiment sur la prolongation des forces d’occupation US même si leur gouvernement leur demandait de partir. Ce que confirme le Brigadier Gorenc : « On peut dire que Balad sera ici pour un long moment. Une des conditions de la souveraineté pour tout pays est sa capacité à contrôler son espace aérien. Nous aiderons très certainement les Irakiens en ce domaine longtemps ». « En d’autres termes », souligne Marina Ottaway, de la Carnegie Endowment for International Peace, à la BBC, « Rumsfeld n’a jamais abandonné l’idée d’installer des bases plus à l’est, ce qui était un des arguments pour envahir l’Irak ».

Mais c’est tous azimuts que l’Amérique prend militairement possession du monde. Cinq bases américaines au moins sont dispersées dans le plus secret en Israël, dont une à l’aéroport de Ben Gourion, une autre à Herzliya Pituah. C’est ce que révèle un ancien analyste pour les forces armées terrestres US, William M. Arkins, dans un livre au titre « Noms de code ». Les sites officiellement « non existants, car ils n’apparaissent sur aucune carte » contiennent pour plus de 500 millions de munitions que les Etats-Unis y conservent comme stocks de guerre. Mais, ajoute Arkins, il n’y a pas seulement des munitions mais aussi des véhicules, de l’équipement militaires et un hôpital de 500 lits pour les Marines, les Forces Spéciales et des bombardiers et des chasseurs sur au moins six bases en Israël, dans ce qui est appelé de manière aseptique « la coopération stratégique israélo-américaine ». Corroborant ainsi le titre décerné par l’ancien sénateur républicain, Jesse Helms, à Israël « le porte-avions américain au Moyen-Orient ».

Sources: http:// news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/americas/4834032.stm – www.twf.org (The www.msncb.msn.com/id/12441799/site/newsweek.- Arutz Sheva Israël Broadcasting Corporation.
9 Annexes
9 -1 Arabes et Musulmans moins bien payés depuis le 11-Septembre.
Les salaires des Arabes et des Musulmans travaillant aux Etats-Unis ont chuté d'environ 10% au cours des années suivant les attentats du 11-Septembre.
La baisse des salaires a été la plus spectaculaire dans les zones qui ont signalé des taux élevés de crimes racistes, selon un rapport à paraître dans l'édition du printemps 2007 du Journal of Human Ressources.
L'étude mesure les variations de salaires chez les immigrés de première et seconde génération arrivés entre septembre 1997 et septembre 2005 en provenance de pays dont les populations sont majoritairement arabes ou musulmanes. Elle les compare ensuite aux évolutions des salaires d'immigrés avec des qualifications similaires venant d'autres pays.
Le salaire moyen, qui avoisinait les 20 dollars de l'heure avant le 11-Septembre, a baissé de deux dollars après les attentats, a précisé jeudi Robert Kaestner, co-auteur de l'étude et professeur d'économie à l'Université de l'Illinois à Chicago.
Cette diminution s'est poursuivie en 2004 avant de ralentir en 2005, a-t-il ajouté.
Pour expliquer cette tendance, l'étude note bon nombre d'Arabes et de Musulmans ont dû se contenter d'emplois dans des secteurs moins rémunérateurs qu'avant le 11-Septembre.
Après le 11-Septembre, ils ont également eu 20% de chances de moins de déménager au sein de l'Etat où ils travaillaient, ce qui pouvait affecter leur capacité à rechercher des postes mieux rémunérés.
Dans les régions où la proportion de crimes racistes était supérieure à la moyenne, les salaires ont reculé de 12 à 13% après le 11-Septembre, contre des baisses de 6 à 7% ailleurs, a précisé Kaestner.
L'étude a porté sur 4.300 Arabes et Musulmans âgés de 21 à 54 ans dans les 20 Etats américains où vivent 85% l'ensemble des Américains arabes et musulmans.
(source : Reuters) –
9-2 Déclaration finale de la 2ième Assemblée Consultative des Turkmènes d’Irak.

Le Front Turkmène Irakien (Irak Türkmen Cephesi) a tenu sa deuxième assemblée consultative à Ankara les 22 et 23 août 2006 avec la participation des délégués représentant les turkmènes vivant hors d’Irak ainsi que des délégués représentant les groupements et les associations socioculturelles turkmènes établis à l’étranger notamment au Moyen-Orient, en Europe, au Canada et aux Etats-Unis.
Pendant ces deux jours, les participants à cette assemblée consultative ont examiné en détail la situation critique dans laquelle se trouve leur pays suite à son occupation depuis le 9 avril 2003 et les difficultés grandissantes auxquelles doit faire face le peuple irakien en général et la communauté turkmène en particulier.
Les participants à cette assemblée ont également examiné en profondeur la situation dans le nord de l’Irak et les derniers développements dans la région turkmène « Turkmeneli », notamment les derniers développements concernant le futur statut de la ville de Kirkouk et l’avenir de cette ville historiquement et essentiellement turkmène.
A la fin de leurs travaux les participants ont adopté à l’unanimité le communiqué suivant qu’ils diffusent à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale.

T E X T E D U C O M M U N I Q U E
Le Front Turkmène Irakien (ITC) est né en 1994 de la conscience du peuple turkmène en Irak, pour sensibiliser et rassembler les Turkmènes sous le même toit, les unifier autour des mêmes objectifs afin de mieux les représenter au niveau national, de faire entendre leurs voix aussi bien au niveau national en Irak qu’au niveau international, de défendre leurs droits aussi bien individuels en tant que citoyens irakiens à part entière que leurs droits collectifs et communautaires en tant que troisième communauté constituante du peuple irakien avec les Arabes et les Kurdes et troisième groupe ethnique d’Irak.
Le Front Turkmène Irakien conscient de ses responsabilités vis-à-vis des Turkmènes d’Irak, s’est engagé à fond dans le processus politique en Irak en 2005 étant donné que le pays se trouvait en situation critique et que le peuple irakien bien que vivant des moments difficiles, était appelé à voter trois fois cette année là. Deux fois pour des élections législatives et une autre fois pour le référendum relatif à l’approbation de la nouvelle constitution ‘permanente’.
Le Front Turkmène Irakien s’est engagé en tant que groupement des partis politiques turkmènes lors de la première élection législative et lors du référendum, mais il s’est lancé seul en tant que parti politique turkmène lors de la deuxième élection législative pour démontrer sa maturité politique, prouver sa popularité parmi les Turkmènes et mesurer sa représentativité en Irak.
La préoccupation majeure des Turkmènes et de leurs partis politiques aujourd’hui est le statut de Kirkouk et l’avenir de cette ville.
Le Front Turkmène Irakien refuse catégoriquement l’annexion de Kirkouk à la région du nord de l’Irak. Il déclare que dans les conditions présentes même le référendum prévu pour la fin de 2007 concernant l’avenir de cette ville ne peut résoudre le problème étant donné que les arrangements partisans qui ont été faits et les décisions qui ont été prises concernant l’avenir de cette ville sont contradictoires et dépourvus de base juridique légale.
Comme on le sait, l’Irak est sous occupation étrangère depuis le 9 avril 2003, les autorités de l’occupation étrangère ont gouverné le pays directement jusqu’au 8 mars 2004 et à partir de cette date durant les 18 mois suivants à l’aide d’une série de mesures et décisions arbitraires qu’elles ont mises ensemble et appelées ‘lois administratives provisoires’ une constitution provisoire en quelque sorte qu’elles ont imposée au peuple irakien sans vote ni approbation.
Par la suite une nouvelle constitution appelée ‘permanente’ a été préparée en hâte puis mise au vote par référendum le 15 octobre 2005 sans débats ni explications sur son contenu, elle fut acceptée dans des conditions plus que discutables vu la situation générale d’insécurité dans le pays.
Cette constitution approuvée par le peuple dans des conditions difficiles fait actuellement l’objet de multiples contestations étant donné ses imperfections qu’il faut réviser
Les injustices et erreurs qui avaient été commises à l’égard des Turkmènes d’Irak dans la constitution ‘provisoire’ ont été répétées dans la nouvelle constitution ‘permanente’ et les droits des Turkmènes continuent d’être ouvertement usurpés.
En effet, les autorités d’occupation ont commis une grave erreur concernant le nombre des Turkmènes en Irak et elles se sont montrées particulièrement injustes à leur égard lorsqu’elles ont décidé de les classer dans la catégorie des ‘minorités’ alors que les Turkmènes sont en réalité le troisième groupe ethnique important d’Irak et la troisième communauté principale qui compose le peuple irakien avec les Arabes et les Kurdes. De ce fait les Turkmènes subissent une discrimination, sont de nouveau marginalisés et sont victimes de graves préjudices puisque le statut des « minorités » dans la constitution provisoire est nettement inférieur à celui des « communautés ».
Malheureusement, les injustices commises à l’encontre des Turkmènes par les autorités d’occupation dans la constitution ‘provisoire’ sont passées ipso facto dans la nouvelle constitution dite ‘permanente’ et cette dernière approuvée le 15 octobre 2005 continue de les considérer comme une ‘minorité’, c'est-à-dire des citoyens de deuxième classe. D’où la nécessité de réviser cette nouvelle constitution.
Les Turkmènes rejettent cette qualification vexante car ils n’ont jamais été une minorité en Irak
La constitution ‘provisoire’, malgré ses nombreux défauts et ses injustices vis-à-vis des Turkmènes, leur avait quand même accordé, dans son article n° 53, quelques droits dans les domaines administratifs, culturels et politiques. Quant au problème que pose la ville de Kirkouk notamment son appartenance et son avenir, ce même article stipulait que Kirkouk au même titre que la capitale Bagdad resterait ‘indépendante’ et ne ferait partie d’aucune région autonome.
Malheureusement, cet article n° 53 de la constitution ‘provisoire’ n’a pas été repris dans la nouvelle constitution ‘permanente’, il a été dilué et l’article n° 58 qui traitait du problème de déplacement forcé des Turkmènes et des Kurdes de Kirkouk par le régime précédent a été repris et incorporé dans l’article n° 140 qui traite de l’avenir de Kirkouk, prévoyant sa normalisation, le retour des déplacés, le recensement de ses habitants et finalement la tenue d’un référendum pour décider de son incorporation ou non dans la région autonome kurde..
C’est ainsi que par des manœuvres de certains partis, la nouvelle constitution dans sa forme actuelle hypothèque non seulement l’avenir de la ville de Kirkouk mais elle porte atteinte aux droits légitimes de tous les Turkmènes d’Irak.
Selon les registres officiels le nombre d’habitants de Kirkouk qui ont été déplacés de cette ville par le régime précédent est en dessous de 12.000 alors que le nombre de Kurdes qui ont été amenés et installés à Kirkouk depuis l’invasion américaine dépasse déjà le nombre de 600.000. Il est évident que la grande majorité de ces Kurdes ne sont pas originaires de Kirkouk, ils ont été amenés et enregistrés en tant que résidents de cette ville dans le cadre d’un programme kurde visant à modifier la démographie de cette ville turkmène en vue du prochain recensement et du référendum qui doit avoir lieu en décembre 2007.
Tout projet ou arrangement politique, toute idée ou acte politique dont le but final serait la division de l’Irak est inacceptable pour nous Turkmènes irakiens. Par contre, si l’on veut que la raison et la tolérance triomphent en Irak il faut alors chercher leurs adresses chez nous Turkmènes car nous les représentons aujourd’hui encore dans notre pays.
Les droits légitimes des Turkmènes en Irak ne peuvent être subordonnés et laissés à la merci de quelques individus ou au bon vouloir de certains groupes. La ville de Kirkouk ne doit pas être utilisée ni comme un instrument de marchandage ni comme une marchandise pour un référendum. Kirkouk doit rester une ville irakienne et elle doit avoir un statut spécial comme celui de Bagdad. Les mesures nécessaires et compatibles avec les règles démocratiques seront prises pour lui assurer ce statut et pour éliminer les injustices commises contres les Turkmènes partout dans leur région ‘Turkmeneli’ en Irak.
Aujourd’hui nous sommes privés de nos droits démocratiques et empêchés de poursuivre nos activités politiques à Erbil. Les Turkmènes d’Erbil souffrent sous l’oppression des autorités locales. A Telafer, autre grande ville turkmène, nous faisons face à un sérieux problème d’insécurité et nous demandons que les autorités irakiennes interviennent pour améliorer les conditions de vie et de sécurité de ses habitants en renvoyant les nouveaux arrivants de cette ville.
Nous demandons au gouvernement irakien de revoir les statuts administratifs de nos deux grandes villes Telafer et Tuzhurmatu où habitent un grand nombre de Turkmènes et de les déclarer provinces irakiennes.
Nous poursuivrons la lutte pour récupérer et défendre nos droits légitimes en Irak et pour maintenir notre unité dans notre région Turkmeneli. Nous continuerons à travailler pour que la concorde et l’harmonie règnent entre toutes les communautés qui composent le peuple irakien. Nous informerons les opinions publiques irakienne et internationale de tout développement futur car l’Irak est notre pays à tous, nous l’aimons, son unité est notre objectif et son avenir nous tient à coeur.