N° 241- Journal d'Irak - 09-01 :
04-01
Les soldats britanniques qui avaient été filmés(1) alors qu'ils battaient des civils irakiens ne seront pas traduits en cour martiale, mais deux d'entre eux pourraient faire l'objet de mesures disciplinaires, a annoncé jeudi le ministère britannique de la Défense.
Après enquête, neuf soldats avaient été renvoyés devant l'Army Prosecuting Authority (APA), instance judiciaire de l'armée.
Celle-ci a estimé qu'il y avait suffisamment de preuves pour inculper deux des militaires, mais que le délai maximum de six mois permettant de prononcer une inculpation était déjà écoulé…
(1) : Vidéo réalisée en 2004 On y voit des soldats frappant plusieurs jeunes Irakiens à Amarah, à 300 kilomètres au sud-est de Bagdad. (Viodéo rendue publique l'an dernier.)
AP
09-01
Un sous-marin à propulsion nucléaire US et un pétrolier de la compagnie pétrolière Showa Shell, qui avait affrété le pétrolier japonais sont entrés en collision dans la mer d'Oman, au large des côtes de la Péninsule arabique..
"Apparemment, il n'y a aucun blessé à bord du sous-marin et du pétrolier", a indiqué le ministère dans un communiqué,
le Pentagone a indiqué que la collision avait eu lieu au sud du détroit d'Ormuz, qui sépare la Péninsule arabique de l'Iran.
(ats - 04:59)
Marc
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Sommaire :
Saddam Hussein
1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
5 Médias
5-1 Un journaliste d'AP abattu.
6 Les Brèves.
6-1 Impact limité des changements à la tête de l'armée américaine ?
6-2 Des responsables militaires ont indiqué que Bush envisageait l'envoi de deux à cinq brigades supplémentaires en Irak, soit jusqu'à 20.000 soldats.
6-3 110e Congrès : Les priorités de la majorité démocrate pour ses 100 premières heures à la chambre des représentants.
7 Dossier & Point de vue.
7-1 Point de vue de As'ad Abu Khalil : Don't cry for me Mesopotamia..
7-2 Point de vue de Faycal Metaoui : Face au casse-tête du maintien des troupes US en Irak : Bush dans les sables mouvants
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Philippe Grangerau : Les Etats-Unis hostiles au plan Bush pour l'Irak (+ 5 réactions)
9 Annexes
9-1 USA : 167'000 créations d'emplois en décembre, chômage stable à 4,5%.
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L'Irak en chiffre : du 03-01 au 09/01/07
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tués
blessés
Peuple irakien
27
17
Usboys/Autres boys
13
1
Policiers, armée et collaborateurs
46
24
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Saddam
Assassinat de Saddam:
Jour après jour
31-12
a) Quelques heures après l'exécution, la télévision publique Iraqia avait diffusé une séquence sans bande sonore d'une vingtaine de secondes, tournée par une équipe autorisée, montrant les derniers instants de Saddam, avant la pendaison elle-même.
b) diffusion sur internet d'une vidéo complète de la pendaison. Ce document montre le supplice dans tous ses détails
Les images montrent l'exécution dans ses détails et révèle que des témoins ont scandé le nom de Moqtada Sadr.
Plusieurs d'entre eux ont invectivé le supplicié à ses derniers instants.
Un responsable irakien présent a même reconnu que des spectateurs avaient dansé autour du cadavre.
Le Temps.& Afp
01-01
Le Premier ministre irakien a ordonné une enquête pour déterminer l'auteur de la vidéo.
Le Temps.& Afp
Réaction - Déclaration...
03-01
"Où était l'humiliation? Les cris des spectateurs? Ils ont fait essentiellement des prières et des supplications", a déclaré sur la chaîne de télévision américaine CNN le conseiller national à la sécurité, Mouaffaq al-Roubaïe.
(Afp)
Enquête sur la vidéo pirate de l'exécution de Saddam Hussein :
03-01
Les autorités irakiennes ont arrêté un «garde» dans le cadre de l' qui met en difficulté al-Maliki..
03-01
Deux employés du ministère de la Justice ont été arrêtés et sont actuellement interrogés dans le cadre de l'enquête.
(Afp)
09-01
Dix jours après l'exécution, une nouvelle vidéo pirate a fait son apparition sur internet. Elle montre le corps du supplicié sur un brancard, recouvert d'un linceul blanc, la nuque brisée.
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Les parties prenantes
USA
02-01
La Maison-Blanche a refusé de critiquer la manière dont Saddam a été exécuté, mais a indiqué que les autorités militaires et diplomatiques US en Irak avaient exprimé leurs «réserves».
Les partisans de Saddam Hussein ont continué à lui rendre hommage hier dans son ancien bastion de Tikrit et dans son village natal d'Aouja, où il a été enterré dimanche.
La haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Louise Arbour, a de son côté demandé aux autorités irakiennes de ne pas exécuter les deux coaccusés de l'ex-raïs, en invoquant des irrégularités qui entacheraient leur procès.
Le Temps.
Irak
06-01
L'exécution de Saddam Hussein, est une "affaire interne" à l'Irak, qui "ne concerne que les Irakiens", a déclaré al-Maliki,
"Nous considérons l'exécution du dictateur Saddam Hussein comme une affaire interne qui ne concerne que les Irakiens",
"L'exécution du despote n'était pas une décision politique, comme l'affirment les ennemis du peuple irakien. Cette décision a été appliquée après un juste procès, que le dictateur ne méritait pas"
"Nous avons régulièrement déclaré que Saddam Hussein ne représentait aucune composante du peuple irakien. Les crimes qu'il a commis contre le peuple, le pays et ses institutions sont indéfendables".
"Nous continuerons à appliquer la justice contre ceux qui ont abusé du peuple irakien et qui ont le sang d'innocents sur les mains", a estimé Maliki.(la voix de son maître)
(afp- 11h15-AP)
06-01
Le premier ministre (homme de 1ere heure pour les USA) Nouri al-Maliki a réagi aux critiques internationales sur la pendaison de l’ex-président Saddam Hussein. Il a affirmé que l'Irak pourrait revoir ses relations avec les pays qui ont critiqué l'exécution.
"Nous rejetons et condamnons les réactions, officielles ou au travers des médias, de certains gouvernements",
"Nous considérons l'exécution de Saddam Hussein comme une affaire interne qui ne concerne que les Irakiens",(...) "L'exécution n'était pas une décision politique, comme l'affirment les ennemis du peuple irakien. Cette décision a été appliquée après un juste procès (...) ", a déclaré M. Maliki..
M. Maliki a violemment "rejeté et condamné les réactions, officielles ou à travers les médias, de certains gouvernements". L'Irak pourrait "revoir" ses relations avec ces Etats qui ont "interféré dans les affaires internes ( ?) de l'Irak" et "fait un affront aux familles des victimes".
(ats 18:58 - afp- 11h32- ats - 12:07)
06-01
L'impression que Maliki a précipité l'exécution de l'ancien président, a été renforcée dimanche quand des avocats et un officiel ont fait savoir que les deux coaccusés de Saddam devaient être pendus en même temps que l'ancien raïs.
Ils ne l'ont pas été à cause d'un problème "logistique" de dernière minute ( ?)
"La Coalition ne pouvait fournir la logistique nécessaire le même jour que l'exécution de Saddam", a déclaré Mouaffak al Rubaie, conseiller pour la sécurité nationale en Irak, à la chaîne de télévision CNN.
(ats -04:15)
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Réactions
a) Individuelle
04-01
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, appuie l'appel à ne pas exécuter deux co-accusés de Saddam Hussein lancé aux autorités irakiennes par la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, a indiqué sa porte-parole, Michèle Montas.
"Le secrétaire général est évidemment conscient du débat en cours concernant une interdiction totale de la peine de mort. Jusqu'à ce que la question soit résolue, il respecte le droit des Etats membres d'avoir leur position propre sur le sujet", a dit Mme Montas lors de son point de presse quotidien.
"Toutefois, le secrétaire général croit fermement en le bien-fondé de l'article 3 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, qui affirme le droit de chacun à la vie, à la liberté et à la sécurité.
Dans ce contexte, il appuie pleinement l'appel à la retenue lancé aujourd'hui par Louise Arbour au gouvernement irakien dans l'application des peines capitales prononcées par le haut tribunal irakien", a-t-elle conclu
(AFP)
06-01
Le ministre britannique des Finances Gordon Brown, probable successeur de y Blair, a déclaré que Saddam Hussein avait été exécuté d'une manière "déplorable" et "totalement inacceptable",
(AFP)
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b) Pays
Venezuela
04-01
## Le Venezuela a exigé que le président Us et d'autres responsables de son administration soient traduits en justice, pour les crimes présumés dont ils sont indirectement responsables en Irak.
Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères a condamné l'exécution de l'ex-raïs, dénonçant "un crime politique résultat d'une occupation étrangère illégitime".le ministère explique que, si Saddam Hussein a été condamné pour sa responsabilité dans la mort de 148 chiites à Doujaïl en 1982, l'invasion de l'Irak par l'administration Bush a causé la mort centaines de milliers d'Irakiens et de milliers de soldats américains.
"Un jour, les responsables devront répondre devant la justice internationale de ces milliers de meurtres et de ces graves violations des droits de l'Homme", affirme le ministère vénézuélien.
Il estime également que l'exécution de Saddam Hussein est le résultat d'un "procès truqué mené par des tribunaux imposés par les troupes d'invasion et dirigés par l'armée des Etats-Unis"..
Avec AP
Egypte
05-01
Le président Moubarak a indiqué s'être opposer à l'exécution de Saddam Hussein pendant la fête musulmane de l'Adha, la jugeant "honteuse" "Personne n'oubliera les circonstances dans lesquelles Saddam a été exécuté. ",
"J'ai adressé un message au président (américain) George W. Bush pour lui dire qu'il ne fallait pas faire cela justement au premier jour de l'Aïd, car cela le transformerait en martyr", a-t-il ajouté.
Yédiot Aharonot rapporté par afp 11h36 & -AP))
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Les organisations 'Indépendante'
08-01
L'exécution de Saddam Hussein et celle prévue de deux collaborateurs de l'ancien président irakien démontrent "le mépris de Bagdad pour les droits de l'Homme et la règle de droit", dénonce l'organisation Human Rights Watch.
Human Rights Watch appelle le gouvernement irakien à suspendre les exécutions prévues du demi-frère de Saddam Hussein, l'ancien chef du renseignement Barzan Ibrahim, et d'Awad Hamed al-Bandar, qui dirigeait le tribunal révolutionnaire irakien.
"Le tribunal a démontré à plusieurs reprises son mépris pour les droits fondamentaux de tous les accusés", estime Richard Dicker, de l'organisation de défense des droits de l'Homme. "L'exécution de ces deux hommes,, est une sanction cruelle et inhumaine qui ne fera qu'entraîner un processus profondément vicié dans un déshonneur encore plus grand".
AP
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Et les co-condamnes ?
04-01
"En raison des pressions internationales et au sein du monde arabe, l'exécution de Barzan al-Tikriti et Awad al-Bandar a été reportée de quelques jours", a déclaré sous couvert de l'anonymat une source proche de M. Maliki,
(afp)
04-01
La Maison Blanche a appelé le 'gouvernement' irakien à procéder de la "manière la plus convenable possible" à l'exécution des deux coaccusés de Saddam Hussein, son demi-frère Barzan al-Tikriti et Awad al-Banbar.
(ats - 21:41)
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La Suite
01-01
Le procès pour génocide intenté à d'ex-responsables irakiens reprend lundi à Bagdad. .
Le procès continue pour le cousin de l'ancien président irakien, Ali Hassan al Madjid, et pour six autres responsables du parti Baath, accusés de tentative de génocide contre les Kurdes irakiens en 1988.
(ats -04:15)
08-01
A l'ouverture de la 34e audience du procès dit d'Anfal (butin en arabe) devant le Haut tribunal pénal irakien, le juge Mohammed al-Oreibi al-Khalifa a officiellement annoncé l'abandon des charges contre Saddam Hussein.
Une bande sonore, présentée par l'accusation comme un enregistrement de la voix de Saddam Hussein et qui évoque l'utilisation de l'arme chimique contre les Kurdes dans le nord de l'Irak, a été entendue à l'audience.
al Oureïbi a coupé les micros lorsque Madjid s'est levé et a commencé à citer le Coran en hommage à son défunt cousin.
Madjid, a refusé de s'asseoir à sa place et est rester debout derrière le siège vide de Saddam. .
Les accusés affirment qu'Anfal était une opération militaire légitime prenant pour cible des activistes kurdes qui avaient pris le parti de l'Iran vers la fin de la guerre Iran-Irak.
(Reuters & Afp)
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Les Brèves
04-01
Philip Alston, expert du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, et professeur de droit à l'université de New York a qualifié de "flagrante violation des droits de l'homme" les circonstances de la pendaison de Saddam Hussein
"La manière humiliante avec laquelle a été exécuté (Saddam Hussein) constitue une violation flagrante des droits de l'homme", a estimé le rapporteur spécial de l'ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires.
"Le droit à ne pas être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant a été violé lorsque Saddam Hussein Al-Majeed a été insulté par ses bourreaux, et que l'exécution a été ensuite exhibée au monde entier dans un enregistrement vidéo comme un spectacle public et morbide",.
"Le désir de vengeance est une tendance compréhensible", mais "permettre à de tels instincts de prendre le dessus ne fait qu'envoyer le message que l'Etat de droit est bafoué en Irak, a-t-il fait valoir.
Le gouvernement irakien, a-t-il dit, doit "suspendre l'exécution des deux co-accusés de Saddam (Hussein) Barzan al-Tikriti et Awad al-Bandar qui serait imminente" comme "première étape" pour démontrer qu'il veut "sérieusement marquer un nouveau départ par rapport à la justice dictée à l'avance et arbitraire mise en place par Saddam (Hussein) lui-même".
(AFP)
04-01
La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Louise Arbour a demandé au président de la République d'Irak de ne pas faire exécuter les deux co-accusés de l'ancien président irakien, en invoquant des irrégularités qui entacheraient leur procès.
Arbour a fait valoir que ses doutes quant à l'équité et l'impartialité du procès de Saddam Hussein s'appliquent également à la procédure qui a mené à la condamnation des deux hommes à la peine capitale.
Nb : Les appels de Mme Arbour à un moratoire des exécutions avaient été vains avant la pendaison samedi de l'ancien chef d'Etat irakien.
(AFP)
Les nationalistes kurdes condamnent l’exécution de S. Hussein.
Le parti nationaliste kurde pour une Société démocratique (DTP) a condamné samedi l’exécution de l’ancien président irakien Saddam Hussein. "Même si c’est les Kurdes qui ont le plus souffert durant sa période de gouvernement (...) Saddam n’aurait pas du être pendu", a estimé Aysel Tugluk co-président du DTP..
"Saddam avait déjà été condamné dans les consciences. Cette punition est beaucoup plus sévère que la peine de mort que nous devons rejeter", a-t-elle encore affirmé..
La prise de position du DTP, alignée sur celle du gouvernement d’Ankara, tranche avec les déclarations des formations kurdes irakiennes qui ont toutes voulu et salué l’exécution de l’ancien raïs.
(Tête de Turc, 03.01.07)
1 La résistance contre l'agresseur
Les forces en présence
Leurs analyses & commentaires
2) Les troupes
Usa
05-01
Selon des médias, Bush pourrait annoncer le déploiement en Irak de 9.000 à 40.000 hommes supplémentaires.
(AFP)
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Grande Bretagne
05-01
Près de 7.100 soldats britanniques sont actuellement déployés dans la région de Bassorah où ils sont la cible des résistants et de plus ils entretiennent des relations très ‘tendues’ avec les autorités locales.Bassorah est l'une des principales régions de production de pétrole
(Afp - 13h49)
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2) Politique des collaborateurs Irakiens
Les grandes manoeuvres
07-01
Sami al Askari, conseiller de Maliki a indiqué que le gouvernement était déterminé à s'atteler au problème de l'infiltration dans les forces armées.
"Dans le cadre de ce plan de sécurité, nous avons le projet d'essayer de débarrasser les ministères de l'Intérieur et de la Défense de ces éléments", a déclaré Askari.
"Cela prendra du temps car ce n'est pas une chose simple (...)", a-t-il ajouté
(Reuters)
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Les Observateurs
07-01
Le New York Times, citant des responsables anonymes travaillant à la mise au point de la nouvelle stratégie présidentielle, indique que le Premier ministre Kamal al-Maliki a formellement accepté, d'envoyer trois brigades supplémentaires à Bagdad au cours du prochain mois et demi.
Le journal fait valoir toutefois que certains responsables américains se montrent sceptiques sur les chances de succès de ces mesures, soulignant notamment que les deux tiers des forces promises par les Irakiens pour assurer la sécurité dans la capitale consisteraient en des unités de peshmergas kurdes, venant du nord de l'Irak. Il est même douteux qu'elles entrent même à Bagdad …, ajoute le journal.
(Afp- 08h24)
07-01
# La nouvelle stratégie Bush comporte également des mesures politiques et économiques (pour l’Irak).
Des analystes militaires relèvent que le général Peter Chiarelli, qui a récemment achevé son mandat de second gradé de l'armée en Irak, a recommandé un programme de création d'emplois à court terme.
D'autres sources proches du dossier déclarent que M. Bush penche pour les mesures suivantes: un programme pour l'emploi à court terme et l'extension des micro-crédits pour les petits commerces; une augmentation des fonds que les commandants militaires sont en mesure d'affecter rapidement à des projets locaux pour améliorer la vie quotidienne des Irakiens.
AP
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3 Politiques des occupants
3-1 Usa
09-01
Les Etats-Unis comptent actuellement 132.000 militaires en Irak.
L'opinion publique est également largement opposée à une hausse du nombre de troupes comme en témoignent de récents sondages.
Selon une enquête USA-Today-Gallup publiée mardi,
61% des Américains interrogés y sont opposés et
47% d'entre eux estiment que l'arrivée de ces nouveaux contingents ne permettra pas d'améliorer la situation en Irak.
Un sondage de CBS montre aussi que seuls
18% d'Américains sont favorables à une hausse du nombre de soldats en Irak.
En revanche 30% sont pour une baisse,
29% appellent à un retrait pur et simple et
17% veulent que le niveau actuel reste inchangé.
Ted Kennedy, démocrate, a demandé qu'une loi soit votée pour qu'à l'avenir l'envoi de troupes supplémentaires reçoive l'accord du Congrès.
(Afp)
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Bush remanie... et pense
05-01
## Bush a nommé
a) Negroponte numéro deux du département d'Etat, Negroponte, qui a passé moins de 20 mois comme super-patron des services de renseignement, va devenir l'adjoint de Condolezza Rice .
(ex ambassadeur des Etats-Unis en Irak et auprès des Nations unies,-
"La grande expérience de John Negroponte, son jugement sûr et sa connaissance de l'Irak et de la +guerre contre le terrorisme+ en font un candidat exceptionnel pour le poste d'adjoint au b) secrétaire d'Etat", a déclaré Bush
L'’ambassadeur’ US en Irak, Zalmay Khalilzad, devait être nommé au poste d'ambassadeur auprès de l'ONU.et succéderait aux Nations unies à John Bolton, dont le mandat, provisoire, a expiré récemment
(AFP) .
05-01
d) Michael McConnell, homme du sérail et ancien directeur de la NSA, l'agence de renseignement électronique(..) . devient super-patron des services de renseignement a la tête du DNI.
Michael McConnell, aura la mission de coordonner les seize agences américaines civiles et militaires.
(Mike McConnell est un vice-amiral à la retraite qui a travaillé plus de 25 ans dans le domaine du renseignement.)
"Mike McConnell a l'expérience, l'intelligence et la force de caractère nécessaires pour réussir dans cette tâche", a estimé Bush, saluant ses "décennies d'expérience passées à s'assurer que nos forces armées disposaient du renseignement dont ils avaient besoin pour mener et gagner des guerres"..
Rappel : Le DNI avait été créé pour tenter de coordonner le travail de ces agences, qui malgré un budget annuel de 40 milliards de dollars, ont fourni de mauvaises informations sur le prétendu arsenal d'armes de destruction massive irakien.
(AFP)
05-01
e) Ryan Crocker, un vétéran de la diplomatie américaine actuellement en poste au Pakistan, et l'un des ‘meilleurs’ spécialistes du Moyen-Orient de la diplomatie US, remplacerait Khalilzad, qui a également été ambassadeur des Etats-Unis dans son pays natal, l'Afghanistan, a précisé ce responsable, qui se prononçait sous le couvert de l'anonymat.
AP
05-01
Bush devrait remplacer dans les semaines à venir le général John Abizaid, commandant des forces américaines au Moyen-Orient et le général George Casey, commandant en chef des forces américaines en Irak, selon des informations jeudi. Un remaniement de l'équipe de la sécurité intérieure nationale est déjà en cours.
- C'est l'amiral William Fallon, commandant des forces américaines dans le Pacifique, qui succédera au général Abizaid,
(L'amiral Fallon, 62 ans, fut pilote de combat pendant la guerre du Vietnam, commanda un escadron d'attaque au cours de la guerre du Golfe de 1991 et participa à des opérations de l'Otan en Bosnie. Dans ses nouvelles fonctions, il supervisera toutes les forces américaines de l'Afrique du nord à l'Asie centrale.)
(Agé de 55 ans, John Abizaid avait pris en juillet 2003 la tête du Commandement central (Centcom), quelques mois après le renversement de Saddam Hussein. Il occupait le poste de numéro deux du Centcom au moment de l'invasion de l'Irak en mars 2003.)
- Le lieutenant-général David Petraeus, qui a entraîné les forces irakiennes de sécurité, succédéra au général George Casey comme commandant des troupes au sol en Irak, selon ces informations citant des responsables du gouvernement.
(Le général Petraeus, 54 ans, commande actuellement le centre de l'armée de terre de Fort Leavenworth, au Kansas. De juin 2004 à septembre 2005, il fut chargé de former les forces de sécurité irakiennes nouvellement créées, une étape jugée prioritaire par Bush avant tout redéploiement des forces américaines. Petraeus commanda aussi la 101e division aéroportée au cours de l'invasion irakienne en 2003, avant d'administrer la ville de Mossoul (nord de l'Irak).
Nb : Abizaid & Casey sont tous deux sceptiques face à l'éventualité d'un renfort de troupes, selon plusieurs médias américains.
(AP -AFP)
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Occupation de l'Irak
08-01
# Bush dévoilera mercredi à 21H00 (02H00 GMT jeudi) sa nouvelle stratégie pour l'Irak, qui pourrait inclure un milliard de dollars d'aides économiques et un renfort de troupes américaines pouvant aller jusqu'à 20.000 hommes supplémentaires.
Depuis près de quatre ans, les Etats-Unis ont déjà débloqué plus de 350 milliards de dollars pour leur guerre, selon les calculs de l'AFP fondés sur les estimations de deux organismes officiels du Congrès américain.
# Citant de hauts responsables, un quotidien affirme que ces "objectifs" appelleront à la distribution des revenus provenant du pétrole, qui a été longtemps retardée, et un assouplissement de la politique gouvernementale à l'égard des anciens membres du parti Baas.
(AFP)
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Extension de la guerre ?
06-01
Robert Gates, secrétaire à la Défense, aurait recommandé l'envoi de 10.000 hommes supplémentaires et envisagerait un doublement de ces renforts d'ici au printemps.
(Reuters)
nb
Adib a suggéré que les troupes déjà présentes en Irak soient simplement repositionnées dans la capitale, comme ce fut le cas l'été dernier, lorsqu'elles elles ont mené aux côtés des forces irakiennes une vaste opération qui n’a que très brièvement entravé les actions de la résistance
(avec Reuters)>
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Les grandes manoeuvres
06-01
L'ambassadeur des Usa en Irak, Zalmay Khalilzad, et le général George Casey, commandant des troupes au sol, se disent prêts à aider le Maliki à "sécuriser Bagdad", bien qu'ils soient tous deux sur le point d'être remplacés.
(Reuters)
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Dans les coulisses et au sénat.
04-01
L'influent sénateur Joseph Biden, présidera la commission des affaires étrangères du Sénat. Il prévoit déjà une dizaine d'auditions sur la guerre en Irak, avec notamment le témoignage de la secrétaire d'Etat Rice.
Le sénateur Carl Levin, qui doit prendre la tête de la commission des Forces armées, a quant à lui annoncé son intention de convoquer le nouveau secrétaire à la Défense Robert Gates, alors que le président Bush doit annoncer prochainement une nouvelle stratégie dans le dossier irakien.
(Afp)
07-01
# Le chef de la majorité démocrate au sénat Harry Reid a réaffirmé l'opposition de son parti :"Plutôt que d'envoyer des forces additionnelles en Irak, nous espérons que le président fera comprendre au gouvernement irakien que le temps est venu pour eux d'assumer la responsabilité de leur avenir et qu'il annoncera le début du redéploiement graduel de nos forces dans les quatre à six mois", a-t-il déclaré…
Reid a estimé que l'Irak était en proie à "une guerre civile
05-01
Harry Reid et la nouvelle présidente démocrate de la chambre des représentants Nancy Pelosi ont envoyé une lettre au président Bush dans laquelle ils soulignaient qu'envoyer des renforts était une décision vouée à l'échec et qu'il était maintenant "temps que la guerre se termine".
08-01
# La présidente démocrate de la Chambre des représentants US Nancy Pelosi, a averti Bush que tout déploiement de troupes supplémentaires en Irak ferait l'objet d'un examen à la loupe.
Nancy Pelosi a souligné que son parti ne s'opposait pas à une augmentation globale des effectifs de l'armée "pour protéger le peuple américain contre toute menace contre nos intérêts", et ne couperait pas les fonds destinés aux soldats déjà déployés en Irak.
Mais toute demande de financement pour l'envoi de troupes supplémentaires en Irak fera l'objet d'un "examen minutieux". "Il revient au président de justifier les moyens supplémentaires qu'il demande pour une mission", a-t-elle déclaré. "Le Congrès est prêt à user de son autorité constitutionnelle de surveillance pour examiner la justification de cette dépense".
"Il n'y a pas de carte blanche, de chèque en blanc pour qu'il fasse tout ce qu'il souhaite", a-t-elle averti.
Soulignant qu'un nouvel envoi de troupes serait une "erreur tragique, le président démocrate de la Commission des relations étrangères du Sénat Joe Biden a déclaré que le Congrès n'avait pas la compétence pour devancer la stratégie militaire du président, car ses membres ont autorisé l'exécutif à mener la guerre. "D'un point de vue pratique, il n'y a aucune possibilité de dire 'M. le président, arrêtez'", a-t-il déclaré
Tandis que le chef du groupe républicain au Sénat a dit douter que les démocrates aient la volonté -ou les moyens- de refuser de financer le projet du président. "Le Congrès est incapable de gérer la tactique de la guerre dans le détail", a déclaré Mitch McConnell.
AP
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Prisons, exactions & torture
07-01
## L'armée américaine a annoncé que 88 personnes soupçonnées d’être de la résistance avaient été interpellées.
Appuyée par des soldats Us les troupes irakiennes ont notamment perquisitionné 33 maisons et interpellé 82 suspects mardi près de Youssifiyah, à 20km au sud de Bagdad. Soixante-neuf personnes ont été relâchées après interrogatoire tandis que 13 restaient en détention préventive, accusées d'avoir posé des bombes.
AP
07-01
Deux suspects ont été arrêtés jeudi près de Mahmoudiyah, à 30km au sud de la capitale, lors d'une opération conjointe irako-américaine.
AP
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3-6 Dans le monde
France
05-01
Chirac a affirmé que la guerre, dont il avait été un des plus farouches (..) opposants, "a offert au terrorisme un nouveau champ d'expansion".
. Chirac a qualifiée d'"aventure, la guerre déclenchée en mars 2003 par les Etats-Unis".
"Comme la France le pressentait et le redoutait, la guerre en Irak a précipité des bouleversements qui n'ont pas fini de dérouler leurs effets".
Pour M. Chirac, cette guerre " A fragilisé la stabilité de l'ensemble de la région où chaque pays, désormais, est inquiet pour sa sécurité et son indépendance".
"Elle a offert au terrorisme un nouveau champ d'expansion", a lancé Chirac alors que M. Bush a toujours assimilé ce conflit à la guerre contre le terrorisme.
Il a ajouté que "la priorité, plus que jamais, est de rendre aux Irakiens leur entière souveraineté".(…)
(afp- 11h36 & Reuters)
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4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes US
05-01
L'armée a annoncé qu'un soldat avait été tué jeudi par des tirs lors d'une patrouille dans l'ouest de Bagdad,
05-01
Trois soldats irakiens ont trouvé la mort dans l'explosion d'une bombe artisanale près de Baaqouba, au nord de Bagdad.
(AFP) )
06-01
L'armée a annoncé que deux soldats avaient trouvé la mort respectivement vendredi et samedi.
Dont un tué samedi par des tirs d'armes légères à Bagdad, l'autre mort au combat vendredi dans la province d'Anbar.
(Reuters)
07-01
L'armée américaine a annoncé dimanche le décès de deux de ses hommes dans des incidents séparés en Irak.
le 06-01, des résistants ont ouvert le feu sur une patrouille de la division multinationale Bagdad, tuant un soldat dans un quartier du sud-ouest de la capitale irakienne le 6 janvier",.
AP
07-01
Trois membres de l'armée de l'air travaillant pour une équipe d'experts artificiers ont été tués dans l'explosion d'une voiture à Bagdad, annonce l'armée
(Reuters)
08-01
L'armée américaine a annoncé la mort de deux soldats dans des attaques.
(AFP)
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1-1 Bagdad
Opération...
06-01
M. Maliki : "Le plan de sécurité de Bagdad est maintenant prêt et nous compterons sur nos forces armées pour l'appliquer avec l'appui des forces internationales",
Quartier par quartier, les forces irakiennes doivent lancer des offensives dans la capitale, dans le cadre de la nouvelle stratégie de la Maison Blanche.
Ce plan "n'offrira pas d'abri sûr aux hors-la-loi" et "nous punirons quiconque hésite à appliquer les ordres en raison de ses origines ethniques et politiques", a prévenu M. Al-Maliki en appelant les habitants de Bagdad à faire preuve de patience durant ces opérations et en interdisant à tout groupe politique de "pratiquer des activités partisanes à l'intérieur des forces armées".
NB : D'après Sami al-Askari, un conseiller politique de M. Maliki, ce dernier n'aurait pas approuvé le plan de la Maison Blanche qui consisterait notamment à envoyer jusqu'à 9.000 soldats américains de plus, rien qu'à Bagdad.
AP
Hassan al-Souneid, parlementaire et membre du parti de M. Al-Maliki, a ajouté que le gouvernement avait décidé d'engager de 20.000 soldats dans ces opérations, avec l'appui des troupes américaines et leur puissance de frappe aérienne si la situation l'exigeait. Il a par ailleurs affirmé que ces interventions destinées à desserrer l'étau de la résistance se concentreraient en premier lieu sur leurs bastions dans l'ouest de Bagdad.
AP
07-01
Trois brigades de l'armée irakienne vont être rapatriées sur Bagdad en vue du lancement de la vaste opération de reconquête.
Le Premier ministre irakien, Nouri al Maliki, a annoncé samedi qu'un plan avait été mis sur pied dans le but de neutraliser les groupes armés illégaux "quelles que soient leurs affiliations confessionnelles ou politiques".
Ce plan prévoit que les forces irakiennes prennent le contrôle de Bagdad
Tandis que les soldats de la coalition emmenée par les Etats-Unis assurent la sécurité dans la périphérie de la capitale irakienne, a indiqué Sami al Askari, conseiller de Maliki.
Selon lui, deux brigades stationnées au Nord, et composées essentiellement de Kurdes, et une autre déployée dans le Sud seront réaffectés sur Bagdad pour prendre part à la neutralisation de certains quartiers devenus "des bases pour les groupes terroristes".
Ces troupes auront pour vocation de rester à long terme dans la capitale irakienne afin de ne pas répéter les erreurs des opérations passées, a indiqué le nouveau commandant opérationnel des forces américaines en Irak, le général Raymond Odierno.
"Nous sommes parvenus à neutraliser quelque temps des secteurs. Mais nous n'avons pas réussi à en garder le contrôle", a indiqué le nouveau n°2 de l'armée américaine,
Le général américain a par ailleurs estimé que deux à trois années seraient nécessaires pour que les Etats-Unis atteignent les objectifs ( ?) qu'ils se sont fixés en Irak.
(Reuters)
09-01
L'armée américaine a annoncé avoir lancé à l'aube une vaste «opération conjointe» avec les forces de sécurité irakiennes pour reprendre le contrôle de Haïfa-Alaoui, un quartier sur la rive ouest du fleuve Tigre (À moins de deux kilomètres de la «zone verte», le secteur ultra-protégé de la capitale où se trouve notamment l'ambassade américaine).
De violents combats ont opposé mardi toute la journée et en plein centre de Bagdad, des troupes irakiennes, appuyées par l'armée américaine, selon le ministère irakien de la Défense
À leur entrée mardi dans Haïfa, soldats américains et irakiens «ont été la cible de tirs d'armes légères, de lance-roquettes et d'attaques indirectes (lance-grenades et mortiers)», selon l'armée américaine.
Des tirs incessants d'armes automatiques et des détonations sourdes, tirs de mortiers et de lance-roquettes, ont résonné jusqu'en fin d'après-midi dans cette zone, survolée par un avion de chasse et des hélicoptères d'attaque américains..
«Cinquante résistants auraient été tués depuis samedi et 21 autres, dont des Arabes, ont été arrêtés», a affirmé en fin de journée le ministère irakien de la Défense, après que les combats eurent quasiment cessé.
Agence France-Presse
09-01
Trois personnes ont été arrêtées jusqu'ici et l'opération se poursuit, a ajouté le porte-parole.
(Reuters)
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Bagdad au jour le jour
31-12
Le général Ali Yasser, commandant de la police de Bagdad, a été la cible d'un attentat dans Karada. Il s’en serait sorti indemne mais un passant a été tué….
(Reuters)
04-01
Un civil a été tué à Bagdad et deux gardes ont été blessés dans une explosion qui visait un haut responsable de la police.
(Reuters)
05-01
Quatre civils ont été tués par des tirs de mortier dans une banlieue de Bagdad.
L'attaque au mortier a eu lieu dans le faubourg de Zaafaraniyah, à une quinzaine de kilomètres au sud-est du centre de Bagdad, a précisé un policier ayant requis l'anonymat. Outre les quatre civils tués, 11 autres ont été blessés.
(AP)
05-01
Des affrontements ont éclaté entre miliciens privés dans le quartier mixte d'Amil (ouest), quelques minutes après l'explosion d'un obus de mortier sur une maison.
Cinq civils ont été tués dans l'explosion tandis qu'un milicien a été tué et trois blessés lors des affrontements qui ont suivi, selon la police.
Les affrontements auraient pris fin avec l'arrivée des forces irakiennes et Us sur place.
AP
06-01
Les forces irakiennes ont tué samedi soir 10 résistants et en ont arrêté huit autres, dont cinq Soudanais, dans le centre de Bagdad, au nord de la Zone verte, lors de la première opération d'envergure visant à (re)contrôler la capitale, selon la télévision publique..
Des soldats américains ont tué quatre personnes et en ont capturé une cinquième samedi dans des raids visant des artificiers présumés dans Badgad, a annoncé l'armée en précisant qu'elles avaient refusé de se rendre.
D'après la télévision, les affrontements avec la résistance ont eu lieu près de la rue Haïfa, un bastion de la résistance sur la rive occidentale du Tigre.
AP
06-01
Un haut responsable de la police de Bagdad, le général Ali al-Yasseri, a été attaqué.
Si le chef des services d'urgence de la police, a survécu, trois de ses gardes du corps ont été touchés.
Un civil a été tué et et six autres personnesont été blessés , selon les services de sécurité.
(AFP- AP)
06-01
Des hommes ont fait irruption dans la maison du commandant Mohammed al-Ameri, qui dirige le commissariat de Bilat al-Chouhada, juste au sud du quartier de Dora, tuant huit de ses proches, dont sa femme et ses deux fils, selon un responsable des forces de l'ordre.
AP
07-01
Deux gardes ont été tués et deux blessés dans l'explosion d'une bombe au passage du convoi d'un responsable du ministère de l'Education, dans le centre de Bagdad, a-t-on ajouté. Le responsable visé n'a pas été touché.
(afp- 11h50)
07-01
Une bombe qui visait une patrouille de police irakienne en a tués deux et blessé deux autres dimanche dans le quartier Sinaa, dans l'est de Bagdad, a rapporté un officier de police.
(AP)
07-01
Dans l'est de la capitale des résistants ont ouvert le feu sur des gardes du ministère des Finances, tuant l'un d'eux et en blessant deux autres.
(AP)
08-01
Des résistants ont pris en embuscade un bus transportant des travailleurs (collaborateurs) vers l'aéroport de Bagdad tuant 15 collaborateurs, a-t-on appris de source médicale.
L'attaque a fait 15 blessés a précisé un médecin de l'hôpital Yarmouk à Bagdad,
(AP)
08-01
Trois policiers ont été blessés dans l'explosion d'une bombe placée en bordure dans un quartier du sud-est de la capitale, selon la police.
(AP- Reuters)
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1-3 Province de Ninive : Mossoul (capitale de la région nord du pays province de Ninive- à 375 km au nord de Bagdad,) AL-Hadhar, Hawijah, Kassak"(70 km au nord-est de Mossoul) & Tall Afar
Mossoul
06-01
Un superviseur des employés municipaux de Mossoul a été tué par balles, selon la police.
AP
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1-5 Province de Babylone : Haswah, Hilla(chef-lieu de la province),Iskandariyah, Jurf As Sakhr, Latifiyah, Machrouh, Mahawil, Mahmoudiyah, Moussayyeb & Youssoufiyah, (sud de Bagdad)
Hillah, ( une centaine de kilomètres au sud de la capitale)
06-01
Des hommes armés ont abattu un ancien membre du parti Baas.
AP
Iskandariyah, à 50km au sud de la capitale,
07-01
Une bombe a explosé au passage d'un convoi militaire américain, endommageant un véhicule.
On ignorait pour l'heure s'il y avait des tués…
AP
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1-8 Kout (175 km au sud-est de Bagdad).
07-01
Un soldat a été tué dans l'explosion d'une bombe au passage de sa patrouille à Kut, a indiqué la police locale, qui a également découvert les corps de deux personnes exécutés.
(afp- 11h50)
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1-10 Bassorah ( capitale méridionale de l'Irak, à 550 au sud de Bagdad.- (deuxième ville du pays)
06-01
Un soldat britannique a été blessé dans l'explosion d'une bombe en bordure de route à Bassorah, à quelque 550km au sud-est de la capitale, selon le commandant Charlie Burbridge, un porte-parole de l'armée britannique.
AP
06-01
"Les corps des deux interprètes irakiens ont été découverts dans le centre-ville, près d'un stade. Ils ont été abattus à la manière d'une exécution, a expliqué le commandant Charlie Burbridge.
(afp- 09h07& Reuters
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1-13 Les autres régions de l'Irak occupée
Balad
09-01
Un avion civil en provenance de Turquie, avec 35 personnes à bord, s'est écrasé au nord de la capitale, pour une raison indéterminée, tuant 34 de ses occupants.
L'avion, moldave, s'est écrasé près de Balad (70 km au nord de Bagdad), localité toute proche de la plus importante base de l'armée américaine en Irak, selon le ministère irakien des Transports.
«Trente-quatre personnes sont mortes dans l'accident : un Américain, 28 Turcs et les cinq membres d'équipage. Il y a un survivant, qui est grièvement blessé», a déclaré à l'AFP un responsable de l'ambassade de Turquie à Bagdad.
Agence France-Presse
Doulouiyah, localité située à 75 kilomètres au nord de la capitale
05-01
Quatre soldats irakiens ont été tués lors d'une attaque à un barrage routier de l'armée, selon les autorités.
Lors de l'attaque lancée à l'aube contre le barrage de Doulouiyah, des hommes armés ont ouvert le feu sur des soldats, tuant quatre d'entre eux et en blessant trois autres, a indiqué le bureau des opérations conjointes de la province de Salahouddine.
(AP)
Diwaniyah, à 130km au sud de Bagdad,
07-01
Des hommes ont exécuté Akeel al-Khalidi, un employé du ministère de la Défense, alors qu'il se rendait au travail, a affirmé un autre policier.
(AP)
07-01
Un soldat de l'armée irakienne en permission a été abattu par des hommes armés, selon la police locale.
(afp- 11h50)
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Enlèvements
04-01
Cinq hommes(quatre Américains et un Autrichien, employés de compagnies privées de sécurité,) ont été capturés le 16 décembre, alors qu'ils escortaient un convoi.
Les ravisseurs, qui se présentent comme la "Résistance nationale islamique en Irak, les Brigades al Forkhan", exigent la libération des prisonniers des armées américaine et britannique en Irak.
(Afp)
06-01
l'ambassade américaine en Irak a confirmé samedi la "disparition" d'un Américain travaillant pour une compagnie de sécurité 4privée4, enlevé la veille avec deux traducteurs irakiens d'al-Haritha, à 12 km au nord de Bassorah, (sud).
"Les corps des deux interprètes irakiens ont été découverts dans le centre-ville de Bassorah, près d'un stade. Ils ont été abattus de plusieurs balles tirées derrière la tête", a expliqué le commandant Charlie Burbridge, porte-parole de l'armée britannique
(AFP)
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L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)
Peuple
Civils tués (depuis l'occupation)
659.689
Civils blessés (depuis l'occupation)
67.5242 (chiffre très très minimum)
Civils violés (par les troupes d'occupations)
2.507 (voir Ibrahim Allousch
Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)
8.920 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) tués
3.389 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) blessés
3.824 (chiffre minimum)
En prison
39.593 (Craig Roberts)
Embargo
750.000 enfants (chiffre minimal)
Embargo
750.000 adultes (chiffre moyen)
Militaires irakiens tués pendant l'invasion
45.565 (chiffre minimal)
Civils tués pendant l'invasion
120.134 (chiffre minimal)
Coalition (depuis le début de la guerre) :
Nombre de Soldats tués (ou morts...)
33.802
Soldats rapatriés (blessés ou malades)
51.8656 (chiffre minimal)
(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)
Disparus (dans la nature)
1.014
Désertions
5.501
Mutinerie
2 corps + 25
Aide psychologique
66.108***
Suicides
79
Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués
11.024
Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés
24.864
Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)
13.854
Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc)
4.573
Autres blessés ( collaborateur etc)
3.243
Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité
240 attaques (très grand minimum)
Infrastructures du rail
195 attaques (idem)
Hélicopteres
69 ++ (idem)
Avions (& drone)
26 ++
Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET & chine nouvelle
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5 Médias
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
5-1 Un journaliste de l'AP abattu.
L'agence de presse américaine Associated Press (AP) a annoncé que Ahmed Hadi Naji, un de ses photographes avait été abattu à Bagdad.
Ahmed Hadi Naji travaillait comme messager et cameraman occasionnel pour l'Associated Press depuis deux ans et demi. Les circonstances de son décès ne sont pas connues.
Nb : Ahmed Hadi Naji est le quatrième employé d'AP à décéder de mort violente depuis le début de la guerre en Irak et le second en moins d'un mois.
"La situation de nos journalistes en Irak est sans précédent en 161 ans de couverture de guerres et conflits par l'AP", a déclaré le PDG de l'Associated Press Tom Curley dans un message adressé à l'ensemble du personnel de l'agence à travers le monde.
La mort d'Ahmed Hadi Naji porte à 30 le nombre de personnes qui ont perdu leur vie en mission pour l'Associated Press depuis la fondation de l'agence en 1846.
Avant le décès d'Ahmed Hadi Naji, Reporters sans frontières avait comptabilisé 94 journalistes tués en Irak depuis le début de la guerre en mars 2003, ainsi que 45 assistants aux médias.
(ats - 01:07-AP
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6 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
6-1 Impact limité des changements à la tête de l'armée américaine ?
En nommant deux nouveaux commandants pour l'Irak, Bush prépare le terrain à un important changement de cap stratégique, mais les analystes se demandent dans quelle mesure ces nouvelles nominations pourront avoir, à ce stade, quelque impact sur le cours de la guerre.
L'amiral William Fallon a été nommé vendredi par la Maison blanche à la tête du commandement central, une direction régionale de l'armée américaine qui chapeaute les opérations militaires au Moyen-Orient.
Fallon a déjà dirigé un commandement interarmées, qui mobilise des effectifs de l'US Army, du corps des "Marines", de la Navy, et de l'US Air Force puisqu'il est actuellement à la tête du commandement du Pacifique.
Il aura un rôle déterminant à jouer concernant la stratégie militaire en Irak mais il aura également en charge le conflit en Afghanistan et l'Iran dont les ambitions nucléaires suscitent de plus en plus d'inquiétudes à Washington.
Tous les regards seront donc tournés vers le général Petraeus qui dirige actuellement le centre d'intégration interarmes de l'armée américaine à Fort Leavenworth au Kansas.
On dit de ce militaire, diplômé de Princeton et réputé pour son éloquence et son goût des médias, qu'il considère que la puissance militaire ne se limite pas au simple recours à la force.
Il a dirigé la 101e division aéroportée lors de l'invasion de l'Irak en 2003 et sa collaboration étroite avec les responsables locaux de la ville de Mossoul, dans le nord du pays, a été saluée.
SITUATION PLUS COMPLEXE
"Nous savions que dans le cadre d'une telle intervention, il faut obtenir des succès rapidement, il faut parvenir à créer très tôt un élan et ensuite le maintenir", expliquait-il à Reuters en 2003 dans son quartier général de Mossoul, installé dans un ancien palais de Saddam Hussein.
Petraeus a par la suite joué un rôle important dans la formation de la nouvelle armée irakienne et il a récemment supervisé la révision d'un manuel de l'armée américaine consacré à la façon de lutter contre l'insurrection, qui souligne désormais l'importance de comprendre la politique et la culture locales.
Mais lorsqu'il va reposer le pied en Irak, les défis auxquels il va devoir faire face seront cette fois bien plus complexes.
Les attaques contre les forces américaines et irakiennes n'ont jamais été aussi nombreuses depuis le début de l'intervention américaine et ont fait passer au second plan la menace d'Al Qaïda.
"Le général Petraeus est peut-être considéré comme un homme très compétent. Mais il est évident qu'il met le pied dans une situation où les Etats-Unis n'ont plus la maîtrise des évènements", estime Anthony Cordesman, spécialiste des questions militaires au Centre d'études stratégiques et internationales.
"Les opérations militaires américaines ne constituent qu'un élément de l'équation et pas le plus important", estime-t-il.
Bush songe à accroître temporairement les effectifs en Irak dans le cadre de sa nouvelle stratégie qu'il doit dévoiler la semaine prochaine mais selon des analystes, cela n'aura, au mieux, qu'un impact limité sur le cours de l’occupation.
C'est le gouvernement irakien qui en détient la clef pas les 132.000 soldats américains déployés dans le pays, affirment ces analystes.
"Vous pouvez mettre un 'marine' ou un soldat à chaque coin de rue à Bagdad, ça ne fera pas une grande différence tant que la réconciliation n'aura pas eu lieu", estime Lawrence Krob, ancien sous-secrétaire d'Etat à la défense et aujourd'hui membre du Centre pour le progrès américain.
(ML avec Reuters)
06-01
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6-2 Des responsables militaires ont indiqué que Bush envisageait l'envoi de deux à cinq brigades supplémentaires en Irak, soit jusqu'à 20.000 soldats.
Selon certains responsables militaires proches des discussions en cours, le président américain pourrait ordonner un déploiement préliminaire de 8.000 à 10.000 soldats à Bagdad, ainsi, éventuellement, que dans la province d'Anbar. Il se réserverait ensuite la possibilité d'envoyer davantage de soldats si la situation ne s'améliorait pas.
"Sur la base des conseils des dirigeants militaires actuels et passés, nous pensons que cette tactique serait une grave erreur", a déclaré le chef de file des démocrates, Harry Reid,
M. Reid et la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, préconisent au contraire le début du retrait des troupes d'ici quatre à six mois.
"Nos troupes et leurs familles ont déjà fait des sacrifices très importants pour l'Irak", a déclaré M. Reid. "Ils ont fait leur part. Il est temps pour les Irakiens de faire leur part".
A l'opposé des démocrates, les sénateurs John McCain (républicain) et Joseph Lieberman (indépendant) estiment qu'un minimum de trois à cinq brigades doivent être envoyées à Bagdad, ainsi qu'une autre dans la province d'Anbar. Une brigade comporte 3.500 à 4.000 soldats. L'été dernier, l'armée américaine avait introduit 12.000 soldats dans la capitale irakienne. En octobre, l'armée avait conclu que l'offensive n'avait pas atteint les objectifs désirés.
(AP)
07-01
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6-3 110e Congrès : Les priorités de la majorité démocrate pour ses 100 premières heures à la chambre des représentants,
- Augmenter le salaire minimum, de $5,15 (€3,89) de l'heure aujourd'hui à $7,25 (€5,48) d'ici deux ans;
- Augmenter le soutien fédéral à la recherche sur les cellules souches embryonnaires;
- Exiger du gouvernement qu'il négocie avec les sociétés pharmaceutiques afin de baisser les prix des médicaments pour les Américains les plus âgés bénéficiant du programme fédéral d'assurance maladie;
- Récupérer des cadeaux fiscaux indûment accordés selon de nombreux parlementaires à des compagnies pétrolières et gazières à la suite d'une erreur du gouvernement dans les droits de forage dans le golfe du Mexique pour 1998-99; avec l'argent des compagnies, créer un fonds pour le développement des énergies renouvelables; supprimer une poignée d'abattements fiscaux accordés aux compagnies pétrolières;
- Créer une commission de supervision du renseignement et mettre en oeuvre les recommandations de la Commission du 11-Septembre, en ce qui concerne notamment l'inspection de tout le fret aérien sur trois ans et celui de tout le fret maritime à destination des Etats-Unis dans les cinq ans;
- Réduire de moitié les taux d'intérêts des bourses d'études fédérales aux étudiants non diplômés dans les cinq prochaines années;
- Réduire l'influence des lobbies (groupes de pression) sur les parlementaires en limitant notamment le financement direct ou indirect des déplacement, en interdisant les cadeaux, ou en exigeant une publicité plus grande des articles de loi en faveur de certains groupes (clientélisme);
- Rétablir l'obligation de compenser des réductions d'impôts ou des financements supplémentaires de programmes sociaux par des augmentations des recettes ou des réductions de taxes sur d'autres lignes budgétaires.
(AP 04-01)
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7 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
7-1 Point de vue de As'ad Abu Khalil : Don't cry for me Mesopotamia..
Pas de larmes pour Saddam .
La publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs mais doit être vu comme information
(Extrait)
Une fois de plus, l'administration Bush apparaît stupide exactement au moment où elle pense se montrer intelligente, ou au moment où elle pense qu'elle agit de manière stratégique.
Saddam Hussein n'était pas le tyran typique: il n'était même pas un idéologue cohérent – contrairement à ce que ses partisans aimeraient croire. Saddam changeait de positions et d'opinions, en fonction des intérêts de son régime tyrannique.
Il a flirté (et plus que flirté) avec les États-Unis et Israël pendant la plus grande partie des années 80.
…
Le peuple irakien a bien évidemment le droit, s'il le désire, de décider d'une punition de Saddam pour ses crimes contre les irakiens (et d'autres). Mais l'exécution a été ternie par un certain nombre de questions qui vont se retourner par la suite contre le gouvernement de marionnettes en Irak et contre ses soutiens américains.
1. L'intégralité des processus légaux et politiques en Irak, y compris les élections hebdomadaires ou mensuelles, ne sont pas légitimes tant que la présence des occupants américains se prolonge. Toute la journée, les propagandistes de l'administration ont insisté sur le fait qu'il s'agit d'une décision irakienne. Ouais, c'est ça. Cette année, les officiels-marionnettes irakiens, y compris le précédent Premier ministre-marionnette, ont admis que le Premier ministre au pouvoir en Irak ne pouvait donner une mission à un policier sans l'autorisation des occupants américains. Et ils voudraient maintenant nous faire croire que les Irakiens ont agit de leur propre chef, comme s'ils en avaient la possibilité.
Et quant au moment choisi: il n'a pas été dicté par des calculs américains? Et l'Irak n'est-il pas censé être souverain et indépendant? Et les 140000 soldats américains ne sont-ils pas là que pour les besoins du contrôle du trafic routier dans le pays? Que ce soit pour des élections ou des procès, ces processus ne sont ni légitimes ni valides sous occupation étrangère, et certainement pas aux yeux de l'opinion publique arabe.
2. Le procès lui-même, comme tout ce que les États-Unis ont géré en Irak, a été un gâchis. Si le but des occupants américains était de montrer aux Arabes un processus juridique et une cour se comportant de manière différente de ce qu'ils ont dans leurs propres pays, alors les États-Unis ont échoué lamentablent, tout comme ils ont lamentablement échoué à traduire dans les faits la rhétorique de leurs promesses vides.
Le procès a été, en fait, aussi parodique et aussi manipulé politiquement que les procès dans les pays arabes voisins. Des changements de juges (et qu'a-t-il bien pu arriver au juge qui a disparu dès qu'il a affirmé pendant le «procès» qu'il ne considérait pas Saddam comme un tyran?), au choix de ses crimes – dans le but clair d'éviter aux pays du Golfe, à l'Europe et aux États-Unis l'embarras de devoir expliquer leur soutien aux crimes de Saddam pendant les années de la guerre Iran-Irak. C'est la raison pour laquelle c'est Dujayl – parmi tous ses crimes – qui a été choisi. Et remarquez comme le procès d'Anfal a été précipité pour éviter d'établir le lien avec ses autres crimes durant cette période.
3. La décision d'exécuter Saddam va aggraver les tensions confessionnelles dans la région. Sistani a même été obligé de changer le jour de l'Aid Al-Adha. Même l'Aid peut être modifié par le plus lâche des prêtres – qui était lâche sous Saddam et qui est lâche sous occupation américaine.
Bien sûr, rien de tout cela n'était inévitable. En d'autres termes, si les marionnettes du gouvernement irakien n'employaient pas des méthodes aussi clairement confessionnelles – de la même façon que l'occupation américain a clairement tenté d'utiliser et d'exploiter, sans succès, les différences confessionnelles en Irak – le peuple irakien aurait pu se rassembler pour condamner les crimes de Saddam et accepter un procès équitable et légitime. Mais les gouvernements sectaires successifs de l'Irak occupée, et leurs milices, ont rapproché de nombreux sunnites d'Irak de Saddam. Et le soutien que le gouvernement de marionnettes d'Irak reçoit de la part de l'Iran et du Hezbollah – ouvertement ou pas, ça n'a pas d'importance – ne sert qu'à renforcer la composition confessionnelle du gouvernement de marionnettes au pouvoir.
L'exécution apparaîtra comme une décision sectaire et non comme une décision politique ou légale, comme cela devrait être le cas, parce que le gouvernement au pouvoir (a) s'appuie sur une armée d'occupation étrangère, (b) parce qu'il emploie des escadrons de la mort de nature confessionnelle qui tuent des sunnites irakiens et des Palestiniens, (c) parce que ces escadrons de la mort sont inspirés par un (pas du tout) Grand Ayatollah qui n'a quitté sa maison qu'une fois en six ans.
Al Arabiya (une arme virtuelle au service de l'appareil de propagande de l'occupation) a pensé qu'il était intelligent de demander à un prêtre chiite d'apparaître en premier pour louer l'exécution. Mais ce prêtre est justement connu pour être un propagandiste de l'occupation.
4. Cela ne va pas marquer la fin du parti Baas. En fait, le parti baassiste irakien est débarrassé de son passif le plus encombrant. Maintenant, malheureusement, le Baas peut se réunir et ré-émerger sans avoir de comptes à rendre pour les crimes de Saddam. Maintenant ils peuvent prétendre qu'ils ne savaient pas, qu'ils n'ont pas donné d'autorisation – que c'est entièrement de la faute de Saddam et de ses deux fils, qui sont désormais tous morts.
Le parti Baas va revenir, de la même manière que les talibans semblent revenir – encore un signe de l'échec de la doctrine Bush.
Aucun des buts de la doctrine n'a été atteint, et aucun ne le sera. Et le parti Baas, je l'ai toujours expliqué, est aussi brutal dans la clandestinité que lorsqu'il est au pouvoir.
5. Les régimes arabes sont plus à l'abri qu'ils ne l'ont jamais été – pas contre leurs propres peuples (qui soit dorment, soit sont outragés par des caricatures danoises) – mais contre la colère des États-Unis.
Tous les régimes arabes savent maintenant que l'option d'une nouvelle guerre américaine contre un autre régime arabe est écartée pour une longue période.
Cette option a été annihilée par la stupidité de cette administration, et par les erreurs abyssales de la doctrine Bush. Les régimes arabes sont maintenant confortés dans leur idée que les États-Unis vont recourir à des menaces, mais à des menaces d'une autre sorte. Cela explique le ton confiant depuis quelques temps des régimes iranien et syrien.
6. La valeur des marionnettes américaines à Bagdad a, d'une manière bizarre et malheureuse, augmenté la crédibilité de Saddam aux yeux de certains Irakiens et d'encore plus d'arabes non Irakiens.
7. Des attaques de rétorsion seront planifiées et exécutées, en Irak et au-delà. L'exécution de Saddam sera perçue, aussi bien par les baassistes que par les non baassistes, comme l'assassinat d'un «leader» et sera utilisée pour justifier l'assassinat de dirigeants au Moyen-Orient, surtout ceux qui sont proches des États-Unis.
8. Les gens dans la région se souviendront de Saddam avec nostalgie parce que les dirigeants arabes sont maintenant de plus en plus soumis et dociles au tandem États-Unis/Israël, et c'est de ses fanfaronnades et son emphase qu'on se souviendra.
9. C'est le signe que l'administration Bush n'a plus rien à offrir d'autre que la même vieille formule.
Je suspecte qu'un esprit brillant à la Maison blanche a eu l'idée de l'exécution dans l'espoir que cela galvaniserait l'opinion publique américaine – ils ne pensent pas plus loin que cela.
10. Cela pourrait être un signe que les États-Unis sont prêt à se retirer d'Irak. Cela pourrait être une façon de resserrer les boulons avant de partir; ils essaieraient ainsi d'être certains que Saddam ne sera plus là après leur départ.
11. C'est justement parce que Saddam était un tyran tellement brutal qu'il méritait d'être jugé dans un procès réel et légitime, où un gouvernement non confessionnel aurait pu lui faire rendre compte de ses crimes. Mais cela ne pouvait pas arriver avec un gouvernement de marionnettes sectaires soutenu par les occupants étrangers.
12. Je suis personnellement très heureux du fait que Saddam ne pourra plus produire de romans et de poésie. (Je n'arrive pas à croire que `Abdul-Bari `Atwan, dans son hommage hagiographique – grotesque – à Saddam, ait pu qualifier aujourd'hui ses élucubrations pendant le procès d'«éloquentes»!)
13. Je ne suis pas content du traitement qu'en fait Al Jazeera aujourd'hui.
C'est beaucoup trop sombre et trop mélancolique, et ils ont passé sans interruption une déclaration du neveu de Saddam, toute la journée, de la même façon que la couverture par Al Arabiyya est beaucoup trop enthousiaste et mensongère dans sa volonté de masquer les aspects confessionnels dans la perception de l'exécution (qui est perçue comme un acte des milices kurdes et chiites, soutenues par les États-Unis, contre un «sunnite»).
N'est-il pas ironique qu'Al Arabiyya mette en avant des voix chiites pour légitimer l'exécution, le jour même où un dignitaire wahhabite en Arabie Saoudite a officiellement proclamé l'infidélité des chiites?
14. L'histoire contemporaine de l'Irak va continuer à être sanglante.
J'avais à l'époque demandé à mon professeur, Hanna Batatu (cherchez les archives de mon site pour retrouver mon billet sur son excellent livre sur l'Irak [NdT: ou consultez sa fiche sur Wikipedia]) pourquoi il avait tant tardé à écrire un livre sur l'Irak. Il m'avait répondu que quand il avait terminé son analyse, il était prêt à la transformer en livre. Mais que le bain de sang du début des années 1960 et la pendaison des communistes aux poteaux électriques par les baasistes l'avaient amèrement affligé. Il n'arrivait plus à retourner à ses notes, m'avait-il expliqué.
Élément d'information.
L'exécution de Saddam Hussein a eu lieu le jour de l'Aïd El-Kebir. D'après la liste des 1057 exécutions aux États-Unis depuis 1977, aucune exécution n'a eu lieu à Noël (ni le 24, ni le 25). Une seule exécution (28 décembre 1984) a eu lieu pendant la semaine de Noël.
Je conseille par ailleurs la relecture du billet d'Obiter Dicta (le blog d'Ibn Kafka, encore plus pertinent qu'à l'accoutumée, puisqu'il est juriste) suite à la condamnation de Saddam Hussein. Billet qu'il compléta d'un second article sur le sujet, après la lecture d'un rapport de Human Right Watch.
Bien que partageant globalement les commentaires de ces deux sites, je dois cependant préciser que, contrairement à leurs auteurs, je suis abolitionniste.
Posture d'autant plus courageuse de ma part qu'ici en France, la peine de mort est déjà abolie. On pourra lire dans la brève du Figaro annonçant l'exécution:
Le conseiller national irakien à la sécurité, Mouaffak al Roubaï, a déclaré que le condamné à mort était apparu comme un «homme brisé».
Ce genre de considérations navrantes me semble indissociable de la pratique de la peine de mort.
Les Irakiens méritent la justice; on leur donne un spectacle de cirque.
As'ad Abu Khalil
Sources Marc Fievet
Posté par Adriana Evangelizt
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7-2 Point de vue de Faycal Metaoui : Face au casse-tête du maintien des troupes US en Irak : Bush dans les sables mouvants.
L’exécution barbare de Saddam Hussein permet aujourd’hui au monde entier de redécouvrir l’ampleur de l’enfer irakien.
Cela fait des mois que des civils meurent par paquet dans ce pays sans que cela fasse bouger les consciences médiatiques et politiques des Occidentaux.
Hier seulement, et d’après les agences de presse, 45 personnes ont été trouvées à Baghdad, assassinées dans des conditions troubles. Selon un décompte non officiel, le nombre de morts a dépassé les 600 000. Un véritable génocide !
Non, personne ou presque ne tire la sonnette d’alarme dans « le monde civilisé " (l’expression de George W. Bush est désormais consacrée). Il a fallu que l’exécution barbare de Saddam Hussein soit faite sous forme spectaculaire, comme pour assouvir un certain besoin moyen-âgeux de vengeance, pour que l’on reparle de la situation dramatique de l’Irak.
Des mois durant, la guerre imposée à ce pays est traitée sous forme de faits divers, comme s’il s’agissait de simple brigandage. D’une guerre d’occupation, qui n’a plus aucun sens, cela est devenu une guerre civile et parfois « une guerre contre le terrorisme ».
Le ridicule « jonglage » médiatique a fini par banaliser la guerre la plus meurtrière de ces cinquante dernières années.
Aux deux questions : où est passé Oussama Ben Laden puisque officiellement toute cette instabilité est créée à cause de lui et de ce sac fourre-tout qu’on appelle Al Qaîda ? Et que va devenir l’Irak ? On préfère servir du matraquage, accompagné par un discours qui n’est pas loin de la théorie flasque « du choc des civilisations », sur le nucléaire iranien. Comme si le sort de l’humanité était tributaire – et d’une manière définitive – de ce qui se passe dans les centrales nucléaires de l’Iran.
Les concepteurs du chaos, qui tournent autour du président américain, soufflent même l’idée d’une attaque contre l’Iran, même si le grossier mensonge sur les prétendues armes de destruction massive reste une tache noire dans la politique extérieure des Etats-Unis.
L’escalade semble être option pour faire oublier l’échec.
Que la plaie irakienne reste grande ouverte.
Que l’Afghanistan sombre dans le Moyen-âge.
Que le processus de paix soit neutralisé au Moyen-Orient.
Cela ne paraît pas entrer dans les calculs des uns et des autres. George W. Bush, qui croit que la pendaison de Saddam est « une étape importante sur le chemin de la démocratie », ne peut éviter l’obligation de trouver une solution au casse-tête irakien. D’abord, deep America (l’Amérique profonde) exige des comptes. C’est, après tout, les enfants de familles modestes, devenus soldats par nécessité, qui combattent en Irak, comme ce fut le cas, par le passé, au Vietnam.
Même si leur appel n’apparaît pas dans le conformisme médiatique d’outre Atlantique, les familles font de plus en plus de bruit pour exiger le retrait des troupes de l’Irak, sans condition. Donald Rumsfeld a bien compris l’effondrement de la stratégie militaire développée en Mésopotamie et a quitté, sans mot dire, son poste de secrétaire à la Défense. Pourtant, il était parmi ceux qui, à Washington, ont fait le plus de tapage pour attaquer l’Irak et amplifié le danger fantomatique de Baghdad.
« En Irak, le gouvernement étasunien est en train d’assister à la faillite de toute sa politique sur le Moyen-Orient (...) Il est aussi en train de réaliser les limites de son effrayante force militaire. Bush et sa clique le dénient, mais les USA sont en train de prendre la même route que celle qui les a conduits à la défaite en Corée et au Vietnam, tandis que leur armée est de plus en plus crispée et démoralisée », estime Gabriel Kolko, historien canadien.
Bush, qui n’a encore que deux ans à la Maison-Blanche, doit dire ce qu’il fera des 160 000 hommes engagés en Irak, y compris des mercenaires et des contractuels qui travaillent sous uniforme vert. Va-t-il écouter les recommandations de la commission Baker-Hamilton qui a préconisé un go home (retour) pour les 15 brigades de combat engagées en terre irakienne pour le début 2008 ? Une commission qui, tout de même, a proposé le maintien des forces spéciales pour, officiellement, combattre Al Qaîda, d’une part, et de l’autre, dégager « un consensus international » sur la stabilité de l’Irak et de la région. Ce consensus est-il possible ?
« La sécurité du peuple américain requiert que nous ne fléchissions pas pour faire en sorte que la jeune démocratie irakienne continue de progresser », dit, sérieusement, George W. Bush. Un simple d’esprit aura détecté qu’il n’existe, en pratique, aucun lien entre « la sécurité » du peuple US et « la jeune démocratie irakienne ». Sauf à croire à la propagande guerrière.
« Plus la responsabilité de la sécurité de l’Irak continuera à reposer principalement sur les forces américaines, plus difficiles seront les décisions que le gouvernement irakien devra prendre au sujet de la réconciliation nationale et des milices », a déclaré le commandant de la force multinationale en Irak, le général George Casey, dans une interview au New York Times.
Cette manière d’aborder le problème témoigne d’une incapacité, devenue dangereuse, de l’Administration Bush, et les néo-conservateurs qui lui inspirent les plans de politique extérieure, dévoile une réalité terrible : on ne sait plus où donner de la tête !
A moins qu’on pense que nourrir les déchirements confessionnels en Irak suffira à maintenir l’écran de fumée pour longtemps. On appelle cela : la terre brûlée.
Faycal Metaoui
Edition du 3 janvier 2007
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8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Philippe Grangerau : Les Etats-Unis hostiles au plan Bush pour l'Irak
Les sénateurs et représentants démocrates ont sonné hier le branle-bas de combat contre le projet du président George W. Bush d'envoyer des renforts en Irak. Les questions de politique intérieure ont été brutalement écartées par le Congrès, l'Irak constituant l'urgence : la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, le secrétaire à la Défense Robert Gates et le chef d'état-major Peter Pace seront sommés de s'expliquer devant les sénateurs dès jeudi au lendemain du discours que doit prononcer le Président pour présenter sa «nouvelle voie en avant» en Irak.
«Chaos». Outre l'envoi d'environ 20 000 hommes supplémentaires pour renforcer les 140 000 soldats déjà sur place, Bush devrait proposer l'octroi d'un milliard de dollars d'aide économique. Celle-ci serait notamment destinée à «créer des emplois» en Irak. Une gageure dans un pays que la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, a décrit dimanche comme nageant dans un «chaos complet». Les Etats-Unis ont perdu 3 012 hommes depuis 2003, plus de 22 714 autres ont été blessés, et le nombre de civils irakiens tués a atteint 22 950 l'an dernier, selon le ministère irakien de la Santé.
«Les démocrates s'opposent à l'escalade» et «le Président va devoir se justifier», s'est emporté Pelosi, tout en confirmant que le Congrès, à majorité démocrate, se garderait de s'opposer au financement de la guerre, bien qu'il en ait théoriquement le pouvoir.
Peshmergas. Les trois sénateurs démocrates les plus influents ont tour à tour qualifié le plan Bush de «mauvaise idée» (Harry Reid) et d' «erreur énorme» (Richard Durbin), qui n'a «aucun sens» (Charles Schumer). Au moins deux sénateurs républicains ont publiquement exprimé leur opposition, et beaucoup d'autres ont émis de très fortes réserves. Les seuls élus à le soutenir publiquement sont le républicain John McCain qui avait déclaré en 2002 que la victoire serait «assez facile» et son collègue Joseph Lieberman, un indépendant proguerre d'ordinaire aligné sur le camp démocrate.
La «voie en avant» de Bush a pour ambition de sécuriser Bagdad en déployant l'armée américaine dans les zones où les insurgés chiites et sunnites sont actifs. «Le nombre de soldats américains tués va probablement augmenter», protestait hier le général à la retraite Wesley Clark en s'inquiétant du moral des troupes. Selon un sondage réalisé début janvier par le groupe de presse privé Military Times, il n'y a plus que 35 % des militaires américains en service actif pour approuver la guerre. Le gouvernement irakien serait appelé à appuyer cette offensive en déployant un nombre équivalent d'unités aux côtés des GI. Des renforts irakiens qui, en pratique, seraient composés aux deux tiers de peshmergas (kurdes). Selon des hauts responsables de l'administration cités par le New York Times, cette mobilisation constituera l'une des premières «conditions» fixées par Washington au gouvernement irakien, dominé par les chiites.
Pétrole. Les autres objectifs appelleront à une plus grande participation des sunnites dans le processus politique et à un assouplissement de la politique gouvernementale à l'égard des anciens membres du parti Baas. Washington renouvellera aussi son exigence de voir le Parlement irakien adopter une loi nationale sur les hydrocarbures visant à répartir les revenus du pétrole entre les différentes provinces proportionnellement à leur population.
«Cette stratégie reflète le désir des Irakiens de prendre davantage de responsabilités, mais aussi celui de les voir agir davantage», a assuré hier un haut responsable de la Maison Blanche pour justifier le choix de Bush, à l'opposé de celui qui lui avait été conseillé le mois dernier par le groupe d'études sur l'Irak, qui plaidait, lui, pour une désescalade. «L'Irak , raillait hier l'éditorialiste du New York Times Paul Krugman, est devenu un lieu où l'Amérique répand son sang et son argent afin de protéger les ego de gens [comme George Bush] qui refusent d'admettre qu'ils ont eu tort.»
Réactions
aurel : destitution
les mensonges de bush le boucher valent bien une loi d'impeachment non? Il faut destituer cet illuminé et lui faire répondre de ses crimes (mensonges d'état, manipulation des médias et des consciences, incitation à la haine de son prochain, gaspillage des vies et du l'argent public, promotion sans précédent de lobby pétrolier, remise en cause systématique des avancées rares de la démocratie planétaire... Mardi 09 Janvier 2007 - 09:45
tincour : "Vietnamisation"...
Certains aspects du nouveau plan de Bush ressemblent fort à la stratégie mise en place vers la fin du conflit en Indochine,et surnommée "vietnamisation de la guerre"...Le moins que l'on puisse dire,c'est qu'elle n'a pas été vraiment couronnée de succès..! Mardi 09 Janvier 2007 - 09:45
Bernard : Qui est le terroriste ?
Soldats américains tués = 3012, blessés= 22714. Irakiens Tué =22950, soit au total 48 676 personnes qui ont payées de leur vie et de leur chair les 3000 tués des tours jumelles. Je pense que "Monsieur" Bush a largement dépassé Ben Laden dans le terrorisme ! J'espère de tout mon coeur que les vrais américains vont réagir, pour ma part je suis dégouté. Mardi 09 Janvier 2007 - 09:44
Paulo : manager
Le temps passe, Saddam a été pendu, mais les americains, et Bush en particulier, continuent a ne rien comprendre. Les démocrates peuvent arreter el financement de cette guerre absurde, mais n'osent pas le faire. Ainsi va le monde... Mardi 09 Janvier 2007 - 09:44
Chérif D : Fiasco Bushiste
Bush, avec sa politique démoniaque va directement au suicide On ne peut pas convaincre ceux qui sont à ses côtés (démocrates) car, ils sont au courant des secrets de la "Maison". Ces bobards qui ont trant berné les autres dirigeants "arabes" sans l'être pour autant ne pourront pas en faire autant aux USA. Alors, monsieur Bush, il faut faire preuve de créativité, avant d'envoyer d'autres soladats à la Busherie. Mardi 09 Janvier 2007 - 09:44
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9 Annexes
9-1 USA : 167'000 créations d'emplois en décembre, chômage stable à 4,5%.
Le marché du travail a progressé en décembre aux Etats-Unis, avec 167'000 créations d'emplois, a annoncé vendredi le département du Travail.
Le taux de chômage est pour sa part demeuré stable en décembre à 4,5% de la population active, ce qui est conforme à leurs attentes. Le taux de chômage s'élevait à 4,9% en décembre 2005
Sur l'ensemble de 2006, l'économie américaine a créé 1,8 million d'emplois, a précisé le département du Travail..
Ces chiffres s'accompagnent de révisions pour les mois précédents, particulièrement nette en novembre: l'économie avait créé 86'000 emplois en octobre et 154'000 en novembre, au lieu des 79'000 et 132'000 annoncés initialement.
Les créations d'emplois sont suivies avec attention par les économistes qui les jugent plus représentatives de la santé du marché du travail que le taux de chômage.
Ils estiment qu'il faut entre 100'000 et 150'000 créations d'emplois par mois pour absorber l'augmentation de la population active.
afx/sm
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