lundi, février 19, 2007

N° 251-Journal d'Irak -18-02

Tiré a part :
16-02
Vendredi, le Congrès a désavoué la stratégie de Bush en Irak, dans laquelle s'inscrit ce plan, en adoptant une résolution non contraignante qui la "désapprouve".
Les parlementaires ont désapprouvé lors d'un vote, par 246 voix contre 182, l'envoi de 21.500 militaires supplémentaires.
Cette résolution non contraignante représente le plus cinglant désaveu jamais essuyé par Bush sur sa conduite de la guerre.
14-02
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le chef de la majorité au Sénat Harry Reid ont relevé que "les milliers de militaires supplémentaires" en partance pour l'Irak "ne disposeront apparemment pas des blindés et des équipements dont ils ont besoin pour mener à bien leur mission et réduire les risques de pertes".
AP
19-02
Selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publié dimanche, au moins un tiers des 27 millions d'Irakiens vivent en dessous du seuil de pauvreté.
"Un pays béni, qui a un grand potentiel de ressources naturelles et des ressources humaines de grande qualité, a été mis à genoux par l'homme", a déclaré le directeur du PNUD pour l'Irak, Paolo Lembo.
(AFP)
Marc
Sommaire :
1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
5 Médias.
5-1 George Galloway's Speech To UK Parliament.
6 Les Brèves.
6-1 USA : La débâcle irakienne **
6-2 Critiques aux USA contre le programme de reconstruction en Irak .
6-3 Alliance Patriotique Irakienne : Le gouvernement irakien va pendre trois jeunes femmes pour résistance.
6-4 La Turquie accuse les Kurdes irakiens de soutenir le PKK.
6-5 Affaire Valerie Plame: Cheney ne témoignera pas.
6-5 Des membres de la CIA inculpés en Italie après un rapt à Milan.
6-6 Pennington est condamné à 8 ans ferme pour le meurtre de Hashem Ibrahim Awad.
6-7 Meurtre de Baha Moussa,: cinq militaires britanniques acquittés ….
7 Dossier & Point de vue.
7-1 Convergence des Causes : Le ciel n'est plus un lieu sûr pour les hélicoptères de l'armée étasunienne en Irak.
7-2 Point de vue de Gérard Chaliand : Le siècle des guérillas
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Rassemblement des forces de la Résistance Arabe en Europe.
8-2 Hassan Aydinli : LesTurkmènes victimes de discrimination ethnique en Irak.
8-3 L'horreur impériale.
9 Annexes
9 -1 Opération "Ordre et loi" ( Fardh al-Qanoon), Bagdad au jour le jour
L'Irak en chiffre: du 13-02 au18/02/07
tués
blessés
Peuple irakien
x + 11
x+6
Usboys/Autres boys
17
x+4
Policiers, armée et collaborateurs
10
14
1 Occupation de l'Irak
Les forces en présence
Les troupes
Usa
16-02# Le Pentagone a annoncé vendredi soir que 1.000 soldats affectés à l'état-major d'une des divisions américaines en Irak seraient déployés dès mars, alors qu'ils devaient arriver en juin.(Afp)
2) Politique des collaborateurs Irakiens
14-02
Les ‘autorités irakiennes’ ont accusé la Syrie de laisser passer en Irak "50% des résistants".
(AFP).
15-02
Abou Ayoub al Masri, qui dirige l'organisation Al Qaïda en Irak, a été blessé lors d'un accrochage au nord de Bagdad, apprend-on auprès de deux sources du ministère irakien de l'Intérieur.
La chaîne publique irakienne Al Irakiya a affirmé que le successeur d'Abou Moussab al Zarkaoui avait disparu….
(Reuters)
15-02
## Le président Talabani, a annoncé jeudi soir que plusieurs hauts responsables de la milice de Moqtada Sadr avaient reçu de leur hiérarchie l'ordre de s'exiler pour faciliter le plan de sécurité.
"Moqtada Sadr tient à stabiliser la situation et à assister à la réussite du plan de sécurité en Irak", a ajouté Talabani
L'armée du Mahdi compte entre 10.000 et 60.000 combattants selon les estimations, a subi des pressions croissantes avec notamment l'arrestation d'environ 600 de ses membres depuis le mois de décembre.
Le courant politique de Moqtada Sadr, qui compte 32 députés sur 275 et six portefeuilles sur 37 au gouvernement, a pour sa part adopter en janvier une position conciliatrice en annonçant coup sur coup la fin de deux mois de boycottage du Parlement, sa réintégration dans le gouvernement et son appui au nouveau plan de sécurité.
(Afp)
3 Politiques des occupants
16-02
Un sondage AP-Ipsos fait apparaître que 63% des Américains sont opposés à l'envoi de troupes supplémentaires en Irak, tandis que 35% approuvent la décision du chef de l'exécutif.
AP
3-1 Usa
Bush
14-02
# "Ce serait la première fois de l'histoire que le Congrès des Etats-Unis, après avoir envoyé général David Petraeus au poste de commandant en chef des forces US en Irak. sur le terrain, voterait à nouveau pour s'opposer à son plan, qui est nécessaire pour remporter cette bataille",
AP
Rice
Opération "Ordre et loi"…( Fardh al-Qanoon),17-02Condoleezza Rice la secrétaire d'Etat a déclaré, prudente, que le plan, de sécurité suscitait de "nouveaux espoirs", devait "monter en puissance peu à peu".
# "Il y aura de mauvais jours pour le plan de sécurité (...) et le vrai test sera de maintenir le cap" dans cette direction, a-t-elle insisté.(AFP)
Extension de la guerre ?
14-02
# Un haut responsable US a confirmé des informations de presse selon lesquelles Moqtada Sadr s'était réfugié en Iran.
Nasser al-Roubaie, a estimé "ridicule" cette affirmation rappelant qu’il avait annoncé soutenir le ‘plan de sécurité’.
(AFP).
18-02
Les frontières terrestres irakiennes avec l'Iran et la Syrie ont partiellement rouvert dimanche après trois jours de fermeture.
(AFP)
Les grandes manoeuvres
17-02
L'administration Bush a décidé d'accueillir sur son sol 7.000 réfugiés irakiens au cours de l'année à venir, contre seulement 463 depuis le début de la guerre il y a près de quatre ans.
Washington a également l'intention de débloquer une enveloppe de 18 millions de dollars (13,7 millions d'euros) destinée à un programme mondial de réinstallation et d'assistance aux réfugiés irakiens….
(AP)
Dans les coulisses et au sénat.
Opération "Ordre et loi"…( Fardh al-Qanoon),
14-02
# Dans un courrier adressé mercredi à la Maison Blanche, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et le chef de la majorité au Sénat Harry Reid ont ainsi relevé que "les milliers de militaires supplémentaires" en partance pour l'Irak "ne disposeront apparemment pas des blindés et des équipements dont ils ont besoin pour mener à bien leur mission et réduire les risques de pertes".
Selon le représentant démocrate Jack Murtha, membre d'une commission de la défense à la Chambre l'armée de terre américaine ne serait pas en mesure de fournir ces garanties aux unités qui s'apprêtent à rejoindre l'Irak..
Nancy Pelosi a averti que la résolution soumise au vote des parlementaires ne sera que la première étape d'une longue campagne visant à mettre un terme à l'implication des Etats-Unis dans cette guerre, qui passera en mars le cap des quatre ans.
AP16-02
Vendredi, avant d'ouvrir dans les semaines qui viennent un débat sur le financement de la guerre,
l# Le Congrès a désavoué la stratégie de Bush en Irak, dans laquelle s'inscrit ce plan, en adoptant une résolution non contraignante qui la "désapprouve".
Les parlementaires ont désapprouvé lors d'un vote, par 246 voix contre 182, l'envoi de 21.500 militaires supplémentaires.
# Cette résolution non contraignante représente le plus cinglant désaveu jamais essuyé par Bush sur sa conduite de la guerre.
Le Sénat devait pour sa part en débattre samedi.
(Afp)
16-02
Bush n'a fait aucun commentaire sur le vote de la chambre basse du Congrès. Son porte-parole a simplement fait savoir que le commandant en chef était "trop occupé" pour le suivre à la télévision.
Il s'agissait du premier vote du nouveau Congrès sur la guerre en Irak. En quatre jours de débat sur le projet de résolution, près de 400 des 434 membres de la Chambre ont pris la parole, une proportion tout à fait exceptionnelle pour une seule mesure.
Le sénateur Harry Reid, chef de la majorité démocrate à la chambre haute, a appelé à un vote samedi au Sénat sur le même texte.
AP
17-02
# Le Sénat s'est prononcé contre l'examen de la résolution adoptée la veille par la Chambre des représentants
Pour la deuxième fois en deux semaines, le Sénat à décidé de ne pas débattre d'une résolution non contraignante stigmatisant la récente décision de Bush d'envoyer 21.500 militaires en renfort .
56 sénateurs se sont prononcés pour l'examen de la résolution de 34 contre, mais il aurait fallu 60 voix pour afin que la résolution fasse l'objet d'un débat.
(Reuters)
Les alliés
Nations unies
19-02
## Selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) publié dimanche, au moins un tiers des 27 millions d'Irakiens vivent en dessous du seuil de pauvreté.
"Un pays béni, qui a un grand potentiel de ressources naturelles et des ressources humaines de grande qualité, a été mis à genoux par l'homme", a déclaré le directeur du PNUD pour l'Irak, Paolo Lembo.
(AFP)
Les voisins
Syrie
M. al-Mouallem a fait noter que la Syrie et l'Irak s'étaient convenus lors de la visite du président Talbani à Damas sur ce que la Syrie pourrait faire pour aider au succès de l'entente nationale irakienne, que la Syrie a en effet entamé ses efforts dans ce sens mais que pour parvenir au résultat escompté il faut que la direction irakienne déploie des efforts parallèles. "La force ne règle pas le problème en Irak. Ce qu'il faut c'est une solution politique qui commence par l'unité de l'Irak terre et peuple, son indépendance, l'échelonnement du retrait des forces étrangères et l'édification d'une armée nationale sur des bases nationales", a précisé M. al-Mouallem.
4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes US
13-02
L'armée a annoncé mardi la mort d'un de ses soldats dans la province d'Anbar
Le soldat de la Force multinationale-ouest est mort dimanche des suites de blessures infligées dans des combats dans cette vaste province qui s'étend des faubourgs de la capitale irakienne aux frontières avec la Syrie, la Jordanie et l'Arabie saoudite.
AP
14-02
Cinq soldats ont été tués, dont quatre dans la province de Diyala (nord-est de Bagdad).
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3703
14-02
L'armée a annoncé la mort d'un Marine mercredi, dans la province d'Al-Anbar (ouest),
(Reuters)

15-02
Quatre soldats ont été tués par l'explosion de bombes en Irak lors de missions de combat dans la province de Diyala, annonce l'armée
Les bombes ont explosé au passage de leur véhicule.
Trois soldats ont été tués sur le coup; le quatrième a succombé à ses blessures. Deux autres soldats ont été blessés, précise un communiqué de l'état-major.
(Reuters)
16-02
Un Marine a été tué au cours d’opérations de combat dans la province d’Anbar, dans l’ouest de l’Irak, a annoncé samedi l’armée américaine.
Le Marine est mort vendredi, a précisé l’armée sans autres détails.
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3703
17-02
L'armée américaine a annoncé samedi la mort d'un Marine, dans la province d'Al-Anbar.
(Afp)
17-02
Deux soldats américains ont été tués dans des attaques séparées dans la capitale..
(AFP)
19802
Un Marine est mort dimanche des suites de blessures infligées dans des combats dans la province d'Anbar,
AP
1-2 Province d'Anbar (vaste territoire à l'ouest de Bagdad comprenant les villes de Amiriya, Baghdadi, Diyarah, Falloujah, Habbaniyah, Haditha, Haqlaniyah, Hawija, Hit, Houssabayh, Karabilah, Khaldiyah, Koussaïba, Mahawil, Oubaïdi, Ramadi -capitale de la province d'Al-Anbar-, Kaïm (à la frontière avec la Syrie), Sindjar & Zaidan)

Hawija (220 km au nord de Bagdad
Les forces locales ont repoussé une attaque menée par 150 résistants tuant selon eux neuf d’entre eux selon cette source militaire.
Information démentie par la résistance.
(AFP)

Ramadi
14-02
Un kamikaze c’est fait exploser devant le commissariat central de Ramadi, tuant huit policiers et en blessant sept autres, a annoncé la police.
Parmi les tués figurent le chef local de la police, le lieutenant-colonel Salim Abbas, et son adjoint Bassem al-Alwani, ont précisé les autorités.
AP
1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ ::Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi )
Kirkouk (250 km au nord de Bagdad),
15-02
Dans la soirée, trois gardes du ministre des Affaires étrangères irakien, Hoshyar Zebari, ont été tués dans une embuscade, au sud de la ville selon le général Abbas Mohammed Amine.
(AFP)
1-10 Bassorah ( capitale méridionale de l'Irak, à 550 au sud de Bagdad.- (deuxième ville du pays)
13-02
Un avion britannique de type C-130 HerculesC-130 qui venait de se poser dans la province de Maysan a été endommagé par une explosion, selon un porte-parole du ministère. "Nous ignorons quelle en est la cause",.
Un autre C-130 dans le secteur a rapidement atterri au même endroit et a secouru l'équipage, le ministère britannique de la Défense précisant que deux soldats avaient été blessées.
Le lieu a été sécurisé et "après une évaluation approfondie des dommages, on a conclu que l'appareil ne pouvait pas être récupéré sans exposer notre personnel à des risques indus", a-t-il dit.
"Il y avait également un risque potentiel que les forces anti-irakiennes puissent obtenir des informations" en matière d'équipement. Par conséquent, "l'appareil a été détruit par les forces multinationales".
AP
15-02.
Craignant un déplacement des attaques vers Bassorah, les autorités la ville (550 km au sud de Bagdad) ont "intensifié les contrôles des accès de la ville", a indiqué le chef de la police locale, Mohammed al-Moussawi.
Près de 2.000 soldats de l'armée britannique, déployée dans cette région, et 1.200 soldats irakiens ont bouclé la ville portuaire, et fermé deux points de passage à la frontière iranienne et renforcé les patrouilles côtières pour surveiller le trafic maritime à destination du sud de l'Irak, selon un communiqué des forces irakiennes.
AP
18-02
Des combats ont opposé les forces britanniques à des hommes armés de mitrailleuses et de lance-roquettes à Bassorah, rapporte la police.
L'armée britannique a confirmé ces combats en précisant que ses soldats avaient été attaqués alors qu'ils fournissaient un appui à des troupes irakiennes dans le bidonville d'Hayaniya.
"Il y a eu de nombreuses attaques à l'arme légère et au lance-roquettes", a déclaré le commandant Gell, porte-parole des forces britanniques.
"Nous avons riposté avec une force proportionnée.
Un certain nombre d'assaillants semblent avoir été touchés, mais nous n'avons pas confirmation de victimes."
Gell a dit qu'il n'y avait aucun blessé (?)dans les rangs britanniques.
(Reuters)
Enlèvements
12-02
Dans son édition de lundi, le quotidien "Berliner Morgenpost" affirme que 2 ressortissants ont été enlevés à Bagdad il y a quelques jours.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier n'a pas exclu la piste de l'enlèvement.
AP

L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)




Peuple

Civils tués (depuis l'occupation)
670.921
Civils blessés (depuis l'occupation)
67.836 (chiffre très très minimum)
Civils violés (par les troupes d'occupations)
2.507 (voir Ibrahim Allousch
Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)
8.935 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) tués
3.429 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) blessés
3.824 (chiffre minimum)
En prison
40.268. (chiffre minimum)
Embargo
750.000 enfants (chiffre minimal)
Embargo
750.000 adultes (chiffre moyen)


Militaires irakiens tués pendant l'invasion
45.565(chiffre minimal)
Civils tués pendant l'invasion
120.134 (chiffre minimal)


Coalition (depuis le début de la guerre) :

Nombre de Soldats tués (ou morts...)
33.960
Soldats rapatriés (blessés ou malades)
51.892 (chiffre minimal)
(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)

Disparus (dans la nature)
1.014
Désertions
5.501
Mutinerie
2 corps + 25
Aide psychologique
66.108***
Suicides
79


Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués
11.161
Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés
25.040
Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)
13.854


Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc)
4.619
Autres blessés ( collaborateur etc)
3.306


Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité
240 attaques (très grand minimum)
Infrastructures du rail
195 attaques (idem)
Hélicopteres
81 ++ (idem)
Avions (& drone)
26 ++


Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET
5 Médias
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
5-1 George Galloway's Speech To UK Parliament
http://www.informationclearinghouse.info/article17038.htm
Cette vidéo en anglais est excellente! Le texte devrait être traduit dans toutes les langues. Sur la Palestine, sur le Liban, sur l'Irak, sur les criminels qui nous dirigent aux États-Unis, au Royaume Uni, au Canada.
La vidéo diffusée par courrier électronique est le plus puissant moyen d'information libre de nos jours!
(January 2007
6 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
6-1 USA : La débâcle irakienne **07-02
Début janvier 2007, l'administration Bush restructurait son appareil diplomatique et militaire face au désastre en Irak. John Negroponte quittait la direction du service d'intelligence nationale qui contrôle l'ensemble des organismes d'espionnage des Etats-Unis pour appuyer Condoleezza Rice, ministre des Affaires étrangères. Negroponte a été ambassadeur à Bagdad en 2004-2005.
John Michael McConnell remplace à son poste Negroponte.
Zalmay Khalilzad, ambassadeur en Irak où il a remplacé Negroponte, prend la place de John Bolton comme représentant desEtats-Unis à (...)http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article683
6-2 Critiques aux USA contre le programme de reconstruction en Irak .
En septembre dernier, les médias avaient salué le travail de Kiki Munshi, une diplomate chevronnée sortie de sa retraite pour conduire une équipe de reconstruction en Irak.
Aujourd'hui, Kiki Munshi est revenue aux Etats-Unis pour dire son indignation face aux erreurs des "décideurs" et sa conviction que la "nouvelle stratégie" de George Bush, qui prévoit de faire passer de dix à vingt le nombre de ces "Provincial Reconstruction Teams" (PRT), tout en envoyant des renforts militaires sur place, est vouée à l'échec.
Les PRT, composées d'une cinquantaine de personnes, des civils et des militaires, sont chargées d'aider la population irakienne à reconstruire les infrastructures du pays. Ces équipes dépendent du département d'Etat.
Munshi n'en démord pas: pour elle, les PRT sont mal conçues, mal financées, elles manquent de personnel et les menaces d'attaques les empêchent de fonctionner normalement
"Les PRT ne marchent pas. Les obstacles sont trop grands", a déclaré Munshi
"Une nouvelle fois, nous nous fondons sur des informations inexactes. Une nouvelle fois, les fantasmes des 'décideurs politiques' conduisent à des initiatives qui n'ont que peu de rapport avec la réalité sur le terrain", a précisé l'ancienne diplomate,
(source : Reuters)
6-3 Alliance Patriotique Irakienne : Le gouvernement irakien va pendre trois jeunes femmes pour résistance.L'avocat appelle à l'action de solidaritéLa Cour Criminelle Suprême irakienne a condamné trois femmes à la mort par pendaison pour cause de complicité dans le meurtre des policiers irakiensloyaux envers l'occupation et pour participation dans ce que la Cour a considéré comme étant du terrorisme. Selon une source interne le Syndicatdes Avocats Irakiens les trois femmes sont :Wacen Taleb (31 ans) : accusée du meurtre de cinq policiers par participation à une attaque à mains arméesZainab Fadhel (25 ans) : accusée d'avoir attaqué une patrouille militaire mixte irako-américaine en septembre dernier avec son mari et son cousin àBagdad.Lika Omar Muhammad (26 ans) : accusé de participation au meurtre de fonctionnaires dans la Zone Verte avec son mari et son frèreWalid Hayali, avocat et membre du Syndicat des Avocats Irakiens, a dit quela Cour a publié une décision sous l'article (156) contre les trois femmessans leur permettre de faire appel à un avocat. L'avocat a appelé le monde entier à agir pour arrêter l'exécution des trois femmes et condamner la Courdirigeante. Il a spécifié que Lika Omar Muhammad a donné naissance à safille en prison il y a quelques mois et qu'elle est continue à l'allaitertandis que Wacen Taleb est en charge d'une fille de trois ans. Il a expliquéque les trois dames sont maintenant dans la prison "Kazim Yeh" dans la zoneKazimiyah de Bagdad.Reçu de l'Alliance Patriotique Irakienne (IPA)
6-4 La Turquie accuse les Kurdes irakiens de soutenir le PKK.
17-02
Le chef de l'Armée turque, général Yasar Buyukanit, a accusé le PDKI (Parti Démocratique du Kurdistan) et l'Union Patriotique du Kurdistan (UPK), qui dirigent une administration autonome dans le nord de l'Irak à majorité kurde, de soutenir le groupe séparatiste du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et de lui fournir des explosifs, a rapporté samedi l'agence turque Anatolie.
La Turquie affirme que les militants du PKK utilisent le nord de l'Irak comme terrain d'entraînement, disposent d'une liberté de mouvement illimitée dans cette région et sont en mesure d'obtenir des armes et des explosifs pour des attaques au-delà de la frontière entre l'Irak et la Turquie, en territoire turc.
La Turquie a menacé d'engager une opération en territoire irakien pour écraser le PKK si les Etats-Unis et l'Irak ne prenaient pas des mesures pour contrôler ce groupe.
Washington a mis en garde Ankara contre une telle attaque de crainte qu'elle ne déstabilise une des régions les plus calmes d'Irak et ne fasse monter la tension entre la Turquie et les Kurdes irakiens, alliés des Américains.
Selon le chef de l'armée turque, quelque 3.500 membres du PKK seraient actuellement stationnés en Irak et 1.500 en Turquie.
Le PKK, lutte depuis 1984 pour l'indépendance du Sud-Est anatolien à la population majoritairement kurde.
Source : Afp-Ap
6-5 Affaire Valerie Plame: Cheney ne témoignera pas…
Ni le vice-président Cheney, ni Lewis "Scooter" Libby, son ancien conseiller, ne témoigneront dans l'affaire Valerie Plame, ont annoncé mardi les avocats de M. Libby.
Theodore Wells, avocat de la défense, a expliqué qu'il avait averti l'avocat de M. Cheney que le témoignage de ce dernier ne serait pas nécessaire. M. Wells a aussi affirmé qu'il n'envisageait pas d'appeler M. Libby à la barre.
En décembre dernier, M. Wells avait pourtant annoncé qu'il ferait appel à M. Cheney comme témoin de la défense. Selon les historiens, cela aurait été la première fois qu'un vice-président en exercice aurait été appelé comme témoin dans une affaire criminelle.
Rappel : M. Libby, 56 ans, est accusé d'avoir menti au FBI et d'avoir fait obstruction à l'enquête d'un grand jury sur la révélation de l'identité d'un agent de la CIA, Valerie Plame, dont l'époux, l'ancien ambassadeur Joseph Wilson, avait publiquement critiqué la politique de l'administration américaine en Irak.
6-5 Des membres de la CIA inculpés en Italie après un rapt à Milan.
Un juge milanais a inculpé vendredi 26 Américains, dont la plupart seraient des agents de la CIA, ainsi que plusieurs agents des services de renseignement italiens pour l'enlèvement en 2003 dans la métropole lombarde d'un religieux suspect transféré ensuite en Egypte où il affirme avoir été torturé.
Parmi les prévenus figurent Jeff Castelli et Robert Lady, anciens chefs de l'agence américaine à Rome et à Milan, et l'ex-patron des renseignements militaires italiens (Sismi), Nicolo Pollari, a-t-on appris de source judiciaire.
Le procès, dont l'ouverture a été fixée au 8 juin, sera le premier au sujet des transferts illégaux de terroristes présumés qui restent l'un des aspects les plus controversés de la "guerre contre le terrorisme" menée par les Etats-Unis.
Les prévenus américains ne devraient pas être extradés et seront donc jugés par contumace.
Selon le parquet, des agents de la CIA appuyés par des membres du Sismi ont enlevé l'imam égyptien Hassan Moustafa Ossama Nasr, alias Abou Omar, dans une rue de Milan en février 2003. Il aurait ensuite été conduit sur une base aérienne américaine avant de prendre un vol à destination de l'Egypte, via l'Allemagne. Il affirme avoir été torturé à l'électricité, battu, soumis à des sévices sexuels et menacé de viol.
Libéré dimanche dernier, il a souhaité regagner l'Italie où, soupçonné d'activités terroristes, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt.
"J'ai été réduit à l'état d'épave", a-t-il affirmé à la presse, accusant ses geôliers de lui avoir notamment "brisé les reins".
Niant toute implication, les Italiens poursuivis dans le cadre de l'affaire Nasr mettent en cause les agents américains et se rejettent mutuellement les responsabilités.
Tous affirment avoir refusé de coopérer à l'enlèvement lui-même, à l'exception de Luciano Pironi. Ce policier dit avoir été informé par Robert Lady, alors chef du bureau milanais de la CIA, qu'il s'agissait non pas d'enlever l'imam, mais d'en faire un informateur. Il a été condamné vendredi à 21 mois de prison après avoir plaidé coupable.
Romano Prodi, président du Conseil, s'est quant à lui attiré les foudres de son propre camp en refusant de "déclasser" les documents secrets relatifs à l'affaire. Son gouvernement a porté plainte contre le parquet de Milan qu'il accuse d'avoir enfreint le secret dans son enquête sur l'implication du Sismi.
L'affaire est suivie de près au sein de l'Union européenne, dont le Parlement a approuvé mercredi un rapport sur les activités illégales de la CIA qui dénonce "la passivité" de certains Etats membres.
(Sourcce : Reuters 16-02)
6-6 Pennington est condamné à 8 ans ferme pour le meurtre de Hashem Ibrahim Awad.
Le caporal Robert Pennington, 22 ans, a plaidé coupable devant un tribunal militaire en Californie (ouest) d'association de malfaiteurs pour commettre un enlèvement et un meurtre, celui de Hashem Ibrahim Awad, un Irakien de 52 ans, le 26 avril 2006 à Hamdania, au nord de Bagdad.( dans cette affaire huit soldats ont été inculpés en juin 2006.)
Le condamné, a écopé d'une peine totale de 14 ans, dont six avec sursis, sera chassé de l'armée à l'issue de son séjour en prison, si la sentence est confirmée par une cour d'appel militaire automatiquement saisie de l'affaire.
Selon le parquet, Awad a été tué de sang-froid et les soldats impliqués dans son assassinat ont ensuite maquillé la scène du crime pour faire croire que ce civil était un résistant…
Pennington, opérateur radio de commando, a affirmé devant la cour martiale qu'il n'avait pas abattu la victime mais qu'il l'avait jeté dans un trou et bâillonné.
Il avait plaidé coupable mardi d'enlèvement et de préméditation. Les charges de meurtre, vol et effraction retenues contre lui seront abandonnées s'il témoigne pour le gouvernement et observe une bonne conduite lors de sa détention. Il est le sixième des huit hommes inculpés à plaider coupable.
L'armée Us est impliquée dans des dossiers ou ces soldats sont soupçonnés de crimes de guerre,
La justice militaire à Camp Pendleton instruit actuellement la plus grave affaire de crimes perpétrés par des soldats américains en Irak. Le 21 décembre, quatre Marines y ont été inculpés pour meurtres après le massacre d'Haditha (260 km à l'ouest de Bagdad) en novembre 2005, qui avait coûté la vie à au moins 24 civils irakiens.
Le 16 novembre, un soldat américain avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir participé au viol et au meurtre d'une jeune fille de 14 ans et à l'assassinat de trois membres de sa famille
(Source : AFP& AP)
17-02
6-7 Meurtre de Baha Moussa,: cinq militaires britanniques acquittés …
Une cour martiale a acquitté, cinq des sept militaires jugés depuis près de six mois pour la mort de Baha Moussa.
L'autopsie a révélé des traces de multiples blessures, notamment des côtes fêlées.
Pendant le procès, plusieurs autres prisonniers ont dit avoir été maintenus encagoulés et battus à plusieurs reprises. Mais la cagoule ne leur a pas permis d'identifier les soldats qui les battaient.
Au début du procès en cours, un caporal, Donald Payne, a plaidé coupable d'exactions contre des prisonniers, un crime de guerre pour lequel le verdict n'a pas encore été prononcé.
Mais il a été acquitté mercredi des accusations d'homicide sur la personne de Baha Moussa, réceptionniste dans un hôtel irakien, et de tentative d'infléchissement du cours de la justice.
Le colonel Jorge Mendonca, qui commandait alors le Régiment royal de Lancashire, figure parmi les cinq militaires acquittés mercredi. Il est l'officier britannique le plus haut gradé à avoir été traduit en cour martiale pour mauvais traitement de prisonniers en Irak.
Le juge a ordonné que les attendus du verdict d'acquittement ne soient publiés dans leur intégralité qu'après la fin du procès de deux autres accusés, qui doit se poursuivre la semaine prochaine
Un seul procès de militaires britanniques pour exactions en Irak a abouti jusqu'ici: trois soldats ont été condamnés en 2005 à des peines de prison pour avoir battu et infligé des violences sexuelles à des détenus et avoir photographié ces mauvais traitements.
Deux autres procès de militaires britanniques soupçonnés d'implication dans la mort de civils irakiens s'étaient soldés par des acquittements.
Ces acquittements risquent (ndlr peut-être) d'ajouter à l'embarras des autorités anglaise, accusées de laxisme dans les affaires de tortures sur des prisonniers irakiens.
(Source : Reuters 14-02)
7 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
7-1 Convergence des Causes : Le ciel n'est plus un lieu sûr pour les hélicoptères de l'armée étasunienne en Irak..Le ciel n'est plus un lieu sûr pour les hélicoptères de l'armée étasunienne en Irak. La résistance en a abattu 6 en trois semaines.Des missiles de plus en plus sophistiqués SA-16 et SA-18 à guidage infra-rouge et d'une portée de plus de 5000 mètres sont désormais utilisés.L'intelligence de l'occupant, brouillée dans sa tâche de propagande qui vise à accuser les pays voisins d'être les fournisseurs d'armes, ne parvient pas à occulter que ce sont les occupants eux-mêmes qui approvisionnent les combattants irakiens. D'abord par le biais d'un marché noir alimenté par les soldats étasuniens et les mercenaires contractuels, ensuite par les recrues irakiennes qui prennent leur formation (et un peu d'équipement) chez l'ennemi avant de passer à la résistance.Il s'agit d'une réplique aux assauts aériens effroyablement meurtriers de l'occupant incapable de se battre au sol et très peu médiatisés, déluge de feu et devenant guerre quasi-secrète.
Pour la seule journée du 9 janvier 2007, des F-15 ont mitraillé au canon et des hélicoptères Apache ont envoyé des missiles Hellfire sur un quartier résidentiel d'immeubles enclavé dans l'avenue Haïfa Street à Baghdad. Une attaque aérienne supportée par des F-16 en rase-motte avait lieu sur une cible près de Bayji et des missiles s'abattaient sur le village de Turki.Le budget pour l'année fiscale 2008 dépassera en ampleur les sommes déjà astronomiques de 2007, 648,7 milliards de dollars, incluant les 22,5 milliards en armement nucléaire, et à décomposer en 481,4 pour les dépenses contre l'Irak et l'Afghanistan et 141,7 pour le reste, soit l'élaboration de nouveaux avions de combat qui ne verront pas le jour, morts-nés n'existant sur le papier que pour financer les insatiables banquiers qui se repaissent de spéculations sur les programmes de Lockheed-Martin, Boeing et les autres.Ni le Sénat ni le Congrès ne pourront réellement contrer cet appétit des généraux-bureaucrates au service du complexe militaro-industriel. L'année qui a suivi l'invasion de l'Irak, des montagnes himalayennes de dollars en cash représentant un chargement de 363 tonnes transportées depuis New York vers Baghdad par des cargos C-130 furent englouties pour paiement des collaborateurs et de certains mercenaires.Les sans-abris de Louisiane et de Nouvelle-Orléans continueront d'être pourchassés par des armées privées payées par le contribuable et le budget 2008 continuera d'être voué à un armement plus somptuaire qu'efficace, aucun petit dollar fédéral ne sera investi pour le logement social mais encore davantage dans les prisons privées. Si l'Empire est tout arque-bouté sur la défensive, c'est qu'il a déjà perdu.Convergence des Causes10 février 2007
7-2 Point de vue de Gérard Chaliand : Le siècle des guérillas.
Pour Gérard Chaliand, spécialiste (occidental) des conflits armés, les guerres asymétriques entre grandes puissances et forces non conventionnelles vont se multiplier. Les armées n'y sont pas préparées.
L'échec des Etats-Unis en Irak présage-t-il une généralisation des conflits opposant une guérilla à une armée régulière puissante ?
La guérilla ou la résistance vont en effet occuper une place croissante, car c'est la seule technique dont dispose le faible pour résister au fort. Ces conflits asymétriques, ou guerres irrégulières, envoient un message : ils indiquent que les forts peuvent être mis en échec. A condition, pour les faibles, d'accepter d'en payer le prix. A cet égard, l'Irak, et demain l'Afghanistan, sont des exemples encourageants pour les résistants qui luttent contre des troupes occidentales.
En Irak, il y a eu erreur, de la part des Américains, sur la "nature" de la guerre. La résistance de 2003 a été d'abord niée puis mal analysée. La résistance des soixante dernières années ont toutes commencé avec peu d'hommes, peu d'armes, peu de moyens financiers. Toute l'intelligence d'un mouvement de résistance est de chercher, avec le temps, à transformer progressivement sa faiblesse initiale en force. Or en Irak, c'est le noyau d'un Etat qui a constitué le fer de lance de la résistance : services secrets, fedayins, Garde républicaine spéciale. La résistance a disposé d'emblée de combattants, d'armes, d'argent, de renseignements.

Faut-il en conclure à l'avenir à la supériorité quasi systématique de la partie militairement la plus faible ?
Pour une série de raisons liées à la démographie, au vieillissement des populations, à l'évacuation de l'inéluctable réalité de la mort, les armées occidentales et plus encore leur opinion publique ne peuvent plus supporter que des pertes très modestes.
A l'inverse, des adversaires issus de sociétés plus ou moins traditionnelles, aux démographies vigoureuses et aux populations jeunes, admettent de subir des saignées.
Lors de tels conflits, le rapport des pertes humaines entre les deux camps est en moyenne de 1 à 8. L'équilibre est ainsi rétabli. L'asymétrie, fondée sur la technologie, n'est qu'apparente. Les guerres irrégulières démontrent, comme en Irak et en Afghanistan, voire au Liban sud, leur redoutable efficacité. Elles ne permettent pas de gagner militairement, mais acculent l'adversaire et jouent sur le "temps", facteur capital.(Ndlr : l’auteur oublie( ?) le Vietnam, la corrée.

Les grandes puissances sont-elles préparées à ces conflits futurs ?
Les armées classiques n'y sont pas adaptées. Grâce aux nouvelles technologies, les troupes régulières peuvent échapper aux radars ou cibler des objectifs importants à l'aide d'armes autoguidées (les PGM ou Precision guided munitions). Mais la capacité des fantassins à se disperser et à se dissimuler rend ceux-ci redoutables, surtout depuis que des armes individuelles peuvent détruire des tanks comme à Grozny ou au Liban sud.

On annonçait des guerres technologiques sans corps-à-corps. Les troupes occidentales vont-elles devoir se familiariser à nouveau avec la violence ?
En effet. Nos sociétés nord-américaines ou ouest-européennes n'ont plus avec la violence qu'un rapport devenu abstrait ou virtuel. Or les guerres irrégulières se livrent au sol. Elles impliquent le combat rapproché, fondé sur la surprise et la mobilité, principes cardinaux de la guérilla. Dès lors, il n'y a pas d'échappatoire à la violence. L'éviter équivaut à laisser le terrain à l'autre. C'est ce qui s'est passé en Afghanistan. C'est ce que l'état-major israélien a cru pouvoir éviter au Liban sud...
La vue de cadavres mutilés, l'odeur de charniers récents, ponctuée par la peur présente dès qu'on patrouille sont le quotidien de troupes qui font l'expérience, dans leur peau, de ce qu'est la violence. Ce type de conflits est porteur de haines extrêmes.
On en ressort endurci jusqu'à être éventuellement devenu soi-même bourreau pour certains, ou écoeuré jusqu'à la culpabilité. On est très loin de la guerre où l'adversaire n'a pas de visage.

Les cyber-guerres, c'est-à-dire la possibilité de perturber les structures de commandement et de communication via des hackers, vont-elles émerger ?
Oui, ce cas de figure est du domaine du possible. Par exemple, dans le cadre de guerres classiques entre adversaires aux technologies avancées. Ou bien comme en Irak, en 2003, lorsque des radars ont été rendus inopérants. Par contre, la désorganisation générale du système de défense d'un Etat avancé par quelques individus dotés de savoir-faire et d'imagination technologiques est du domaine du fantasme.
Propos recueillis par Marion Van Renterghem
Le Monde du 18 février 2007
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3705
Lexique
Dans un conflit asymétrique s'opposent une armée régulière et une force non conventionnelle
Les deux camps n'ont pas les mêmes critères de victoire ni les mêmes règles et moyens notamment technologiques.
À lire
War in the Shadows : the Guerrilla in History, Robert Asprey (Backinprint.com, 2002).Conflits asymétriques
1954-1962, Guerre d'Algérie
Pertes : au moins 250 000 hommes côté algérien, 30 000 pour les forces françaises.
1961-1973, Guerre du Vietnam
Pertes : 58 000 soldats américains et un million de Vietnamiens.
1979-1989, Guerre d'Afghanistan
Environ 13 500 morts russes et au moins 50 000 morts chez les Afghans.
Ndlr : La rédaction s’est réservé le droit de corriger les termes : terroriste, insurgés par la définition correcte : résistance
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Rassemblement des forces de la Résistance Arabe en Europe.Les 24/25 mars est prévu un très important rassemblement des représentants politiques des forces d'Irak, de Palestine et du Liban. Il aura lieu en Italie à Chianciano entre Rome et Florence. C'est la première fois qu'un tel événement est devenu possible en Europe. Il y a deux facteurs principaux pour ce changement.
Premièrement, tandis que le mouvement anti-guerresouffre d'un reflux sérieux le composant anti-impérialiste dans le soutien à la résistance a été renforcé. Personne ne peut désormais nier que lesmouvements de la résistance populaire sont le facteur principal pour arrêterla machine de guerre impériale.
Deuxièmement, le changement de gouvernementen Italie. Tandis que le gouvernement Prodi est aussi servile envers les USAque Berlusconi, il est néanmoins venu aux affaires en promettant unchangement de politique étrangère. Donc il sera certainement plus difficilepour le gouvernement actuel d'empêcher la conférence que cela était pourBerlusconi.Orateurs arabes :www.antiimperialista.org/index.php?option=com_content&task=view&id=5055&Item
8-2 Hassan Aydinli : LesTurkmènes victimes de discrimination ethnique en Irak..
Aujourd’hui lorsque les médias parlent de l’Irak ils mentionnent les Kurdes, les Shiites et les Sunnis, laissant croire que ceux-ci représentent le peuple irakien, or cette classification est non seulement fausse mais elle est également trompeuse, il s’agit d’une invention des néo-conservateurs américains pour diviser l’Irak afin de contrôler ses richesses pétrolières.
En réalité le peuple irakien est composé d’Arabes, de Kurdes et de Turkmènes qui sont soit musulmans ou chrétiens.
Ainsi en mélangeant confusément l’ethnicité kurde avec les affiliations ou les croyances religieuses des Arabes irakiens, l’administration américaine a promu et a autorisé ces groupes ethniques et sectaires avec leurs milices armées à prendre le pouvoir en Irak sous la bannière de la « démocratie ». Le monde a pu constater les conséquences désastreuses de cette politique inventée par les néo-conservateurs de l’administration américaine.
En effet, les 3 millions de Turkmènes irakiens (12% de la population irakienne) qui constituent le troisième groupe ethnique important d’Irak après les Arabes et les Kurdes sont totalement ignorés par les néo-conservateurs américains et sont inexistants d’après eux et selon leur invention (la nouvelle classification) concernant la nature et la composition du peuple irakien.
Pire encore, les 3 millions de Turkmènes d’Irak, ensemble avec leurs 17 millions de compatriotes Arabes et un demi million de compatriotes Chaldéo-assyriens, représentant une majorité de 82% du peuple irakien ont été exclus et n’ont pas été mentionnés dans cette « nouvelle classification » du peuple irakien, alors que les 4.5 millions de Kurdes qui ne représentent que 18% du peuple irakien ont été promus au premier rang, avec un rôle prépondérant ainsi qu’une position dominante dans l’Irak occupé.
Les Turkmènes irakiens sont malheureusement ignorés et rarement mentionnés dans les médias occidentaux bien qu’ils aient été l’objet d’une discrimination permanente en Irak depuis 1921 et malgré le fait qu’ils sont l’objet aujourd’hui d’exactions inadmissibles de la part des Kurdes dans le nord de l’Irak.
En effet, depuis la création de l’état irakien en 1921 les Turkmènes sont marginalisés, discriminés et privés de leurs droits les plus élémentaires, dans l’indifférence totale de la communauté internationale. Leur marginalisation a été initiée par les autorités coloniales britanniques après la Première Guerre Mondiale en 1918 pour des raisons géopolitiques et économiques, afin de faciliter la séparation de la Province de Mossoul de l’Empire Ottoman (la Turquie) pour contrôler les champs pétroliers de la ville de Kirkouk qui était habitée exclusivement par des Turkmènes étant donné que cette ville est depuis des siècles leur capitale et leur grand centre culturel.
Après le renversement de la monarchie en Irak le 14 juillet 1958 et le retour du militant kurde Mullah Mustafa Barzani de son exil en Union Soviétique, la situation des Turkmènes s’est détériorée de manière dramatique à cause des ambitions hégémoniques de Mustafa Barzani et de son projet pour un état indépendant kurde dans le nord de l’Irak pour lequel l’accaparation des richesses pétrolières de Kirkouk était une nécessité. Mustafa Barzani et ses partisans alliés aux communistes irakiens ont dominé la politique en Irak sous le Général Kassem de 1958 à 1963 et c’est pendant cette période que les Kurdes ont amplifié leur migration dans la région turkmène, et particulièrement vers la ville de Kirkouk, afin de modifier la démographie de cette importante ville turkmène.
Durant cette période, les Turkmènes ont souffert de marginalisation accrue et d’une double discrimination de la part des Kurdes et du Gouvernement irakien, ils ont été victimes de déportations internes, d’exil, d’arrestations et de détentions arbitraires, de confiscations de leurs biens, de leurs terres agricoles, et le 14 juillet 1959 les responsables politiques et intellectuels Turkmènes ont été massacrés par les Kurdes.
En 1970 pour mettre fin à la rébellion kurde de Mustafa Barzani dans le nord-est du pays, le régime Baath lui a offert une région autonome kurde avec Erbil, une ville Turkmène, comme capitale, ceci en total dénigrement des intérêts légitimes des Turkmènes d’Irak et surtout des 300.000 Turkmènes d’Erbil qui ont été sacrifiés par le régime Baath et offerts comme « cadeau » à Mustafa Barzani pour qu’il mette fin à sa rébellion. Depuis lors ces Turkmènes souffrent de discrimination de la part des Kurdes, ils sont soit « Kurdifiés » ou bien considérés comme citoyens de seconde classe dans la région autonome kurde présidée par M. Massud Barzani et on n’entend plus parler d’eux.
Malheureusement, Barzani n’a pas cessé sa rébellion et a continué à revendiquer Kirkouk et ses richesses pétrolières ce qui a poussé le gouvernement central irakien à adopter la politique d’arabisation de la région turkmène pour couper court aux revendications kurdes sur la province de Kirkouk.
Cette politique d’arabisation a eu pour conséquence d’enlever aux Turkmènes les quelques droits dont ils bénéficiaient encore. Il leur était interdit : de parler la langue turkmène dans les bureaux officiels, d’acheter ou de construire des maisons, de vendre leurs biens à d’autres Turkmènes, etc. Lors du recensement ils ont été forcés de s’enregistrer en tant qu’Arabe ou Kurde, ainsi leur existence en Irak en tant que communauté leur a été officiellement dénigrée.
Aujourd’hui, après près de quatre années de guerre, d’occupation et de changement de régime en Irak, et malgré la propagande de l’administration américaine qu’ils ont apporté la « démocratie » en Irak et que les irakiens ont été « libérés », la réalité est que la situation et les conditions de vie des irakiens et notamment celles des Turkmènes se sont détériorées de manière dramatique. En plus de leur part de misère et d’humiliations résultant de l’occupation étrangère de l’Irak, les Turkmènes sont victimes de l’hégémonie kurde dans le nord du pays et de l’occupation de leur région ‘Turkmeneli’ par les milices kurdes qui se comportent comme des conquérants en pays conquis.
Prétextant que seuls les Kurdes ont été victimes du régime Baath, qu’eux seuls ont été déplacés de force et ont eu leurs biens confisqués à Kirkouk, les partis kurdes de MM Talabani et Barzani ont organisé le transport de quelques 600.000 Kurdes de la région autonome kurde et leur installation dans la province de Kirkouk depuis que Kirkouk est tombé aux mains de leurs milices, les peshmerga, avec la bénédiction des américains le 10 avril 2003.
Ces nouveaux venus à Kirkouk ont reçu de l’aide financière pour venir s’y installer et les autorités kurdes leur ont fourni des cartes d’identités et des documents falsifiés les faisant passer comme Kurdes originaires de Kirkouk, soi-disant expulsés par le régime de Saddam Hussein. Ceci est un mensonge, étant donné que les registres officiels montrent que durant le régime de Saddam moins de 12.000 habitants de Kirkouk ont été expulsés et parmi ceux-ci les Turkmènes représentaient plus de la moitié. Ce qui signifie que moins de 6.000 Kurdes ont été expulsés de Kirkouk par le régime Baath. Ces tromperies de la part des Kurdes, les falsifications des registres officiels, la délivrance de fausses cartes d’identité aux Kurdes ont été rendues possibles par le fait que les milices kurdes avaient pillé les bureaux de la population et d’enregistrement des biens fonciers de Kirkouk et confisqué les registres et les archives dès le premier jour de leur arrivée à Kerkuk le 10 avril 2003.
Dès lors, ce qui a changé pour les Turkmènes depuis le changement de régime en Irak est tout simplement la substitution de l’hégémonie arabe par l’hégémonie kurde, passant de la politique d’Arabisation de l’ancien régime à la politique de « Kurdification » de la région turkmène par les partis kurdes dominants de MM Talabani et Barzani.
Les Turkmènes dénoncent la politique actuelle et refusent l’hégémonie kurde dans leur région et ils revendiquent leur droit d’être reconnus comme le troisième groupe ethnique d’Irak et le droit d’être reconnus comme la troisième communauté principale du pays, avec des droits égaux à ceux des communautés arabes et kurdes.
Les Turkmènes appellent la communauté internationale et l’ONU à intervenir pour éviter la crise imminente au sujet de Kirkouk, de son appartenance et de son futur statut.
Depuis l’occupation de l’Irak et la collaboration des Kurdes dans l’invasion du nord de l’Irak, ceux-ci sont favorisés par l’administration américaine qui leur attribue des droits et des avantages au détriment des autre Irakiens, principalement des Turkmènes.
C’est ainsi que les milices kurdes ont été autorisées à pénétrer dans la région turkmène et à y imposer l’hégémonie kurde. Ensuite, dans la rédaction de la nouvelle constitution en 2004, les Kurdes ont été promus au niveau de deuxième communauté principale d’Irak, alors que les Turkmènes ont été de nouveau marginalisés, discriminés et descendus au niveau d’une minorité insignifiante et par conséquent de citoyens de deuxième classe.
De plus, pour légaliser la domination kurde dans le nord de l’Irak, les partis kurdes avec le soutien des occupants américains sont parvenus à inscrire dans la nouvelle constitution l’ Article 140 qui prévoit la normalisation, le recensement et un référendum dans la province de Kirkouk avant le 31 décembre 2007.
Entre-temps, les Kurdes, en préparation pour ce référendum et en coordination avec les américains, ont amené, installé et enregistré, plus de 600.000 Kurdes dans la province de Kirkouk pour changer la démographie de la province et sa composition ethnique afin de l’annexer par référendum dans la région autonome kurde.
Il est à noter que plus de 99% de ces nouveaux arrivés kurdes ne sont pas originaires de Kirkouk, ils n’y ont jamais vécu, travaillé ou possédé de résidences avant l’occupation. Plus grave encore, un grand nombre de ces Kurdes ne sont même pas irakiens, ce sont des Kurdes de Turquie, d’Iran et de Syrie auxquels les partis kurdes ont délivré des passeports irakiens pour les amener et les installer à Kirkouk.
La normalisation signifie le retour dans la province de Kirkouk des déplacés sous le régime Baath et la récupération de leurs biens confisqués ainsi que l’expulsion des Arabes qui ont été amenés et installés à Kirkouk dans le cadre de la politique d’Arabisation du régime Baath.
A Ce jour, parmi les 32.000 dossiers de réclamation des habitants de la province de Kirkouk dont les biens avaient été confisqués par le régime Baath, moins de 1.000 dossiers, tous appartenant à des Kurdes, ont été traités et finalisés. Quant au reste des dossiers, tous appartenant à des Turkmènes, ils sont toujours en attente et aucun Turkmène n’a pu récupérer ses biens ! Ceci est une preuve incontestable de discrimination contre les Turkmènes en Irak.
Quant au recensement, les Turkmènes refusent l’inscription dans les registres officiels de la population de Kirkouk de ces 600.000 Kurdes amenés à Kirkouk depuis l’occupation en avril 2003 et évidemment ils demandent l’annulation du référendum si ces 600.000 nouveaux arrivants kurdes y participent.
En conclusion, et à juste titre, les Turkmènes refusent l’annexion de la province de Kirkouk à la région autonome kurde et ils sont supportés dans leur demande par les Arabes et les Chaldéo-assyriens de la province.
Les Turkmènes demandent que la normalisation dans la province de Kirkouk soit faite sous la supervision internationale, l’ONU ou l’Union Européenne.
Les Turkmènes demandent l’organisation d’une conférence internationale pour la paix et la reconstruction de l’Irak avec l’implication de la communauté internationale ainsi que des pays voisins afin de garantir l’unité, la sécurité et la reconstruction de l’Irak.
Les Turkmènes sont le seul groupe ethnique en Irak qui n’a pas de milices armées, ils sont pacifistes et rejettent la violence et l’existence des milices. Ils croient dans les vertus des valeurs démocratiques.
Les Turkmènes, comme la grande majorité des irakiens, sont contre l’occupation de l’Irak et demandent le départ immédiat et inconditionnel des forces d’occupation étrangères et ils aspirent à l’établissement d’une véritable démocratie dans un Irak libéré et uni.
Hassan Aydinli
Représentant des Turkmènes Irakiens en Europe
8 février 2007.
8-3 L'horreur impériale.
"Auteur et orateur progressiste américain de premier plan, Parenti est éclairant et pénétrant et il n'a jamais peur de la vérité" - James Petras, professeur à la SUNY (New York).
Michael Parenti, ici traduit pour la première fois, nous offre un véritable manuel pour comprendre et combattre l'impérialisme américain en dix leçons:1. Comment se réalise le processus de domination politique et économique?2. Pourquoi la pauvreté et le sous-développement sont-ils le produit de l'impérialisme?3. Qui sont les vainqueurs et les perdants de la construction impérialiste?4. Que paie la population américaine elle-même pour les coûts cachés de l'impérialisme?5. Comment les dirigeants américains empêchent l'opinion publique de comprendre que leur politique sert à favoriser les nantis?6. Comment on fabrique des justifications pour faire accepter les interventions militaires à l'étranger?7. Quels sont les prétextes des interventions militaires?8. Comment les intérêts de l'Etat sapent la véritable démocratie?9. Comment la propagande de guerre et les discours "humanitaires" de l'empire aliènent autant la population mondiale que le peuple des Etats-Unis?10. Comment sont discriminés les intellectuels progressistes dans les universités américaines?

Voir sur: http://www.epo.be/editions/presentation_livre.php?isbn=9782930402048
9 Annexes
9 -1 Opération "Ordre et loi" ( Fardh al-Qanoon), au jour le jour.
13-02
Un décret accorde de larges pouvoirs au général irakien Abboud Gambar, l'homme chargé de mettre en place ce plan, qui aura sous son autorité la police et l'armée pour la région de Bagdad
Des mesures de sécurité permettant d'étendre considérablement les pouvoirs de la police et de l'armée à Bagdad vont être instaurées et les frontières irakiennes avec l'Iran et la Syrie seront fermées pendant au moins trois jours, a annoncé ce général.
Le couvre-feu pour les véhicules, sera renforcé, et imposé à partir de 20h00, jusqu'à 6h00 du matin.
Le général a aussi annoncé une série de mesures qui, lorsqu'elles seront instaurées, pourraient considérablement restreindre les libertés publiques dans la capitale.
"Tous ceux qui enfreindront les mesures imposées par ce décret seront jugés en vertu de la loi antiterroriste", lors de procédures "exceptionnelles", a-t-il prévenu.
Il a annoncé qu'un seul chef des opérations prendrait "la direction des forces de sécurité du ministère de la Défense et de l'Intérieur" à Bagdad, sous la supervision du Premier ministre, un poste qu'il occupera lui-même.
Il a précisé que les forces sous son commandement pourront "arrêter, interroger, fouiller les individus en cas de nécessité". Elles pourront aussi "perquisitionner toute propriété privée", pourront "imposer des restrictions aux mouvements des véhicules, les fouiller et mettre en place des points de contrôle", a-t-il dit, alors que ces mesures existent déjà dans la capitale.
Elles pourront également "imposer les restrictions nécessaires sur tous les lieux publics, centres, clubs, organisations, syndicats et entreprises, institutions et bureaux".
Le général Gambar a également annoncé la suspension à venir du droit au port d'armes pour tout personnel non autorisé.
(AFP)
14-02
Les forces Us ont mené des fouilles maison par maison dans trois quartiers de la capitale, rencontrant peu de résistance.
Selon le ministère irakien de l'Intérieur, les troupes américaines et irakiennes ratissaient dans la matinée quatre importants quartiers de la capitale, et ont saisi plusieurs armes et munitions.
(AP)
15-02
Les forces américaines et irakiennes ont étendu jeudi leurs opérations dans Bagdad, menant des raids à Dora,
Lles habitants désertent les rue.
Soldats Us et forces de sécurité irakiennes "ont accru le tempo de leurs opérations dans plusieurs secteurs de la capitale aujourd'hui", a annoncé l'armée Us.
"Des fouilles et des opérations de ratissage ont été menées en de multiples endroits", a précisé l'armée, en annonçant avoir arrêté 14 "suspects".
Lors de ces opérations, les forces de sécurité ont tué "trois terroristes" et appréhendé 49 autres, à Abou Ghraib (périphérie est), a pour sa part indiqué le commandement militaire irakien pour la région de Bagdad.
Les huit opérations menées un peu partout dans la capitale n'ont pas généré d'affrontements, a souligné une source militaire irakienne.
La ville a également été survolée à basse altitude par des avions de chasse et au moins un bombardier..
AFP.
16-02
Les forces américaines et irakiennes disent ne rencontrer que peu de résistance à Kadhimiya, Adhamiya et les quartiers sensibles de Roussafa, Karrada et Rachid, où les soldats ont dressé des barrages, fouillent les véhicules et procèdent à des perquisitions.
"Il est prématuré de prédire un succès ou un échec, mais, pour le moment, tout le monde est content", a expliqué le commandant US Steven Lamb,..
(Reuters)
16-02
Pour les analystes, de nombreux résistants ont évacué Bagdad ou se sont fondus dans le paysage en attendant la fin de l'opération.
Quant à l'Armée du Mehdi de Sadr, elle aurait décidé d'éviter toute confrontation.
(Reuters)
17-02
Rice est arrivée dans la capitale peu après une attaque qui a blessé trois policiers, dans l'est de la ville, lorsqu'un engin a été déclenché au passage de leur patrouille.
(Afp)
18-02
"Depuis le début de l'opération, le nombre d'attaques dans la capitale irakienne a diminué", a déclaré son porte-parole à Bagdad, le lieutenant-colonel Scott Bleichwehl, sans livrer de statistiques précises.
Dans le quartier central de Fadhel, un sniper non identifié a tué trois passants, selon une source de défense s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
(AFP)