dimanche, novembre 05, 2006

N° 223 - Journal d'Irak - 04/11

Tiré à part : # a) Couvre-feu qui débutera à 06H00 dimanche à Bagdad pour le verdict du procès de Saddam Hussein
Le ‘gouvernement’ multiplie les mesures de sécurité, annulant les permissions des soldats et instaurant un couvre-feu à Bagdad et aux provinces voisines de Diyala, et de Salaheddine, où se trouve la ville de Tikrit,
Nouri al-Maliki. : "Il s'agit d'un couvre-feu général, tant pour les piétons que pour les véhicules", a-t-il précisé. La circulation automobile est déjà interdite à Bagdad entre 21H00 et 06H00 (18H00 et 03H00 GMT).
Le gouvernement irakien a également placé l'armée en état d'alerte et annulé les permissions…
LIre à ce sujet : 7-1 Point de vue de Gilles Munier : Condamnation à mort du président Saddam Hussein : La guerre civile peut commencer...
(AFP)

b) RAMADI, 28-10.
# Six personnes dont trois femmes et deux enfants, ont été tués au cours d'un raid de l'aviation US, a rapporte un médecin de l'hôpital de la ville.
Chouka un porte-parole de l'armée état-unien a indiqué que plusieurs soldats auraient été pris pour cible vendredi et avaient répliqué par des tirs de chars et de "munitions de précision", vocable recouvrant communément l'emploi de missiles air-sol. (..)
Les forces américaines ordonnant à quelques familles d'évacuer leurs habitations et occupant des postes de tir, ont tué "un certain nombre d'insurgés", précise l'armée, qui se dit dans l'incapacité de confirmer la présence de civils parmi les tués.
La semaine dernière, des dizaines de résistants liés à Al Qaïda dans une démonstration de force ont annonceés que Ramadi se ralliait à un Etat islamique englobant la plupart des provinces sunnites d'Irak.
Chouka a dit que les forces américaines avaient pris le contrôle du secteur où les insurgés avaient organisé leur manifestation,Rappel : Dans la semaine, un général américain avait déclaré que les forces américaines et irakiennes avaient adopté une "approche agressive et offensive" pour reprendre Ramadi a la résistance.
(Reuters)
c) La guerre d'Irak n'est pas perdue, affirme l'ambassadeur des Etats-Unis
L'ambassadeur des USA Khalilzad a adressé un "message direct":
"Mon message aujourd'hui est direct: en dépit des difficultés, le succès en Irak est possible
"Nous pensons qu'au cours des douze prochains mois, et pour autant que les dirigeants irakiens remplissent leurs engagements (...) il y aura un contrat national en vigueur", a-t-il souligné.
"je veux dire au peuple américain que l'Irak a produit une nouvelle génération de héros (...) qui défient les terroristes(ndlr : lire la résistance) .
L'ambassadeur a indiqué que "les dirigeants irakiens sont convenus d'un calendrier pour prendre les difficiles décisions qui s'imposent", (ndlr : sans toutefois préciser quel est ce calendrier)
En outre, il a parlé d'une décision qui porterait sur un plan réglant le problème des milices et des escadrons de la mort, une autre qui déterminerait la date des élections provinciales et une troisième pour le renforcement des forces armées.
(24-10 - AFP)
Marc
--------------------------------------------------------------------------------Sommaire : 1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
5 Médias.
5-1 Rumsfeld accuse les médias Us d'être "malveillants" sur l'Irak.
5-2 Chris Marsden : Le gouvernement britannique avoue avoir volontairement bombardé Al-Jazeera.
6 Les Brèves
6-1 Hans Blix : L'invasion de l'Irak est un "pur échec".
6-2 Richard Perle, les dysfonctionnements de l'administration Bush ont fait de la politique des Etats-Unis en Irak un désastre.
6-3 Bush officialise la torture.
6-4 Torture ou pas torture,..? la Maison Blanche se débat avec les mots de Cheney ...
6-5 George Bush inquiète plus les Britanniques que Kim Jong-il.
6-6 Les snipers, la nouvelle menace pour les soldats Etat-Uniens.
6-7 Retrait de la plainte mettant en cause la constitutionnalité du Patriot Act, la loi anti-terroriste US.
6-8 La nouvelle loi américaine sur le terrorisme viole les traités internationaux.
6-9 Les réparations électriques quasi-impossibles à Bagdad.
6-10 Le Pentagone a perdu la trace d'armes fournies à l'Irak .
6-11 Près de 100.000 Irakiens fuient chaque mois de leur pays.
6-12 Steven Green, renvoyé de l'armée pour "trouble de la personnalité", a été inculpé de viol et de meurtres.
6-13 Bush est considéré comme une menace pour la paix dans le monde...
7 Dossier & Point de vue.
7-1 Point de vue de Gilles Munier : Condamnation à mort du président Saddam Hussein : La guerre civile peut commencer .
7-2 Point de vue de Samir Amin : Mettre en déroute les Etats Unis, Israel et leurs alliés dans les pays de la ligne de front.
7-3 Point de vue de Reuters : Les Etats-Unis souhaitent prendre la relève de la France à la direction des opérations de maintien de la paix de l'Onu.

8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net. 8-1 Frances Bounces : L’administration de Georges Bush vient de signer une loi violant les dispositions internationales.
8-2 Sonia Hachani : Des vidéos de mercenaires en action en Irak.
9 Annexes
9 -1 Dossier M. Lemaire : Réunion préparatoire pour un "Pacte international avec l'Irak"
9-2 «Globe & Mail » : La réalité iraquienne a plus de poids que les prédictions du Pentagone.
9-3 La croissance américaine à son plus bas niveau en trois ans.
9-4 Géographie de l'Irak

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L'Irak en chiffre: du 27-10 au 05 /11/06
tués blessés
Peuple irakien 71 33
Usboys/Autres boys 33 14
Policiers, armée et collaborateurs 182 140

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--------------------------------------------------------------------------------1 La résistance contre l'agresseurAnalyse & commentairesa) La résistance26-10
L'armée du Mehdi est aux ordres de Moqtada al-Sadr, (ennemi déclaré des forces américaines.)
# "Il y a une énorme conspiration supervisées par l'occupation Us contre les sadristes", clame à ce titre le député Hassan Shanshal. "Les provocations américaines sont quotidiennes."
AP
b) Les colonisteurs
02-11
# En dépit d'une opération à laquelle participent 15.000 soldats américains et 40.000 militaires irakiens, la capitale, reste l’endroit ou ces soldats sont le moins en sécurité..
(AFP).
02-11
Talabani."Nous pensons que nous avons besoin de temps, de quelques années, pas de trente ans", pour que les forces irakiennes soient capables d'assurer l'ensemble de l'Irak
M. Talabani a estimé "qu'il n'y avait pas de guerre civile" en Irak
(AFP)
03-11
Les Etats-Unis et leurs alliés ne s'attendaient pas à un tel degré de résistance après leur invasion de mars-avril 2003, a déclaré la secrétaire au Foreign Office, Margaret Beckett.
Beckett. a jugé la situation en Irak très difficile et déclaré que les troupes américaines et britanniques faisaient de gros efforts pour contrôler Bagdad et la région de Bassorah.
Reuters)

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b) Analyse du terrain b) Les colonisteur 26-10
# Le porte-parole de la Force multinationale en Irak, le général US Caldwell a estimé que ce bilan des tués reflétait les durs combats pour reprendre le contrôle de la ville de Ramadi, chef-lieu de la province d'Al-Anbar. "Nous avons eu une offensive d'envergure ", a dit Caldwell.
(AFP)
30-10
(AP)
Le vice-président Cheney a affirmé que l'augmentation des actions de la résistance et des pertes était liée à des efforts pour influer sur le résultat des élections américaines du 7 novembre ...
Cheney "C'est ma conviction qu'ils sont sensibles au fait que nous avons une élection qui est prévue et ils peuvent aller sur les sites Internet comme n'importe qui d'autre",
Il a ajouté que le réseau d’al-Qaïda et d'autres éléments(..) tentent de "briser la volonté du peuple américain" parce qu'"ils pensent que nous ne pouvons pas supporter un combat à long terme".
Cheney, (qui parlait 17 mois plus tôt des derniers jours de la résistance)… a reconnu qu'il y aurait "probablement un niveau continu de ‘violence’ pendant une très longue période en Irak". Il a expliqué que contrairement à d'autres conflits, il ne risquait pas d'y avoir de tournant, de victoire décisive ni de capitulation. "C'est le genre de choses où il faut continuer à lutter jour après jour après jour. C'est dur". AP
01-11
# Selon le dernier rapport de l'inspecteur général du Pentagone, les Etats-Unis ont déjà dépensé (…) environ 10 milliards de dollars (7,9 milliards d'euros) sur les forces de sécurité irakiennes.
AP
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c) Les forces en présence
Leurs analyses & commentairesLes troupesUsa31-10
##Le nombre de soldats Etat-uniens actuellement en Irak s'élève à 150.000, son niveau le plus élevé depuis janvier, a annoncé lundi le Pentagone..
Les Américains ont eu jusqu'à 160.000 soldats en janvier 2006.
Le nombre de soldats était descendu à 127.000 en juin (suite au problèmes de recrutement) et en juillet, Rumsfeld avait décidé le maintien sur place, une année de plus, d'une brigade de combat.
A la mi-septembre, le général Abizaid, chef du Commandement central avait indiqué que 140.000 soldats américains resteraient en Irak jusqu'au printemps 2007.
Depuis, le nombre de soldats américains déployés en Irak oscillaient entre 142.000 et 147.000.
(afp- 02h01)

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Armée fantoche Irakienne 25-10## Les forces (armée et police) irakiennes comptent actuellemment environ 313.000 hommes (l’armée irakienne 143.000 soldats - la police compte 170.000 hommes ) et l'objectif jusqu'à présent est d'atteindre le chiffre de 350.000.
(afp- 19h58)
25-10
# Selon la chaîne de télévision CBS News, le commandant de la force multinationale en Irak, le général américain George Casey, a recommandé d'augmenter de 100.000 soldats le contingent irakien.
(afp- 19h58)
01-11
Le secrétaire à la guerre Rumsfeld s'est déclaré favorable à l'augmentation des effectifs des forces de sécurité irakiennes au-delà de 325.000 hommes et à l'accélération de leur entraînement.
(AFP)

--------------------------------------------------------------------------------Grande Bretagne29-10
A Bassorah, principale ville du sud de l'Irak, plus de 7.200 soldats britanniques patrouillent la ville et ses environs.
(afp- 19h16)
29-10
# Les habitants de Bassorah constitue le plus gros des forces de police dans le pays.
AP

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--------------------------------------------------------------------------------2) Politique des collaborateurs irakiensMaliki26-10
## Le Premier ministre al Maliki a assuré à Reuters qu'il serait en mesure de venir à bout de la résistance en six mois si Washington lui laissait plus d'autonomie et lui fournissait davantage d'armes. (…)
"Ils pensent qu'il faut entre 12 et 18 mois pour mettre sur pied les forces irakiennes, pour que nous soyons en mesure de garantir la sécurité", a déclaré Maliki, faisant référence à l'estimation donnée deux jours plus tôt par le général George Casey, commandant des forces américaines en Irak.
"Nous reconnaissons que notre contingent a encore du travail devant lui, mais songez que si, comme nous le demandons, nous prenions nous-mêmes en main la refondation des forces de sécurité, alors cela ne prendrait pas 12 ou 18 mois, mais six seraient suffisants", a affirmé Maliki.
(Reuters)
26-10
Maliki a critiqué la stratégie de ces alliés américains : .
# "Si quelqu'un est responsable de la piètre situation en Irak, c'est bien la coalition", a-t-il déclaré.
"Je suis aujourd'hui Premier ministre et je coiffe l'ensemble des forces armées. Pourtant, je n'ai pas le droit de déployer une seule compagnie sans l'accord de la coalition à cause du mandat de l'Onu", a-t-il précisé.
(Reuters)
26-10
Maliki a affirmé que le gouvernement irakien n'avait pas donné son accord au "calendrier d'objectifs" proposé par les Etats-Unis afin de mettre fin rapidement à la violence, contrairement à ce qu'a affirmé Khalilzad. : "Le terme employé par Khalilzad était inexact", a estimé Maliki, selon qui le diplomate américain a fait référence aux changements espérés par le gouvernement et non aux actions qu'il entendait mener.
"Il ne s'agit pas d'un calendrier pour le gouvernement mais plutôt les questions qui doivent être résolues", a-t-il expliqué.
(Reuters)
26-10
# Bush a déclaré mercredi(25) que la patience américaine n'était pas infinie et il a précisé que les Etats-Unis faisaient pression sur les responsables irakiens pour qu'ils prennent des "mesures courageuses" afin d'endiguer rapidement les violences.
Maliki. "Je pense que les politiques américains ne commettront pas l'erreur de remplacer un Premier ministre ou un gouvernement en Irak. (...). Je ne pense pas que ce soit leur intention car cela signifierait l'échec de l'ensemble du processus politique",
(Reuters)
28-10
Premier al-Maliki : je suis"l'ami des Etats-Unis mais pas l'homme de l'Amérique". J'ai été ‘élu’ par le peuple (… voir %centage…) et le ‘parlement’ m'a désigné.
Selon M. Sunaid, "les Américains veulent pousser Maliki à prendre des décisions difficiles en matière de sécurité, que lui-même estime inappropriées". ..
(AFP)
--------------------------------------------------------------------------------Mise sur rail d'un état fasciste28-10
Le Premier al-Maliki et Bush ont annoncé la formation d'un groupe de travail de haut niveau .
Il associe notamment deux ministres irakiens, le commandant des forces américaines en Irak et l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad.
# "Nous avons trois objectifs communs: l'accélération du rythme de la formation des forces irakiennes, la prise de contrôle irakienne du commandement des forces irakiennes et le transfert de la responsabilité de la sécurité au gouvernement irakien", ont-ils déclaré dans un communiqué commun.
(AFP)
03-11
Maliki a rencontré son ministre de la Défense et lui a ordonné de lutter contre l'absentéisme au sein de l'armée, un problème qui, avec l'indiscipline, a entravé l'action de nombreuses unités…
(Reuters)

--------------------------------------------------------------------------------Confection d'un gouvernement fantoche28-10
MM. Maliki et Khalilzad ont publié vendredi soir un communiqué commun dans lequel les USA se déclarent "pleinement disposés" à aider le gouvernement irakien à atteindre ses objectifs selon le "calendrier" que celui-ci s'est fixé.
"Le gouvernement des Etats-Unis soutient totalement les objectifs" du gouvernement irakien et "apportera son concours pour que cela soit une réussite", selon ce communiqué.
(AFP)
=
--------------------------------------------------------------------------------Les grandes manoeuvres31-10
Nouri al-Maliki a ordonné que le bouclage imposé ces derniers jours par des forces américaines et irakiennes au quartier Sadr city, soit levé avant 17H00 selon un communiqué officiel du gouvernement.
Les habitants, protestant contre le bouclage de Sadr City, par les troupes Us et irakiennes ont décrété mardi une grève générale et exigé la fin des opérations américaines.
L'appel à la grève, a invité la population à observer, jusqu'à nouvel ordre, une grève générale dans les écoles, les commerces, et les administrations publiques, à l'exception des hôpitaux et du ministère de la Santé.
"Nous suivrons l'appel de Moqtada Sadr Il faut que les raids cessent et que le bouclage soit levé car il affecte énormément la vie quotidienne de citoyens", a remarqué Hussein Maan, 35 ans, commerçant de Sadr City.
"Les Américains prétendent nous amener la démocratie et la liberté mais en fait, ils nous enferment et nous affament", a analysé Jassem Anad, 30 ans, fonctionnaire.
(AFP)
01-11
# Les forces Us ont été vues quittant leurs positions aux abords de l'immense quartier chiite aux mains de l'Armée du Mahdi, la milice de Sadr, et les points de contrôle tenus par l'armée irakienne ont également été levés.
(Reuters)
04-11
Les forces spéciales irakiennes,soutenues(…) par des conseillers US, ont effectué samedi une nouvelle incursion dans le vaste quartier de Sadr City, dans l'est de la capitale.
"Les forces irakiennes ont essuyé des tirs d'armes légères et de roquettes anti-chars en provenance d'éléments hostiles lorsqu'elles ont quitté l'objectif. Les forces irakiennes ont riposté en direction de cibles clairement identifiées pour neutraliser la menace avant de reprendre leur chemin vers leur base".
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------Sur le terrain29-10
Les milices ont commencé dimanche à exprimer, leur impatience face à la présence américaine aux porte de Sadr City, et10..000 personnes ont manifesté pour réclamer la fin du bouclage.
Les manifestants, ont menacé de décréter une grève générale si "le siège" de Sadr City n'était pas levé immédiatement.
AFP)
29-10Al-Maanar :Des résidents de Sadr City à Bagdad ont manifesté dimanche contre ce qu’ils ont décrit comme étant le siège de leur quartier par les forces américaines recherchant soi-disant un soldat kidnappé ...http://www.manar-fr.com/article.php3?id_article=302
31-10
# Le quartier Sadr City, dans l'est de Bagdad, est paralysé mardi matin par une grève générale décrétée par Moqtada Sadr pour protester contre le bouclage de la région par les troupes US ? selon les journalistes sur place.
Moqtada Sadr a invité la population à observer, jusqu'à nouvel ordre, une grève générale dans les écoles, les commerces, et les administrations publiques, à l'exception des employés des hôpitaux et du ministère de la Santé.
L'appel a été motivé par "la situation de la sécurité dans le quartier et la poursuite du bouclage par les troupes américaines".
Hamad Allah al-Rikabi, porte-parole de Moqtada Sadr à Bagdad. : "Nous voulons que le gouvernement se prononce clairement sur ce qui se passe à Sadr City",
(AFP).

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Extension de la guerre ? 31-10En marge d'une conférence de soutien à l'Irak, et en présence de représentants de 14 pays donateurs et sept institutions internationales , le conseiller à la ‘sécurité nationale’ du gouvernement, Mouaffak al-Roubaïe à accusé certains pays voisins de financer la résistance, en particulier la Syrie.
"Nous ne souhaitons pas envoyer de voitures piégées en réponse à celles qui nous sont envoyées. Nous en sommes capables, mais ce n'est pas dans la nature du nouvel Irak"
"Nous leur donnons un peu plus de temps pour revoir leurs calculs (...). Nous ne voulons pas ouvrir le feu sur un quelconque pays (...). Mais la patience de l'Irak a des limites", a-t-il ajouté.
(afp- 21h2131-10
# Le vice-Premier ministre Barham Saleh a plus précisément montré du doigt la Syrie.
"Si la Syrie coopérait sérieusement avec l'Irak, bloquait ses frontières et arrêtait l'infiltration de terroristes, la situation s'améliorerait", a-t-il affirmé, "Nos voisins syriens devraient travailler plus sérieusement et avec davantage de crédibilité pour coopérer avec l'Irak. Ils doivent comprendre que la situation en Irak est très sérieuse", a-t-il dit.
"Même si les pays voisins devaient construire des barrières en béton, les résistants s'y rendraient. C'est un cancer qui se propagera dans toute la région si on le laisse grandir en Irak", a conclu Roubaïe.
(afp- 21h21)
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Procès de Saddam Hussein29-10
# L'annonce du verdict du premier procès du président Saddam Hussein n'est pas donnée pour certaine le 5 novembre, a déclaré le procureur général Jaafar al-Moussaoui, indiquant que le Haut tribunal pénal irakien pourrait ne pas être prêt.
AFP)
29-10
##Le chef du comité de défense de Saddam Hussein, Khalil al-Doulaïmi, a adressé dimanche une lettre au président américain George W. Bush demandant de "libérer le président Saddam Hussein et tous les détenus, ce qui est la seule façon de vous sortir, avec vos forces, de votre situation critique en Irak", a-t-il estimé. Il a ajouté qu'une "condamnation à mort mettra l'Irak à feu et à sang".
AFP)
30-10
#"Je crois qu'il est vraiment temps que le tribunal rende son verdict. Cela a duré trop longtemps, les faits sont là et ils sont très clairs et il faut mettre un terme d'une manière ou d'une autre à cette affaire Saddam", a estimé Zebari
(Reuters
30-10
Le procès de Saddam Hussein a repris en présence du président irakien, des six autres accusés et de certains avocats de la défense, selon les journalistes sur place.
Parmi les avocats présents se trouve Khalil al-Doulaïmi, chef du comité de défense de Saddam Hussein. Les avocats de la défense boycottaient le procès depuis plusieurs semaines pour protester contre la nomination, en septembre, de l'actuel juge après, selon eux, une intervention du gouvernement irakien.
Le procès avait été ajourné le 19 octobre.
31-10
Le procès de Saddam Hussein en présence de l'ancien président irakien et des six autres accusés, mais en l'absence des avocats de la défense, selon les journalistes sur place.
Les avocats commis d'office par le tribunal sont présents dans la salle.
## La défense boycotte le procès depuis plusieurs semaines à cause des ingérences politiques qui, selon elle, marquent le fonctionnement du tribunal.
(AFP)
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--------------------------------------------------------------------------------3 Politiques des occupants 3-1 Usa 26-10
Sondage Reuters/Zogby:
# 50% des Américains se déclarent favorables à un retrait des troupes au plus tard à la fin 2007
Parmi eux, 15% demandent un retrait immédiat.
41% souhaite que le contingent américain reste en Irak jusqu'à ce que "la situation soit stable". …
(Reuters)
03-11
Selon le dernier sondage réalisé le compte du quotidien The New York Times et de la chaîne de télévision CBS, l'Irak est en tête des préoccupations des électeurs quand ils renouvelleront la totalité de la Chambre des représentants (435 sièges) et un tiers (33) des 100 sièges du Sénat.
# 76% estiment que les soldats américains rentreraient probablement plus rapidement si les démocrates redevenaient majoritaires au Congrès..
Bush; : 34% seulement des Américains approuvent son action,
29% sa politique irakienne
--------------------------------------------------------------------------------Bush25-10Bush a jugé la victoire essentielle en Irak, "Nous l'emporterons, à moins que nous partions avant que le travail ne soit fait", a-t-il dit. Si les résistants qui combattent les forces américaines et irakiennes changent de stratégie, les Usa procèdent eux aussi à un ajustement sur le plan tactique, d'après Bush.
Bush a souligné qu'"un calendrier arrêté pour le retrait (des soldats Us)" signifierait à ses yeux "une défaite".
(AP)
26-10# Bush "Je fixe les objectifs mais je compte sur le commandant de nos troupes et sur notre ambassadeur à Bagdad pour définir la tactique nécessaire pour y parvenir. L'ennemi change, et nous changeons, l'ennemi s'adapte à notre stratégie et nous nous adaptons à la sienne, nous apportons constamment des changements pour vaincre l'ennemi".
EuroNews
01-11
## Bush a confirmé qu'il entendait conserver dans son administration jusqu'à la fin de son second mandat le secrétaire à la guerre Rumsfeld et le vice-président Cheney, deux des personnages les plus controversés(…) de son équipe.
Car il admire le jugement et les bons conseils de Cheney et il félicite Rumsfeld pour avoir supervisé les guerres en Irak et en Afghanistan, tout en réformant l'armée. "Je suis satisfait des progrès que nous faisons"…
AP

--------------------------------------------------------------------------------Faites marquants25-10
# Bush a livré une de ses plus sombres appréciations de la situation en Irak, affirmant que la patience des Etats-Unis n'était "pas illimitée". …
(AFP).
25-10
Bush a reconnu que les Usa y subissaient de lourdes pertes, et s'est dit conscient du mécontentement de nombre de ses concitoyens.
"Il y a eu d'importants combats, beaucoup de combattants ennemis ont été tués ou capturés et nous avons nous aussi subi des pertes", a-t-il déclaré.
"Ce mois-ci, nous avons perdu 93 soldats en Irak", soit "le plus (lourd bilan en un mois) depuis octobre 2005.
Pendant la même période, plus de 300 membres de la sécurité irakienne ont donné leur vie dans la bataille. Les civils irakiens ont subi des violences innommables", a-t-il ajouté.

(AP) Le courage de Kerry30-10
John Kerry, a déclaré à des étudiants en Californie que ceux qui échoueraient dans le système scolaire américain seraient probablement "coincés en Irak".
AP
01-11
Kerry a regretté sa "mauvaise plaisanterie" sur la guerre en Irak, …
"Bien sûr que je suis désolé de cette mauvaise plaisanterie. Vous croyez que j'aime les mauvaises blagues?", "Vous voyez, c'est assez stupide".
AP

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Occupation de l'Irak 23-10# Démenti US sur la mise au point d'un calendrier pour le désarmement de la milice irakienne La Maison Blanche a démenti lundi les informations sur la mise au point d'un calendrier pour le gouvernement irakien afin de désarmer la milice et a révélé que c'est le gouvernement irakien lui-même qui a élaboré le dit calendrier ...http://fr.chinabroadcast.cn/181/2006/10/24/221@114817.htm
01-11
Des démocrates mais aussi de certains républicains font appel au remplacement en raison de leurs positions radicales, de Cheney, ou de la gestion de la guerre en Irak, de Rumsfeld.
AP

--------------------------------------------------------------------------------Sur le terrain 02-11
Le chef du renseignement le fasciste Negroponte est à Bagdad dans le cadre d'une visite non annoncée
"Negroponte a réaffirmé le soutien de l'administration US et du président Bush au gouvernement irakien", précise le communiqué.
L'ambassade des Etats-Unis à Bagdad a précisé que le programme de sa visite ne serait pas dévoilé.
AP
03-11
# Un communiqué précise qu'ils ont discuté de la formation et du renforcement des forces de sécurité irakiennes…
(Reuters)

--------------------------------------------------------------------------------Les grandes manoeuvres28-10
"Il n'y a pas de tensions" entre Bagdad et Washington, a dit aux journalistes le porte-parole de la Maison blanche Snow après une visioconférence "Le président est en fait très satisfait du travail qu'accomplit le Premier ministre."
(Reuters)
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Prisons, exactions & torture 27-10
Deux soldats, Corey R. Clagett et William B. Hunsaker, sont accusés d'avoir tué trois Irakiens lors d'un raid en mai à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad, avec deux autres soldats,
Les deux hommes, expliquent avoir reçu l'ordre de tuer "tous les mâles en âge d'être des soldats" par leur commandant de brigade et les autres officiers supervisant l'opération.
AP
31-10
Un Marine américain inculpé pour l'enlèvement et le meurtre d'un civil irakien, en avril à Hamdania, a décidé de plaider coupable, a déclaré son avocat. En retour, les chefs d'inculpation retenus contre lui seront atténués.
Thomas Watt, qui représente le caporal Tyler A. Jackson, n'a pas donné plus de précisions sur l'accord conclu avec l'accusation, mais a confirmé que son client comparaîtrait devant le tribunal la semaine prochaine, et qu'il y plaiderait coupable.
Le caporal est le troisième soldat à avoir conclu un accord de la sorte dans cette affaire. Un autre Marine avait plaidé coupable de meurtre.
Les faits remontent au mois d'avril cette année. Sept marines et un marin sont accusés d'avoir tué Hachim Ibrahim Awad, un civil irakien âgé de 52 ans.
AP
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Les alliés
4 Grande BretagneLa politique de Tony Blair sur l'Irak a nouveau sur la sellette ...
31-10
Plusieurs députés britanniques soutenus par le Parti Conservateur s'apprêtent à présenter une motion au parlement ce mardiObjectif : démontrer que le gouvernement Blair a échoué dans sa gestion de l'Irak après le renversement du régime de Saddam Hussein. Cette motion sera présentée à l'occasion d'un débat à la Chambre des Communes. Premier débat sur ce sujet depuis celui de juillet 2004.
En cas de vote positif, une commission parlementaire serait alors mise en place avec le lancement d'une grande enquête sur la guerre en Irak.
## Résultat : La motion a été rejetée à une majorité de 25 voix. Au total 273 députés ont voté en sa faveur et 298 ont voté contre.
Ce débat était le premier entièrement consacré à la question irakienne à la chambre des Communes depuis que les conservateurs s'étaient alliés au gouvernement pour voter en faveur de la guerre au début 2003.
Rappel : la guerre a sérieusement plombé la popularité de Blair.
Le locataire de Downing Street se voit reprocher son alignement systématique sur la politique étrangère du président américain, une position qui lui a même valu le sobriquet de " caniche de Bush".
(afp- 20h43 & EuroNews)
31-10
Dégradation (…) continue de la situation en Irak.
Selon un récent sondage,
# 61 % des Britanniques interrogés veulent un retrait même si la mission n'est pas terminée ou si les Usa font pression pour un maintien des forces sur le terrainet
56% veulent un retrait immédiat des 7200 soldats britanniques présents sur place.
EuroNews
01-11
Blair a tenté de mettre fin au flottement sur la position du gouvernement britannique concernant l'éventualité d'une commission d'enquête sur la guerre en Irak, en assurant. "Nous n'excluons certainement pas une telle enquête, et nous avons dit dans notre propre motion que des leçons devaient évidemment être tirées et que c'est important que ce soit toujours le cas",
"Mais ce n'est pas le moment (de prendre) de telles décisions",
L'adoption de cette motion aurait "envoyé un signal qui aurait consterné nos alliés de la coalition et le gouvernement irakien, et encouragé tous ceux qui se battent(..) contre nous en Irak", s'est expliqué. Blair

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Les voisinsArabie Saoudite31-10
# Tourki al Fayçal, l'ambassadeur saoudien a déclaré : "Envisager de diviser l'Irak en trois, c'est envisager le nettoyage ethnique sur une grande échelle", a dit le prince Tourki al Fayçal. "Puisque les Etats-Unis sont venus en Irak sans y être invités, ils ne devraient pas en partir sans y être invités."
(Reuters)
Koweit01-11
# Le chef de la diplomatie koweïtienne a averti que la ‘violence’ en Irak pourrait s'étendre aux autres pays de la région.
"La situation interne critique en Irak n'est pas circonscrite par ses frontières, mais elle peut potentiellement affecter les pays voisins ainsi que la communauté internationale", a ajouté cheikh Mohammad.
Le représentant de l'ONU en Irak, Ashraf Qazi, a pour sa part souligné que "l'Irak est aujourd'hui devant un tournant qui peut le conduire soit à la réconciliation, la sécurité et à la stabilité, soit à une descente rapide dans la division, la violence et à un pays ingouvernable".
"Le soutien de la communauté internationale (...) est indispensable pour la réussite de l'Irak", a-t-il dit.
(AFP
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3-6 Dans le mondeFrance
02-11
# La France n'appelle pas à un retrait immédiat des troupes américaines d'Irak mais des diplomates français font valoir que l'annonce d'un retrait programmé et progressif contribuerait à apaiser les tensions en Irak
AP
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4 Lutte pour la libération du territoirePertes US - Ville précisée ou non précisée
24-10.
#Mort de cinq nouveaux soldats, selon le commandement US( donc chiffre donné précédement non correct)
(AFP)

27-10
Deux marins et six marines "sont morts des blessures provoquées par l'action de l'ennemi alors qu'ils étaient en opération dans la province d'Al-Anbar", a annoncé le commandement américain dans un communiqué.
(ats / 17:20)
28-10
L'armée américaine a annoncé la mort d'un Marine dans la province d'Anbar (ouest de Bagdad),.
Le Marine est mort vendredi après avoir succombé à "des blessures subies du fait d'action ennemie', a indiqué l'armée américaine dans un communiqué.
AP
30-10
Dans un second communiqué, le commandement a ensuite annoncé la mort d'un membre de la police militaire, tué lundi par un tireur isolé à Bagdad.
(afp- 20h40)
30-10
En outre, cinq civils américains ont été tués lors d'attaques,
(afp- 10h28)
31-10
Dans un court communiqué diffusé mardi, l'armée états-unienne annonce la mort de deux soldats basés à Bagdad, lundi dans deux incidents distincts
AP -AFP)
31-10
Les deux derniers tués en date sont un "marine" tué dimanche au combat dans la province de l'Anbar, et un membre de la police militaire tué par un sniper dans l'est de Bagdad.
(Reuters)

30-10Quatre soldats non-américains de la coalition ont été tués, selon un décompte basé sur les chiffres donné par le … Pentagone.
(AFP).
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Conclusion octobre : Cela donne un total de 116 tués en 30 jours
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Le mois de novembre débute dans le sang pour l'armée américaine, 01-11L'armée US a annoncé mercredi la mort des suites de ses blessures d'un soldat mardi, dans la province occidentale d'al-Anbar,
(AFP)
02-11
L'armée américaine a annoncé jeudi la mort d'un soldat dans l'explosion d'une bombe à l'ouest de Bagdad.
02-11
L’armée américaine a annoncé la mort de cinq soldats,
"Trois soldats de la division multinationale Bagdad sont morts vers 14h15 jeudi dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur véhicule dans l'est de Bagdad", a indiqué l'armée.
Par ailleurs, "un Marine du 5e Régiment de combat est mort des suites de blessures reçues lors d'une action ennemie dans la province d'al-Anbar", le foyer de la rébellion sunnite dans l'ouest du pays, selon un autre communiqué.
Un soldat de la division multinationale Bagdad a également trouvé la mort mercredi à 10h30 dans un "incident qui n'est pas lié aux opérations de combat", au nord de Bagdad.
(ats - 06:27)
03-11
Sept militaires Us ont été tués jeudi.
S'il n'est pas sans précédent, ce nombre représente une nette hausse depuis la semaine dernière, quand des forces Us s'étaient déployées dans l'ensemble de la ville pour y rechercher un soldat américain porté disparu
4 "marines" ont trouvé la mort lors d'accrochages dans la province d'Al Anbar, un bastion de la résistance.
(Reuters)

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--------------------------------------------------------------------------------1-1 Bagdad 25-10
Des forces spéciales de l'armée irakienne appuyées par des conseillers américains ont mené mercredi un raid à Sadr City, afin de capturer le commandant d'un groupe armé dirigeant une vaste activité d'escadrons de la mort dans l'ensemble de l'est de Bagdad, a annoncé le commandement américain.
Au cours de l'opération, "les forces irakiennes ont été prises sous des tirs et ont dû se défendre. Elles ont demandé à la Force multinationale un appui aérien qui a fait usage d'armes de précision, à la seule fin d'éliminer la menace ennemie", selon un communiqué américain.
L'opération a fait quatre morts et 20 blessés, selon le ministère de l'Intérieur. .
Rappel : Sadr City, où habitent près 2,5 millions de personnes, est sous le contrôle total de la branche résistante de Moqtada Sadr, vivement opposé à l'occupation américaine, et qui soutient le gouvernement du Premier ministre Nouri al-Maliki.
(AFP)

27-10 Une présentatrice, Nakchin Hamid, journaliste kurde de 31 ans, de la télévision publique al-Iraqiya et son chauffeur ont été enlevés et tués, selon la chaîne(AFP)

27-10
Un obus de mortier a explosé vendredi après-midi dans l'enceinte du siège de cette chaîne, blessant deux soldats.
(afp- 17h10)
29-10
Deux policiers ont été tués lorsque des hommes ont ouvert le feu contre leur patrouille, dans le quartier central de Waziriya, selon le ministère de l'Intérieur.
AFP)
29-10
Un garde du corps du Premier ministre al Maliki, a été blessé par balles lorsque des inconnus ont tiré sur une voiture officielle à Bagdad, annonce le porte-parole du gouvernement.
(Reuters)
30-10
Une bombe a visé des journaliers qui se rassemblaient à Sadr City, afin d’aller travailler pour … ?
Au moins 33 personnes ont été tuées et 59 autres blessées, selon le commandant de police Hashim al-Yasiri.
La télévision publique al-Irakiya a diffusé un interview. "Nous faisons assumer aux troupes américaines la responsabilité de la multiplication des attentats dans ce quartier", a dit Hamad Allah al-Rikabi, porte-parole de Moqtada Sadr à Bagdad.
"Notre quartier est pacifique et sûr, mais depuis que les Américains se sont déployés à proximité, les attentats se sont multipliés. C'est la deuxième explosion depuis six jours", ..
AP
01-11
Cinq policiers ont été tuées dans une l'explosion de bombes , selon des sources policières.
(AFP)
01-11
Des hommes ont abattu un officier de police, Izzaddin Abbas, dans le centre de la capitale, alors qu'il rentrait chez lui en moto.
01-11
Un employé du ministère de l'Industrie a été tué par balle dans le nord-est de Bagdad.
AP
2-11
Sept policiers, ont été tuées jeudi dans une série d'attaques.
(afp- 13h24)
02-11
Trois policiers ont également été tués, rue Sina, dans le centre de Bagdad dans une attaque contre leur patrouille, selon la même source.
(afp- 13h24)
02-11
Dans le quartier Aadamiya le recteur de la faculté d'administration et d'économie Jassem Mohamed al-Dahabi, sa femme et son fils ont été tués.
(afp- 13h24)
3-11
Le corps d'un journaliste irakien, enlevé en octobre, a été retrouvé mercredi, a annoncé Mouayyed Lami, secrétaire général du Syndicat des journalistes irakiens.
Il s'agit selon Reporters sans frontières (RSF) du 127e professionnel des médias à trouver la mort en Irak depuis mars 2003.
(Reuters)

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1-2 Province d'Anbar (vaste territoire à l'ouest de Bagdad comprenant les villes de Amiriya, Baghdadi, Diyarah, Falloujah, Habbaniyah, Haditha, Haqlaniyah, Hawija, Hit, Houssabayh, Karabilah, Khaldiyah, Koussaïba, Mahawil, Oubaïdi, Ramadi -capitale de la province d'Al-Anbar-, Kaïm (à la frontière avec la Syrie), Sindjar & Zaidan)Ramadi
27-10 Les résistants ont attaqué trois positions militaires américaines à Ramadi au moyen de lance-grenades, de mortiers et de mitrailleuses, a dit la police.
(Les pertes Us ne sont pas connues)
(Reuters)
28-10
Des habitants ont signalé de nouveaux accrochages ajoutant que l'armée américaine ordonnait par haut-parleurs aux habitants de rester chez eux.
Des troupes américaines bloquaient aussi les entrées de la ville.
(Reuters)
28-10.
## Six personnes dont trois femmes et deux enfants, ont été tués au cours d'un raid de l'aviation US, a rapporte un médecin de l'hôpital de la ville.
Chouka un porte-parole de l'armée état-unien a indiqué que plusieurs soldats auraient été pris pour cible vendredi et avaient répliqué par des tirs de chars et de "munitions de précision", vocable recouvrant communément l'emploi de missiles air-sol. (..)
Les forces américaines ordonnant à quelques familles occupant des postes de tir, ont tué "un certain nombre d'insurgés", précise l'armée, qui se dit dans l'incapacité de confirmer la présence de civils parmi les tués.
Reuters)
02-11
Rafa Abdel Salam Hamoud Al-Ithawi, alias Abou Taha, chef d'Al-Qaïda a été tué en compagnie de son chauffeur, lors d'un raid aérien contre leur véhicule
(AFP).
--------------------------------------------------------------------------------1-3 Province de Ninive : Mossoul (capitale de la région nord du pays province de Ninive- à 375 km au nord de Bagdad,) Al-Hadhar, Hawijah, Kassak"(70 km au nord-est de Mossoul) & Tall Afar .Mossoul 01-11
Trois personnes, dont un officier de police, ont été tués.
01-11
Une agent d'accueil de police de Mossoul a été abattue à Mossoul.
AP
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1-4 Balad 29-10
Des avions américains ont tué dimanche matin 17 résistants près de Balad , a annoncé l'arméUs.
(AP)
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1-5 Province de Babylone : Haswah, Hilla( chef-lieu),Iskandariyah, Latifiyah, Machrouh, Mahawil, Mahmoudiyah, Mouradiya,Moussayyeb & Youssoufiyah, (sud de Bagdad3-11
Près de Hilla, un chef tribal cheikh Nahab Omran, a été exécuté vendredi par des hommes armés
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu) -Abou Saïda.-Bahriz, Baladrouz (Balad Rouz,Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah, Mouradiya, Yathreb. Baaqouba (60 km au nord de Bagdad)25-10
Un kamikaze a fait exploser son véhicule contre un point de contrôle de la police près Baaqouba, tuant au moins deux policiers et blessant un civil.
(ats - 12:16) 26-10Des attaquants irakiens ont tué huit policiers jeudi durant un raid contre des insurgés, au sud de la ville de Baquba. La mort des officiers incluait un lieutenant.
Neuf autres ont été blessés ...http://www.manar-fr.com/article.php3?id_article=299
26-10
De nouveaux affrontements entre les forces de sécurité irakiennes et l'Armée du Mehdi ont fait 30 morts -18 policiers et 12 résistants- et 42 policiers blessés, selon le chef de la police provinciale Ghassan al-Baoui.
27-10
Des combats ont opposé jeudi des résistants à des policiers dans la région de Baaqouba : 24 policiers et un civil irakiens ont été tués dans ces affrontements", selon l'armée américaine qui a précisé que 7 policiers blessés avaient été évacués vers les hôpitaux.
"Des unités de la police irakienne ont été prises sous un feu nourri tôt le matin par des forces anti-irakiennes, dans la localité de Khan Bani Saad, avant d'être rejointes par des unités de l'armée américaine", a annoncé vendredi un communiqué militaire américain.
Le porte-parole du ministère, le général Abdel Karim Khalaf, avait précisé que les combats auxquels ont participé plusieurs unités de la police de Baaqouba) et de Khan Bani Saad, au sud de Baaqouba, ont été "violents et ont duré du matin jusqu'à la tombée de la nuit". Le chef de la police de Khan Bani Saad, le colonel Abbas Al-Améri, a été abattu dans ces accrochages, selon le général Khalaf.
Huit résistants ont été blessés et 27 autres capturés.
(AP -AFP)
27-10
La police irakienne a repris le contrôle de la région de Baaqouba, selon les autorités irakiennes.
Le général Abdel Karim Khalaf, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a souligné l'ampleur des la bataille en indiquant que toutes les unités de police locale, y compris les unités d'intervention rapide, ont été engagées dans les affrontements..
Selon le commandement américain, 18 policiers ont été blessés.
(AFP)
29-10
Deux soldats ont été tués au sud de la ville lorsqu'une bombe a explosé au passage de leur patrouille.
AFP)
29-10.
L’aviation américaine a tué 17 résistants (ou civils…) dans la région de Baaqouba.
Selon le commandement américain, des résistants avaient tendu deux embuscades à des unités américaines en opération près de Balad (70 km au nord de Bagdad).
Après avoir été repérés par la police irakienne, dix-sept d'entre eux ont été tués par l'aviation.
Balad se trouve sur l'autoroute Bagdad-Mossoul, (AFP)
29-10
Des hommes ont tué deux policiers à aux alentours de midi, selon un policier tenu à l'anonymat.
(AP) –

02-11 Quatre policiers, ont été tuées jeudi dans des attaques dans la région de Baaqouba, au nord de Bagdad et à Kirkouk, dans le nord du pays. (AFP).

--------------------------------------------------------------------------------Mouradiya, au sud de la ville de Baaqouba (60 km au nord de Bagdad),26-10
Au moins 5 policiers, membres d'une force d'intervention rapide, ont trouvé la mort jeudi dans des accrochages avec des résistants), a-t-on appris de sources policière et médicale. Neuf autres ont été blessés.
(ats - 12:16)

--------------------------------------------------------------------------------1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ :Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad
30-10
Un kamikaze a actionné sa charge à l'entrée du Q.G de la police, situé en plein centre ville, tuant deux policiers selon le général Torhane Youssef, chef de la police de la ville. Onze autres personnes parmi lesquelles, 5 policiers, et 6 collaborateurs ont été blessées dans l'attaque.
(Afp - 13h08) (ats - 21:42)
02-11
Un policier chargé de la protection des installations pétrolières et une pharmacienne ont été tués jeudi dans deux attaques séparées, selon la police locale.
(afp- 13h24)

--------------------------------------------------------------------------------1-10 Bassorah ( capitale méridionale de l'Irak, à 550 au sud de Bagdad.- (deuxième ville du pays)29-1017 instructeurs et deux traducteurs exécutés près de Bassorah .Les policiers, qui travaillaient avec l'armée britannique, avaient terminé leur travail à l'académie et rentraient chez euxLes policiers et leurs traducteurs circulaient en autobus entre l'académie de police de Chayba, et Bassorah, distante de 12 kilomètres, lorsque leur véhicule a été intercepté par une groupe d'hommes armés, dans la localité d'al-Kibla.
(AP- afp- 19h16)
(AFP)
04-11Quatre Russes ont été blessés et un Irakien tué dans la chute d'obus de mortier sur l'usine d'électricité où ils travaillaient à Bassorah (sud).
(AFP)

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1-15 Les autres régions de l'Irak occupéeVille non précisée 27-10.
Des hommes armés ont eux tendu une embuscade à un convoi de la police irakienne dans une ville au nord de Bagdad, tuant huit policiers, dont un officier.
Une cinquantaine d'autres policiers sont portés disparus à la suite de cette attaque, près de Baaqouba, a indiqué de la police.
(ats / 17:20)

Al-Amara,
24-10
Deux policiers ont été tués par des inconnus dans la ville, sous couvre-feu.
(AFP)

Diwaniyah (130km au sud de Bagdad),
28-10
Un traducteur pour les forces occupantes US a été abattu devant un restaurant samedi soir, selon la police locale.
(AP) –

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Enlèvements 28-10
11 soldats irakiens qui se rendaient en permission ont été enlevés à un barrage routier, à 80 kilomètres au nord de Bagdad.
(AFP)
29-10
Des milliers de militaires américains poursuivaient les opérations de contrôle et de fouilles pour retrouver un soldat enlevé (..) dans la capitale.
AFP)

Tarmiyah. 01-11
Des enlèvements se sont déroulés près de la ville de Tarmiyah.
Des individus non armés contrôlaient les pièces d'identité et cherchaient des visages familiers parmi les automobilistes bloqués dans la circulation importante, a raconté un témoin oculaire.
Des hommes armés étaient postés à proximité pendant les enlèvements, hors de vue de soldats américains qui neutralisaient une bombe placée en bordure de route, non loin de là. Au moins une quarantaine de personnes sont portées disparues et pourraient avoir été enlevées, selon un responsable du Centre de coopération conjoint à Takrit,
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Sabotages d'Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d' electricité 01-11
En dépit des incessantes attaques et des sabotages des installations pétrolières, l'Irak (les Usa) s'est dit optimiste sur une relance de son secteur pétrolier.
Selon son ministre du pétrole, Hussein al-Chahristani, le pays prévoit de porter sa production à 3 millions de barils par jour (mbj) vers la fin de cette année et de l'augmenter à 4,5 mbj en 2010.
En octobre, l'Irak qui détient avec 112 milliards de barils, les deuxièmes réserves mondiales de brut, a produit 2,3 mbj, avec des exportations estimées de 1,6 à 1,7 mbj, selon M. Chahristani.
(AFP)

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L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)
Peuple Civils tués (depuis l'occupation) 659.030 Civils blessés (depuis l'occupation) 67.202 (chiffre très très minimum) Civils violés (par les troupes d'occupations) 2.507 (voir Ibrahim Allousch Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...) 7.993 (chiffre minimum) Résistants (décrit tel quel ) tués 3.259 (chiffre minimum) Résistants (décrit tel quel ) blessés 3.823 (chiffre minimum) En prison 39.593 (Craig Roberts) Embargo 750.000 enfants (chiffre minimal) Embargo 750.000 adultes (chiffre moyen) Militaires irakiens tués pendant l'invasion 45.468 (chiffre minimal) Civils tués pendant l'invasion 120.000 (chiffre minimal) Coalition (depuis le début de la guerre) : Nombre de Soldats tués (ou morts...) 9.947 Soldats rapatriés (blessés ou malades) 51.654 (chiffre minimal) (*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital) Disparus (dans la nature) 1.014 Désertions 5.501 Mutinerie 2 corps + 25 Aide psychologique 66.108*** Suicides 79 Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués 7.233 Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés 9.510 Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature) 13.854 Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc) 4.366 Autres blessés ( collaborateur etc) 3.177 Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité 239 attaques (très grand minimum) Infrastructures du rail 195 attaques (idem) Hélicopteres 67 ++ (idem) Avions (& drone) 24 ++

Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux
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5 MédiasNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information Marc
5-1 Rumsfeld accuse les médias Us d'être "malveillants" sur l'Irak
Rumsfeld :."Nous sommes en période électorale. Tout le monde essaie d'être malveillants sur ce sujet et voir s'il n'y a pas moyen de mettre cela en Une des journaux et trouver une petite fissure entre ce que disent les Irakiens et les Américains"."Vous devriez laisser tomber, vous détendre, et comprendre que c'est compliqué, difficile. Des gens honnêtes travaillent sur ces choses ensemble. Il n'y a pas de fissure entre eux", a-t-il ajouté, en référence aux divergences que les médias ont décelé entre le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et les autorités US..
M. Rumsfeld s'en est pris également à certains responsables politiques américains qui soupçonnent l'administration Bush de préparer un coup d'éclat juste avant les élections parlementaires du 7 novembre pour faire pencher les électeurs en faveur de la majorité républicaine.
"Je me rappelle être allé au Capitole (où siège le Congrès) et d'avoir rencontré des gens me demandant: +Quelle va être la surprise d'octobre? Vous allez réduire le nombre de troupes (américaines) ou nous sortir Oussama (ben Laden) ou quelque chose d'autre?", a-t-il dit.
"Et bien, la surprise a été une augmentation du nombre de troupes. Et pourquoi? Parce que c'était ce qu'il fallait faire", a-t-il ajouté, d'un ton sarcastique.
Le sénateur démocrate John Kerry, ancien candidat à la présidentielle de 2004, a reproché à M. Rumsfeld de s'en prendre aux médias. "Il n'y a rien de malveillant à reconnaître que les Irakiens ont rejeté les objectifs fixés par l'administration (Bush) qui n'a pas les moyens de les faire respecter", a-t-il estimé dans un communiqué, dénonçant "l'état de déni" dans lequel se trouve, selon lui, M. Rumsfeld.
(Avec L’afp du 26-10 à 23h06)
27-10
Depuis le début de l'invasion de l'Irak par les troupes de la coalition en 2003, plus de 120 journalistes et collaborateurs des médias, dont une majorité d'Irakiens, ont été tués, selon un décompte de Reporters sans frontières.
(afp- 17h10)

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5-2 Chris Marsden : Le gouvernement britannique avoue avoir volontairement bombardé Al-Jazeera. De récentes informations indiquent que la chaîne de nouvelles Al-Jazeera basée au Qatar a été la cible de bombardements délibérés par l’administration Bush. Dans une émission de télévision Channel 4 Dispatches qui a été diffusée récemment et qui portait sur les cahiers de notes de l’ancien ministre britannique de l’Intérieur David Blunkett, il a été révélé qu’en avril 2003, lors de l’invasion de l’Irak par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, Blunkett a noté qu’il avait pressé le premier ministre Tony Blair de bombarder l’antenne de transmission d’Al-Jazeera à Bagdad. Interviewé par Dispatches, Blunkett a reconnu qu’il avait fait une telle proposition à Blair. A la question de savoir s’il considérait Al-Jazeera comme une cible civile, Blunkett a répondu « Hé bien, je ne crois pas qu’il y a des cibles dans une guerre que vous ne pouvez pas attaquer parce qu’on n’y trouve pas du personnel militaire alors qu’ils tentent de gagner la guerre de propagande au nom de votre ennemi. » Blunkett se fit alors demander s’il pensait que sa suggestion allait à l’encontre de la loi internationale. Il a répondu, « Je ne crois pas pour un instant que nous aurions hésiter dans les guerres précédentes à obtenir qu’un mécanisme de propagande sur le territoire d’un pays que nous envahissons cesse de faire de la propagande contre nous. » Seulement deux semaines après le 8 avril 2003, la date de la note de Blunkett, un missile américain frappait le générateur électrique du bureau d’Al-Jazeera à Bagdad. Le journaliste Tareq Ayyoub a été tué et un autre membre de l’équipe blessé. L’éditeur en chef d’Al-Jazeera, Ahmed al-Sheikh, a dit « Cela vient s’ajouter à la preuve grandissante qui réussira à prouver un jour que l’attaque sur Al-Jazeera a été préméditée… aux plus hauts niveaux. Al-Jazeera a été choisie comme cible à cette époque parce que les gens qui faisaient la guerre en Irak n’aimaient pas ce que nous diffusions. Nous parlons de terrorisme. Ceci est du terrorisme pur. » Al-Jazeera demande une déclaration du gouvernement de Blair. L’admission de Blunkett est encore plus incriminante puisqu’elle survient au moment où le gouvernement britannique tente de censurer la preuve que le président américain George Bush a discuté avec Blair de la possibilité de bombarder les quartiers généraux d’Al-Jazeera au Qatar. Le 22 novembre de l’an dernier, le Daily Mirror a publié un article exclusif en première sur le procès-verbal d’une conversation entre Bush et Blair à Washington le 16 avril 2004, durant une offensive majeure des Etats-Unis contre la ville irakienne de Fallujah. Le secrétaire d’Etat américain de l’époque, Colin Powell, était aussi présent à la réunion. Le Mirror rapporte que le procès-verbal indiquait que Bush avait menacé d’entreprendre des « actions militaires » contre le siège social d’Al-Jazeera à Doha, la capitale du Qatar. Une source anonyme a déclaré au quotidien « Le mémo est explosif et très préjudiciable pour Bush. Ce dernier a été très clair qu’il voulait bombarder Al-Jazeera au Qatar et ailleurs. Blair a répondu que cela causerait un gros problème. Il n’y a pas de doute sur ce que Bush voulait faire — et pas de doute que Blair ne voulait pas que Bush le fasse. » Une autre source a ajouté « Bush était tout-à-fait sérieux, comme l’était Blair. Cela est très clair des termes qu’ont choisis les deux hommes. » Les deux personnes qui auraient divulgué le compte rendu, Tony Clark, député travailliste à l'époque, et le fonctionnaire David Keogh, son ancien chercheur, ont été accusés d'après la Loi sur les secrets officiels, et le procureur général, Lord Goldsmith, a menacé de poursuivre le Mirror si ce dernier n'acceptait pas de ne plus publier d'autres révélations. Le journal s'est plié à ces demandes. L'ancien ministre travailliste de la Défense, Peter Kilfoyle, a présenté une motion parlementaire demandant à Blair de rendre publique = l'entièreté de la note. Ayant tenté de poursuivre en justice les deux personnes afin d'intimider et d'étouffer d'autres reportages, le gouvernement dû faire face au problème de devoir présenter des éléments au procès qui pouvaient compromettre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dans la planification d'un crime de guerre. Pour empêcher ceci, le gouvernement a tenté d'obtenir un procès secret ; la demande a été acceptée le 9 octobre de cette année par le juge d'Old Bailey, le juge Aikens. Cette journée-là, on refusa l'accès aux médias à une réunion privée avant le procès. Des parties du procès, retardé jusqu'en avril de l'année prochaine, seront ainsi gardées secrètes. Le gouvernement a argumenté en faveur d'un processus secret sur la base que la note représentait un danger à la sécurité nationale. Sir Nigel Sheinwald, le conseiller de Blair en matière de politique étrangère qui était présent à la réunion de Washington, a signé en mars un acte pour persuader le juge que le procès devait se faire en secret, avant même que Keogh et O'Connor ne soient accusés. Cet acte soutenait que le compte rendu « pourrait avoir un impact sérieux sur les relations internationales » du Royaume-Uni, et aurait probablement porté atteinte à la « défense » des intérêts britanniques, incluant ceux des citoyens britanniques en Irak. Les avocats du gouvernement ont au même moment demandé un ajournement des audiences avant procès jusqu'en avril 2006, sur la base qu'ils avaient besoin d'un certificat de Jack Straw, ministre des Affaires étrangères à l'époque. Straw n'a jamais signé de certificat. Cette tâche fut laissée à son successeur, Margaret Beckett, qui ne l'a fait qu'en juin. Beckett continue de soutenir que divulguer la note aurait un « impact négatif important sur les relations diplomatiques entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. L'ultime conséquence... serait une atteinte considérable à la sécurité nationale. » « J'évalue que ce risque est si important qu'il prédomine sur l'intérêt d'une justice publique ouverte », a-t-elle ajouté. Qualifiant ces arguments de « profondément troublants », Richard Norton-Taylor, rédacteur en chef des affaires relatives à la sécurité pour le Guardian, attire l'attention sur le jugement du juge Aikens qui accepte et même renforce les arguments du gouvernement pour étouffer la vérité. Il fait remarquer que la décision accepte l'affirmation selon laquelle divulguer le contenu de la note aurait un « impact nuisible » sur les « relations diplomatiques et politiques » entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, et entraînerait de « graves conséquences » pour « la sûreté ou la sécurité nationales du Royaume-Uni dans la présente situation internationale. » Norton-Taylor continue : « le contenu du mémo pourrait être lu “à travers le monde” a-t-il (le juge) prévenu — une perspective, semble-t-il, trop horrible à envisager. Il y aura "différents points de vue sur les implications de ce qui est déclaré" dans le mémo. "Il est raisonnable de conclure", nous avise-t-il, que certains individus, une partie des médias, et même "certains Etats" pourraient réagir "très défavorablement" au contenu du mémo. Cela pourrait être "pour la seule raison que l’on y discute de la politique des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne face à l’état de l’Irak à un moment délicat. " Il joue ensuite sa carte maîtresse. Il dit : "Il est également légitime pour la cour, selon moi, de garder à l’esprit la menace continuelle à la sécurité nationale qui est posée par la possibilité que des actes terroristes soient commis par des extrémistes en Grande-Bretagne." » Norton-Taylor conclut « Ne se contentant pas d’utiliser la menace terroriste, le juge a dit que s’il n’avait pas été d’accord pour un procès tenu en privé, le gouvernement aurait peut-être laissé tomber l’affaire et à l’avenir été réticent à poursuivre “ce type d’affaires”. » Cet argument n’a jamais remis en cause l’authenticité du procès-verbal ou leur exactitude. Il affirme plutôt que s’il fallait que son contenu — c’est-à-dire une discussion sur les crimes de guerre — soit révélé, alors cela pourrait soulever une colère justifiable internationalement et en conséquence endommager les intérêts nationaux britanniques — particulièrement en fragilisant la relation de Londres avec Washington. Ce jugement implique que ceux qui demandent que des comptes soient rendus publiquement risquent de donner des munitions et d’aider les terroristes. Et, en forçant le gouvernement à rendre des comptes publiquement, ils vont peut-être l’empêcher de poursuivre des dénonciateurs (whistleblowers) dans cette affaire et d’autres affaires similaires dans le futur. Mark Stephens, l’avocat de la défense agissant pour Al-Jazeera, a dit aux journalistes, « En bout de ligne, il n’y a pas de question de sécurité nationale [dans cette affaire]. Ce qui ne peut être dévoilé au public, c’est la preuve d’un crime de guerre. » M. Stephens en appelle à Richard Thomas, le Commissaire à l’information, sur le refus du gouvernement de divulguer le mémo en vertu de la Loi sur l’accès à l’information. Les avocats pour Keogh et O’Connor n’ont fait aucun commentaire important. Les bureaux d’Al-Jazeera ont été frappés par les Etats-Unis à deux occasions différentes. Comme en 2003, lorsque l’attaque à Bagdad a tué Ayyoud, le 13 novembre 2001, deux « bombes intelligentes » ont frappé les bureaux d’Al-Jazerra à Kaboul en Afghanistan, détruisant l’édifice dans lequel ils se trouvaient. Al-Jazeera a dit que les coordonnées de son bureau à Kaboul étaient connues des Etats-Unis. Et le 23 février 2003, six semaines avant l’assassinat de Ayyoud, Mohammed Jasim al-Ali, d’Al-Jazeera, envoya une lettre avec les coordonnés des bureaux de Bagdad à Victoria Clark, la secrétaire assistante pour la défense des affaires publiques. La veuve d’Ayyoud a intenté une poursuite contre le gouvernement des Etats-Unis pour la mort de son mari en 2003. Son avocat, Hamid Rifai, a dit aux journalistes que « la cause a été intentée en partie à cause de la révélation publiée dans le Daily Mirror de Londres que le président Bush avait dit au premier ministre Tony Blair qu’il désirait bombarder le quartier général d’Al-Jazeera au Qatar.
(Article original anglais paru le 25 octobre 2006)
27 octobre 2006 http://www.wsws.org/francais/News/2006/octobre06/271006_censure.shtml

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6 Les brèves Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information Marc
6-1 Hans Blix : L'invasion de l'Irak est un "pur échec".L'ancien chef des inspecteurs en désarmement en Irak, Hans Blix, a estimé que l'invasion de l'Irak était un "pur échec" qui avait laissé le pays dans un état bien pire que sous Saddam Hussein
Le diplomate suédois constate que le gouvernement US se retrouve dans une situation où il ne peut ni rester en Irak ni le quitter dans des conditions satisfaisantes.
"L'Irak est un pur échec", martèle Hans Blix. "Si les Américains se retirent, le risque existe qu'ils laissent un pays en guerre civile. En même temps, il ne semble pas que les Etats-Unis puissent contribuer à stabiliser la situation en restant là-bas.".
Pour M. Blix, la situation aurait été tout autre si l'intervention américaine n'avait pas eu lieu.
"Saddam serait toujours au pouvoir. OK, c'est un point négatif et ça n'aurait pas été plaisant pour le peuple irakien. Mais ce que nous avons obtenu est indubitablement pire", ajoute-t-il.
Rappel : Hans Blix dirigeait l'équipe d'inspecteurs de l'ONU chargée de rechercher des armes de destruction massive en Irak avant l'invasion du pays en 2003. Il s'était attiré les foudres de Washington en appelant le président George W. Bush à autoriser la poursuite des missions d'inspection pour éviter le déclenchement d'une guerre.
Aucun programme d'armements de destruction massive n'a finalement été découvert en …
25-10 avec AP
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6-2 Richard Perle, les dysfonctionnements de l'administration Bush ont fait de la politique des Etats-Unis en Irak un désastre...
04-11 Richard Perle, ancien conseiller du Pentagone pour la politique de défense, qui avait été l'un des plus fervents partisans de l'offensive américaine en Irak, estime désormais que les dysfonctionnements dévastatrices au sein de l'administration Bush ont fait de la politique des Etats-Unis en Irak un désastre.
"A la fin de la journée, vous devez tenir le président responsable", a affirmé Richard Perle dans un entretien au magazine Vanity Fair.
L'ancien conseiller du Pentagone ajouté que, s'il avait perçu au début de la guerre en 2003 "où nous en sommes aujourd'hui", il n'aurait probablement pas défendu l'idée d'une invasion pour déposer le président Saddam Hussein.
"J'aurais probablement dit 'Envisageons d'autres stratégies pour régler la question qui nous préoccupe le plus, (à savoir le fait que Saddam fournisse des armes de destruction massive à des terroristes", explique-t-il.)
Richard Perle n'est pas le seul néoconservateur à changer d'avis sur l'offensive en Irak, puisque Kenneth Adelman, autre ancien membre du conseil pour la politique de défense qui avait estimé que déposer Saddam serait "du gâteau", intervient également dans l'édition de janvier du magazine Vanity Fair.
Kenneth Adelman explique en outre s'être trompé lorsqu'il considérait, un an avant la guerre, que l'équipe de conseiller du président Bush était la meilleure depuis un demi-siècle. "Ils s'avèrent avoir été l'une des plus incompétentes équipes de l'après-guerre", commente-t-il aujourd'hui. "Non seulement chacun d'entre eux, individuellement, a d'énormes défauts, mais ensemble, cela ne fonctionnait pas."
AP

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6-3 Bush officialise la torture. Le fascisme s'installe dans le monde.Qu'est-ce que le fascisme?
Définition du «Petit dictionnaire philosophique» publié sous la direction de M. Rosenthal et de P. Ioudine par les Éditions en langues étrangères, Moscou 1955, et publié en fac-similé par les Éditions Eugène Varlin, en 1977.
«Fascisme : Forme la plus réactionnaire, ouvertement terroriste, de la dictature du capital financier, instaurée par la bourgeoisie impérialiste dans le but d’écraser la résistance de la classe ouvrière et de tous les éléments progressistes de la société. Le fascisme est une manifestation de cette réaction politique dans tous les domaines, qui est le propre du capitalisme au stade suprême de son développement, au stade impérialiste. L’établissement du fascisme atteste que les classes bourgeoises dominantes ne sont plus à même de gouverner, de conserver leur pouvoir par les moyens ordinaires, «démocratiques», que les aspirations croissantes des masses populaires à la liberté ne peuvent plus être réprimées que par la violence et la terreur sanglante. Ce qui caractérise le fascisme, c’est la suppression des libertés démocratiques, même les plus élémentaires, la destruction des organisations ouvrières et des autres organisations progressistes, l’instauration d’un régime de terreur déclaré pour maintenir le pouvoir de la bourgeoisie ; c’est la préparation et le déclenchement de guerres de rapine dans le but d’asservir les peuples indépendants et de conquérir la domination mondiale.
Le régime fasciste a été instauré d’abord en Italie (1922), puis en Allemagne (1933) et dans plusieurs autres pays : en Espagne, en Pologne, en Bulgarie, etc. L’avènement du fascisme avait été favorisé par la politique de trahison pratiquée par les social-démocrates. En Allemagne il s’était affublé du masque du «national-socialisme».
Dans le domaine idéologique, le fascisme est le plus franc obscurantisme, une «philosophie» et une «morale» qui prônent la haine de l’home et le brigandage. Le fascisme s’appuie sur la théorie raciste (V. Eugénique; Racisme) d’après laquelle la bourgeoisie de telle ou telle nation aurait droit à la domination mondiale, serait la seule race «supérieure». Les hitlériens préconisaient une «science» particulière : la géopolitique (V.), qui justifiait les prétentions impérialistes à l’«espace vital», c’est-à-dire la conquête de terres étrangères. Les «philosophes» fascistes rejetaient les acquisitions de la culture et les détruisaient, proclamaient la supériorité des instincts bestiaux sur la raison humaine. Ils établirent le culte mystique du «sang racial», le culte de la personne du «führer», etc.
Le mérite historique du peuple soviétique à l’égard de toute l’humanité progressiste est d’avoir été à la tête de al lutte contre le fascisme dans la deuxième guerre mondiale et d’avoir joué un rôle décisif dans la défaite de l’impérialisme allemand et japonais. Malgré la débâcle du fascisme à la suite de la deuxième guerre mondiale, les éléments réactionnaires de certains pays impérialistes tentent de le ressusciter.»
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6-4 Torture ou pas torture,..? la Maison Blanche se débat avec les mots de Cheney ... "Cette administration entend rompre radicalement avec la tradition de défense des droits de l'Homme qui fait la fierté de ce pays", s'est exclamé Larry Cox, dirigeant d'Amnesty International pour les USALa Maison Blanche s'est débattue avec de récents propos de Cheney, essayant de convaincre que Dick ne défendait pas la torture quand il a dit qu'on pouvait plonger la tête des terroristes dans l'eau pendant les interrogatoires.
le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow, a adopté devant une presse incrédule une ligne de défense qui paraissait défier les réalités.
Selon lui, le vice-président n'a jamais utilisé les mots "technique de l'immersion".
Comme l'administration, "le vice-président ne parle jamais des techniques d'interrogatoire, ni dans la théorie, ni dans la pratique".
L'administration défend âprement le programme de la CIA, qui a permis selon elle d'obtenir des informations capitales et de déjouer de nouveaux attentats. Mais elle a constamment refusé de dire quels moyens étaient mis en oeuvre.
En outre, la question était formulée en termes vagues, a assuré M. Snow.
"Alors, c'est quoi + plonger dans l'eau + selon le président", a objecté la presse.
- C'est plonger dans l'eau. C'est plonger dans l'eau, comme je l'ai déjà dit, a répondu M. Snow.
- Donc les prisonniers sortent nager ?
- Je ne sais pas. On va essayer de savoir, a dit M. Snow.
Pour d'éminentes organisations de défense des droits de l'Homme, il s'agit de la première reconnaissance claire que l'administration Bush a déjà recouru à une des pratiques qu'elles assimilent à la torture: l'immersion des prisonniers jusqu'à leur donner la sensation de la noyade pour leur extirper des informations.
Cette technique est l'une de celles que la CIA emploie contre les suspects dans les prisons secrètes à l'étranger.
Rappel : Bush a dit que les Usa poursuivraient le programme d'interrogatoire au secret, (couvert entre-temps par une loi opportunément promulguée peu avant les élections parlementaires du 7 novembre.)
Avec Laurent LOZANO de l’AFP –
En marge :
Human Rights Watch, autre grande organisation de défense des droits de l'Homme, s'est indignée elle aussi.
l'opposition démocrate, , a ironisé: "Cette administration n'a pas plus de politique claire sur la torture que sur l'Irak; un jour, Bush invite à la comparaison avec le Vietnam; le lendemain, Cheney dit que tout va remarquablement bien en Irak, et la guerre civile s'intensifie de jour en jour".
Cependant la femme de Dick, Lynne, est allée dire sur le plateau de la chaîne CNN qu'on faisait "une montagne d'une taupinière".
--------------------------------------------------------------------------------6-5 George Bush inquiète plus les Britanniques que Kim Jong-il.Les Britanniques estiment que le président George Bush représente une plus grande menace que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, indique une enquête d'opinion. Pour 69% d'entre eux, la politique étrangère des USA a rendu le monde plus dangereux.
L'enquête d'opinion évalue la perception de la politique étrangère des Etats-Unis dans quatre pays : Canada, Israël, Grande-Bretagne et Mexique.
Elle révèle que 69 % des Britanniques estiment que la politique menée par les Etats-Unis depuis 2001 a rendu le monde plus dangereux. Ce jugement est partagé par 62 % des Canadiens et 57 % des Mexicains.
Les résultats du sondage sont plus partagés en Israël, où 25% des personnes interrogées estiment que George Bush a contribué à rendre le monde plus sûr, 36% jugent au contraire qu'il l'a rendu plus dangereux. Ils sont par ailleurs 30% à penser que l'action du président américain n'a rien changé.
Seuls les Israéliens sont une majorité à approuver la décision de George Bush d'envahir l'Irak en mars 2003. Selon le sondage, 59% des personnes interrogées en Israël estiment que sa décision était fondée. Ils sont 34% à la désapprouver. En revanche, 89% des Mexicains, 73% des Canadiens et 71% des Britanniques estiment qu'elle n'était pas justifiée.
Priés de dire s'ils jugeaient que le président américain représentait un danger pour la paix, 75% des Britanniques ont répondu par l'affirmative, ce qui place George Bush derrière Ben Laden (87%) mais devant Kim Jong-il (69%) et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad (62%).
(ats / 03 novembre 2006 09:53)

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6-6 Les snipers, la nouvelle menace pour les soldats Etat-Uniens. .
Les tireurs isolés sont-ils une nouvelle menace pour les soldats ?
La réponse se trouve dans la vidéo intitulée "Le retour de Djouba", montrer les "coups au but" de la "brigade des snipers" de l'Armée islamique, un des groupe de résistants bataillant à Bagdad.
Cette vidéo de 28 minutes sous-titrée en anglais, que Reuters a pu voir, a été distribuée la semaine dernière dans les quartiers de l'ouest de la ville comme présent pour la fin du ramadan.
La vidéo montre Djouba ajouter un 38e soldat US à son "palmarès", dressé sur une feuille de papier fixée à un mur.
Rappel : Des rumeurs sur la présence à Bagdad d'un mystérieux tireur d'élite, Djouba, ont circulé dès l'an dernier.
Elle montre en outre 28 attaques contre des soldats américains ou irakiens, dont plusieurs sont atteints par des tirs de précision en pleine tête.
La principale arme de cette brigade est le fusil Tabouk, version spéciale du fusil d'assaut AK-47 qui était produite en Irak du temps de Saddam Hussein à partir d'un modèle yougoslave.
Dans la vidéo, le narrateur qui se présente comme le "commandant", affirme que ses hommes utilisent le manuel du commandant des forces spéciales américaines John L. Plaster, aujourd'hui à la retraite, dont l'ouvrage publié pour la première fois en 1993 et remanié cette année reste la référence des "snipers".
Le "commandant",ajoute que l'Armée islamique possède aujourd'hui "un bon nombre de snipers".
"L'idée de filmer les opérations est très importante car le fait de montrer le soldat tomber quand il est touché a plus d'impact sur l'ennemi que n'importe quelle autre arme", conclu t’il
Selon la vidéo,
Ps : Selon le bilan officiel, seul trois soldats Us ont été tués par les tirs de snipers cette année à Bagdad, tous depuis juillet,
Et selon le site web www.icasualties.org, 38 soldats Us ont été tués par des snipers en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003, dont sept cette année.
(Avec Reuters 29-10)

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6-7 Retrait de la plainte mettant en cause la constitutionnalité du Patriot Act, la loi anti-terroriste US. L'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) a retiré une plainte mettant en cause la constitutionnalité des lois anti-terroristes, connues sous le nom de Patriot Act, qu'elle avait déposée il y a plus de trois ans.L'ACLU a expliqué qu'elle retirait sa plainte en raison des "améliorations des lois".
"Bien que le Patriot Act modifié soit loin d'être parfait, nous avons réussi à réduire les dommages de certaines des politiques les plus imprudentes de l'administration Bush", a déclaré Ann Beeson, directrice associée de l'ACLU à New York, dans un communiqué.
La plainte déposée en juillet 2003 par l'Association de la communauté musulmane d'Ann Arbor et cinq autres associations mettait en cause la section 215 du Patriot Act, adoptée après les attaques du 11 septembre 2001 à New York. Cette disposition permettait aux agents fédéraux de se procurer librement des renseignements auprès des bibliothèques et des informations médicales.
Selon l'ACLU, (ndlr : vite content) les révisions de la loi offrent la possibilité aux individus qui reçoivent des demandes d'informations de consulter un avocat, et de porter la question devant les tribunaux.
L'association a toutefois souligné qu'elle continuerait de surveiller l'application de la section 215, et restait prête à défendre les personnes concernées.
Le groupe a également fait savoir qu'il poursuivait sa lutte légale contre une disposition fréquemment utilisée du Patriot Act, qui autorise les lettres de sécurité nationale. De telles lettres permettent au gouvernement d'obtenir des informations personnelles dans le cadre d'enquête sur le terrorisme et l'espionnage sans l'accord d'un juge.
AP -28-10

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6-8 La nouvelle loi américaine sur le terrorisme viole les traités internationaux.
La nouvelle loi anti-terrorisme récemment adoptée aux USA contient plusieurs dispositions enfreignant le droit international, et notamment celui à un procès équitable, a estimé Martin Scheinin expert légal finlandais des Nations unies.Selon Scheinin, expert onusien sur les questions de protection des droits de l'Homme dans la lutte contre le terrorisme, le "Military Commissions Act" promulgué par George W. Bush "contient plusieurs dispositions incompatibles avec les obligations internationales des Etats-Unis dans le cadre des lois humanitaires et de protection des droits de l'Homme".
"L'un des aspects les plus sérieux de cette loi est le pouvoir du président de déclarer sans aucune charge quiconque, y compris des citoyens état-uniens, comme un 'ennemi combattant hors la loi' -un terme inconnu des lois humanitaires internationales", a expliqué Scheinin.
Il a également déploré l'abandon des droits garantis par l'habeas corpus aux ressortissants étrangers -y compris des résidents légaux et permanents aux Etats-Unis- pour contester la légalité de leur détention, "en contradiction manifeste" avec le Contrat international d'engagement sur les droits civiques et politiques ratifié par Washington en 1992.
AP - 27-10

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6-9 Les réparations électriques quasi-impossibles à Bagdad.
Rapport de l'Inspection générale spéciale américaine pour la reconstruction en Irak. : "Le problème d'électricité en Irak est aggravé par le fait que la réparation est pratiquement impossible en raison des attaques de tireurs isolés et des menaces de mort contre les équipes chargées de la réparation",
D'après le document, le ministre de l'Electricité irakien explique à des responsables américains "qu'il envoyait chaque jour des équipes de réparation mais qu'elles ne pouvaient pas se rendre sur les lieux", en raison du trop grand nombre de résistants…
(avec Reuters – 31-10 )
--------------------------------------------------------------------------------6-10 Le Pentagone a perdu la trace d'armes fournies à l'Irak .30-10
Le bureau de l'inspecteur général a publié un rapport dans le cadre d'une série de trois audits. Il affirme que d'armes fournies par les Usa aux forces irakiennes manquent à l'inventaire et les manuels de réparation ou les pièces détachées manquent pour de nombreuses autres,
Ainsi près d'une arme sur 25 achetée par l'armée Us pour les forces de sécurité irakiennes manque à l'appel et que nombre d'autres ne peuvent être réparées faute de pièces détachées et de manuels d'instructions.
Le Pentagone aurait perdu la trace de 14.030 armes, soit près de 4%# des pistolets semi-automatiques, fusils d'assaut, mitrailleuses, lance-grenades et autres depuis la fin 2003. Le département de la Défense n'a enregistré les numéros de série que de 10.000 des 370.251 armes qu'il a fournies à l'Irak, soit moins de 3%. Manquent notamment 13.180 pistolets semi-automatiques, 751 fusils d'assaut et 99 mitrailleuses.
Le document conclut que les conditions sont loin d'être réunies pour permettre au ministère de la Défense d'atteindre son objectif de renforcer les troupes irakiennes en transférant toutes les opérations logistiques à la Défense irakienne d'ici à la fin 2007.
(AP)

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6-11 Près de 100.000 Irakiens fuient chaque mois de leur pays.
Près de 100.000 Irakiens fuient chaque mois de leur pays pour se réfugier en Syrie et en Jordanie, contraignant le Haut commissariat pour les réfugiés des Nations unies (HCR), qui avait prévu une stabilisation de la situation, à revoir son plan d'action, a indiqué vendredi l'organisation onusienne.
"La plus grande partie de notre travail au cours des trois années depuis la chute de l'ancien régime était basée sur l'hypothèse que la situation intérieure se stabiliserait et que les centaines de milliers d'Irakiens déplacés pourraient rentrer chez eux", a expliqué Ron Redmond, porte-parole en chef du HCR. "Mais, aujourd'hui, nous constatons de plus en plus de fuites ".
Il est difficile d'obtenir des chiffres précis concernant les réfugiés, peu d'Irakiens étant enregistrés auprès du HCR, a précisé Ron Redmond. Mais l'organisation onusienne a compté les personnes entrant en Syrie au cours des derniers mois, et est parvenue à un total de 2.000 personnes empruntant quotidiennement cette route.
"Il ne s'agit pas d'une situation dans laquelle tout le monde est parti d'un seul coup, ou a fui vers des camps de réfugiés", selon le porte-parole du HCR. "Il s'agit d'un exode invisible et silencieux".
Selon le gouvernement jordanien, environ 1.000 Irakiens entrent également chaque jour en Jordanie.
Le HCR estime également que 425.000 Irakiens ont fui cette année leur domicile pour un autre lieu de vie dans le pays, ce qui fait d'eux des "déplacés internes".
Ron Redmond a également expliqué que le HCR avait établi, avant le début de la guerre en mars 2003, un plan d'action prévoyant 600.000 réfugiés et déplacés irakiens. L'organisation onusienne avait réuni un budget de 154 millions de dollars, mais l'a réduit à 29 millions de dollars depuis, aucun exode massif n'ayant été constaté dans les premiers mois du conflit.
Le HCR estime aujourd'hui à 1,8 million de nombre d'Irakiens réfugiés dans des pays étrangers, et à 1,6 million les Irakiens déplacés à l'intérieur de leur pays.
A l'heure actuelle, environ 700.000 Irakiens se trouvent en Jordanie, au moins 600.000 en Syrie, 100.000 en Egypte, de 20.000 à 40.000 au Liban, et 54.000 en Iran.
AP- 03-11
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6-12 Steven Green, renvoyé de l'armée pour "trouble de la personnalité", a été inculpé de viol et de meurtres. Steven Green, renvoyé de l'armée pour "trouble de la personnalité", avait été inculpé de viol et de meurtres le 4 juillet. Cette inculpation a été confirmée jeudi par un tribunal de Louisville, il comparaîtra devant un tribunal le 8 novembre, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Avec quatre soldats, membres de la ‘prestigieuse’ 101e division aéroportée, il est accusé d'avoir participé en mars au viol d'une adolescente irakienne de 14 ans et à son meurtre, ainsi qu'à celui de son père, de sa mère et de sa soeur âgée de six ans.
Steven Green est considéré comme le meneur de cette équipée sauvage. Ses quatre acolytes ont été renvoyés devant une cour martiale. Deux d'entre eux risquent la peine de mort.
Selon un document du FBI), Green était affecté les 11 et 12 mars à un barrage près de la ville de Mahmoudiyah, à 30 km au sud de Bagdad.
Dans la nuit, il s'est rendu dans une maison proche, en compagnie de quatre soldats, pour violer une jeune fille qu'il avait repérée lors d'une première visite.
Selon les témoignages d'un soldat resté au barrage et de deux des soldats qui l'ont accompagné, cet ancien militaire s'est rendu directement dans la chambre où se trouvaient une femme, un homme et une fillette, et en est ressorti en déclarant: "Je viens de les tuer, ils sont tous morts".
Green et un autre soldat ont ensuite violé la jeune fille qu'ils cherchaient, puis le premier l'a abattue de deux ou trois coups de fusil.
Les cinq hommes ont jeté le fusil d'assaut dans un canal, et brûlé leurs vêtements qui portaient des traces de sang. Les photos prises quelques heures plus tard dans la maison montrent qu'ils ont aussi tenté de brûler le cadavre de la jeune fille violée.
Le quadruple meurtre avait dans un premier temps été attribué à des milices irakiennes avant qu'une autre version des faits n'apparaisse à l'occasion d'un "débriefing sur le stress au combat".
26-10.Avec AP

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6-13 Bush est considéré comme une menace pour la paix dans le monde.
04-11Bush est considéré comme une menace pour la paix dans le monde par une majorité de Britanniques, Canadiens et Mexicains, selon un sondage réalisé dans ces trois pays dont les habitants on des gouvernements qui ont de forts liens avec les USA , ainsi qu'en Israël pour des journaux nationaux.
En Grande-Bretagne, au Canada et au Mexique, une majorité de personnes interrogées - respectivement 69%, 62% et 57%- estiment par ailleurs que la politique étrangère des Etats-Unis depuis 2001 à rendu le monde plus dangereux, contre 36% des Israéliens.
"Ils sont des alliés et si les populations de leurs pays disent de George W. Bush qu'il est une menace pour la paix mondiale, il s'agit d'un commentaire plutôt accablant sur sa manière d’être", a estimé Paul Adams, directeur exécutif de l'institut canadien EKOS Research, qui a conduit cette étude et diffusé les résultats vendredi.
Le chef du réseau al-Qaïda Ousama Ben Laden est considéré comme la plus grande menace parmi les sondés en Grande-Bretagne, au canada et au Mexique, alors que le président iranien arrive en tête en Israël
En Grande-Bretagnebush est considéré comme une menace pour la paix dans le monde par 78% des sondés, derrière Ousama Ben Laden (91%), mais devant Mahmoud Ahmadinejad (74%).
Au Canada, le président américain se classe quatrième (74%), derrière Ousama Ben Laden, Kim Jong Il et Mahmoud Ahmadinejad, et à égalité avec lHassan Nasrallah, alors qu'il est seulement devancé par le numéro un d'al-Qaïda pour les Mexicains, dont 83% le considère comme une menace. En revanche, seuls 23% des Israéliens interrogés le jugent menaçant.
"George W. Bush a développé une image très belliqueuse à l'étranger", explique le président d'EKOS, Frank Graves. Aujourd'hui, Bush est perçu comme un apprenti sorcier sur la scène mondiale, qui apporte la calamité partout où il va."
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L'étude a été commandée par les journaux canadiens Toronto Star et La Presse, le britannique The Guardian, le mexicain Reforma et le quotidien israélien Haaretz.
Dans chaque pays, 1.000 personnes ont été interrogées à la fin du mois d'octobre. Le sondage a une marge d'erreur de 3 points de pourcentage.
AP
Sur le Net: http://www.ekos.com
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7 Dossier & Point de vueNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc

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7-1 Point de vue de Gilles Munier : Condamnation à mort du président Saddam Hussein : La guerre civile peut commencer ? Le verdict du premier procès du Président Saddam Hussein et de sept autres dirigeants irakiens – l’affaire dite d’Al-Doujaïl - a été repoussé du 16 octobre au 5 novembre prochain « pour achever des vérifications ». En fait, le report a été demandé par les conseillers en communication de George W. Bush. Ils espèrent que l’annonce de la condamnation à mort du Président irakien, de son demi-frère Barzan Al-Tikriti, chef des services de renseignements avant 1984, et du Vice-président Taha Yassin Ramadan, fera gagner des points aux Républicains aux élections de mi-mandat qui auront lieu… deux jours plus tard. A moins d’un nouveau coup de théâtre, les peines seront exécutables dans les 30 jours, par pendaison.
Le 3 octobre 2006, à Managua, Donald Rumsfeld s’est dit opposé au prolongement des poursuites judiciaires contre Saddam Hussein. Il veut qu’on en finisse au plus vite. Les autres charges retenues contre le Président irakien seront quand même jugées avec des condamnations à mort… à titre posthume. Cette formule aurait l’avantage de gommer les responsabilités des dirigeants occidentaux, en particulier celle – écrasante - de Rumsfeld dans les livraisons d’armes à l’Irak pendant le conflit avec l’Iran. L’origine des gaz de combat utilisés par les belligérants à Halabja ne sera pas évoquée outre mesure, pas plus que le montant des commissions versées à des partis politiques aux Etats-Unis, en France ou ailleurs…
Tribunal, champ de batailleQuelle que soit l’opinion que l’on ait du Président Saddam Hussein, il faut bien reconnaître que l’agression contre l’Irak était illégale. L’arrestation des dirigeants du pays l’est donc aussi. Le verdict qui sera rendu le 5 novembre par le « tribunal de la Zone verte », n’aura pas de valeur juridique.Au départ, le procès de l’affaire d’Al-Doujaïl devait être exemplaire, ouvert au public et diffusé intégralement. Il n’a été ni équitable, ni impartial, ni transparent. Tout avait pourtant été préparé dans les moindres détails, avec simulations d’audiences. Les juges, choisis par Salem Chalabi, avocat d’affaires et neveu d’Ahmed Chalabi, chef du Conseil national irakien1, avaient été formés secrètement en Grande-Bretagne. C’était compter sans les pressions extérieures, le chaos qui se généralise en Irak et la pugnacité du Président irakien et de Barzan Al-Tikriti qui ont transformé le prétoire en champ de bataille. Le show bien huilé, mis en scène par une agence de communication liée au Pentagone, a rapidement viré à la parodie de justice. Pour commencer, Salem Chalabi a été accusé du meurtre du directeur général du ministère irakien des Finances. Il s’est enfui à l’étranger. Les juges se sont révélés d’un parti pris caricatural. Les avocats de la défense n’ont pas eu accès à la totalité du dossier - plus de 36 tonnes de documents à charge collationnés sous la direction d’agents du FBI… ne parlant pas l’arabe – ni pu vérifier l’authenticité des pièces qui leur étaient remises.Le domicile de Khalil Al-Douleimi, principal avocat de Saddam Hussein, a été perquisitionné par les Forces spéciales américaines qui ont confisqué ses dossiers. Les avocats de la défense ont été menacés d’être « découpés en morceaux » par Malek Dohane Al-Hassan… « ministre » de la Justice. Plusieurs d’entre eux ont été assassinés. Lors des audiences, des témoins à charge anonymes étaient cachés derrière un rideau. Des juges ont démissionnés ou été démis de leur fonction. La pluralité n’a pas été respectée dans le choix des journalistes autorisés à suivre le procès. Enfin, les déclarations des accusés, notamment de Saddam Hussein, ont été systématiquement amputées avant d’être diffusées. Pour Amnesty International que l’on ne peut soupçonner de parti pris en faveur du Président irakien : « Le procès d’Al Dujail… a été entaché d’irrégularités graves qui remettent en question la capacité du Tribunal, en l’état, à rendre justice de manière équitable en conformité avec les règles internationales »2. Pouvait-il en être autrement ? L’attentat raté contre Saddam Hussein, commis à Doujaïl en 1982, avait été organisé en Iran par le parti Al-Dawa aujourd’hui au pouvoir à Bagdad. Ses chefs, qui n’ont que faire du droit occidental, se servent du procès pour venger leurs morts et mobiliser leur base militante.
Des rivières de sangLe 14 mars 2006, le Président Saddam Hussein a invité les Irakiens « à s’engager dans la résistance plutôt qu’à s’entretuer ». Si l’Irak bascule dans la guerre civile, ils vivraient, leur disait-il « dans l’obscurité et dans des rivières de sang ». Le juge Raouf Abdel Rahman a fait évacué la salle d’audience, l’enjoignant à ne pas faire de « politique » puis a ajourné le procès. En effet, et bien que cela y ressemble beaucoup, il n’y a pas encore de véritable guerre civile en Irak, mais une guerre de libération et des conflits ethniques ou religieux. La résistance frappe les forces d’occupation et ceux qui la soutiennent. L’armée US tire à l’aveuglette. Les indépendantistes kurdes accaparent des régions au détriment des Arabes et des Turcomans. Les escadrons de la mort pro-iraniens font du nettoyage religieux. Les partisans d’Al-Qaïda tuent des chiites. Les services secrets américains et Ahmed Chalabi mettent de l’huile sur le feu à coup d’attentats sauvages et de provocations comme la destruction à Samarra du sanctuaire de l’Imam caché. L’Armée du Mehdi de Moqtada Sadr tente de prendre le dessus sur la Brigade Badr manipulée par l’Iran. Les parents et amis des victimes d’un camp se vengent sur celui d’en face ou indistinctement. Chantages, meurtres par milliers, viols, vols, enlèvements, vendetta, tortures en tous genres, expulsions, sont le lot quotidien des Irakiens. Le nombre des morts violentes depuis l’invasion du pays dépasse depuis longtemps celui imputé aux baasistes par leurs détracteurs. Et ce n’est malheureusement pas fini.
Les Irakiens sont nombreux à regretter la sécurité des années Saddam Hussein. La terrible période d’embargo leur semble à un havre de paix comparée à ce qu’ils endurent depuis. Qu’à Tikrit, 3000 manifestant réclament la libération de leur Président, cela semble normal : c’est sa ville de naissance3. Mais que plus de 300 chefs et représentants de tribus, dont le Cheikh Turki Hajim al-Ubaydi des Al-Ubayd (1,5 millions de membres), exigent son retour au pouvoir4 et que d’autres, à Kirkouk, déclarent ouvertement que c’est la seule façon de réconcilier les Irakiens entre eux5 : voilà qui ne doit pas être pris à la légère. Si, comme il faut s’y attendre, la peine capitale est prononcée le 5 novembre 2006, rien ne devrait arrêter la main du bourreau. Saddam Hussein ne se fait pas d’illusion sur ce qui l’attend. Il a demandé à mourir en Commandant en chef de l’Armée irakienne : c'est-à-dire fusillé, plutôt que pendu comme le souhaitaient en mars dernier 57% des Américains6. De nombreux Irakiens pensent que la mort dans ces conditions de celui qui symbolise légitimement la nation irakienne ouvre devant eux les portes de l’enfer. La guerre civile en Irak serait alors une des plus sanglantes de tous les temps.Gilles Munier24 octobre 2006Notes :1 Et par ailleurs escroc international recherché par Interpol pour la faillite frauduleuse d’une banque jordanienne.2 Les irrégularités du premier procès devant le Tribunal pénal suprême irakien ne doivent pas se reproduirehttp://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/s_informer/communiques_de_presse/irak_les_irregularites_du_premier_proces_devant_le_tribunal_penal_supreme_irakien_ne_doivent_pas_se_reproduire3 Sunni mosques attacked in Baghdadhttp://www.theage.com.au/news/World/Sunni-mosques-attacked-in-Baghdad/2006/09/23/1158431935255.html4 Washington Post -3/9/065 Al Hayat – 18/9/06http://www.daralhayat.com/arab_news/levant_news/09-2006/Item-20060917-bd61464d-c0a8-10ed-01b6-e3381df75dc5/story.html6 Les Américains souhaitent l'exécution de Saddam, mais pas leurs alliés, selon un sondagehttp://www.peinedemort.org/document.php?choix=1781
--------------------------------------------------------------------------------7-2 Point de vue de Samir Amin : Mettre en déroute les Etats Unis, Israel et leurs alliés dans les pays de la ligne de frontSamir Amin
Le projet des Etats Unis, soutenu par leurs alliés subalternes européens (et israeliens pour la région concernée), est d’établir leur contrôle militaire sur l’ensemble de la planète. Le « Moyen Orient » a été choisi, dans cette perspective, comme région de «première frappe», pour quatre raisons : Mettre en déroute les Etats Unis , Israel et leurs alliés dans les pays de la ligne de front ( Palestine, Liban, Syrie , Irak, Afghanistan, Iran) Le projet des Etats Unis, soutenu par leurs alliés subalternes européens (et israeliens pour la région concernée), est d’établir leur contrôle militaire sur l’ensemble de la planète . Le « Moyen Orient » a été choisi, dans cette perspective, comme région de « première frappe », pour quatre raisons : (i) elle recèle les ressources pétrolières les plus abondantes de la Planète et son contrôle direct par les forces armées des Etats Unis donnerait à Washington une position privilégiée plaçant leurs alliés – l’Europe et le Japon – et leurs rivaux éventuels (la Chine) dans une position inconfortable de dépendance pour leur approvisionnement énergétique ; (ii) elle est située au cœur de l’ancien monde et facilite l’exercice de la menace militaire permanente contre la Chine, l’Inde et la Russie ; (iii) la région traverse un moment d’affaiblissement et de confusion qui permet à l’agresseur de s’assurer d’une victoire facile, au moins dans l’immédiat ; (iv) les Etats Unis disposent dans la région d’un allié inconditionnel, Israel, qui dispose d’armes nucléaires. Le déploiement de l’agression a placé les pays et nations situés sur la ligne de front (l’Afghanistan, l’Irak, la Palestine, le Liban, la Syrie, l’Iran) dans la situation particulière de pays détruits (les quatre premiers) ou menacé de l’être (la Syrie et l’Iran). L’Irak La diplomatie armée des Etats Unis s’était donné l’objectif de détruire littéralement l’Irak bien avant que le prétexte ne le lui en ait été donné par deux fois, à l’occasion de l’invasion du Koweït en 1990, puis après le 11 Septembre exploité à cette fin par Bush junior avec cynisme et mensonge à la Goebbels à la clé (« répéter un mensonge mille fois, il devient vérité »). La raison en est simple et n’a rien à voir avec le discours appelant à la « libération » du peuple irakien de la dictature sanglante (réelle) de Saddam Hussein. L’ Irak possède dans son sous sol une bonne part des meilleures ressources pétrolières de la planète ; mais de surcroît l’Irak était parvenu à former des cadres scientifiques et techniques capables, par leur masse critique, de soutenir un projet national consistant. Ce « danger » devait être éliminé par une « guerre préventive » que les Etats Unis se sont donnés le droit de faire quand et où ils le décident, sans le moindre respect pour le « droit » international.
Au delà de ce constat d’évidence banale, plusieurs séries de questions sérieuses restent à examiner : (i) pourquoi le plan de Washington a pu donner les apparences d’un succès fulgurant aussi aisément ? (ii) quelle situation nouvelle il a créé à laquelle la nation irakienne est confrontée aujourd’hui ? (iii) quelles réponses les différentes composantes du peuple irakien donnent à ce défi ? (iv) quelles solutions les forces démocratiques et progressistes irakiennes, arabes et internationales peuvent-elles promouvoir ?
La défaite de Saddam Hussein était prévisible. Face à un ennemi dont l’avantage principal réside dans la capacité d’exercice du génocide par bombardements aériens impunis (en attendant l’usage du nucléaire), les peuples n’ont qu’une seule réponse possible efficace : déployer leur résistance sur leur sol envahi , comme le peuple libanais l’a démontré. Or le régime de Saddam s’était employé à annihiler tous les moyens de défense à la portée de son peuple, par la destruction systématique de toute organisation, de tous les partis politiques (à commencer par le parti communiste) qui ont fait l’histoire de l’Irak moderne, y compris du Baas lui même qui avait été l’un des acteurs majeurs de cette histoire. Ce qui devrait surprendre dans ces conditions ce n’est pas que le « peuple irakien » ait laissé envahir son pays sans combat, ni même que certains comportements (comme sa participation apparente aux élections organisées par l’envahisseur ou l’explosion de luttes fratricides opposant Kurdes, Arabes sunnistes et Arabes chiites) semblent constituer des indices d’une défaite acceptée possible (celle sur laquelle Washington avait fondé ses calculs), mais au contraire que les résistances sur le terrain se renforcent chaque jour (en dépit de toutes les faiblesses graves dont ces résistances font preuve), qu’elles aient déjà rendu impossible la mise en place d’un régime de laquais capable d’assurer les apparences « d’ordre », en quelque sorte qu’elles aient déjà démontré l’échec du projet de Washington. La reconnaissance internationale de ce gouvernement fantoche par les Nations Unis domestiquées ne change rien à la réalité ; elle n’est ni légitime ni acceptable.
Une situation nouvelle est néanmoins créée par l’occupation militaire étrangère. La nation irakienne est réellement menacée, ne serait-ce que parce que le projet de Washington, incapable de maintenir son contrôle sur le pays (et piller ses ressources pétrolières, ce qui constitue son objectif numéro un) par l’intermédiaire d’un gouvernement d’apparence « national », ne peut être poursuivi qu’en cassant le pays. L’éclatement du pays en trois « Etats » au moins (Kurde, Arabe sunnite et Arabe chiite) a peut être été dès l’origine l’objectif de Washington aligné sur Israël (les archives le révèleront dans l’avenir). Toujours est-il qu’aujourd’hui la « guerre civile » est la carte que Washington joue pour légitimer le maintien de son occupation. Car l’occupation permanente était – et demeure – l’objectif : c’est le seul moyen pour Washington de garantir son contrôle du pétrole. On ne peut certainement donner aucun crédit aux « déclarations » d’intention de Washington, du style « nous quitterons le pays dès que l’ordre sera revenu ». On se souvient que les Britanniques n’ont jamais dit de leur occupation de l’Egypte, à partir de 1882, qu’elle était autre chose que « provisoire » (elle a duré jusqu’en 1956 !). Entre temps bien entendu, chaque jour, les Etats Unis détruisent un peu plus par tous les moyens, y compris les plus criminels, le pays, ses écoles, ses usines, ses capacités scientifiques.
Les réponses que le peuple irakien donne au défi ne paraissent pas – dans l’immédiat tout au moins – à la mesure de sa gravité extrême. C’est le moins qu’on puisse dire. Quelles en sont les raisons ? Les médias occidentaux dominants répètent à satiété que l’Irak est un pays « artificiel » et que la domination oppressive du régime « sunnite » de Saddam sur les Chiites et les Kurdes est à l’origine de la guerre civile inévitable (que seule la prolongation de l’occupation étrangère permettra peut être d’écarter). La « résistance » serait donc limitée à quelques noyaux islamistes pro Saddam du « triangle » sunnite. On ne peut que difficilement aligner autant de contre vérités.
Au lendemain de la première guerre mondiale la colonisation britannique a eu beaucoup de mal à vaincre la résistance du peuple irakien. En pleine consonance avec leur tradition impériale les Britanniques ont fabriqué pour soutenir leur pouvoir une monarchie importée et, une classe de propriétaires latifundiaires, comme ils ont donné une position privilégiée à l’Islam sunnite. Mais en dépit de leurs efforts systématiques les Britanniques ont échoué. Le Parti Communiste et le Parti baasiste ont constitué les forces politiques organisées principales qui ont précisément mis en déroute le pouvoir de la monarchie « sunnite » détestée par tous, peuple sunnite, chiite et kurde. La concurrence violente entre ces deux forces, qui a occupé le devant de la scène entre 1958 et 1963, s’est soldée par la victoire du Baas, saluée à l’époque par les puissances occidentales avec soulagement. Pourtant le projet communiste portait potentiellement en lui une évolution démocratique possible, celui du Baas pas du tout. Parti nationaliste pan arabe et unitaire en principe, admirateur du modèle prussien de construction de l’unité allemande, recrutant dans la petite bourgeoisie moderniste laïcisante, hostile aux expressions obscurantistes de la religion, le Baas au pouvoir a évolué, conformément à ce qui était parfaitement prévisible, en une dictature dont l’étatisme n’était qu’à moitié anti-impérialiste, dans ce sens que, selon les conjonctures et les circonstances, un compromis pouvait être accepté par les deux partenaires (le pouvoir baasiste en Irak, l’impérialisme américain dominant dans la région). Ce « deal » a encouragé les dérives mégalomaniaques du leader, qui a imaginé que Washington accepterait de faire de lui son principal allié dans la région. Le soutien de Washington à Bagdad (avec livraison d’armes chimiques à l’appui) dans la guerre absurde et criminelle conduite contre l’Iran de 1980 à 1989 semblait donner crédibilité au calcul. Saddam n’imaginait pas que Washington trichait, que la modernisation de l’Irak était inacceptable pour l’impérialisme et que la décision de détruire le pays était déjà prise. Tombé dans le piège tendu (le feu vert avait été donné à Saddam pour l’annexion du Koweït – en fait une province irakienne que les impérialistes britanniques avaient détaché pour en faire une de leurs colonies pétrolières) l’Irak a été soumis à dix ans de sanctions destinées à rendre le pays exangue, de manière à faciliter la glorieuse conquête du vide par l’armée des Etats Unis.
On peut accuser de tout les régimes successifs du Baas, y compris celui de la dernière phase de sa déchéance sous la « direction » de Saddam, sauf d’avoir attisé le conflit confessionnel entre Sunnites et Chiites. Qui donc est responsable des heurts sanglants qui opposent aujourd’hui les deux communautés ? On apprendra certainement un jour comment la CIA (et sans doute la Mossad) ont organisé beaucoup de ces massacres. Mais au delà il est vrai que le désert politique créé par le régime de Saddam et l’exemple qu’il donnait de méthodes opportunistes sans principes a « encouragé » des candidats au pouvoir de toutes natures à s’engager dans cette voie, souvent protégés par l’occupant, parfois peut être naïfs au point de croire qu’ils pourraient « se servir de lui ». Les candidats en question, qu’il s’agisse de chefs « religieux » (Chiites ou Sunnites), de prétendus « notabilités » (paratribales) ou « d’hommes d’affaires » de corruption notoire exportés par les Etats Unis, n’ont jamais eu d’ancrage politique réel dans le pays ; même ceux des chefs religieux que les croyants respectaient n’avaient aucune emprise politique qui eut paru acceptable au peuple irakien. Sans le vide créé par Saddam on n’aurait jamais entendu prononcer leurs noms. Face à ce nouveau « monde politique » fabriqué par l’impérialisme de la mondialisation libérale, d’autres forces politiques authentiquement populaires et nationales, éventuellement démocratiques, auront-elles les moyens de se reconstituer ?
Il fut un temps où le Parti Communiste constituait le pôle de cristallisation du meilleur de ce que la société irakienne pouvait produire. Le Parti Communiste était implanté dans toutes les régions du pays et dominait le monde des intellectuels souvent d’origine chiite (je dis que le Chiisme produit surtout des révolutionnaires et des leaders religieux, rarement des bureaucrates ou des compradores !). Le Parti Communiste était authentiquement populaire et anti-impérialiste, peu enclin à la démagogie, potentiellement démocratique. Est-il désormais appelé à disparaître définitivement de l’histoire, après le massacre de milliers de ses meilleurs militants par les dictatures baasistes, l’effondrement de l’Union soviétique (à laquelle il n’était pas préparé), et le comportement de ceux de ses intellectuels qui ont cru acceptable de revenir d’exil dans les fourgons de l’armée des Etats Unis ? Ce n’est hélas pas impossible, mais pas davantage « inéluctable ». Loin de là.
La question « kurde » est une question réelle, en Irak comme en Iran et en Turquie. Mais sur ce sujet également on doit rappeler que les puissances occidentales ont toujours pratiqué avec le plus grand cynisme la règle du « deux poids, deux mesures ». La répression des revendications kurdes n’a jamais atteint en Irak et en Iran le degré de violence policière et militaire, politique et morale permanente qui est celle pratiquée par Ankara. Ni l’Iran, ni l’Irak n’ont jamais été jusqu’à nier l’existence même des Kurdes. On a néanmoins pardonné tout à la Turquie, membre de l’OTAN – une organisation de nations démocratiques nous rappellent les médias, dont l’éminent démocrate qu’était Salazar fut l’un des membres fondateurs comme les non moins inconditionnels de la démocratie que sont les colonels grecs et les généraux turcs !
Les fronts populaires irakiens constitués autour du Parti Communiste et du Baas dans les meilleurs moments de son histoire mouvementée, chaque fois qu’ils ont exercé des responsabilités de pouvoir, ont toujours trouvé un terrain d’entente avec les partis kurdes principaux, qui ont d’ailleurs toujours été leurs alliés.
La dérive « antichiite » et « antikurde » du régime de Saddam est certes réelle : bombardements de la région de Bassorah par l’armée de Saddam après sa défaite au Koweit en 1990, usage de gaz contre les Kurdes. Cette dérive venait en « réponse » aux manœuvres de la diplomatie armée de Washington qui avait mobilisé des appentis sorciers pressés de saisir l’occasion. Elle n’en demeure pas moins une dérive criminelle, de surcroît stupide, le succès des appels de Washington ayant été fort limité. Mais peut-on attendre autre chose des dictateurs façon Saddam ?
La puissance dont témoigne la résistance à l’occupation étrangère, « inattendue » dans ces conditions, semblerait « relever du miracle ». Ce n’est pas le cas, car la réalité élémentaire est simplement que le peuple irakien dans son ensemble (arabe et kurde, sunnite et chiite) déteste les occupants et connaît ses crimes quotidiens (assassinats, bombardements, massacres, tortures). On devrait alors imaginer un Front Uni de Résistance Nationale (appelez le comme vous voudrez) se proclamant tel, affichant des noms, la liste des organisations et partis qui le constituent, leur programme commun. Ce n’est pas le cas jusqu’à ce jour, en particulier pour toutes les raisons procédant des destructions du tissu social et politique produites par la dictature de Saddam et celle des occupants. Mais quelqu’en soient les raisons, cette faiblesse constitue néanmoins un handicap sérieux, qui facilite les manœuvres de division, encourage les opportunistes jusqu’à en faire des collaborateurs, jette la confusion sur les objectifs de la libération.
Qui parviendra à surmonter ces handicaps ? Les communistes devraient être bien placés pour le faire. Déjà les militants – présents sur le terrain – se démarquent de ceux des « leaders » (ceux que les médias dominants sont les seuls à connaître !) qui, ne sachant plus sur quel pied danser, tentent de donner un semblant de légitimité à leur « ralliement » au gouvernement de la collaboration en prétendant compléter par là même l’action de la résistance armée !! Mais beaucoup d’autres forces politiques, dans les circonstances, pourraient prendre des initiatives décisives en direction de la constitution de ce front.
Il reste qu’en dépit de ses « faiblesses » la résistance du peuple irakien a déjà mis en déroute (politique sinon encore militaire) le projet de Washington. C’est précisément ce qui inquiète les Atlantistes de l’Union Européenne, ses alliés fidèles. Les associés subalternes des Etats Unis craignent aujourd’hui la défaite des Etats Unis, parce que celle-ci renforcerait la capacité des peuples du Sud de contraindre le capital transnational mondialisé de la triade impérialiste à respecter les intérêts des nations et des peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
La résistance irakienne a fait des propositions qui permettraient de sortir de l’impasse et d’aider les Etats Unis à se retirer du guêpier. Elle propose en effet : (i) la constitution d’une autorité administrative de transition mise en place avec le soutien du Conseil de Sécurité ; (ii) l’arrêt immédiat des actions de résistance et des interventions militaires et policières des armées d’occupation ; (iii) le départ de toutes les autorités militaires et civiles étrangères dans un délai de six mois. Les détails de ces propositions ont été publiés dans la revue arabe prestigieuse Al Mustaqbal Al Arabi, publiée à Beyrouth ( numéro de janvier 2006).
Le silence absolu que les médias européens oppose à la diffusion du message est, de ce point de vue, le témoignage de la solidarité des partenaires impérialistes. Les forces démocratiques et progressistes européennes ont le devoir de se désolidariser de cette politique de la triade impérialiste et de soutenir les propositions de la résistance irakienne. Laisser le peuple irakien affronter seul son adversaire n’est pas une option acceptable : elle conforte l’idée dangereuse qu’il n’y a rien à attendre de l’Occident et de ses peuples, elle encourage par là même des dérives inacceptables – voire criminelles – dans les pratiques de certains mouvements de résistance.
Plus vite les troupes d’occupation étrangères auront quitté le pays, plus fort aura été le soutien des forces démocratiques dans le monde et en Europe au peuple irakien, plus grandes seront les possibilités d’un avenir meilleur pour ce peuple martyr. Plus longtemps l’occupation durera, plus sombres seront les lendemains qui succèderont à son terme inévitable.
En conclusion Aujourd’hui les « conflits politiques » opposent dans la région trois ensembles de forces : celles qui se revendiquent du passé nationaliste (mais ne sont plus en réalité que les héritiers dégénérés et corrompus des bureaucraties de l’époque nationale-populiste), celles qui se revendiquent de l’Islam politique, celles qui tentent d’émerger autour d’une revendication « démocratique » compatible avec la gestion économique libérale. Le pouvoir d’aucune de ces forces n’est acceptable pour une gauche attentive aux intérêts des classes populaires et à ceux de la Nation. En fait à travers ces trois « tendances » s’expriment les intérêts des classes compradore affiliées au système impérialiste en place. En fait la diplomatie des Etats Unis tient ces trois fers au chaud, s’employant à jouer de leurs conflits pour son bénéfice exclusif. Tenter de « s’insérer » dans ces conflits par des alliances avec ceux-ci ou ceux-là (préfèrer les régimes en place pour éviter le pire – l’Islam politique ; ou au contraire chercher à s’allier à celui-ci pour se débarrasser des régimes) est voué à l’échec. La gauche doit s’affirmer en engageant les luttes sur les terrains où celles-ci trouvent leur place naturelle : la défense des intérêts économiques et sociaux des classes populaires, de la démocratie et de l’affirmation de la souveraineté nationale, conçues comme indissociables. Tous les démocrates du monde doivent soutenir les chances de ces forces et, dans cet esprit, d’abord condamner sans restriction aucune toutes les interventions des Etats Unis, de l’Otan, d’Israel , des Nations unies domestiquées et de leurs alliés locaux dans la région.
La région du « Grand Moyen Orient » est aujourd’hui centrale dans le conflit qui oppose le leader impérialiste et les peuples du monde entier. Mettre en déroute le projet de l’establishment de Washington constitue la condition pour donner à des avancées en quelque région du monde que ce soit la possibilité de s’imposer. A défaut toutes ces avancées demeureront vulnérables à l’extrême. Cela ne signifie pas que l’importance des luttes conduites dans d’autres régions du monde – en Europe, en Amérique latine, ailleurs – puisse être sous estimée. Cela signifie seulement qu’elles doivent s’inscrire dans une perspective globale qui contribue à mettre en déroute Washington dans la région qu’il a choisi pour sa première frappe criminelle. Aout 2006
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7-3 Point de vue de Reuters : Les Etats-Unis souhaitent prendre la relève de la France à la direction des opérations de maintien de la paix de l'Onu.
Les Etats-Unis souhaitent prendre la relève de la France à la direction des opérations de maintien de la paix de l'Onu lorsque le chef de la diplomatie sud-coréenne, Ban Ki-Moon, deviendra secrétaire général l'an prochain, a indiqué un responsable Us
Ces pressions américaines sont confirmées par deux ambassadeurs auprès du Conseil de sécurité.
Ban est à l'heure actuelle en visite dans les cinq pays membres permanents du Conseil, qui disposent du droit de veto. Il se trouvait vendredi en France et doit se rendre la semaine prochaine à Londres.
Les Etats-Unis ayant favorisé l'élection de Ban à la tête de l'organisation internationale, l'administration Bush pense avoir une chance d'obtenir le département des opérations de maintien de la paix, actuellement dirigé par le Français Jean-Marie Guéhenno.
Certains représentants craignent qu'il n'en résulte une dépendance accrue de l'Onu envers l'armée américaine et notamment son intervention en Irak.
Les Etats-Unis dirigent depuis des années le département de la gestion de l'Onu, qui comprend la trésorerie.
Les responsables américains font valoir que Washington assume plus de 26% des dépenses de maintien de la paix, évaluées à près de cinq milliards de dollars par an.
Constatation : Mais il n'y a pas de soldats américains sur le terrain dans les missions de l'Onu.
Les Etats-Unis ont envoyé environ 240 policiers civils au Kosovo et 48 policiers à Haïti, ainsi qu'une poignée de civils dans d'autres opérations.
Par contraste, la France a déployé environ 1.500 soldats au Liban et 4.000 autres en Côte d'Ivoire où ils forment un contingent autonome qui coopère avec des casques bleus.
Lee Feinstein, membre du Conseil des relations extérieures, a estimé que la faible contribution américaine aux opérations de maintien de la paix ne favorisait guère l'attribution du département aux Etats-Unis. Mais il a noté que ce poste aiderait en revanche à renforcer le soutien des Américains à l'Onu.
"Les Etats-Unis critiquent souvent les opérations de maintien de la paix de l'Onu", conclu Feinstein.
(AP-03-11)

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--------------------------------------------------------------------------------8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net8-1 Frances Bounces : L’administration de Georges Bush vient de signer une loi violant les dispositions internationales.L’administration de Georges Bush vient de signer une loi violant les dispositions internationales sur le traitement des détenus et officialisant la violence physique et psychologique dans les prisons. Après avoir mis le couvercle sur la marmite brûlante de telle manière qu’elle explosa quand furent révélés les mauvais traitements des troupes étasuniennes sur les détenus d’Abu Ghraib et ceux de la base illégale de Guantanamo, il y a à peine quelques jours, le président, avec l’adoption de ce décret en question, a confirmé que la torture est un crime accepté par son gouvernement et que ce qui est advenu avec les prétendus « combattants ennemis » n’était pas précisément un accident isolé et ne relevait pas de la responsabilité de deux ou trois militaires en recherche de défoulement.
Mais comme si ces tristes évènements ne suffisaient pas, de nouveaux éléments confirment le talent de celui qui dirige la Maison-Blanche et de ses alliés dans le monde.
Le vice président Dick Cheney, par exemple, a déclaré récemment que le fait que des prisonniers soient emmenés à la limite de l’asphyxie par leurs geôliers n’est en rien un procédé critiquable. Il admet que cette « méthode » est utilisée par la CIA et ne mérite en rien sa réprobation, car elle est parfois efficace pour obtenir des informations intéressantes.
Dans la même logique, et on ne peut malheureusement pas en douter, Dick Cheney invite à assister avec jubilation à des simulacres d’exécutions par les armes, par exemple ; la torture par décharge électrique, ou la castration, ne sont que de menus moyens permettant la recherche d’informations utiles aux militaires nord-américains.
Comme si ce n’était pas suffisant, il se trouve que, maintenant, les soldats allemands qui vinrent en renfort des effectifs étasuniens en Afghanistan, sous le manteau d’une prétendue « alliance internationale contre le terrorisme » sont devenus profanateurs de tombes dans cette nation de Centre Asie .
Il s’agit des mêmes que les autorités gouvernementales de Berlin ont envoyés comme garants de la paix en Europe en faveur de Washington, quand il a été révélé que le gouvernement W. Bush a fait un trafic de prisonniers illégaux au travers du Vieux Continent .
Sans nul doute, en allant dans le sens d’un empire qui cherche à mettre la main sur l’humanité entière, avons-nous atteint, là, les confins d’un monde sans normes, ni éthique, ni dignité.
Envoyé : jeudi 2 novembre 2006 19:09
ACN

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8-2 Sonia Hachani : Des vidéos de mercenaires en action en Irak. Une ONG dénonce, vidéos à l'appui, l'auugmentation "exponentielle" de la présence de mercenaires en Irak. L’ONG a dénoncé lundi 30 octobre l'utilisation par le gouvernement britannique de mercenaires qu'elle accuse, vidéos à l'appui, de graves violations des droits de l'homme.L'association "War on Want" dénonce dans son rapport l'augmentation "exponentielle" de la présence de ces Sociétés militaires privées (SMP), dont la soumission au règles du droit international est extrêmement difficile. Pour illustrer les dérives de ces sociétés, "War on Want" a mis en ligne sur son site une série de vidéos montrant des soldats présentés comme des salariés de ces société et se rendant coupables de graves exactions.
Tirs sur des civilsAinsi, dans l'un de ces films, des personnes se baladent en voiture sur des routes irakiennes, tirant sans distinction sur des véhicules de civiles, pris au hasard. Sur une autre, on peut voir un sniper en plein travail.L'association demande au gouvernement britannique d'interdire à ces sociétés de prendre directement part aux combats ou même d'agir comme force de soutien. Malgré la publication en 2002 d'un livre blanc du ministère des Affaires étrangères sur le thème, aucune mesure n'a été prise à leur encontre. Certains de leurs employés auraient par ailleurs été impliqués dans le scandale des tortures infligées aux prisonniers à la prison irakienne d'Abu Ghraib."Dans un environnement de conflit comme l'Irak, la distinction entre combat et soutien au combat n'a plus de sens", considère War on Want dans son rapport. "Il n'y a souvent aucune différence perceptible entre soldats réguliers et forces de soutien privées engagées pour protéger les convois ou les matériels.""Le risque d'abus des droits de l'Homme dans de telles situations est toujours présent et il est presque impossible d'obtenir des employés des SMP qu'ils rendent des comptes", ajoute-t-il.
2,68 milliards d'euros de contratsWar on want estime que les SMP britanniques se sont considérablement enrichies avec ce conflit. Elles ont tiré de leurs contrats irakiens pour 1,8 milliards de livres en 2004 (2,68 milliards d'euros), contre 320 millions de livres (47,7 millions d'euros) en 2003."Le gouvernement n'a pas su légiférer (contre les mercenaires britanniques) pour punir leurs abus des droits de l'Homme, dont l'usage d'armes à feu contre des civils irakiens", a déclaré John Hilary, directeur de la campagne de War on Want."Comment (le Premier ministre britannique) Tony Blair peut-il espérer ramener la paix et la sécurité en Irak tout en permettant à des armées de mercenaires d'opérer complètement en dehors de la loi?", a-t-il ajouté.Selon des chiffres fournis par le Congrès américain, environ 48.000 employés de SMP sont actuellement en Irak, la plupart travaillant pour des compagnies britanniques. Ce chiffre représente presque sept fois le nombre des soldats britanniques (7.000) présents dans le pays.
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20061031.OBS7621.html

--------------------------------------------------------------------------------9 Annexes 9 -1 Dossier M. Lemaire : Réunion préparatoire pour un "Pacte international avec l'Irak" 01-11:
L'Irak a demandé à la communauté internationale une aide d'environ 100 milliards de dollars sur cinq ans pour reconstruire son infrastructure ravagée par plus de trois ans de colonisation.
"Nous avons besoin de 100 milliards de dollars. Ceci est un chiffre approximatif pour les cinq prochaines années", a déclaré Ali al-Dabbagh, porte-parole du gouvernement.
"Nous avons besoin d'une assistance jusqu'à ce que notre secteur pétrolier soit reconstruit", a ajouté M. Dabbagh
(AFP)
01-11
Des représentants de 14 pays donateurs, dont la France, le Japon, l'Arabie saoudite et les USA, et sept institutions internationales, dont l'ONU et l'UE, ont pris part à cette réunion d'un jour.
Les pays donateurs demandent à l'Irak d'appliquer un programme de réformes économiques, sociales et sécuritaires et de combattre la corruption répandue dans ce pays, avant d'accorder cette aide.
Le "Pacte international", préparé à l'initiative du gouvernement irakien actuel, a pour objectif de garantir à l'Irak une aide financière.
(AFP)
01-11
Le vice-Premier ministre Saleh a indiqué que les USA, l'Union européenne et l'Arabie saoudite avaient promis une nouvelle aide à l'Irak.
"L'Arabie saoudite a exprimé sa volonté de fournir un milliard de dollars en aide, incluant des dons et des prêts, ainsi que 500 millions de dollars d'aides financières destinées aux hommes d'affaires irakiens", a-t-il précisé.
M. Saleh a ajouté que le Pacte serait lancé officiellement dans six semaines, sans préciser le lieu de ce lancement.
Selon le secrétaire adjoint au Trésor américain Robert Kimmit, la prochaine réunion se tiendra à la mi-décembre à un niveau ministériel.
(AFP)
01-11
Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Mohammad Al-Sabah, a affirmé qu'il examinerait les moyens d'une meilleure utilisation de l'aide promise à l'Irak par les pays donateurs lors de la conférence de Madrid, en octobre 2003.
Les donateurs avaient alors promis de contribuer à hauteur de 33 milliards de dollars à la reconstruction de l'Irak, selon l'Espagne.
Selon cheikh Mohammad, quelque 40 pays donateurs doivent participer à une autre conférence, à Bagdad, avant la fin de l'année pour signer le "Pacte international", considéré comme une feuille de route pour le rétablissement de l'Irak.
M. Saleh a affirmé que son gouvernement était déterminé à remplir ses engagements dans le "Pacte" et appelé à davantage d'aides à l'Irak.
"Il est essentiel (...) de fournir toute l'aide promise lors de la conférence de Madrid", a ajouté M. Saleh, appelant aussi à l'annulation des dettes accumulées de l'Irak, estimées à des dizaines de milliards de dollars.
"Ce Pacte (...) est un projet de reconstruction d'une nation", a-t-il dit.
(AFP)
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9-2 «Globe & Mail » : La réalité iraquienne a plus de poids que les prédictions du Pentagone.Mercredi dernier, le 25 octobre 2006, le quotidien «Globe & Mail» publiait un article contenant les données suivantes :
«Iraqi realities outweight Pentagon's predictions» (La réalité iraquienne a plus de poids que les prédictions du Pentagone),
qui indiquait les données suivantes :
- Nombre de soldats et de policiers iraquiens : 115 000 soldats et 162 000 policiers;
- Nombre de soldats des "forces internationales" : 150 000;
- Nombre de soldats états-uniens tués : 2 801;
- Les commandants militaires états-uniens ont demandé 6 autres bataillons (700 soldats chaque), mais n'en ont reçu que 2. Il faudrait donc, selon eux, 4 autres bataillons, soit 2 800 soldats.
Ainsi la résistance des peuples du monde entier est importante :
- la résistance politique des gouvernements de gauche de Cuba, du Venezuela, de la Bolivie;
- la résistance armée des guérillas de Colombie, des Philippines et d'autres pays se développe.
Les peuples ont résisté et vaincu les hordes fascistes de Hitler, de Mussolini et de Hiro-Hito.
Les peuples du monde résisteront et vaincront en Irak, en Afghanistan, en Palestine et dans le monde entier.
Il n'y a pas d'autre choix, comme le disait Rosa Luxembourg : Socialisme ou barbarie!
--------------------------------------------------------------------------------9-3 La croissance américaine à son plus bas niveau en trois ans. L'économie américaine a une nouvelle fois ralenti cet été: son taux de croissance est tombé à son plus bas niveau en trois ans, en raison notamment du fléchissement du secteur immobilier, selon les chiffres publiés vendredi par le département américain du Commerce. Le produit intérieur brut a augmenté de 1,6% au troisième trimestre, selon la première estimation des autorités américaines. Au deuxième trimestre, la croissance s'élevait à 2,6% et au premier trimestre à 5,6%. Les Etats-Unis n'avaient pas connu de croissance plus faible depuis début 2003. De nombreux économistes avaient tablé sur une croissance de l'ordre de 2,1%. Les dépenses dans la construction de logements ont chuté de 17,4% au troisième trimestre.
ven 27 oct, 18h08 (AP°