N° 226- Journal d'Irak - 19-11 :
Tiré a part
14-11
## Un collectif d'avocats internationaux a déposé plainte contre Rumsfeld en Allemagne. Ils accusent l'ex-secrétaire à la défense d'avoir justifié l'usage de la torture contre des prisonniers en Irak et à Guantanamo, a annoncé l'un des avocats..
Outre Rumsfeld, cette plainte concerne également cinq juristes de l'administration Bush, parmi lesquels l'actuel ministre de la Justice, Al.Gonzales, en sa qualité d'ancien conseiller de la Maison Blanche, qui ont fourni les arguments juridiques à la multiplication des techniques d'interrogation.
Portée par le Centre pour les droits constitutionnels (Center for Constitutional Rights - CCR), la plainte a été déposée au nom de 11 anciens détenus de la prison d'Abou Ghraib en Irak et de Mohammed al-Qahtani, un détenu de la base américaine de Guantanamo dont le carnet de bord d'interrogatoire a été rendu public.
(ats - 10:58
1-10
# Les manifestations se sont amplifiées dans la capitale indonésienne à la veille de l'arrivée de Bush . Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche dans les rues de Djakarta ou dans ses mosquées, certains entonnant des "criminel de guerre!" ou "tu es un terroriste!" à l'attention du président US.
L'arrivée de Bush lundi intervient à un moment où le mécontentement lié aux interventions américaines en Afghanistan et en Irak et à la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient se renforce en Indonésie.
Dimanche, près de 10.000 manifestants vêtus de blanc freinaient la circulation dans Djakarta, certains brandissant des pancartes frappées de slogans tels que "Punissez Bush le criminel de guerre" ou "Bush: recherché mort ou vif pour crimes contre l'Humanité".
Plusieurs milliers d'autres se sont rassemblés à la mosquée al-Azhar, la deuxième plus importante de Djakarta, ou à prononcé des discours condamnant Bush et le soutien américain à Israël.
AP
Ramadi
15-11
## Les versions divergent sur les origines du nouveau massacre de civils, ou d’'après des médecins, au moins 30 Irakiens ont perdu la vie.
Un policier irakien, sous couvert d'anonymat, a pointé du doigt un raid de l'armée américaine qui a détruit plusieurs maisons.
Les militaires état-uniens, eux, assurent avoir tué 11 résistants et aucun civil.
EuroNews
16-11
## Jeudi, un convoi d'agents de sécurité privés a été attaqué près de Safouan.
Cinq Occidentaux travaillant pour une entreprise de sécurité ont été enlevés. L'un d'eux, un Autrichien, a été retrouvé mort. Parmi les quatre autres, qui sont américains, l'un a été grièvement blessé, deux autres ont été libérés vendredi et on ignore ce qui est arrivé au dernier.
Le convoi acheminait du ‘ matériel ‘en provenance du Koweït et se dirigeait vers la ville de Nassiriah, située à 375 km au sud de Bagdad. Il a été arrêté à un barrage de sécurité peu après avoir franchi la frontière avec le Koweït.
Cet axe routier est habituellement hautement surveillé par les forces américaines qui l'empruntent régulièrement pour acheminer du matériel, a-t-on rapporté de source proche de la sécurité irakienne.
Les cinq Occidentaux faisaient partie d'un convoi du Crescent Security Group, une entreprise de gardiennage basée au Koweït. Neuf autres civils -des Philippins, des Indiens et des Pakistanais- se trouvaient dans ce convoi tombé dans une embuscade près de la ville portuaire de Bassorah.
"Nous n'avons pas de nouvelle de quatre agents de sécurité américains et un Autrichien", a dit au téléphone à l'Associated Press un responsable de Crescent Security Group depuis le Koweït. "Tous les chauffeurs civils sont libres et sont originaires de l'Inde, du Pakistan et des Philippines".
Crescent Security Group est "engagé dans la reconstruction(…) de l'Irak", assure cette société sur son site internet. La société emploie "d'anciens militaires professionnels" et "des spécialistes des questions de sécurité". Elle est spécialisée dans l'escorte de convois, la protection individuelle et le gardiennage de sites
(AP & Reuters)
17-11
"Deux gardes occidentaux ont été libérés, il s'agit de deux Américains. Et un troisième, également de nationalité américaine, a été retrouvé mort", a déclaré vendredi à l'AFP un responsable de la province de Bassorah (sud).
(AFP)
17-11
## "Six agents de sécurité occidentaux sont entrés en Irak en provenance du Koweït, sans visa. Ils ont été arrêtés au poste-frontière (irakien) de Zoubair. Un affrontement a eu lieu au cours duquel un Britannique a été tué, un autre blessé", selon un policier de Zoubeir.
"Deux femmes qui se trouvaient sur place ont aussi été tuées, de même que deux policiers irakiens", selon ce policier qui a requis l'anonymat.
Le porte-parole britannique n'a pas pu confirmer si ces agents appartenaient à la société Crescent Security Group
(AFP)
17-11
## L'armée irakienne a affirmé que des policiers irakiens ont tiré sur des soldats britanniques circulant dans une voiture banalisée, tuant l'un d'eux et en blessant un second, vendredi près de la frontière avec le Koweït.
Le général irakien Ali al-Moussaoui a affirmé que les policiers ont ouvert le feu sur un véhicule qui n'avait pas respecté un barrage routier, peu après 10h près de la ville de Safouan.
Ap
19-11
## L'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, qui fut en poste dans les administrations des républicains Richard Nixon et Gerald Ford, a estimé dimanche à Londres qu'une "victoire militaire" n'est plus "possible" en Irak.
Toutefois, a-t-il expliqué à la BBC, "si vous retirez toutes les forces (de la coalition) sans accord international ni même solution partielle à certains des problèmes, la guerre civile en Irak prendra une tournure de plus en plus violente".
Les Etats-Unis, ajoute l'ancien chef de la diplomatie américaine, risqueraient de payer pendant de "nombreuses années" les conséquences "désastreuses" d'un effondrement complet de l'Irak, qui finiraient par "nous ramener dans la région, d'une façon ou d'une autre".
A
Marc
Sommaire :
1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
6 Les Brèves.
6-1 Les attaques des Moudjahiddines irakiens contre les Etats-unien ont lieu toute les 15 minutes en moyenne.
6-2 Similitudes entre la guerre du Vietnam et l’Irak.
6-3 Bush et la réorientation de sa politique irakienne.
6-4 Robert Gates ?
6-5 Pol De Vos : Portrait de Robert Gates, successeur de Rumsfeld.
6-5 Les ressources pétrolières appartiennent à tous les Irakiens (Maliki)
6-6 Blair a appelé à une évolution de la politique en Irak, dans le cadre d'une "stratégie globale au Proche-Orient.
7 Dossier & Point de vue.
7-1 Gail Davidson : En Allemagne des organisations de juristes intentent une poursuite contre de hauts fonctionnaires états-uniens dont Donald Rumsfeld, pour utilisation de la torture.
7-2 : Point de vue de la voix des opprimés : L’oléoduc kurde
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net.
8-1 Non à l’exécution du président Saddam Hussein
9 Annexes
9 -1 Géographie de l'Irak
L'Irak en chiffre: du 10 -11 au 19-11/06
tués
blessés
Peuple irakien
50
20
Usboys/Autres boys
28
3
Policiers, armée et collaborateurs
105
122
1 La résistance contre l'agresseur
Analyse & commentaires
a) La résistance
10-11
## Décrivant Bush comme le "président le plus stupide" de l'histoire américaine, le nouveau commandant Abou Hamza al-Moujahir a affirmé que son groupe était en train de remporter la victoire, plus rapidement que prévu. "Nous demandons au canard boîteux (Bush) de ne pas se presser à fuir de la même façon que le ministre de la Défense" Donald Rumsfeld, a-t-il ajouté.
Les soldats américains, selon lui, sont "prêts à partir, parce qu'ils ne sont plus capables de rester
AP
10-11
# Abou Hamza al-Mouhajer, s'est félicité de la défaite des républicains aux élections parlementaires américaines de mi-mandat, dans un enregistrement audio mis en ligne vendredi.
"Le peuple américain a fait un premier pas dans la bonne direction pour sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve et a commencé à se rendre compte de la traîtrise de son président et son inféodation à Israël, en votant avec un peu de raison aux dernières élections", déclare Abou Hamza al-Mouhajer.
"Je dis à (Bush). Ne sois pas pressé de prendre la fuite à l'instar de ton ministre de Défense (ndlr: Donald Rumsfeld). Nous n'avons pas encore étanché notre soif de votre sang", ajoute al-Mouhajer.
Les démocrates américains ont remporté les élections parlementaires de mardi. .
(afp- 16h23)
11-11# Les membres de la police, de l'armée et d'autres organismes ‘sécuritaires’ sont une cible privilégiée des résistants et en une semaine, du 2 au 8 novembre, 39 policiers ont été tués et 170 blessés dans des attaques, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le général Abdel Karim Khalaf.(AFP)
ndlr : Selon le dépoillement journalier des infos des médias occidentaux seulement 1 plocier avait été tue, ce qui prouve que tous les chiffres sont manipules
b) Les colonisteur
10-11
## L'armée US étudie un changement de cap en Irak, a déclaré le plus haut responsable militaire américain, le général Peter Pace, deux jours après l'annonce de la démission de Rumsfeld.
"Nous avons besoin d'examiner nous-mêmes honnêtement ce qui marche, ce qui ne marche pas, ce qui empêche les progrès et ce que nous devrions changer,"
Selon un responsable du Pentagone Pace a mis en place au sein de l'état-major interarmées un groupe de travail comprenant des stratèges ayant une expérience(…) récente de l'Irak et qui ont été chargés de fournir de nouvelles idées.
Le colonel H.R. McMaster fait partie de ce groupe. Il avait commandé le régiment de cavalerie qui avait repris (un instant) aux résistants Tall Afar, ville du nord de l'Irak, il y a un an, dans ce qui est considéré comme une opération classique.
Le secrétaire à la guerre désigné par Bush, Robert Gates, fait partie de cette commission…
(afp- 21h51)
11-11# "Nous avons besoin d'examiner nous-mêmes honnêtement ce qui marche, ce qui ne marche pas, ce qui empêche les progrès et ce que nous devrions changer", en Irak, a déclaré le général Peter Pace, le plus haut responsable militaire américain.Selon un responsable du Pentagone parlant sous le couvert de l'anonymat, le général Pace a mis en place au sein de l'état-major interarmées un groupe de travail comprenant des stratèges ayant une expérience récente de l'Irak et qui ont été chargés de fournir de nouvelles idées.
(AFP)
15-11
# Le général Us John Abizaid, qui supervise les opérations en Irak depuis 2003, a déclaré qu'il restait "optimiste" sur la capacité des Etats-Unis à ‘stabiliser’ l'Irak et qu'il ne recommanderait pas un retrait des soldats américains de ce pays "dans les circonstances actuelles".et ajouté : "Je ne pense pas que davantage de troupes américaines soit la solution au problème",
(AFP)
11-11# Bassam Ridha, conseiller du Premier ministre irakien Nouri al-Malikia reconnu : "C'est un grand défi et nous savons qu'Al-Qaïda est bien implanté en Irak et a une influence énorme sur les autres groupes armés"
(AFP)
18-11
# Le général John Abizaid, commandant des forces américaines au Moyen-Orient a observé que les Etats-Unis n'avaient pas d'autre choix que de trouver une solution pour aider les collaborateurs Irakiens à combattre la résistance...
AP
18-11
# Le général Abizaid, a observé "Il est trop tôt pour dire que nous avons échoué", "Nous ne pouvons pas continuer à en parler comme s'il s'agissait d'un désastre ou d'un échec".
Malgré une réalité sombre et des défis décourageants, il a jugé qu'il n'y avait pas de raison que la situation ne se stabilise pas à terme.
AP
b) Analyse du terrain
Les colonisteurs
19-11
## L'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, qui fut en poste dans les administrations des républicains Richard Nixon et Gerald Ford, a estimé dimanche à Londres qu'une "victoire militaire" n'est plus "possible" en Irak.
Toutefois, a-t-il expliqué à la BBC, "si vous retirez toutes les forces (de la coalition) sans accord international ni même solution partielle à certains des problèmes, la guerre civile en Irak prendra une tournure de plus en plus violente".
Les Etats-Unis, ajoute l'ancien chef de la diplomatie américaine, risqueraient de payer pendant de "nombreuses années" les conséquences "désastreuses" d'un effondrement complet de l'Irak, qui finiraient par "nous ramener dans la région, d'une façon ou d'une autre".
A
c) Les forces en présence
a) La résistance
10-11
# "L'armée d'Al-Qaïda a 12.000 combattants en Irak pour combattre les troupes américaines." , a affirme le nouveau commandant Abou Hamza al-Moujahir
Les soldats américains, selon lui, sont "prêts à partir, parce qu'ils ne sont plus capables de rester
AP
b) Les colonisteurs
Usa
17-11
# Le Département américain de la Défense a annoncé le déploiement de 57.000 soldats en Irak début 2007, afin de maintenir le nombre de GI's à son niveau actuel.
AP
19-11
Le sénateur John McCain : Le déploiement de soldats supplémentaires en Irak est absolument nécessaire sous peine d'un échec aux conséquences catastrophiques
Quelque 141.000 GI's sont actuellement déployés en Irak, un chiffre largement insuffisant pour contribuer à stabiliser la situation dans le pays, a déclaré M. McCain.
Les conséquences d'un échec seraient "catastrophiques
(AP)
Armée fantoche Irakienne
12-11
Les forces de sécurité irakiennes (armée et police),- cible privilégiée des résistants- comptent environ 310.000 hommes et les Etats-Unis veulent augmenter leur nombre et accélérer leur entraînement.
afp
14-11
Les forces américaines ont confié lundi le commandement de l'une des plus dangereuses sections de Bagdad à l'armée irakienne…
Les forces irakiennes ont pris en charge lundi la partie sud de la capitale irakienne, après plusieurs mois d'entraînement et de missions conjointes avec les soldats américains.
Les officiers américains ont assuré que les Irakiens étaient prêts, et leur commandant a lancé un défi aux résistants, dont les attaques ont abouti à ce que la zone soit surnommée "Triangle de la mort".
. AP
Australie
12-11
# Le ministre de la Défense australien, Brendan Nelson, a expliqué que son gouvernement ne rappellerait pas les 1.400 soldats déployés en Irak et autour, même si la stratégie de la coalition était constamment en révision.
AP
Grande Bretagne
18-11
# Gordon Brown s'est rendu à Bassora, où sont stationnés la majorité des 7.200 soldats britanniques déployés dans le pays. "Je suis ici pour voir et rendre hommage à l'important travail réalisé par nos forces et pour rencontrer les ministres irakiens pour discuter des défis de l'avenir", a-t-il dit après son arrivée.
(AP)
Pologne
11-11
La Pologne, l'un des alliés les plus convaincus des Etats-Unis, dispose actuellement de 900 soldats en Irak.
Le nouveau gouvernement slovaque du Premier ministre Robert Fico formé par la gauche, l'extrême droite et les nationalistes a, quant à lui, récemment décidé de retirer définitivement en février 2007 une centaine de militaires du génie
(afp- 12h00)
Slovaquie
11-11
La Slovaquie ne laissera dans ce pays qu'onze officiers, à savoir cinq dans le cadre de la mission d'entraînement de l'Otan et six dans le cadre de l'opération "Iraqi Freedom".
Bratislava avait envoyé en juillet 2003 un contingent de 105 soldats en Irak, la plupart travaillant à des opérations de déminage dans la région de Diwaniyah.
(afp- 12h00)
2) Politique des collaborateurs Irakiens
Maliki
15-11# M. Maliki, s'est déclaré favorable à l'arrêt de l'"intervention étrangère" dans son pays."Pour protéger l'Irak, nous devons dire +stop+ aux interventions étrangères", a-t-il dit, faisant allusion aux pays voisins avec lesquels il a assuré vouloir entretenir de bonnes relations.L'Irak accuse régulièrement certains pays voisins, en particulier la Syrie, de ne pas faire suffisamment d'efforts pour empêcher l'infiltration de résistants dans le pays.(AFP)
Confection d'un gouvernement fantoche
12-11
Nouri al-Maliki, : "Le Premier ministre a exigé un remaniement ministériel complet au vu de la situation actuelle",
"Le Premier ministre pense que les députés ont pour responsabilité de bâtir l'Etat et affronter les défis que posent la situation sécuritaire. Il appelle les hommes politiques irakiens de tous les partis à prendre part à cette démarche et à appuyer le processus de réconciliation",
(afp- 13h52- Reuters)
12-11
(AFP) –Le député Abbas Al-Bayati, membre de l'Alliance unifiée irakienne (AUI), le bloc conservateur de M. Maliki, a déclaré que "dix ministres" devraient changer…Selon M. Bayati, M. Maliki, se retrouve, six mois après avoir formé un gouvernement d'union nationale, "avec des ministres incompétents".Suivant la presse M. Maliki s'en est pris à ses partenaires du Front de la Concorde (44 députés et 5 portefeuilles ministériels). "Ils tiennent un double langage et je me demande comment ils peuvent être nos partenaires dans un processus politique dont ils n'assument pas la responsabilité", reprochant aux dirigeants de ce bloc d'avoir menacé de quitter le gouvernement et de "prendre les armes" si les milices n'étaient pas démantelées et les pouvoirs mieux partagés.
(AFP)
16-11
M. Maliki a fait état de changements "mineurs" dans la composition de son gouvernement dans les prochains jours. "Il n'y aura pas de changements fondamentaux, mais seulement de très mineurs, bientôt", a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse, en réponse à une question sur un possible remaniement ministériel.
(AFP)
12-11
"Le Premier ministre (al-Maliki )a appelé à un remaniement complet du gouvernement, en fonction de la situation actuelle du pays", selon un communiqué émanant de son bureau,
"Le Premier ministre pense que les députés ont pour responsabilité de bâtir l'Etat et affronter les défis que posent la situation sécuritaire. Il appelle les hommes politiques irakiens de tous les partis à prendre part à cette démarche et à appuyer le processus de réconciliation", a-t-il souligné dans le communiqué.
Rappel : Le gouvernement Maliki comprend 37 ministres et secrétaires d'Etat, dominés par l'Alliance unifiée irakienne .
afp
Les grandes manoeuvres
15-11
M. al-Oujaili a suspendu sa participation au gouvernement, tant que l'ensemble des otages(voir enlevements) n'aura pas été libéré. "J'ai le sentiment, oui, qu'il n'y a pas de gouvernement efficace" en Irak, a également estimé le ministre, lors d'un autre entretien diffusé sur la radio britannique BBC.(AFP)
16-11
Les autorités irakiennes ont lancé un mandat d'arrêt contre le secrétaire général du Comité des oulémas musulmans, selon la télévision publique Iraqia. Cheikh Hareth Dhari, qui se trouve aux Emirats arabes unis, a été accusé d'"incitation à la violence confessionnelle", selon la télévision qui cite le ministre de l'Intérieur Jawad al-Bolani,
(AP)
16-11
Le ministre irakien de l'Enseignement supérieur, Abed Diab al-Oujaili, a dénoncé un gouvernement inefficace face à l'anarchie sécuritaire en Irak, en confirmant qu'il n'assumerait plus temporairement ses fonctions.
"Je démissionne jusqu'à ce que quelque chose soit activement fait, pas seulement des paroles", Et alors qu'on lui demandait si la situation sécuritaire en Irak relevait de l'"anarchie", il a répondu: "Absolument, j'en suis sûr".
(afp- 10h26)
17-11
Harith al-Dhari, chef du Comité des oulémas, a réagi au mandat d'arrêt lancé jeudi soir contre lui par les autorités en estimant que ce mandat était non seulement illégal mais était "la preuve de l'échec et de la confusion qui règne au sein du gouvernement irakien".
(AP) –
17-11
Le porte-parole du Comité des oulémas, Mohammed Bashar al-Faidi, a déclaré que l'initiative du ministère de l'Intérieur était "condamnée dans toutes ses dispositions.
Je ne sais pas comment la décrire mais elle représente la faillite de ce gouvernement sectaire à la suite de scandales en série".
AP
17-11
Abdul-Salam al-Kubaisi, autre porte-parole du Comité des oulémas,(influent groupe religieux, qui est notamment intervenu dans des libérations d'otages occidentaux) a lappelé les "groupes politiques à se retirer du parlement et du gouvernement,,.
AP
Sur le terrain
Le Premier al-Maliki, a reçu lundi le général John Abizaid, qui : "a réaffirmé "l'engagement de Bush à assurer le succès du processus politique en Irak"
Il a par ailleurs assuré ses interlocuteurs de la "détermination de la Force multinationale à poursuivre son soutien à la formation de l'armée irakienne pourqu'elle puisse assumer la gestion du dossier sécuritaire dans toutes les provinces du pays",
(afp- 14h46)
3 Politiques des occupants
3-1 Usa
11-11
## Selon un sondage publié par l'hebdomadaire "Newsweek", la cote de popularité de Bush est tombée à 31%, son plus bas niveau. Une semaine plus tôt, il était encore crédité de 35% d'opinions favorables.
b) situation aux Etats-Unis
63% sont mécontents,.
Seuls 29% des Américains se disent satisfaits de la situation
c) l'Irak,
# 78% des sondés se sont dits "inquiets" (dont 51% "très inquiets") que les démocrates s'emploient trop précipitamment à retirer les troupes d'Irak, et 69% craignent que le nouveau Congrès à majorité démocrate empêche le gouvernement de faire le nécessaire contre le ‘terrorisme’..
Le sondage a été réalisé après les élections parlementaires, entre les 9 et 10 novembre, auprès de 1006 personnes. La marge d'erreur est de quatre points.
(ats- 04:14)
12-11
Les Etats-uniens soutiennent, l'ouverture d'enquêtes sur l'octroi de contrats de sous-traitance en Irak (89%) (Reuters)
Bush
11-11
M. Bush dit que l'Irak restait le "front central de cette guerre".
# Bush a qualifié son nouveau secrétaire à la guerre, Gates "d'agent du changement".
En tant qu'ancien chef de la CIA et chef d'université, M. Gates "a montré qu'il est un agent du changement. Comme secrétaire, il offrira un regard neuf sur notre stratégie en Irak et ce que nous devons faire pour gagner".
(ats 21:11)
12-11
Bush a donné une indication supplémentaire de la possibilité d'une nouvelle politique en Irak en qualifiant son nouveau secrétaire à la guerre, l'ancien directeur de la CIA Robert Gates, "d'agent du changement".
Afp
Faits marquants
''La guerre en Irak a aggravé le problème global du ‘terrorisme’''# C'est l'une des conclusions rendues publiques d'un rapport classé du renseignement américain. Ce document a été écrit par les 16 agences des services secrets de Washington.
''Tous les Américains se posent la même question : notre pays est-il plus en sécurité 5 ans après ? La réponse est OUI, il est plus sûr.''
Les Démocrates brandissent ce rapport pour appuyer leurs critiques sur la politique Bush.
Un sénateur n'hésite pas à parler de ''coup de grâce pour les explications bidon du président''.
Bush présentant les Républicains comme les seuls garants de la sécurité du pays et martèle que la présence de ses soldats en Irak est plus que jamais nécessaire..
( EuroNews)
Occupation de l'Irak
10-11
## Selon le New York Times, citant un ami proche, M. Gates est revenu récemment d'un voyage en Irak avec la commission en exprimant son étonnement que Donald Rumsfeld n'ait pas réagi plus rapidement à la dégradation de la situation dans ce pays.
Le départ de M. Rumsfeld devrait ouvrir le débat sur le nombre de troupes américaines nécessaires (actuellement 150.000) pour tenir l'Irak et sur les conditions et le calendrier de leur retrait.
(afp- 21h51)
16-11
Voila pourquoi nous sommes en Irak (nouvelle version…)
Le directeur de la CIA Michael Hayden a dressé un sombre tableau des difficultés qu'affronte le gouvernement irakien. Il a fustigé l'incompétence et la corruption des cadres et la présence d'Al-Qaïda.
"La violence endémique de l'Irak ronge la capacité de gouverner, les forces de sécurité sont ravagées par les divisions confessionnelles (...) et l'administration civile, étouffée par la corruption, l'incompétence et le contrôle des partis, n'est pas à la hauteur des difficultés".
Pour "compliquer" le tout, Al-Qaïda "continue à fomenter les violences et cherche à expulser les forces de la coalition".
"Une victoire d'Al-Qaïda en Irak signifierait un Etat fondamentaliste abritant les jihadistes et servant de rampe de lancement pour des opérations terroristes dans la région et aux Etats-Unis".
(ats - 01:15)
Les grandes manoeuvres
Cheney a demandé à un juge fédéral de rejeter la plainte déposée contre lui par Valerie Plame Wilson, ancienne membre de la CIA, qui accuse la Maison Blanche d'avoir révélée son identité à la presse en représailles aux critiques de son mari sur l'utilisation du renseignement par l'administration Bush avant la guerre en Irak.
Dick Cheney justifie également sa demande de rejet de la plainte en arguant qu'elle est sans fondement, et qu'il est protégé des plaintes civils par son statut de vice-président.
AP
Dans les coulisses et au sénat
11-11
Un Groupe d'étude sur l'Irak, a été formé à l'initiative du Congrès pour évaluer la situation en Irak et faire des propositions, a indiqué le porte-parole de la Maison Blanche Tony Snow.Le groupe pourrait remettre ses conclusions d'ici à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine. Il pourrait proposer un retrait graduel d'Irak et l'ouverture de discussions avec l'Iran et la Syrie,.(AFP)
11-11
.Bush et les démocrates jurent de leur volonté de travailler en bonne intelligence sur tous les dossiers. Mais 'Irak est revenu troubler le climat vendredi :"OK, vous avez viré le secrétaire à la Défense. Mais ce n'est pas un changement de la politique!", a lancé John Murtha, représentant démocrate. Il a préconisé de fixer une échéance aux Irakiens et d'ouvrir une enquête sur la conduite du conflit.(AFP)
Prisons, exactions & torture
14-11
## Un collectif d'avocats internationaux a déposé plainte contre Rumsfeld en Allemagne. Ils accusent l'ex-secrétaire à la défense d'avoir justifié l'usage de la torture contre des prisonniers en Irak et à Guantanamo, a annoncé l'un des avocats..
Outre Rumsfeld, cette plainte concerne également cinq juristes de l'administration Bush, parmi lesquels l'actuel ministre de la Justice, Al.Gonzales, en sa qualité d'ancien conseiller de la Maison Blanche, qui ont fourni les arguments juridiques à la multiplication des techniques d'interrogation.
Portée par le Centre pour les droits constitutionnels (Center for Constitutional Rights - CCR), la plainte a été déposée au nom de 11 anciens détenus de la prison d'Abou Ghraib en Irak et de Mohammed al-Qahtani, un détenu de la base américaine de Guantanamo dont le carnet de bord d'interrogatoire a été rendu public.
(ats - 10:58)
17-11
James Barker, âgé de 23 an, un des quatre soldats accusés d'avoir violé Abeer Qassim al-Janabi, 14 ans avant de la tuer, ainsi que trois membres de sa famille.(La tuerie, s'est produite le ## 12 mars à Mahmoudiya) a été condamné jeudi à 90 ans de prison, avec la possibilité de remise en liberté conditionnelle.
En vertu d'un accord passé avec l'accusation, Barker, a évité la peine de mort, en retour de sa coopération avec la cour martiale de Fort Campbell, dans le Kentucky, et notamment de son témoignage contre ses coaccusés.
Toujours selon cet accord, la condamnation officielle de prison à perpétuité avec possibilité de remise en liberté conditionnelle a été réduite à 90 ans de détention.
(AP) –
17-11
Viol de Abeer Qassim al-Janabi, 14 ans
L'armée a inculpé mercredi le sergent Paul Cortez, qui a refusé de plaider. La date de son procès n'a pas été fixée. Cortez et le première classe Jesse Spielman, qui devrait être inculpé en décembre, risquent tous deux la peine de mort.
Le leader présumé du groupe de soldats, Steve Green, âgé de 21 ans, a plaidé non coupable devant un tribunal fédéral .
AP
17-11
Meurtre de Hashim Ibrahim Awad, 52 ans à Hamdania :
# Le Marine Jon Jodka, 20 ans a été condamné mercredi à 18 mois de prison ferme par une cour martiale dans l'affaire du meurtre d'un civil irakien en avril à Hamdania,
Selon le parquet, Awad a été tué de sang-froid le 26 avril et les soldats impliqués dans son assassinat ont ensuite maquillé la scène du crime pour faire croire qu'il était un insurgé. Les soldats ayant plaidé coupable ont désigné leur supérieur, le sergent Lawrence Hutchins, comme l'instigateur du crime.
Les 189 jours que Jodka a déjà passé en détention seront retranchés de sa peine. Le marché qu'il a conclu avec le parquet stipule qu'il va coopérer avec lui dans l'enquête sur la mort de Hashim Ibrahim Awad, , faute de quoi il passera trois ans et demi de plus en prison.
(afp- 04h06)
17-11
Le caporal Tyler Jackson, 23 ans, qui avait plaidé coupable en échange de chefs d'accusation allégés, et à accepté de témoigner contre leurs coaccusés., a vu sa peine officielle de neuf ## ans de prison rendue par le tribunal militaire de Camp Pendleton, en Californie, réduite à 21 mois de détention..
Outre Jackson et John Jodka, condamné mercredi, deux autres accusés ont négocié un accord avec l'accusation, qui prévoit leur témoignage en retour de chefs d'inculpation allégés.
AP
Les alliés
4 Australie
12-11
Plusieurs ministres du gouvernement australien ont exclu tout retrait hâtif des troupes australiennes ou américaines d'Irak,.
Le Premier Howard a révélé qu'il s'était mis d'accord vendredi avec son homologue britannique son allié dans l'invasion de l'Irak, pour maintenir les troupes déployées.
Le ministre des Affaires étrangères, Alexander Downer, a quant à lui déclaré dimanche que les démocrates, critiques envers la stratégie du président George W. Bush en Irak, ne souhaitaient pas un retrait prématuré des troupes, qui menacerait la survie de la démocratie dans le pays.
AP
5 Grande Bretagne
13-11
# Blair a appelé à une évolution de la politique en Irak, et estimé que cela ne pourrait se faire que dans le cadre d'une "stratégie globale au Proche-Orient","L'essentiel de la réponse à la situation actuelle en Irak se trouve à l'extérieur des frontières de ce pays, dans l'ensemble d'une région où les mêmes forces sont à l'oeuvre, où sont les racines du terrorisme global, où l'extrémisme se développe".
En Irak, le ‘terrorisme ‘a "changé la nature de la guerre", a remarqué le Blair, "Comme la situation évolue, la stratégie doit en faire de même", a-t-il conclu.
Pour l'Irak, il a préconisé de "donner plus de pouvoir aux dirigeants irakiens", aussi bien au plan politique, économique que militaire, avec un "renforcement de l'entraînement, de l'équipement, du commandement et du contrôle de l'armée irakienne".
Des "défis globaux" nécessitant des "alliances globales", M. Blair a ensuite vigoureusement défendu son alignement sur la politique des Etats-Unis. "Aucune des préoccupations vitales de la Grande-Bretagne ne peuvent être envisagées et encore moins résolues sans l'Amérique"
"Nous avons besoin de l'Amérique. C'est un fait", a-t-il affirmé, tout en renouvelant sa conviction que la Grande-Bretagne doit aussi être au "centre de l'Europe"….
(AFP)
18-11
Gordon Brown, ministre britannique des Finances et probable successeur de Blair, a effectué une visite surprise en Irak samedi pour rencontrer les dirigeants irakiens et annoncer une augmentation de l'aide à la reconstruction du pays.
Arrivé du Koweït,
"Nous sommes engagés à soutenir les Irakiens dans la construction d'un Etat démocratique qui apportera la sécurité et la prospérité à son peuple et jouera toute sa part dans l'économie de la région et du monde."
Brown a profité de sa visite pour annoncer une augmentation de 100 millions de livres (148 millions d'euros) d’’investissement’ pour les trois prochaines années.
AP
Les voisins
Syrie
19-11
# Le ministre syrien des Affaires étrangères, Oualid al Moualem, était arrivé dimanche à Bagdad pour des entretiens avec des responsables irakiens.
Il s'agit de la première visite d'un ministre syrien en Irak depuis l'intervention militaire américaine de 2003. La Syrie et l'Irak ont rompu leurs relations lorsque Damas s'était rangé aux côtés de l'Iran lors de la guerre de 1980-1988.
(Reuters)
3-6 Dans le monde
Indonesie
1-10
# Les manifestations se sont amplifiées dans la capitale indonésienne à la veille de l'arrivée de Bush . Des milliers de personnes se sont rassemblées dimanche dans les rues de Djakarta ou dans ses mosquées, certains entonnant des "criminel de guerre!" ou "tu es un terroriste!" à l'attention du président US.
L'arrivée de Bush lundi intervient à un moment où le mécontentement lié aux interventions américaines en Afghanistan et en Irak et à la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient se renforce en Indonésie.
Dimanche, près de 10.000 manifestants vêtus de blanc freinaient la circulation dans Djakarta, certains brandissant des pancartes frappées de slogans tels que "Punissez Bush le criminel de guerre" ou "Bush: recherché mort ou vif pour crimes contre l'Humanité".
Plusieurs milliers d'autres se sont rassemblés à la mosquée al-Azhar, la deuxième plus importante de Djakarta, ou à prononcé des discours condamnant Bush et le soutien américain à Israël.
AP
Pays Bas
16-11
## Le quotidien de gauche De Volkskrant a révélé que des "interrogatoires stratégiques musclés" avaient été menés par des militaires néerlandais sur des prisonniers irakiens en 2003,
(AFP)
17-11
Le gouvernement néerlandais a confirmé que ses soldats avaient violemment interrogé 15 prisonniers irakiens en 2003, les tenant éveillés en e.a les aspergeant d'eau froide, en les exposant à des fortes lumières ou à des bruits assourdissants.
Le ministre de la Défense Henk Kamp a affirmé que la police militaire avait validé ces pratiques,.
AP
17-11
A cinq jours des élections législatives anticipées aux Pays-Bas, le gouvernement néerlandais a ordonné une enquête indépendante sur les mauvais traitements infligés par des soldats néerlandais .
Le ministre de la guerre Henk Kamp a reconnu que des prisonniers des troupes néerlandaises avaient été aveuglés au moyen de lunettes de ski, aspergés d'eau pour les maintenir éveillés et que de la musique et des bruits étaient diffusés "afin d'empêcher qu'ils ne communiquent entre eux".
Mais une enquête de la Maréchaussée royale "a conclu qu'il n'était pas question de faits punissables", a déclaré M. Kamp.
"L'odeur d'une affaire étouffée devient de plus en plus forte", s'est indigné à la radio néerlandaise le leader du parti travailliste (PvdA) Wouter Bos, principal opposant au Premier ministre sortant, le chrétien-démocrate Jan Peter Balkenende.
Rappel : En 2004, à la suite des tortures commises par des soldats US dans la prison d'Abou Ghraib, Henk Kamp avait assuré le parlement --inquiet de possibles agissements similaires de la part de soldats néerlandais-- que rien de tel ne se passait dans les bases sous contrôle néerlandais.
(AFP)
4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes US - Ville non précisée
ndlr : au 10-11 Cela donnai un total de 29 tués en 10 jours
09-11
L'armée US a annoncé la mort de quatre soldats, tués jeudi dans des attaques en Irak, dans différents communiqués.
09-11
"Un Marine du 5e Régiment de combat a succombé à ses blessures après une attaque ennemie, dans la province d'al-Anbar",a indiqué l'armée.
09-11
"Deux soldats de la 89e brigade de police militaire ont été tués et un soldat blessé jeudi quand un engin artisanal a explosé au passage de leur véhicule, dans l'ouest de Bagdad",.
09-11
"Un soldat assigné au 13e commandement logistique a été tué et un autre blessé jeudi, quand leur camion a été touché par une bombe artisanale, à l'ouest d'Haditha", dans la province occidentale d'al-Anbar, a-t-elle enfin affirmé..
(Afp -17h33)
09-11
« Un soldat du corps expéditionnaire Eclair u 105ème groupe d’ingénieurs a été tué jeudi en conséquence d’un dispositif explosif improvisé alors qu’il conduisait des opérations en véhicule dans le nord de l’Irak », a dit un communiqué militaire américain.
manar-fr.com
10-11
L'armée US a annoncé vendredi la mort de 6 soldats
(AP) –
10-11
l'armée américaine précise que deux soldats ont été tués jeudi en milieu de journée quand une bombe a explosé au passage de leur véhicule dans l'ouest de la capitale irakienne.
(AP) –
10-11
Un troisième soldat a également été blessé dans cet attentat.
(AP) –
10-11
Un Marine est mort jeudi des suites de blessures infligées au combat dans la province d'Anbar.
(AP) –
10-11
Un soldat a été tué et un autre blessé par l'explosion d'une bombe au passage de leur patrouille sur une route à l'ouest de Haditha, une ville située à 220km au nord-ouest de Bagdad, a ajouté l'armée dans un autre communiqué.
(AP)
10-11
Un autre Marine est mort vendredi lors d'opérations en cours dans la province d'Anbar mais, selon l'armée, ce décès ne serait pas dû à une attaque ennemie.
(AP)
11-11
L'armée américaine a déjà perdu 37soldats en novembre en Irak après la mort vendredi d'un Marine dans l'ouest du pays.
(AFP)
13-11
Quatre soldats américains ont été tués dimanche dans deux attaques en Irak, a annoncé lundi l'armée américaine dans des communiqués.
13-11
Une bombe a explosé au passage d'un convoi de l'armée américaine dans l'est de Bagdad lundi matin, tuant deux soldats et blessant deux autres, a indiqué l'armée lundi soir.
13-11
"Deux soldats du corps expéditionnaire +Lightning+, membres de la 3e brigade de combat, 82e division aéroportée, ont été tués dimanche quand une voiture piégée conduite par un kamikaze a explosé à proximité de leur véhicule, dans la province de Salaheddine", avait-t-elle précisé dans un communiqué diffusé plus tôt.
Deux autres soldats ont été blessés dans l'explosion, a-t-elle ajouté.
(afp- 20h47)
14-11
Deux soldats ont été tués mardi dans l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule dans le nord-ouest de Bagdad et un autre a été tué par des tirs d'armes légères, toujours à Bagdad.
(afp- 08h58)
15-11
L’armée américaine a annoncé la mort de 10 soldats dans des attaques en Irak,
(AFP)
15-11
Un soldat et trois Marines américains ont été tués dans la province occidentale d'Al-Anbar, a annoncé mercredi l'armée américaine dans un communiqué.
"Un soldat assigné à la 1e brigade, 1e division blindée, et trois Marines du 7e Régiment de combat sont morts mardi des suites des blessures reçues lors d'une action ennemie dans la province d'Al-Anbar",
(afp- 08h58)
15-11
Trois soldats américains ont été tués mercredi au nord de Bagdad, portant à 10 le nombre de militaires morts en Irak en 48 heures, mardi et mercredi, a annoncé l'armée US
(afp- 08h58)
15-11
"Deux soldats du Corps expéditionnaire +Eclair+ assignés à la 3e brigade, 1e division de cavalerie, ont été tués mercredi et deux autres blessés dans l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule dans la province de Diyala", a indiqué jeudi l'armée américaine.
(afp- 08h58)
15-11
Elle avait fait état peu auparavant de la mort d'un autre soldat de la même unité, "tué mercredi par des tirs d'armes légères au cours d'une opération de combat dans la province de Diyala".
(afp- 08h58)
17-11
L'armée américaine a annoncé la mort d'un GI dans une attaque,
(AFP)
ndlr : au 17-11 Cela donner un total de 54 tués en 17 jours
1-1 Bagdad
11-11
Des résistants ont intercepté la voiture d'un officier des services de renseignement irakiens, dont l'identité n'a pas été révélée, et ont tiré sur lui et tué dans le quartier al-Bayaa, dans le sud de la capitale.
(afp- 10h28)
12-11
Une voiture a explosé près de la place Tayaran, dans le centre de Bagdad, faisant deux morts et 7 blessés, puis une bombe dissimulée a explosé à l'arrivée d'une patrouille de la police, tuant 5 policiers.
(AFP) –
12-11.
Un adjoint du maire de l'arrondissement d'al-Rachid et son chauffeur ont été tués par des hommes armés, dans le sud de Bagdad.
(AFP)
12-11
52 recrues de la police irakienne ont été tuées et 60 autres blessées dans une action kamikaze dimanche matin, visant un centre de recrutement dans l'ouest de Bagdad, a indiqué une source de sécurité.
De nombreux candidats se pressaient à l'extérieur du centre, sur la place Nissour, dans l'ouest de Bagdad quand le kamikaze a fait exploser sa bombe vers 10h (7h GMT), selon le lieutenant de police Maitham Abdoul-Razaq. Selon lui, le bilan pourrait encore augmenter du fait de la gravité de l'état de nombre des blessés.
(AP -afp- 10h25)
13-11
Les forces US, appuyées par des blindés et l'aviation, ont lancé lundi après la tombée de la nuit une opération militaire visant les résistants de Moqtada al-Sadr dans un quartier de Bagdad, selon des habitants.
"Les forces d'occupation mènent actuellement des raids contre les partisans d'al-Sadr dans le quartier de Choula", situé dans le nord-ouest de la capitale, a déclaré Jalil al-Nouri, un proche collaborateur de Moqtada al-Sadr, lors d'un entretien téléphonique avec l'Associated Press.
Résistants et soldats américains utilisant chars et véhicules blindés de transport de troupes échangeaient des tirs d'armes à feu. M. al-Nouri a ajouté que des hélicoptères américains Apache et des avions militaires participaient aux attaques dans le quartier de Choula.
Jalil al-Nouri a affirmé que cette opération américaine avait déjà fait neuf morts et un nombre indéterminé de blessé. De sources au sein du ministère de l'Intérieur, on affirme que 13 personnes ont en outre été blessées dans ce raid effectué par l'aviation américaine,
Mais ces chiffres ne pouvaient pas, dans l'immédiat, être vérifiés de sources indépendantes.
Dans l'immédiat, l'armée américaine se refusait à tout commentaire.
.(AP -Reuters)
(Reuters)
14-11
Treize personnes, dont un garde du corps de l'ancien Premier ministre Iyad Allaoui, ont été tuées dans des attaques dans la capitale et ses environs.
afp
15-11
Explosion d'une voiture piégée a fait neuf morts et 33 blessés dans une station-service très proche du ministère irakien de l'Intérieur, dans le centre de Bagdad, ont annoncé la police et des représentants du ministère. .
Le ministère de l'Intérieur a souvent été visé par les résistants ….
(Reuters)
18-11
Des individus ont assassiné Ali al-Adhadh une personnalité du plus important parti politique et son épouse alors qu'ils traversaient l'ouest de Bagdad en voiture, rapportent la police irakienne et un responsable de sa formation, le CSRII.
(Reuters)
18-11
Un lieutenant des forces spéciales de sécurité et son chauffeur ont également été tués.
(AFP)
1-2 Province d'Anbar (vaste territoire à l'ouest de Bagdad comprenant les villes de Amiriya, Baghdadi, Diyarah, Falloujah, Habbaniyah, Haditha, Haqlaniyah, Hawija, Hit, Houssabayh, Karabilah, Khaldiyah, Koussaïba, Mahawil, Oubaïdi, Ramadi -capitale de la province d'Al-Anbar-, Kaïm (à la frontière avec la Syrie), Sindjar & Zaidan)
Ramadi
15-11
## Les versions divergent sur les origines du nouveau massacre de civils, ou d’'après des médecins, au moins 30 Irakiens ont perdu la vie.
Un policier irakien, sous couvert d'anonymat, a pointé du doigt un raid de l'armée américaine qui a détruit plusieurs maisons.
Les militaires état-uniens, eux, assurent avoir tué 11 résistants et aucun civil.
EuroNews
1-3 Province de Ninive : Mossoul (capitale de la région nord du pays province de Ninive- à 375 km au nord de Bagdad,) AL-Hadhar, Hawijah, Kassak"(70 km au nord-est de Mossoul) & Tall Afar
Mossoul
13-11
Un caméraman travaillant pour la télévision satellitaire irakienne al-Sharqiya a été tué par des hommes armés devant son domicile, dans le centre de Mossoul.
(AFP)
15-11
Fadia Mohamed Abd, qui travaille pour l'hebdomadaire indépendant Al-Massar un hebdomadaire politique édité à Mossoul a été tuée mercredi avec son chauffeur, a indiqué le colonel Abdel Karim al-
Joubouri, de la police de Mossoul
(AFP)
Tal Afar
10-11
Une Attaque kamikaze a fait six morts et 18 blessés vendredi près d'un poste de contrôle de l'armée irakienne à Tal Afar dans le nord de l'Irak, a rapporté l'armée.
D'après un porte-parole, le général Najim Abdullah, le kamikaze a foncé avec son véhicule en direction du barrage. Il s'est arrêté après que les soldats aient ouvert le feu sur lui.
Le commandant de l'unité, Abdel-Karim Jassim et plusieurs de ses hommes se sont alors dirigés vers le kamikaze, feignant d'être inconscient. Il a actionné le détonateur, provoquant une forte explosion qui a entraîné la mort de l'officier et de ses hommes. "Le commandant était un officier très qualifié et on ne sait pas pourquoi il a commis une telle erreur. Il aurait dû attendre les spécialistes", a ajouté le général Abdullah. (AP
1-4 Province de Babylone : Haswah, Hilla(chef-lieu de la province),Iskandariyah, Jurf As Sakhr, Latifiyah, Machrouh, Mahawil, Mahmoudiyah, Moussayyeb & Youssoufiyah, (sud de Bagdad)
Hillah,
11-11
## L'ambassade des Etats-Unis a été la cible d'une dizaine de roquettes à Hilla, la capitale régionale, a rapporté le capitaine de la police irakienne Mouthanna Khalid Ali.
D'après les premières constatations, les tirs n'’aurait pas fait de victime.(hum,hum)
Il s'agit de la seconde attaque contre le bâtiment en quelques semaines. L'accès à la zone a été immédiatement interdit par les forces américaines et irakiennes.
Celle-ci a découvert un lance-roquettes utilisé pour cette attaque à cinq kilomètres environ au nord des locaux diplomatiques, qui se trouvent dans le centre-ville, a précisé un responsable de police.
AP & Reuters
11-11
Cinq soldats irakiens ont été décapités.
AP
12-11.
"Un kamikaze à bord d'une voiture a fait exploser son véhicule au milieu d'un attroupement d'ouvriers du bâtiment,(travaillant pour qui?) dans le centre de Hilla, faisant 22 tués et 44 blessés", a dit à l'AFP Dr Mohamed Dhia, de l'hôpital de Hilla.
"Le kamikaze s'est présenté devant les hommes attroupés indiquant qu'il cherchait de la main-d'oeuvre. Des dizaines d'ouvriers se sont approchés de la voiture qui a soudainement explosé", a dit àun témoin sur place, Haidar Ali, 25 ans
(afp- 08h03
1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu- 60 km au nord de Bagdad) Abou Saïda.-Bahriz, Baladrouz, Balad Rouz,Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah, Mouradiya, Yathreb
(La région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, est le théâtre d'attaques visant quasi quotidiennement les forces colonialistes et ces acolytes sur le terrain
Baaqouba (60 km au nord de Bagdad)
26-10
Des résistants irakiens ont tué huit policiers jeudi durant un raid au sud de la ville.
La mort des officiers incluait un lieutenant. Neuf autres ont été blessés.
Dans un autre incident, six marines américains et deux matelots ont été tués à l’ouest de l’Irak,
Al-Manar
11-11
Un policier et deux civils ont été tués.
(AFP)
14-11
Quatre policiers, ont été tués par des hommes armés.
(afp)
18-11
Une bataille plusieurs heures opposant des soldats irakiens et américains à des résistants a fait au moins 18 morts et une vingtaine de blessés, a déclaré la police de cette ville
L'armée américaine n'a pas parler de tués de son côté.
AP
1-8 Kout (175 km au sud-est de Bagdad).
14-11
Dans la région de Kout, deux soldats irakiens ont été tués dans une embuscade.
afp
1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ :Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi )
Kirkouk
11-11
Un soldat a été tué
(AFP
11-11
Un soldat a été tué dans un secteur proche de la frontière iranienne.
(AFP)
14-11
Un policier et un civil sont morts dans l'explosion d'une bombe artisanale
afp
1-13 Les autres régions de l'Irak occupée
ville d'Al Kout, dans la province de Wasit (centre-sud du pays)
10-11
Une explosion d'une mine a tués deux soldats, de nationalités polonaise et slovaque, vendredi soir près d'Al Kout, a-t-on rapporté samedi de source militaire.
L'engin a explosé au moment où un convoi multinational regagnait sa base, selon un porte-parole militaire cité par l'agence polonaise Pap.
Après l'explosion, la colonne a été la cible de tirs d'armes automatiques, a-t-il précisé.
Un autre soldat polonais et un militaire arménien ont été blessés dans l'attaque.
l'agence polonaise Pap.
Safouan ou Safwan
16-11
### Jeudi, un convoi d'agents de sécurité privés a été attaqué près de Safouan.
Cinq Occidentaux travaillant pour une entreprise de sécurité ont été enlevés. L'un d'eux, un Autrichien, a été retrouvé mort. Parmi les quatre autres, qui sont américains, l'un a été grièvement blessé, deux autres ont été libérés vendredi et on ignore ce qui est arrivé au dernier.
Le convoi acheminait du ‘ matériel ‘en provenance du Koweït et se dirigeait vers la ville de Nassiriah, située à 375 km au sud de Bagdad. Il a été arrêté à un barrage de sécurité peu après avoir franchi la frontière avec le Koweït.
Cet axe routier est habituellement hautement surveillé par les forces américaines qui l'empruntent régulièrement pour acheminer du matériel, a-t-on rapporté de source proche de la sécurité irakienne.
Les cinq Occidentaux faisaient partie d'un convoi du Crescent Security Group, une entreprise de gardiennage basée au Koweït. Neuf autres civils -des Philippins, des Indiens et des Pakistanais- se trouvaient dans ce convoi tombé dans une embuscade près de la ville portuaire de Bassorah.
"Nous n'avons pas de nouvelle de quatre agents de sécurité américains et un Autrichien", a dit au téléphone à l'Associated Press un responsable de Crescent Security Group depuis le Koweït. "Tous les chauffeurs civils sont libres et sont originaires de l'Inde, du Pakistan et des Philippines".
Crescent Security Group est "engagé dans la reconstruction(…) de l'Irak", assure cette société sur son site internet. La société emploie "d'anciens militaires professionnels" et "des spécialistes des questions de sécurité". Elle est spécialisée dans l'escorte de convois, la protection individuelle et le gardiennage de sites
(AP & Reuters)
17-11
"Deux gardes occidentaux ont été libérés, il s'agit de deux Américains. Et un troisième, également de nationalité américaine, a été retrouvé mort", a déclaré vendredi à l'AFP un responsable de la province de Bassorah (sud).
(AFP)
17-11
L'armée irakienne a affirmé que des policiers irakiens ont tiré sur des soldats britanniques circulant dans une voiture banalisée, tuant l'un d'eux et en blessant un second, vendredi près de la frontière avec le Koweït.
Le général irakien Ali al-Moussaoui a affirmé que les policiers ont ouvert le feu sur un véhicule qui n'avait pas respecté un barrage routier, peu après 10h près de la ville de Safouan.
AP
17-11
"Six agents de sécurité occidentaux sont entrés en Irak en provenance du Koweït, sans visa. Ils ont été arrêtés au poste-frontière (irakien) de Zoubair. Un affrontement a eu lieu au cours duquel un Britannique a été tué, un autre blessé", selon un policier de Zoubeir.
"Deux femmes qui se trouvaient sur place ont aussi été tuées, de même que deux policiers irakiens", selon ce policier qui a requis l'anonymat.
Le porte-parole britannique n'a pas pu confirmer si ces agents appartenaient à la société Crescent Security Group
(AFP)
Enlèvements
15-11
D'après des témoins, des hommes portant l'uniforme des commandos de la police irakienne et utilisant des véhicules semblables à ceux des forces de sécurité, ont fait irruption mardi matin dans le bâtiment de recherche, dans le quartier de Karrada (centre-ouest)."Au total, 39 personnes ont été enlevées. Vingt ont été libérées mardi, 17 mercredi. Seules deux personnes sont toujours aux mains de leurs ravisseurs", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement .Cet enlèvement est survenu en dépit de la présence de plusieurs dizaines de milliers de policiers irakiens et de soldats américains à Bagdad,. Des postes de contrôle sont installés à intervalles réguliers dans les quartiers de la capitale…
(AFP)
19-11
Le vice-ministre irakien de la Santé Ammar Al-Saffar , et membre du parti Daoua de Malikia été enlevé dimanche à Bagdad
"Des hommes sont entrés vers 17H30 dans la maison du ministre, "dans le quartier sunnite d'Aadhamiya, et l'ont enlevé", a dit cette source sous le couvert de l'anonymat.
(AFP)
L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)
Peuple
Civils tués (depuis l'occupation)
659.059
Civils blessés (depuis l'occupation)
67.206(chiffre très très minimum)
Civils violés (par les troupes d'occupations)
2.507 (voir Ibrahim Allousch
Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)
7.993 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) tués
3.312 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) blessés
3.823 (chiffre minimum)
En prison
39.593 (Craig Roberts)
Embargo
750.000 enfants (chiffre minimal)
Embargo
750.000 adultes (chiffre moyen)
Militaires irakiens tués pendant l'invasion
45.468 (chiffre minimal)
Civils tués pendant l'invasion
120.000 (chiffre minimal)
Coalition (depuis le début de la guerre) :
Nombre de Soldats tués (ou morts...)
10.290
Soldats rapatriés (blessés ou malades)
51.826 (chiffre minimal)
(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)
Disparus (dans la nature)
1.014
Désertions
5.501
Mutinerie
2 corps + 25
Aide psychologique
66.108***
Suicides
79
Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués
7.444
Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés
9.627
Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)
13.854
Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc)
4.383
Autres blessés ( collaborateur etc)
3.212
Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité
239 attaques (très grand minimum)
Infrastructures du rail
195 attaques (idem)
Hélicopteres
69 ++ (idem)
Avions (& drone)
24 ++
Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux
6 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
6-1 Les attaques des Moudjahiddines irakiens contre les Etats-unien ont lieu toute les 15 minutes en moyenne .
Bob Woodward, le journaliste américain du Washington Post qui a atteint la renommée pour son travail en découvrant le scandale du Watergate dans les années 70, a dit sur CBS que le gouvernement des USA cache la véritable ampleur de la violence contre les forces d’occupation américaines en Irak, notant que les activitées des Moudjahiddines ont atteint un niveau ou il y a maintenant une attaque contre les troupes américaines en Irak toutes les 15 minutes.
"Nous sommes arrivé au point que maintenant il y a entre 800 et 900 attaques par semaine. C'est plus de cent par jour. C'est quatre attaques par heure contre nos forces", a dit Woodward dans une entrevue avec le réseau télévisé américain CBS lors d’une émission diffusée samedi.Au cours de l’entrevue, Woodward indique que non seulement la situation dans le Pays devient plus mauvaise, mais que les stratèges américains croient que les choses se détériorent seulement."la vérité est que l'évaluation par les experts en matière d'intelligence pour l’année prochaine, 2007, va devenir plus mauvaise et, en public, vous avez le président et vous avez le Pentagone qui disent "Oh, non, les choses vont aller mieux," a dit Woodward sur CBS. "maintenant il y a le public, et il y a le privé. Mais qu'ont-ils fait avec le privé? Ils gardent le secret. Personne n'est censé savoir, "Woodward a continué, disant que le commandement américain cache la situation désastreuse des Américains en Irak. Cacher la réalité de la situation en Irak n'a rien à voire avec la sécurité ou les secrets protecteurs d'état, a précisé Woodward. Il a noté que les combattants irakiens Moudjahiddines savent ce qu'ils font. "Ils connaissent le niveau de violence et combien ils sont efficaces. Qui ne sait pas ? Le public américain." Woodward indique à CBS que bien que le président des USA George Bush se rende entièrement compte de la vérité de la situation, il reste certain qu'il doit s'en tenir à la stratégie qu'il a mis en place en Irak. "je ne me retirerai pas," à dit Woodward citant la parole de Bush, "même si Laura [ l'épouse de Bush ] et Barney [ le chien de Bush ] sont les seuls qui me soutiennent." Mais le président américain possède en fait l'appui et l'encouragement de Henry Kissinger âgé de 83 ans. Kissinger, un juif allemand qui est venu aux USA en 1938, était conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d'état des USA sous Richard Nixon pendant les années de la guerre américaine contre le Vietnam, le Cambodge, et le Laos. Kissinger est connu pour croire que les USA n'ont pas soumis les Vietnamiens parce que l'Amérique "a perdu la volonté de combattre." Woodward a indiqué à CBS que Kissinger se réunit fréquemment avec Bush et le vice-président Dick Cheney, les conseillant tous les deux que la "victoire est la seule stratégie de sortie significative d'Irak." Woodward présente ses observations sur la situation, en disant : "c'est si fascinant. Kissinger combattant une nouvelles fois dans la guerre du Vietnam parce que selon lui le problème au Vietnam était que nous avons perdu notre volonté." Source : Albasrah.net
http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2270
6-2 Similitudes entre la guerre du Vietnam et l’Irak.
17-11
En octobre, Bush avait reconnu des similitudes entre la guerre du Vietnam et l'actuelle situation en Irak. Un journaliste du "New York Times" avait souligné que l'offensive du Têt, menée par le Viet Cong, avait fait basculer l'opinion publique américaine contre la guerre et contre Lyndon Johnson. Bush avait admis qu'une comparaison avec l'Irak "pouvait être juste"..
Interrogé la semaine dernière Bush a déclaré: "Je vois des différences, vraiment (...) Je ne pense pas qu'il y ait un parallèle".
Stephen Hadley, conseiller présidentiel à la sécurité nationale, affirme que l'enjeu est plus élevé en Irak qu'au Vietnam. "Je me souviens de débats sur ce qui se passerait si les Etats-Unis quittaient le Vietnam, et on parlait de dominos", rappelle-t-il en référence à la théorie des dominos selon laquelle les Etats voisins du Vietnam risquaient de subir la contagion et de tomber aux mains des communistes.
"Mais personne n'avait l'impression que cela déboucherait sur un danger clair et immédiat sur le territoire des Etats-Unis", ajoute Stephen Hadley. Selon lui, "la plupart" des Américains pensent qu'un "Irak qui tomberait dans le chaos fournirait un havre accueillant pour les terroristes".
Michael O'Hanlon, spécialiste de politique étrangère à l'Institut Brookings, voit toutefois de plus en plus de similitudes entre l'Irak et le Vietnam. La résistance a notamment "pris de la vitesse qui s'auto-alimente et dont il est très difficile de triompher", note ce membre du Groupe d'étude sur l'Irak, la commission bipartisane co-dirigée par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker.
AP
6-3 Bush et la réorientation de sa politique irakienne.
Bush s'est montré prêt à une réorientation marquée de sa politique irakienne en présentant le nouveau chef du Pentagone, Robert Gates, comme un homme de compétence et de changement.
Président de l'université A&M au Texas, Gates est membre du Groupe d'étude sur l'Irak, présidé par l'ex-secrétaire d'Etat républicain James Baker et l'ancien représentant démocrate Lee Hamilton.
En raison de son arrivée au Pentagone, Gates devrait renoncer à siéger au sein de la commission, a indiqué la Maison blanche.
L'administration Bush fait en sorte que la nomination de Gates soit approuvée par le Congrès actuel, où les républicains sont majoritaires. Les démocrates n'y seront en effet majoritaires qu'à partir du début de l'an prochain.
(Reuters)
11-11
6-4 Robert Gates ?
Robert Gates considère que les agences de renseignement ont "induit en erreur le président" Bush quant à l'existence d'armes de destruction massive en Irak
Il en tire le sentiment que les Etats-Unis ne devraient jamais recourir à des frappes militaires préventives s'ils ne disposent pas d'informations solides et "sans ambiguïtés".
Ancien patron de la CIA, la centrale de renseignement américaine, M. Gates appuie ses convictions sur une expérience de 30 ans passés à la direction de cette agence, mais aussi à la Maison Blanche et à la tête de la Texas A&M University.
En 2004, il avait pris part à un groupe de travail sur la politique iranienne de Washington. Il avait alors averti que seule une action militaire était susceptible de renverser le régime des mollahs mais que les engagements militaires des Etats-Unis dans la région et le climat politique rendaient cette possibilité peu vraisemblable. Robert Gates en concluait que l'approche la plus réaliste était de dialoguer avec Téhéran, une idée envers laquelle le président Bush s'est toujours montré réticent.
"Un tel engagement encouragerait l'Iran à adopter une attitude plus claire et plus positive à l'égard des nouveaux gouvernements en Afghanistan et en Irak. Cela permettrait aussi une plus grande interaction entre les Iraniens et le reste du monde", plaidait-il, tout en insistant sur le fait qu'il ne s'agissait aucunement d'une critique de l'administration Bush.
Aujourd'hui avovat de la prudence en matière de frappes militaires, le même Gates préconisait en 1994, dans une tribune publiée par la presse, le bombardement d'une centrale nucléaire nord-coréenne et le renforcement des forces américaines stationnées en Corée du Sud. A ses yeux, la diplomatie -"la stratégie de la carotte sans le bâton", selon ses dires- avait échoué. Tous les espoirs de l'administration Bush dans ce dossier reposent pourtant sur la voie diplomatique, désormais préférée à toute action armée.
Décrit comme un "patriote" et un "homme d'intégrité" par Bush, Robert Gates aura la haute main, , sur un budget de 470 milliards de dollars (365,3 milliards d'euros) et devra gérer les conflits impliquant les Etats-Unis, au Moyen-Orient et ailleurs.
Outre les forces armées en uniforme, son département comprend la moitié des 16 agences américaines de renseignement, parmi lesquelles la CIA, la NSA (écoutes) et le NRO (satellites).
Homme du sérail de la CIA, qu'il a intégrée en 1966 puis dirigée au début des années 1990 sous la présidence de George Bush père
AP
11-11
6-5 Pol De Vos : Portrait de Robert Gates, successeur de Rumsfeld
Après la défaite de Bush aux élections du 7 novembre, Donald Rumsfeld est remplacé au ministère de la Défense par l’ex-patron de la CIA, Robert Gates. Un changement ?
Robert Gates (66 ans) est un « Boy Scout of America ». Il a même accédé au rang d’ « Eagle Scout », le plus haut de l’organisation. Un éclaireur sympa ? Pas vraiment. Gates a travaillé plus de 26 ans pour la CIA, l’organisation qui a notamment aidé à mettre le dictateur Pinochet au pouvoir au Chili. Il a aussi oeuvré pour le NSC, le Conseil national de la sécurité et a été le conseiller sécurité de cinq présidents de partis.
En 1985, Gates a même été accusé d’avoir fomenté un complot pour faire porter au KGB la responsabilité de la tentative d’assassinat du pape Jean-Paul II en 1981. En 1987, il a raté le poste de directeur de la CIA car il avait été mis en cause dans l’affaire « contras-Iran », où les USA, bien qu’en conflit ouvert avec l’Iran de l’ayatollah Khomeyni, avaient vendu secrètement des armes à ce pays. La recette avait servi à soutenir les « contras » qui combattaient par la terreur et le sabotage le gouvernement progressiste du Front sandiniste du Nicaragua. Ce n’était qu’un sursis, puisque Gates est devenu directeur de la CIA en 1991. Il l’est resté jusqu’en 1993.
Après l’attentat contre les deux tours, le 11 septembre 2001, Gates est devenu le premier patron du « Department of Homeland Security » (ministère de la sécurité intérieure), où il s’est constitué une belle réputation dans la suppression des droits démocratiques aux USA.
Jusqu’à sa nomination à la Défense, il était également recteur de l’Université A&M du Texas et, surtout, membre de l’ISG, le Groupe d’études sur l’Irak, également connu comme Commission Baker (du nom de l’ancien ministre des Affaires étrangères, NdlR). Le 15 mars 2006, l’ISG a été désigné pour chercher une voie d’issue pour les USA en Irak. Le rapport final ne devait être connu qu’à l’issue des élections du 7 novembre, mais certaines conclusions ont déjà transpiré. Il y est question, en termes flous, de retrait par phases d’une partie des troupes américaines et d’un dialogue direct avec la Syrie et l’Iran. La désignation de Gates laisse penser que les conclusions de la Commission peuvent constituer le fil conducteur de la politique US en Irak.
Le monde sera-t-il plus sûr après Rumsfeld ? Faut voir… Son successeur n’est en tout cas pas un cadeau
Pol De Vos15-11-2006
6-5 Les ressources pétrolières appartiennent à tous les Irakiens (Maliki)
Les ressources pétrolières de l’Irak appartiennent à tous les Irakiens et doivent être distribuées équitablement sans profiter à une seule communauté, a affirmé jeudi le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki à l’occasion d’une visite à Ankara.
"Ces ressources doivent être distribuées équitablement aux citoyens", a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
"Il ne faut pas en priver une communauté et en enrichir une autre", a-t-il souligné.
Fin septembre, le Premier ministre de la région kurde autonome d’Irak (nord), Nechirvan Barzani, avait affirmé que les Kurdes voulaient être maîtres de leur pétrole et averti que toute interférence extérieure ne pourrait que raviver les appels à l’indépendance.
ANKARA, 16 nov 2006 (AFP)
6-6 Blair a appelé à une évolution de la politique en Irak, dans le cadre d'une "stratégie globale au Proche-Orient.
En Irak, le terrorisme a "changé la nature de la guerre", a remarqué le Blair "Comme la situation évolue, la stratégie doit en faire de même", en a-t-il conclu.
Mais cette évolution doit dépasser le simple cadre irakien. "L'essentiel de la réponse à la situation actuelle en Irak se trouve à l'extérieur des frontières de ce pays, dans l'ensemble d'une région où les mêmes forces sont à l'oeuvre, où sont les racines du terrorisme global, où l'extrémisme se développe".
La réévaluation de la politique en Irak - encouragée par la défaite des républicains aux élections américaines de mi-mandat le semaine passée - doit donc faire partie d'un "stratégie globale au Proche-Orient", a-t-il estimé, soulignant donc, de manière inattendue, que la priorité n'était pas la Syrie et l'Iran.
"Au contraire, nous devons commencer avec Israël et la Palestine", a-t-il jugé. C'est le coeur du problème. Nous devons ensuite faire des progrès au Liban".
Un "nouveau partenariat est possible" si l'Iran fait "un choix stratégique clair: aider le processus de paix au Proche-Orient, arrêter d'aider le terrorisme au Liban et en Irak, et respecter ses obligations internationales". Sinon il "fera face aux conséquences: son isolement".
Il a ainsi confirmé sa communauté de vues(…) avec la Maison Blanche.
Blair a préconisé de "donner plus de pouvoir aux dirigeants irakiens", aussi bien au plan politique, économique que militaire, avec un "renforcement de l'entraînement, de l'équipement, du commandement et du contrôle de l'armée irakienne".
Des "défis globaux" nécessitant des "alliances globales", M. Blair a ensuite vigoureusement défendu son alignement sur la politique des Etats-Unis. "Aucune des préoccupations vitales de la Grande-Bretagne ne peuvent être envisagées et encore moins résolues sans l'Amérique", a-t-il déclaré.
"Nous avons besoin de l'Amérique. C'est un fait", a-t-il affirmé, tout en renouvelant sa conviction que la Grande-Bretagne doit aussi être au "centre de l'Europe".
Avec Cyril BELAUD de l’AFP
13-11
7 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
7-1 Gail Davidson : En Allemagne des organisations de juristes intentent une poursuite contre de hauts fonctionnaires états-uniens
PLAINTE EN JUSTICE POUR UTILISATION DE LA TORTURE
Aucun État n'a le doit de violer l'interdiction internationale d'utiliser la torture pour aucune raison que ce soit. Tout fonctionnaire qui autorise, dirige ou effectue des sévices ou omet d'empêcher la torture doit être accusé. Tous les États signataires de la Convention contre la torture, y compris l'Allemagne, ont l'obligation juridique envers tout êtres humains, de prévenir et de punir tout cas de torture perpétré à n'importe quel moment, contre toute personne et par toute personne.
Des preuves établissent que le président, le secrétaire de la Défense et d'autres haut fonctionnaires du gouvernement des États-Unis ont planifiée, autorisé et dirigée l'utilisation de la torture dans les prisons de «Guantanamo Bay» et d'Abu Ghraib. Devant les preuves accablantes et irréfutables d'utilisation de la torture, auxquelles s'ajoutent des preuves que l'administration états-unienne n'entamera pas de poursuite, l'Allemagne doit agir pour faire enquête et poursuivre les responsables. Agir autrement rendrait l'Allemagne complice de hauts fonctionnaires des États-Unis dans les cas futurs d'utilisation de la torture et de refus de protéger les victimes.
EN ALLEMAGNE
L'organisation «Lawyers Against the War» (LAW) (Avocats contre la guerre) se joint à ces organisations de juristes pour demander à l'Allemagne de faire enquête et de poursuivre Donald Rumsfeld et d'autres hauts fonctionnaires états-uniens pour avoir utilisé la torture. La plainte en justice doit être déposée à Berlin lundi le 13 novembre 2006 par le «Center for Constitutional Rights» (CCR) (Centre des droits constitutionnels) et par d'autres coplaignants. Elle nomme, comme accusés, les personnes qui ont conçu et dirigé le système d'utilisation de la torture que l'on utilise dans des prisons se trouvant hors du territoire des États-Unis contre des citoyens non états-uniens. Les actes de torture ont continué sans aucune diminution et en toute impunité pendant presque cinq ans et ont entraîné la mort de plusieurs détenus.
En novembre 2004, l'organisation «Lawyers Against the War» s'est jointe au «Center for Constitutional Rights», à la «Republican Attorneys and Lawyers Association» (RAV) à l'«International Federation for Human Rights Leagues» (FIDH) pour déposer une plainte en justice criminelle en Allemagne. Le procureur allemand avait rejeté la plainte de 2004 en invoquant qu'il n'y avait pas d'"indications" établissant que les États-Unis ne poursuivraient pas les hauts fonctionnaires nommés comme accusés dans cette plainte. L'organisation «Lawyers Against the War» se joint à nouveau à ces organisations pour soumettre la plainte actuelle, de novembre 2006, qui se base sur de nouvelles preuves établissant que les États-Unis ne vont pas accuser de hauts fonctionnaires.
Le dossier détaillé présenté en appui à la plainte en justice de novembre 2004 a exposé à l'Allemagne les crimes et le rôle des présumés responsables. Le dossier de novembre 2006 présente maintenant au procureur allemand des preuves irréfutables que de hauts fonctionnaires des États-Unis continuaient à pratiquer systématiquement des actes de torture et que l'administration états-unienne n'autorisera pas la présentation d'une poursuite en justice contre les personnes qui ont le commandement.
Les personnes nommées dans le dossier de novembre 2006 sont :
· l'ex-secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld;
· l'ex-directeur de la CIA, George Tenet,
· le sous-secrétaire à la Défense pour les services de renseignements, Stephen Cambone, Ph.D.
· le lieutenant général, Ricardo Sanchez,
· le major général Walter Wojdakoski,
· le major général Geoffrey Miller,
· le colonel Thomas Pappas,
· l'ex-chef conseiller de la Maison Blanche, actuellement procureur général des États-Unis), Alberto R. Gonzales,
· l'ex-assistant du procureur général, Jay Bybee,
· l'ex-assistant du procureur général, John Yoo,
· le conseiller général du ministère de la Défense, William James Haynes II,
· le vice-président chef du conseil, David S. Addington,
Les organisations co-plaignantes qui soumettent la demande de 2006 pour que l'Allemagne fasse enquête et juge les responsables sont : le «Center for Constitutional Rights», la «Republican Attorneys and Lawyers Association», l'«International Federation for Human Rights Leagues», l'organisation «Lawyers Against the War», l'«International Peace Bureau», la «National Lawyer’ Guild», l'«International Association of Lawyers Against Nuclear Arms», l'organisation «European Democratic Lawyers», l'organisation «European Democratic Jurists», le «Palestinian Center for Human Rights» et l'organisation «Veterans for Peace».
AU CANADA
L'organisation «Lawyers Against the War» a déposé des accusations criminelles contre George W. Bush au Canada pour avoir aidé, d'avoir été complice et d'avoir conseiller l'usage de la torture dans les camps de prisonniers d'Abu Ghraib et de «Guantanamo Bay». Ces accusations, déposées en novembre 2004 en vertu des dispositions du Code criminel adoptées au moment où le Canada a ratifié la Convention contre la torture, ont été rejetées en septembre 2006 par la Cour d'appel de Colombie Britannique sur la base que le procureur général du Canada n'avait pas consenti à l'accusation. Ces accusations n'avaient pas été rejetées sur la base que les présumés actes de torture n'étaient pas survenus ou sur la base que George W. Bush n'était pas responsable.
L'organisation «Lawyers Against the War» est un comité constitué de juristes et de non-juristes, originaires de 14 pays, qui s'opposent à la guerre, prônent le respect du droit international et s'opposent à l'impunité des responsables de ces violations.
Contactez :
Gail Davidson,
Présidente,
Organisation «Lawyers Against the War» (LAW)
Adresse électronique : law@portal.ca
Numéro de téléphone : +1 738 0338
Dimanche 12 novembre 2006
7-2 Point de vue de la voix des opprimés : L’oléoduc kurde
Le hold up américain sur le pétrole irakien se poursuit non sans difficulté. Les espoirs placés en Ahmed Chalabi qui avait promis monts et merveilles au lobby pétrolier US et aux Israéliens, ont été déçus; il s’avère que le pipeline qui devait acheminer le brut irakien vers Haïfa est impossible à protéger. De plus, les Arabes et les Turcomans ne se laissent pas expulser facilement de Kirkouk 1. Le projet néo conservateur de « zone de prospérité » au Proche- Orient financé par l’or noir irakien, dont Israël aurait été le principal bénéficiaire, a été balayé par les réalités. Les Etats-Unis ont bien une solution de rechange, mais elle est toute aussi incertaine. Elle passe en effet par le renversement du Président Bachar Al-Assad et la création d’un Etat kurde au nord de l’Irak.
En mai 2001, l’« Energy Policy Development Group » du Vice-président Dick Cheney a demandé que la « sécurité énergétique » soit une priorité du commerce et de la politique étrangère américaine, justifiant par là au nom d’« intérêts vitaux » la programmation de l’agression contre l’Irak. Depuis, les Etats-Unis sont en guerre… et ils le seront, d’après James Woolsey, directeur de la CIA sous Bill Clinton, « pour plusieurs décades… pour le pétrole » 2. Aujourd’hui, bien que sa production pétrolière soit en chute libre, c’est au tour de la Syrie d’être dans la ligne de mire. Motif : elle est sur le passage des oléoducs kurdes destinés à faire de Haïfa la Rotterdam de la Méditerranée, et ses dirigeants ne sont pas disposés à reconnaître Israël.Israël et le pétrole irakien
Les dirigeants israéliens rêvent depuis 1948, date la création de l’Etat hébreu, le la réouverture de l’oléoduc Kirkouk-Haïfa. Pour y parvenir ils ont tout essayer, y compris de traiter avec le « diable », c'est-à-dire… avec Saddam Hussein 3. La fermeture de l’oléoduc Kirkouk-Banyas par la Syrie en 1982, pour soutenir l’Iran en guerre avec l’Irak, donna l’occasion à Yitzhak Shamir de proposer à Bagdad d’exporter son pétrole par Haïfa. Le Président irakien refusa. Hanan Bar-On, sous-directeur au ministère des Affaires étrangères israélien revient à la charge deux ans plus tard en appuyant la proposition de Bechtel de construire un pipeline Kirkouk-Aqaba qu’un certain Donald Rumsfeld est allé « vendre » en décembre 1983 et mars 1984 à Saddam Hussein. Nouveau refus du Président irakien.En 1987, Moshe Shahal – ministre israélien de l’Energie – fait étudier cette fois la possibilité d’exporter le pétrole irakien vers Haïfa, mais via le Golan. Le projet est abandonné en raison du déclenchement de guerre du Golfe de 1991.Il fallu attendre le vote de l’Iraq Liberation Act par Bill Clinton en octobre 1998 pour que la question de l’acheminement du brut irakien revienne à l’ordre du jour. L’opposition à Saddam Hussein est ainsi financée officiellement. Les Israéliens jettent leur dévolu sur Ahmed Chalabi qui a été lâché par la CIA et le Département d’Etat, et qui cherche à relancer sa carrière. Ils l’invitent à Tel Aviv où il s’engage à établir des relations diplomatiques avec Israël s’il arrive au pouvoir, et à rouvrir le pipeline Kirkouk-Haïfa. Son neveu Salem – futur responsable de la débaassification – se lie à Benyamin Netanyahou avec qui il s’entend pour octroyer des compensations aux juifs ayant quitté l’Irak dans les années 50. Le chiffre avancé est de 30 milliards de dollars, montant faramineux devant être payé en pétrole.Opérations « Shekhinah » et « Matador »
Parallèlement au bombardement de Bagdad en 2003, l’Etat-major US lance l’opération « Shekhinah » (Présence de Dieu, en hébreu) 4 pour s’emparer de la bretelle de l’oléoduc de Haïfa. Des SAS britanniques et australiens, et une compagnie des Forces Spéciales américaines, prennent position près des stations de pompage H1 et H3 situées entre Al-Haditha et la frontière jordanienne. Après le renversement de Saddam Hussein, leurs campements sont transformés en bases militaires. H1 (rebaptisée Haïfa 1), H2 (surnommée « Corean Village ») et H3 (Haïfa 3), sont dotées d’un petit aéroport. Mais en Irak, rien ne se déroule comme les néo conservateurs l’avaient imaginé. L’étoile d’Ahmed Chalabi décline, son neveu Salem quitte précipitamment Bagdad, accusé de meurtre. L’établissement de relations diplomatiques entre l’Irak et Israël n’est plus à l’ordre du jour. La montée en puissance de la résistance compromet la réfection du pipeline vers Haïfa. Les Israéliens révisent alors leurs plans. Ils misent désormais sur « l’option syrienne », c'est-à-dire le changement de régime à Damas. Deux projets sortent des tiroirs : celui de l’oléoduc Mossoul- Haïfa, et celui de la bretelle reliant le terminal au Kirkouk- Banyas, Elle serait branchée juste après la frontière syrienne ou au niveau de Homs.En juin 2005, les Américains lancent l’opération « Matador » près de la frontière syrienne, dans la région d’Al-Qaïm, ainsi qu’au nord le long de l’axe Mossoul – Tell Afar – Sindjar. Sous prétexte d’éliminer « Zarqaoui » et ses partisans, ils ratissent les alentours des bases H1, 2 et 3 qui devraient servir en cas d’invasion de la Syrie.
La bataille de Tell Afar dirigée contre les Turcomans hostiles à la main mise kurde sur les ressources de leur région, tournera au massacre de civils comme à Falloujah.
Le Kurdistan, 6ème puissance pétrolière mondiale ?
La création d’un Etat kurde au nord de l’Irak fait partie du plan américain « Grand Moyen Orient ». Mais, tout le monde sait qu’un Kurdistan indépendant n’est viable qu’avec Kirkouk, ses champs pétroliers et ses gisements gaziers. Pour Massoud Barzani et Jalal Talabani – les deux chefs kurdes provisoirement réconciliés – les priorités sont donc les suivantes : intégrer la cité pétrolière dans la région kurde, « nettoyer ethniquement » la zone Soulimaniya –Sindjar, et développer la recherche pétrolière. Pour commencer, les milices kurdes terrorisent les populations indésirables - Arabes, Turcomans, Assyriens, bédouins Chammars – et leur font comprendre qu’elles n’ont pas leur place dans le Kurdistan de demain. Un terrain d’entente est recherché avec les Yézidis, que Barzani considère comme kurdes, mais surtout qui contrôlent les monts Sindjar surplombant le tracé du pipeline Mossoul-Haïfa. A Kirkouk, l’équilibre ethnique est déjà modifié en prévision du référendum local prévu en décembre 2007 sur l’avenir de la cité. Mais on voit mal comment – autrement que par la violence - les Kurdes pourront expulser les Turcomans du reste de leur région. Ils sont entre 2 et 3 millions sur un territoire - baptisée Turkmeneli - qui s’étend sur 25 000 km2 de la frontière iranienne – au sud de Halabja - et de Kut jusqu’à Tell Afar 5. La Turquie ne l’accepterait jamais.Le nouvel Etat kurde, s’il voit le jour, sera la 6ème puissance pétrolière du monde… C’est du moins ce que disent les experts pétroliers kurdes. Pour y parvenir, la mise en valeur des champs répertoriés par l’Iraq Petroleum Company(IPC) dans les années 50 et 60 6 est menée au pas de charge, sans concertation avec Bagdad, notamment à Chamchamal (à l’est de Kirkouk), Raq Taq 1 et 2 (près de Koi Sinjak), et Demir Daagh (à 15 km au nord ouest d’Erbil).Dès mai 2003, Jalal Talabani qui contrôle la région de Soulimaniya, avait autorisé Petoil et General Energy – deux sociétés turques – à s’installer à Taq Taq. Depuis, elles se sont associées au groupe kurde Eagle et à Heritage Oil Corporation - une société canadienne dirigée par Micael Gulbenkian, le petit fils du légendaire Callouste Gulbenkian, surnommé « Monsieur 5% » - pour étendre leurs recherches. En novembre 2005, une nouvelle étape a été franchie quand Massoud Barzani a donné à la société norvégienne DNO l’autorisation de prospecter à Tawuke, un champ qui s’étend sur une quarantaine de kilomètres à l’est de Zakho, et qui est considéré comme très prometteur.La menace brandie par Hussein Al-Sharistani 6, conseiller de l’ayatollah Sistani et porte parole de l’ « Assemblée nationale », de considérer comme sans valeur les contrats de prospection et de production signés sans l’accord du ministère irakien du Pétrole 7, laisse Jalal Talabani, par ailleurs « Président » de la République, totalement indifférent : il sait qu’il bénéficie du soutien officieux des Etats-Unis et d’Israël.
Déstabiliser la Syrie
La campagne de déstabilisation de la Syrie s’explique mieux quand on prend en considération les plans américano-israéliens d’acheminement du pétrole irakien. La position de la France aussi. Comme en Afghanistan, où l’enjeu réel de la guerre était le passage d’un pipeline, les Etats-Unis veulent installer au pouvoir à Damas un régime allié, c'est-à-dire permettant l’alimentation du terminal de Haïfa en pétrole « kurde ». Dans ce contexte, on est en droit de se demander si le pétrole est totalement étranger à l’assassinat de Rafic Hariri. Une bretelle du Kirkouk-Banyas a pour terminal Tripoli, où les Américains veulent construire une base militaire stratégique. On sait que l’ancien Premier ministre libanais était hostile au projet 8. Le cheikh Abdel Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur chiite du Liban, a eu raison de dire au Juge belge Serge Brammertz, successeur de Detlev Mehlis, d’«ouvrir tous les dossiers et dans toutes les directions, sans que l’enquête ne porte sur une seule partie »
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http://news.stcom.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2199
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Non à l’exécution du président Saddam Hussein.
L’imminence de l’exécution de la condamnation de Saddam Hussein, par des traîtres et des collaborateurs, à la solde de l’impérialisme étasunien et de ses vassaux, à la suite d’un procès illégitime qui a violé les règles les plus élémentaires du droit – refus de communiquer le jugement de manière à laisser passer le délai pour un recours en cassation; assassinat de trois avocats de la défense…., sont des exemples parmi beaucoup d’autres, – appelle à lui rendre un hommage.
En ces heures tragiques et héroïques pour l’Irak, nous saluons le Président de l’Irak non seulement pour la dignité et le courage dont il fait preuve, malgré sa captivité et sa condamnation à mort, mais nous le saluons aussi pour ce qui fait déjà de lui un héros dans l’histoire de l’Irak: le fait d’avoir préparé le combat victorieux de la résistance populaire, l’organisation, les armes, les renseignements et même la nourriture pour la population pour les six mois qui devaient suivi l’invasion…
Le président Saddam Hussein a résisté contre deux administrations étasuniennes, celle de Bush père et celle de Clinton; maintenant son œuvre, avec le soutien du peuple irakien, est en bonne voie de jeter dehors les envahisseurs, alors que la politique irakienne de cette troisième administration étasunienne est maintenant désavouée par son peuple et dans le monde.
L’exécution du président Saddam Hussein, marquerait d’opprobre, tous ceux qui ont soutenu cette agression, non seulement les envahisseurs étasuniens mais aussi tous leurs laquais, que ce soit les états, les organisations, les media, les personnalités, parce qu’avec son exécution on assassinerait aussi le droit à la souveraineté nationale, le droit à défendre la patrie contre ses agresseurs, le droit international.
Tout le monde est conscient maintenant de ce que vaut l’introduction de la «démocratie étasunienne» particulièrement en Irak: plus de 650.000 morts, assassinats de civils, viols, destruction des infrastructures, pillage et destruction de son patrimoine historique, archéologique et culturel, pollution de son environnement, pour des générations et des générations à venir, par l’uranium appauvri etc….. la barbarie sans fin.
Vive le président Saddam Hussein!
Vive la résistance irakienne!
Vive le peuple irakien!
Pour le Bureau de l’Association
Alexandre MOUMBARIS
9 Annexes
9 -1 Géographie de l'Irak
L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):
Superficie : 437 072 km² (dont 4 910 km² d'eau)
9-3 Géographie de l'Irak
Superficie : 437 072 km² (dont 4 910 km² d'eau)
L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):
Al Anbar
Al Basrah
Al Muthanna
Al Qadisiyah
An Najaf
Arbil
As Sulaymaniyah
At Ta'mim
Babil
Bagdad
Dahuk
Dhi Qar
Diyala
Kerbala
Maysan
Ninawa
Salah ad Din
Wasit
VILLES importantes
Bagdad
Bassorah
Duhok
Falloujah
Mossoul
Arbil
Kirkouk
Souleymaniah
Frontières : 3 650 km
Iran (1 458 km)
Jordanie (181 km)
Koweït (240 km)
Arabie saoudite (814 km)
Syrie (605 km)
Turquie (352 km)
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