samedi, janvier 20, 2007

N° 244 - Journal d'Irak - 19-01

Tiré à part :
14-01

Le New York Times avait révélé que, tant le Pentagone que la CIA utilisaient des lettres, appelées "lettres de sécurité nationale" - une sorte de citation à comparaître -, pour avoir accès à des renseignements d'ordre financier auprès des entreprises américaines et des particuliers.

Depuis le 11-Septembre, le FBI, principale agence fédérale chargée ea de l'espionnage intérieurs, a délivré des milliers de lettres autorisant l'examen des données financières de particuliers sans l'aval d'un juge..

La majeure partie des lettres de sécurité nationale viennent du FBI (police fédérale) mais la CIA y a eu recours également.

L'agence centrale en aurait utilisé dans des enquêtes d'espionnage notamment.

Le "New York Times", confirme que le Pentagone et la CIA ont largement employé cette procédure, et croit savoir que les officiers du renseignement militaire l'ont également fait dans de nombreuses enquêtes - jusqu'à 500.

Cette procédure est contestée en justice par les associations de défense des droits civiques qui y voient une intrusion dans la vie privée des Américains.

(AP& Afp)

Exécutions

15-01

Barzan al-Tikriti, ex-chef des services secrets, et de Awad al-Bandar, ancien président du tribunal révolutionnaire, ont été pendus lundi matin à Bagdad, a annoncé une source gouvernementale irakienne qui a requis l'anonymat..

(afp- 06h32)


Marc


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Sommaire :
1 La résistance contre l'agresseur

2 Politique des collaborateurs afghans

3 Politiques des occupants

4 Lutte pour la libération du territoire

Détails

L'Irak en chiffres

5 Médias.

6 Les Brèves.

6-1 L'exécution de Saddam Hussein.,

George W. Bush : L'exécution de Saddam Hussein ressemblait à une "vengeance"

Saddam Hussein aurait dû être jugé par une Cour internationale, selon Carla del Ponte.

Benita Ferrero-Waldner : "La manière dont les choses ont été menées n'a pas seulement été inutile, elle a certainement aussi été nuisible.

6-2 Manifestations anti-guerre contre la nouvelle stratégie irakienne de Bush.

6-3 Blair, défend farouchement le bien-fondé des guerres en Irak et en Afghanistan.

6-4 Les Etats-Unis renforcent leur présence en Irak, mais la coalition se délite.

6-5 Uranium du Niger à l'Irak: des ONG vont porter plainte contre les USA.

6-6 Affaire Valerie Plame: le procès de Lewis Libby commence…

6-7 L'administration Bush confère à un tribunal secret l'autorité sur son programme d'écoutes..

7 Dossier & Point de vue.

7-1 Cher Président, envoyez encore plus de troupes en Irak (et partez avec)... par Michael Moore.

7-2 Dossier de l'AP : Irak: les pays contribuant aux forces de la coalition.

7-3 Point de vue de l'AFP : Les récentes opérations militaires américaines contre des Iraniens en Irak ont été autorisées par Bush…



8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net.
8-1 Ginette Hess Skandrani : Salam Saddam.

8-2 Daniel Riot : Irak, de quoi broyer du noir à la Maison Blanche.

9 Annexes
9 -1 Dossier Marc Lemaire : Bush ou une nouvelle strategie pour l'Irak.

Plan Bush

Au fils des informations...

Les principales mesures

Les médias Us

Chez les principaux intéressés... ?

Fissures chez les républicains ?

Du côté des démocrates ...

Les alliés indéfectibles des Etats-Unis.

Le camp des sceptiques :
Le camp des observateurs :

Les analyses :

Plan Bush pour l'Irak: échec inéluctable, la solution est politique
Al-Qaïda promet "la défaite" à l'armée américaine
Pas de garantie de succès pour le plan de sécurité de Bagdad
Les renforts sont arrivés … .

Les renforts américains repartiront "dans des cercueils"

Les difficultés des troupes Us en Irak …

Bush estime devant ces soldats qu'il n'y aura "pas de résultats immédiats"




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L'Irak en chiffre: du 09-01 au 19/01/07

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tués
blessés






Peuple irakien
85
7






Usboys/Autres boys
11
x






Policiers, armée et collaborateurs
78
90















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1 Occupation de l'Irak


Leurs analyses & commentaires
Armée fantoche Irakienne

18-01

Les forces irakiennes ont besoin d'armes…

# Le Premier al Maliki : "Si nous parvenons à mettre en oeuvre l'accord visant à accélérer l'équipement et la fourniture d'armes à nos forces armées, je crois que dans trois à six mois, notre besoin d'une aide des forces américaines aura nettement diminué","Cela à la condition qu'un véritable effort soit fourni pour soutenir nos forces armées, les équiper et les armer."

(Reuters






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2) Politique des collaborateurs Irakiens
Maliki
10-01

# Le Premier al-Maliki a menacé l'Armée du Mahdi, la puissante milice qui a tenu tête aux Américains à Najaf en 2004, d'un assaut total si ses miliciens ne rendent pas leurs armes, ont rapporté plusieurs hauts responsables irakiens.

"Le Premier ministre a dit à tout le monde qu'on ne pourrait pas échapper à l'attaque. Le gouvernement a dit aux (membres de la milice): 'si nous voulons construire un Etat, nous n'avons pas d'autre choix que de nous attaquer aux groupes armés", a déclaré un proche conseiller d'Al-Maliki.

Nb : l'Armée du Mahdi,,a renforcé son armement et son organisation.

AP

18-01

# Le Premier ministre irakien Nouri al Maliki dit attendre "de forts messages de soutien des Etats-Unis pour ne pas encourager les résistants et leur faire croire qu'ils ont réussi".

Il assure que la nécessité de la présence américaine "diminuerait nettement dans les trois à six mois qui viennent" si les Etats-Unis fournissaient suffisamment d'armes aux forces de sécurité irakiennes.

(Reuters)

19-01

Le gouvernement irakien s'est employé à minimiser les signes de tension avec Washington, au lendemain des déclarations de M. Maliki fustigeant la "faiblesse" du président Bush depuis les élections américaines de novembre.

Le porte-parole de M. Maliki a ainsi démenti ces déclarations, publiées par le quotidien italien Corriere della Sera, assurant qu'il s'agissait "d'une interprétation et d'un commentaire de la part du journaliste, qui contredisent les paroles que M. Maliki a réellement prononcées".

(afp)



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Les grandes manoeuvres
## 17-01 Le ‘gouvernement’ a indiqué que le projet de loi sur le pétrole, qui doit être prochainement présenté au Parlement, prévoit que les sociétés étrangères pourront exploiter l'or noir irakien…

# L'Irak possède les troisièmes réserves mondiales prouvées de pétrole, mais est toujours obligé d'importer, sa production n'ayant pas retrouvé son niveau d'avant l'invasion américaine en 2003, en raison des attaques des résistants qui rendent les infrastructures défaillantes ...

(Afp)


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Sur le terrain
17-01

# Plusieurs centaines de Palestiniens ont été tués ou enlevés en Irak, et d'autres sont parqués dans des camps près des frontières irakiennes, sans avoir la permission d'entrer dans les pays voisins, a annoncé mercredi un haut responsable palestinien.

Quelque 520 Palestiniens ont disparu en Irak depuis trois ans, a précisé dans un communiqué Zakaria al-Agha, chargé de la question des réfugiés à l'OLP (Organisation de libération de la Palestine). Certains ont ensuite été retrouvés tués, avec des marques de torture sur leurs corps, a-t-il ajouté.

"Quiconque parle avec l'accent palestinien à Bagdad est interpellé et tué", a-t-il assuré.

20.000 Palestiniens vivent actuellement en Irak.

AP


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Les Observateurs
19-01

Le ‘gouvernement’ irakien à lancer en coordination avec les forces américaines une offensive sur Bagdad qu'il souhaite décisive.

Les responsables irakiens s'avouent préoccupés par l'échec possible de cette initiative qui sonnerait, craignent-ils, le glas du soutien militaire américain, Bush étant sommé par son opinion et le Congrès de prouver l'efficacité de sa politique.

(Reuters)


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Prisons, exactions & torture
10-01

# Le président Talabani a recommandé au gouvernement d'"attendre" avant de mettre en oeuvre les exécutions de Barzan al-Tikriti, ex-chef des services secrets, et de Awad al-Bandar, ancien président du tribunal révolutionnaire,

L'appel de leur condamnation avait été rejeté le 26 décembre par la cour d'appel du Haut tribunal pénal irakien.

(afp- 06h32)

(ats - 13:18)

15-01

Barzan al-Tikriti, ex-chef des services secrets, et de Awad al-Bandar, ancien président du tribunal révolutionnaire, ont été pendus lundi matin à Bagdad, a annoncé une source gouvernementale irakienne qui a requis l'anonymat..

(afp- 06h32)

Assassinat de Saddam:

11-01

## Saddam Hussein a accusé les Etats-Unis et l'Iran d'avoir collaboré en vue de son exécution, selon un exemplaire de son testament obtenu par l'Associated Press.

Dans ses dernières volontés, Saddam Hussein a donné à son avocat Khalil al-Dulaimi le droit de "décider tout ce qui est lié à moi, excepté de faire appel de la vie de Saddam Hussein auprès de quelque président, roi, arabe ou étranger".

Saddam a dicté ce texte, à al-Dulaimi au cours d'une dernière réunion à laquelle participaient plusieurs de ses autres avocats, 24 heures avant son exécution à l'aube du 30 décembre.

Nb : Avant la réunion qui aura vu la rédaction de ce testament, al-Dulaimi avait, le 28 décembre, exhorté la communauté internationale, la Ligue arabe et l'ONU notamment, à empêcher les Américains de remettre Saddam aux Irakiens pour être exécuté

AP

14-01

Carla Del Ponte a dénoncé l'exécution de Saddam Hussein.

Pour la procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPI), cette pendaison n'a "rien à voir avec la justice. C'est une décison politique".rappelant qu'un procès était encore en cours au moment de l'exécution, le 30 décembre.

Saddam Hussein a été jugé coupable de crimes contre l'humanité et condamné à mort le 5 novembre pour la mort de 148 villageois chiites à Doudjaïl en représailles à une tentative d'assassinat en 1982. Dans le second procès, il était accusé d'avoir ordonné et mis en oeuvre les campagnes militaires Anfal en 1987/1988 dans le Kurdistan qui ont fait 180'000 morts.

Del Ponte a par ailleurs regretté que Saddam Hussein n'ait pas été jugé devant un tribunal international.

Devant le tribunal pénal irakien, "il n'y avait pas tous les éléments d'un procès équitable", a déploré Mme Del Ponte,.

(ats 21:28)





Reprise du procès "Anfal"
11-01

Ali Hassan al Madjid.: "Oui, j'ai donné comme instruction de considérer ces villages comme des zones interdites et j'ai donné l'ordre d'arrêter les personnes qui y seraient trouvées et de les exécuter après avoir enquêté sur eux", a dit Ali Hassan al Madjid.

Il comparaît avec cinq autres responsables du parti Baas irakien pour leur rôle dans la campagne militaire Anfal ("Dépouilles de guerre") de 1988.

Les prévenus ont affirmé que la campagne Anfal avait une légitimité militaire car elle visait la guérilla du nord du Kurdistan qui s'est rangé du côté des Iraniens pendant la guerre Iran-Irak.

Dans un autre enregistrement diffusé jeudi, on entend Madjid dire qu'il a reçu une lettre du chef kurde Djalal Talabani proposant des concessions à la condition que l'armée cesse de s'en prendre aux villages.

(Talabani est aujourd'hui le président de l'Irak .-

(Reuters)

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3 Politiques des occupants
3-1 Usa
12-01

# Une forte majorité d'Américains, 70% s'opposent à l'envoi de troupes supplémentaires en Irak,

Seulement 35% des personnes interrogées considèrent aujourd'hui, contre 66% il y a deux ans que l'iattaque américaine de Irak, en mars 2003, était justifiée.

Ce sondage AP-Ipsos a été réalisé par téléphone auprès d'un échantillon de 1.002 adultes, avec une marge d'erreur de trois points.

AP


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Bush
15-01

# Bush a affirmé qu'il appliquerait bel et bien sa décision d'envoyer des troupes supplémentaires en Irak, quelle que soit l'opposition des démocrates au Congrès.

"Je comprends totalement qu'ils puissent m'en empêcher","Mais j'ai pris ma décision, et on y va"…..

"Certains de mes amis au Texas me disent 'laisse les se battre, en quoi est-ce ton affaire?'", ajoute le président américain au sujet des Irakiens. "Je sais que c'est une tentation que beaucoup de gens ont. Mais si on ne réussit pas en Irak, on laissera derrière nous un Proche-Orient qui mettra l'Amérique en danger".

Interrogé pour savoir s'il doit des excuses au peuple irakien pour avoir mal géré le conflit(…) , il répond: "Pas du tout". "Nous avons libéré ce pays d'un tyran. Je pense que le peuple irakien doit beaucoup de gratitude au peuple américain".

AP



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Rice

14-01

Le scepticisme des Américains durera jusqu'à ce qu'ils voient des progrès sur le terrain, mais les Etats-Unis ne comptent pas "se débarrasser" de l'Irak, a assuré Rice "Nous allons avoir l'occasion de voir si oui ou non cela fonctionne, si oui ou non les Irakiens respectent leurs engagements", a-t-elle expliqué. "Ce qui convaincra les Américains, ce sont les changements sur le terrain",

(AP)



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Faits marquants
Pétrole contre nourriture":

16-01

# L'ex-directeur du programme "Pétrole contre nourriture" de l'ONU en Irak, Benon Sevan, a été accusé de corruption par un tribunal new-yorkais qui a lancé un mandat d'arrêt international contre lui.

Selon le chef d'accusation, M. Sevan aurait reçu 160.000 dollars du gouvernement irakien par l'intermédiaire d'Ephraim Nadler, également accusé mardi.

La justice américaine a émis des mandats d'arrêt internationaux pour MM. Sevan et Nadler et réclame leur extradition.

"Le programme +Pétrole contre nourriture+ a été mis en place pour fournir de l'aide humanitaire au peuple irakien et non pour aller dans les sacoches de fonctionnaires corrompus", a dit le juge Robert Morgenthau.

(afp 18h29)



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Occupation de l'Irak

16-01

## Rice, rencontre les dirigeants du "CCG+2", : le groupe qui rassemble les six riches monarchies arabes du Conseil de Coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Koweït, Emirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Oman) ainsi que l'Egypte et la Jordanie.

"Nous allons voir ce soir au CCG+2 comment ces Etats (se comporter)

Outre la possibilité de rassembler un groupe de soutien international à l'Irak, sur le modèle de la conférence internationale qui s'était penchée sur l'avenir de l'Afghanistan, Mme Rice devrait demander aux dirigeants du Golfe leur aide financière notamment par l'effacement de la dette irakienne.

Afp

16-10

Rice a(urait) obtenu l'appui des dirigeants du "CCG+2",au plan Bush pour l'Irak.

Mais, a-t-elle reconnu, "tout le monde dit la même chose, ce que nous disons également, il faut maintenant que chacun remplisse les obligations du plan, en particulier que les Irakiens remplissent les leurs".

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit, a de son côté fait savoir que l'Egypte soutenait le plan Bush, en espérant qu'il débouche sur "la stabilité, l'unité et la cohésion" en Irak

(AP)

16-01

Llors de son passage en Egypte, Mme Rice avait prévenu les dirigeants de la région qu'ils partageaient avec les Etats-Unis "les risques et les responsabilités (en Irak), parce que c'est une partie du monde qui va être très fortement affectée par l'évolution de l'Irak".

Afp

19-01

# Le secrétaire à la guerre Robert Gates a jugé vendredi que l'Irak était à un tournant….

"Quoi qu'on pense de la façon dont on en est arrivé à ce point, à ce moment charnière ici en Irak, il est généralement admis qu'un échec serait une calamité pour les intérêts nationaux américains et ceux de beaucoup d'autres pays", a-t-il dit. "Etant donné ce qui est en jeu, l'échec n'est pas une option"

(Reuters




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Extension de la guerre ?
10-01

## Les troupes américaines vont intensifier leur lutte contre les infiltrés iraniens et syriens qui opèrent en Irak, Cette nouvelle stratégie, inclut un engagement "à combattre les actions menées par les Iraniens et Syriens et qui menacent les forces de la coalition", indique le document d'une quinzaine de pages.

Les troupes américaines"vont intensifier leurs efforts pour combattre l'influence iranienne et syrienne à l'intérieur de l'Irak", ajoute le document.

(©AFP - 18h34)

15-01

Le secrétaire à la guerre Robert Gates a (lui aussi) lancé une mise en garde, en présentant le renforcement de la présence militaire américaine dans le Golfe comme un signal adressé à la République islamique d’Iran.

"Nous voulons simplement faire comprendre à tous les pays de la région que nous allons être présents dans le Golfe pour une longue période", a déclaré M. Gates à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire général de l'Otan, de Hoop Scheffer.

"Les Iraniens croient qu'ils peuvent faire pression sur nous" à cause des difficultés américaines en Irak, a observé M. Gates.

L’Iran "ne fait rien de constructif en Irak" et appuie "les efforts du Hezbollah pour ouvrir un nouveau conflit au Liban", a renchéri M. Gates.

Rappel : Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils allaient déployer pendant des mois deux porte-avions avec leurs groupes aéronavals dans le Golfe, et qu'un bataillon de défense aérienne équipé de missiles antimissiles Patriot serait également envoyé dans la région.

(afp- 14h25)



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Les grandes manoeuvres


18-01

# Des fidèles alliés de Bush à la Chambre des représentants, ont déposé un projet de loi visant à empêcher toute coupe dans le financement de la guerre en Irak et en Afghanistan….

(AFP)



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Dans les coulisses et au sénat.

18-01–

# La résolution -non contraignante- juge "contraire à l'intérêt national des Etats-Unis de renforcer l'implication de son armée en Irak, notamment en augmentant la présence de sa force militaire". Elle réclame un changement dans la mission des militaires américains, afin qu'ils passent de l'état de force combattante à celui de soutien aux troupes irakiennes.

La résolution ne demande ni retrait des troupes ni limitation du budget alloué aux opérations militaires en Irak.

En revanche, elle propose que les Etats-Unis transfèrent au gouvernement irakien et à ses forces de sécurité, "dans le cadre d'un calendrier fixé rapidement", la responsabilité en matière de sécurité intérieure..

John Edwards, pousse pour une solution plus drastique. Assurant que "le Congrès a les moyens d'arrêter l'escalade de Bush", il appelle à signer une pétition pour "bloquer le financement de l'escalade de la guerre".

La Maison Blanche a aussitôt promis de ne tenir aucun compte.

(AFP& AP)




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Ecoutes clandestine

14-01

## Le New York Times avait révélé que, tant le Pentagone que la CIA utilisaient des lettres, appelées "lettres de sécurité nationale" - une sorte de citation à comparaître -, pour avoir accès à des renseignements d'ordre financier auprès des entreprises américaines

Depuis le 11-Septembre, le FBI, principale agence fédérale chargée ea de l'espionnage intérieurs, a délivré des milliers de lettres autorisant l'examen des données financières de particuliers sans l'aval d'un juge..

La majeure partie des lettres de sécurité nationale viennent du FBI (police fédérale) mais la CIA y a eu recours également. L'agence centrale en aurait utilisé dans des enquêtes d'espionnage notamment.

Le "New York Times", confirme que le Pentagone et la CIA ont largement employé cette procédure, et croit savoir que les officiers du renseignement militaire l'ont également fait dans de nombreuses enquêtes - jusqu'à 500.

Cette procédure est contestée en justice par les associations de défense des droits civiques qui y voient une intrusion dans la vie privée des Américains.

(AP& Afp)

14-01

Cheney (vice-président) a admis maix a bien entendu estimé que le Pentagone et la CIA ne violaient pas les droits des citoyens …

"Le département de la Défense est impliqué parce ce que nous avons des centaines de bases aux Etats-Unis qui sont des cibles potentielles… "Le département de la Défense a une autorité légitime dans ce domaine. C'est une autorité qui remonte à trois ou quatre décennies et elle a été réaffirmée par le Patriot Act",

AP





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Prisons, exactions & torture
12-01

# Le soldat William Hunsaker, qui a plaidé coupable de meurtre, de tentative de meurtre et d'entrave à la justice, au cours d'une audience organisée jeudi à Fort Campbell a été condamné à 18 ans de prison

L'accusation de menaces de mort à l'encontre d'un autre soldat a été abandonnée dans le cadre d'un accord avec le tribunal.

Rappel : Hunsaker fait partie des quatre soldats poursuivis dans cette tuerie commise après une opération contre le complexe chimique de Mouthana, près de Samarra, à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad. Les soldats ont d'abord affirmé avoir tiré sur leurs prisonniers parce qu'ils avaient tenté de s'enfuir avant de reconnaître avoir inventé cette version.

AP

18-01

# Trent Thomas, caporal des Marines a décidé de plaider coupable dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre de Hachim Ibrahim Awad, 52 ans, dans la ville de Hamdania, avant de l'abattre et de tenter de dissimuler le meurtre par la suite.

l'année dernière, a déclaré son avocat.

Comme quatre coaccusés avant lui, Trent Thomas écopera d'une peine réduite en vertu d'un accord conclu avec l'accusation.

AP

19-01

Les forces Us et irakiennes ont arrêté Abdul-Hadi al-Darraji, le directeur pour les médias de Muqtada al-Sadr, a dit un responsable qui a requis l'anonymat.

AP


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Les alliés
2 UE

Plan Bush

17-10

La présidence de l'Union européenne est, par la voix de l'Allemagne, restée évasive sur ce plan, promettant que l'UE "continuerait à soutenir les efforts pour la réconciliation nationale" et appelant "les voisins de l'Irak à respecter sa souveraineté".
M. Steinmeier, dans l'interview au General Anzeiger, estime qu'au delà de la priorité de la réconciliation nationale, "une conférence sur l'Irak avec la participation de tiers peut constituer un nouveau pas, à (ses) yeux judicieux".
(AP



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4 Grande Bretagne
11-01

# Le Daily Telegraph affirme avoir pris connaissance d'un calendrier de retrait en vertu duquel le nombre de soldats britanniques en Irak ne serait plus que de 4.500 au 31 mai

Une porte-parole du cabinet de Blair et un porte-parole du ministère de la guerre ont qualifié les informations du Daily Telegraph de spéculations. : "Notre retrait d'Irak, nous avons toujours dit qu'il serait soumis à conditions","Nous aimerions réduire le niveau de notre contingent à mesure que les Irakiens accroissent leur capacité à assurer la sécurité(…) de leur propre pays."

(Reuters) –

(AP) –

12-01

# Blair a confirmé son soutien à la nouvelle stratégie américaine en Irak et a assuré j que la Grande-Bretagne n'envisage pas d'envoyer des troupes supplémentaires en Irak.

Tony Blair a expliqué lors d'une interview à une chaîne de télévision locale que le nouveau projet américain et les opérations britanniques à Bassorah, dans le sud du pays vont dans le même sens: "placer les Irakiens aux commandes".

AP


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5 France
10-01

# Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que les avoirs irakiens gelés par la France et potentiellement restituables au gouvernement de Bagdad se montaient à "quelques millions d'euros".

"Nous sommes en contact à ce sujet avec les autorités irakiennes, pour évaluer plus précisément les avoirs susceptibles d'être dégelés et transférés", a affirmé le porte-parole du Quai d'Orsay, Jean-Baptiste Mattéi, Les avoirs irakiens dégelés, ainsi que les revenus pétroliers du pays, sont reversés dans un fonds de développement géré par le gouvernement irakien.

AP


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3-6 Dans le monde
Soudan
17-01

# Le Soudan a accusé l'armée américaine d'avoir investi son ambassade à Bagdad mercredi, et a émis une protestation auprès de diplomates américains et irakiens, selon l'agence officielle soudanaise.

SNA indique que neuf soldats américains sont entrés dans la mission.

Le Soudan gère son action diplomatique en Irak depuis la Jordanie, après l'enlèvement de plusieurs de ses employés à Bagdad.

Ni l'armée américaine ni les responsables militaires irakiens n'avaient répondu à des demandes d'information à ce sujet.

AP


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4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes US

09-01

Trois soldats américains sont morts des suites de leurs blessures reçues au combat au nord de Bagdad et dans l'ouest de l'Irak, a annoncé mercredi l'armée américaine.

"Un soldat de la Task Force +Lightning+, assigné à la 3e brigade, 1ère division de cavalerie, est mort mardi des suites de blessures infligées par un tir d'arme à feu, au cours d'une opération de combat dans la province de Diyala", a indiqué l'armée dans un premier communiqué.

"Un soldat assigné au quartier général de la 1e Force expéditionnaire des Marines et un soldat assigné à la 1e brigade, 1e division blindée, sont morts mardi des suites de leurs blessures, reçues lors d'une action ennemie, dans la province d'Al-Anbar", a annoncé l'armée dans un second communiqué.

(afp- Ap : 15h13)



10-01

Dans tout le pays, attaques à la bombe et tirs ont coûté la vie à trois soldats américains qui avaient été blessés au combat.



Un militaire américain, membre d'une unité combattante, a succombé mardi à une blessure par balle, après des affrontements dans la province de Diyala, au nord-est de Bagdad, a précisé l'armée mercredi dans un communiqué.
Deux soldats sont morts le même jour dans la province occidentale d'Anbar, selon un autre communiqué.
AP

14-01

Un soldat américain a été tué par l'explosion d'une bombe en bordure de route dans le centre de Bagdad, a annoncé lundi l'armée.

Le soldat, dont l'unité arpentait les rues de la capitale irakienne a la recherche d'explosifs, a été tué dimanche, a précisé l'armée américaine. Quatre autres soldats ont été blessés.

AP

15-01

L'armée Us a annoncé la mort de deux de ses soldats à Bagdad, dont un soldat, membre de la 89e Brigade de police militaire.

AP



17-01
L'armée a annoncé la mort de deux de ses soldats lundi et mercredi dans la province d'al-Anbar,
(Afp)

19-01

Un soldat a été tué jeudi dans une attaque à Bagdad,

(afp)



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Pertes militaires irakienne - Ville non précisée

10-01

Dans tout le pays, attaques à la bombe et tirs ont coûté la vie à au moins 21 personnes (policiers ?) entre mardi soir et mercredi matin,

AP



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1-1 Bagdad
Vaste opération de reconquête....

09-01

Le ministre de la guerre Abdul-Qader al-Obaidi a précisé que le plan comprenait trois ou quatre phases, et que "la première étape avait déjà commencé".

AP

09-01

De violents combats ont fait rage toute la journée de mardi dans le quartier de Haïfa,

Des tirs incessants d'armes automatiques et des détonations sourdes, tirs de mortiers et de lance-roquettes, ont résonné toute la matinée dans cette zone, survolée par un avion de chasse et des hélicoptères d'attaque américains.

Deux hélicoptères de type Apache ont ouvert le feu au canon au moins à trois reprises.

De nombreuses maisons ont été perquisitionnées et leurs portes défoncées, selon un résident.

Les soldats irakiens et américains ont effectué cette opération pour tenter de déloger les résistants de cette zone.

(AFP)

09-01

Version ‘officielle’ "Tôt ce matin (mardi), l'armée irakienne et les forces de la coalition ont entamé une opération conjointe dans le square de Talil", à Haïfa-Alaoui,

Appuyés par des soldats américains, les militaires irakiens "ont mené des raids visant à capturer plusieurs cibles, perturber les activités des résistants et rétablir le contrôle des forces de sécurité irakienne au nord de la rue Haïfa", selon l'armée américaine.

Ce quartier " gênaient régulièrement les opérations menées par les forces de sécurité irakienne", explique le texte.

"Les soldats américains et irakiens ont été la cible de tirs d'armes légères, de lance-roquette et d'attaques indirectes (lance-grenades et mortiers)", selon le communiqué.

"21 personnes ont été arrêtées", a indiqué l'armée américaine, selon laquelle il n'y a pas de victime du côté des militaires irakiens et américains. Mardi soir, le ministère irakien de la Défense avait fait état de : "Cinquante personnes ont été tués dans les affrontements de Haïfa et 21 autres, dont des Arabes, ont été arrêtés",

Onze "terroristes", dont "sept étaient porteurs de passeports syriens", ont été arrêtés lundi soir à Haïfa "où les affrontements sont presque quotidiens",Huit personnes enlevées ont été libérées, selon le ministère.

(AFP)

09-01

A la question de savoir comment un quartier situé à seulement 2 km de la "zone verte", secteur ultra-protégé de Bagdad, pouvait être entre les mains des résistants, M. Dabbagh a indiqué qu'Al-Qaïda et d'autres organisations faisaient venir des "terroristes, Arabes ou non, pour tuer des Irakiens (…) ou déstabiliser le pays". (…)

(AFP)

10-01

Les forces irakiennes et américaines ont mené des perquisitions mercredi dans des maisons d'un quartier du centre de Bagdad, au lendemain de violents affrontements.

D'après un militaire irakien qui a requis l'anonymat, 15 suspects ont été arrêtés dans le secteur de la rue Haïfa –

(AP)

11-01

A Sadr City, immense bidonville de Bagdad et présenté comme le bastion de Moktada Sadr, des habitants ont fait état de raids nocturnes des forces américaines et irakiennes contre la résistance, Robert Gates a dit que Sadr City ne serait pas ‘épargné’ par les nouvelles ‘mesures de sécurité’.

14-01

L'armée irakienne poursuivait dimanche ses opérations dans le quartier d'Haïfa, au coeur de Bagdad, où sept résistants ont été tués, cinq jours après le début de l’opération conjointe menée avec l'armée américaine dans cette partie de la capitale, selon un communiqué américain.

Un calme relatif est revenu mais des détonations et des tirs sporadiques pouvaient être quotidiennement entendus en provenance de cette zone, toujours bouclée par les militaires irakiens et américains, et survolée à l'occasion par des hélicoptères américains.

"Dans une démonstration de force", "deux compagnies irakiennes maintiennent une présence dans Haïfa et y effectuent des patrouilles régulières", affirme dimanche le communiqué américain.

"Depuis le 9 janvier, les soldats irakiens ont été la cible de tirs d'armes légères et de snipers".

14-01

Militaires américains et irakiens ont mené ce dimanche une opération dans le district de Doura, dans le sud de Bagdad,.

Neuf suspects ont été arrêtés, et "l'opération se poursuivra pour améliorer la sécurité(…) dans le secteur".

(afp- 18h21)



Et à Bagdad. pendant de ce temps..?

14-01

Quatre commandos de la police ont été tués au cours d'affrontements dans le quartier de Madain (sud-est), a-t-on appris auprès des services de sécurité.

Deux autres personnes sont mortes à Bagdad, l'une dans l'explosion d'une bombe artisanale dans le centre-ville et l'autre dans le tir d'une roquette Katioucha sur le quartier de Moustansiriyah (est), a-t-on ajouté.

Trois civils ont aussi été tués lors d'une fusillade dans un village près de Moussayeb, dans la banlieue sud de la capitale.

(afp- 17h40)

15-01

Bagdad a elle connu trois attaques à la bombe, dont un qui a visait un barrage de l'armée et tué quatre soldats et fait trois blessés.

Dans la matinée, une bombe qui visait une voiture de police dans le sud-est de Bagdad a tué trois policiers et en a blessé deux autres.

AP

16-01

Une bombe a exploser dans une rue du centre de Bagdad, annonce la police.

La police avait réussi à désamorcer une première bombe près d'un centre de communications du quartier de Karrada lorsque la seconde bombe a explosé, tuant deux policiers et deux civils.

Dix personnes, dont 7 policiers, ont été blessées.

(Reuters) –



17-01
Quatre personnes, dont une Américaine travaillant pour NDI (National democratic institute) - unr organisation non gouvernementale américaine) ont été tuées mercredi matin dans une embuscade, a déclaré à l'AFP le directeur régional de l'ONG pour le Moyen-Orient, Leslie Campbell.
Les trois autres un Hongrois, un Croate et un Irakien travaillaient pour la compagnie de sécurité privée URG (Unity Resources Group) qui protégeait le convoi d'employés de NDI, a expliqué M. Campbell .

Selon une source sécuritaire, qui a requis l'anonymat . Six gardes irakiens ont été tués.

L'iattaque a eu lieu alors que le convoi sortait du siège du Parti islamique a précisé un député de ce parti, Nassir al-Hani

Nb : NDI travaille sur des programmes de bonne gouvernance(..), d'éducation civique, et de soutien aux partis politiques locaux.



Selon une source sécuritaire, qui a requis l'anonymat . Six gardes irakiens ont été tués.

(afp- 19h38


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1-3 Province de Ninive : Mossoul (capitale de la région nord du pays province de Ninive- à 375 km au nord de Bagdad,) AL-Hadhar, Hawijah, Kassak"(70 km au nord-est de Mossoul) & Tall Afar
Mossoul
14-01
"Dix-sept personnes ont été tuées par des hommes armés cours de plusieurs attaques, dont un capitaine de l'armée", a déclaré à l'AFP le commandant Mohammed Ahmed, de la police
(afp- 17h40)

15-01

"Un attaque kamikaze a visé le siège du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), qui était gardé par une patrouille de soldats irakiens", a déclaré le colonel Abdel-Karim Joubouri, de la police de Mossoul.

"Six soldats ont été tuées dans l'explosion,. Vingt-huit personnes ont été blessées, dont des soldats ", a-t-il précisé.

2eme version

Un kamikaze s'est fait sauter lundi soir sur le passage d'une patrouille de l'armée : sept tués et en blessant 28 autres, a annoncé la police..

15-01

Deux vendeurs d'essence de contrebande ont été tués dans une fusillade, ainsi qu'un policier qui n'était pas en service, au sud de la ville.

(Afp - 18h19 & AP)



Tal Afar.

10-01

Un kamikaze a actionné ses explosifs devant un poste de police, en tuant quatre et en blessant une dizaine d'autres, selon les forces de police.

A peu près à la même heure, un autre kamikaze a visé le convoi du maire de la localité.

Un enfant est mort et quatre autres personnes dont le chauffeur ont été touchées, mais le maire de Tal Afar a(urait) survécu à l'attentat, a-t-on appris de même source.

AP


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1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ ::Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi )
Kirkouk
17-01

L'explosion d'un camion bourré d'explosifs, lancé contre le commissariat, a fait au moins dont 8 policiers, ont été tuées et 45 blessées, la plupart dans un état critique, apprend-on de source proche de la police.

L'explosion gravement endommagé plusieurs bâtiments. Selon un témoin, certains immeubles se sont effondrés. Des personnes sont encore coincées sous les décombres.

(Reuters- Afp)


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1-13 Les autres régions de l'Irak occupée

Amara, à 365 km au sud de la capitale

15-01

Un ancien membre du parti Baas, a été assassiné par des hommes armés.

(Afp - 18h19)



Balad

reprise de l'info... journal n° 241

09-01

Un avion transportant des ouvriers turcs s'écrase près de Balad.

L'équipage était constitué de trois Moldaves, un Ukrainien et un Russe.

Dans la liste des passagers rapportée par les médias figure le nom d'un citoyen Us, Paul Kenton Johnson.

Plusieurs compagnies turques dont l'entreprise turque de construction Kulak, basée à Adana, sont impliquées dans des travaux de reconstruction en Irak depuis l'occupation US en 2003 dans ce pays.

(afp- 17h28 -Reuters)

10-01

le ministère des Transports a estimé …qu'un "problème technique ou une erreur humaine" était à l'origine du crash d'un avion à Balad, dans lequel 34 personnes ont été tuées.

L'avion, s'étant écrasé pour une raison ‘indéterminée’ près de Balad (70 km au nord de Bagdad), tout près de la plus importante base de l'armée américaine en Irak.

(AFP)



Roustoumiyah,

15-01

Trois policiers ont été tués lors de l'explosion d'une bombe visant leur patrouille, à Roustoumiyah, dans la banlieue sud-est de Bagdad.

(Afp - 18h19)




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L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)




Peuple


Civils tués (depuis l'occupation)
659.766

Civils blessés (depuis l'occupation)
67.5249 (chiffre très très minimum)

Civils violés (par les troupes d'occupations)
2.507 (voir Ibrahim Allousch

Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)
8.935 (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) tués
3.397 (chiffre minimum)

Résistants (décrit tel quel ) blessés
3.824 (chiffre minimum)

En prison
39.593 (Craig Roberts)

Embargo
750.000 enfants (chiffre minimal)

Embargo
750.000 adultes (chiffre moyen)




Militaires irakiens tués pendant l'invasion
45.565 (chiffre minimal)

Civils tués pendant l'invasion
120.134 (chiffre minimal)




Coalition (depuis le début de la guerre) :


Nombre de Soldats tués (ou morts...)
33.813

Soldats rapatriés (blessés ou malades)
51.8656 (chiffre minimal)

(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)


Disparus (dans la nature)
1.014

Désertions
5.501

Mutinerie
2 corps + 25

Aide psychologique
66.108***

Suicides
79




Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués
11.066

Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés
24.934

Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)
13.854




Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc)
4.604

Autres blessés ( collaborateur etc)
3.279




Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité
240 attaques (très grand minimum)

Infrastructures du rail
195 attaques (idem)

Hélicopteres
69 ++ (idem)

Avions (& drone)
26 ++





Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET & chine nouvelle

Guerre… des chiffres

15-01

## Gianni Magazzeni, le responsable du service d'assistance des Nations unies a précisé que 34.452 civils irakiens ont été tués et 36.685 autres blessés en 2006.

Une première estimation donnée par le gouvernement irakien faisait état de plus de 12.000 morts.

Interrogé sur la différence importante entre ces deux chiffres, Magazzeni a expliqué que les chiffres onusiens ont été compilés à partir d'informations obtenues auprès du ministère irakien de la Santé, des salles d'opérations des hôpitaux dans tout le pays ainsi qu'auprès d'autres instances administratives.

Le gouvernement, qui ne publie plus ses propres statistiques, a contesté jeudi le "sérieux" de la méthode utilisée par l'Onu pour arriver à ce chiffre.

Le ministère irakien de l'Intérieur affirme que 12.000 ont été tués depuis le début de la guerre en mars 2003. .

AP


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5 Médias
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc

13-01

Khoudr Younis al-Obaidi, qui travaillait pour le journal "Al-Diwan", organe des tribus locales a été tué , a rapporté le colonel Abdoul-Karim al-Joubouri.

Il s'agit du second collaborateur des médias tué en Irak depuis le début de l'année, après Ahmed Hadi Naji, messager et cameraman occasionnel de l'Associated Press, dont le corps a été retrouvé la semaine dernière.

L'ONG américaine Committee to Protect Journalists (Comité pour la protection des journalistes) avait enregistré, avant le décès d'Al-Obaidi, la mort de 93 journalistes et de 37 autres employés des médias depuis l'invasion de l'Irak.

AP




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6 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc

6-1 L'exécution de Saddam Hussein.
George W. Bush : L'exécution de Saddam Hussein ressemblait à une "vengeance",
16-01

L'exécution de Saddam Hussein ressemblait à une "vengeance" et montre que le gouvernement du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki manque "encore de maturité", a estimé Bush..

"J'ai été déçu et j'ai eu l'impression qu'ils (le gouvernement irakien) ont cafouillé, particulièrement l'exécution de Saddam Hussein" a déclaré Bush, interrogé par Jim Lehrer de la télévision publique PBS..

"Le message est un message peu clair. C'est fondamentalement dire aux gens, 'regardez, on a fait un procès et donné à Saddam une justice qu'il n'a pas accordée aux autres. Puis, quand on en vient à l'exécuter, ça ressemblait à une sorte de AP

b)

Saddam Hussein aurait dû être jugé par une Cour internationale, selon Carla del Ponte.

15-01

"Le procès de Saddam Hussein aurait dû se tenir devant une Cour internationale", affirme le procureur général du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, elle observe que l’assassinat " n'a rien à voir avec la justice, c'est une décision politique".

A ses yeux, il s'agit "d'un procès qui n'avait pas tous les éléments d'un procès équitable".

Raisonnant en tant que procureur "La justice nationale peut faire un bout du trajet avec les auteurs" subalternes, a-t-elle relevé, "mais quand vous arrivez à porter en justice les hauts responsables militaires et politiques, c'est-à-dire des ministres, des présidents, des généraux, ç'aurait été souhaitable que ce soit fait en dehors du pays, déjà rien que pour mettre sur pied un procès pareil avec une protection des témoins..."

AP

Benita Ferrero-Waldner : "La manière dont les choses ont été menées n'a pas seulement été inutile, elle a certainement aussi été nuisible.

15-01

La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner a déclaré : ."La manière dont les choses ont été menées n'a pas seulement été inutile, elle a certainement aussi été nuisible sur le plan de la réconciliation nationale, qui est l'une des principales questions en Irak",

le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, : "Nous considérons qu'un homme n'a pas le droit de prendre la vie d'un autre homme. C'est une question fondamentale", "Je crois dans nos valeurs européennes et je saisis cette occasion pour remercier l'Italie pour toutes les initiatives qu'elle a annoncées, de sorte que, dans le cadre des Nations unies, nous puissions oeuvrer ensemble à abolir la peine de mort", a poursuivi Barroso, interrogé sur la pendaison du demi-frère de Saddam Hussein et de l'ancien président du tribunal révolutionnaire irakien.

(Reuters)



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6-2 Manifestations anti-guerre contre la nouvelle stratégie irakienne de Bush.
12-01

Les militants anti-guerre ont manifesté jeudi dans plusieurs villes américaines pour protester contre la nouvelle stratégie Bush

Des adversaires de la guerre en Irak sont descendus jeudi dans la rue aux Etats-Unis, donnant le coup d'envoi d'une série de manifestations qu'ils comptent orchestrer pour que Bush renonce à son projet d'envoyer des soldats supplémentaires

Remobilisés par ce qu'ils présentent comme un acte de défi du président américain à son peuple, majoritairement hostile à la guerre en Irak, ces activistes affirment vouloir occuper les ondes, les rues et internet pour faire pression sur le Congrès afin qu'il ne finance pas l'augmentation de troupes.

"Le discours d'hier soir a renforcé l'opposition à la guerre", a déclaré Tom Andrews, un ancien député du Maine qui dirige aujourd'hui l'organisation "Win Without War".

Les adversaires de la guerre prévoyaient des manifestations dans les 50 Etats américains, avant une marche, le 27 janvier, autour du Capitole, qui attirera des centaines de milliers de personnes.

A San Francisco, des milliers de personnes se sont réunies dans un quartier commercial de la ville durant les heures de pointe. Parmi elles, Jan Rogers, 58 ans, qui a estimé que M. Bush "ne semble pas avoir compris".

"Le reste du pays hurle 'Arrêtez cette folie', Il fait simplement fausse route", a-t-elle regreté.

Zahra Billoo, étudiante en droit âgée de 23 ans, s'est prononcée pour un retrait immédiat des troupes américaines.

A New York, plusieurs centaines de manifestants plutôt bruyants se sont rassemblés à Times Square. "On ne peut améliorer une guerre qui était, dès le début, illégitime et illégale", a déclaré Sunsara Taylor, porte-parole d'un mouvement appelé "Le monde ne peut attendre - Chassez le régime de Bush".

"La seule juste à faire est d'arrêter la guerre, maintenant

et entonnant des slogans tels que "Arrêtez le financement, arrêtez la guerre", alors que les nombreux automobilistes traversant ce célèbre carrefour faisaient sonner leur klaxon en signe de solidarité.

Brandissant des panneaux proclamant "Rapatriez les soldats - maintenant" ou encore "Plus de pétrole au prix du sang", les manifestants ont hué l'apparition de Bush sur l'un des écrans géants situés sur la célèbre place new-yorkaise

Certains portaient des affiches caricaturant George W. Bush en singe, alors que d'autres vendaient des pin's frappés de la mention "Peace".

Pat De Angelis a déclaré que le plan de M. Bush aurait des effets contreproductifs pour la paix au Proche-Orient..

Dans le sud de Manhattan, Tony Palladino brandissait des pancartes anti-guerre à Foley Square. Cet ancien de l'armée de l'air a déclaré que les renforts américains ne représenteraient que "20.000 nouvelles cibles" pour les résistants irakiens.

Brandissant des panneaux proclamant "Rapatriez les soldats - maintenant" ou encore "Plus de pétrole au prix du sang", les manifestants ont hué l'apparition de Bush sur l'un des écrans géants situés sur la célèbre place new-yorkaise.

A Washington, plusieurs centaines de manifestants munis de bougies s'étaient réunis sur Pennsylvania Avenue, non loin de la Maison blanche.

A Chicago, une manifestation visant à dénoncer à la fois la guerre et le camp de détention américain de Guantanamo a mobilisé plusieurs centaines de personnes.

Jane Mortenson, 75 ans, ancienne directrice d'une école d'infirmières, a dit "participer à autant de manifestations anti-guerre que possible". "Le discours de la nuit dernière m'a rendue malade", a-t-elle dit, évoquant l'allocution de Bush annonçant l'envoi de 21.500 soldats supplémentaires en Irak.

Ces rassemblements sont un avant-goût d'un mouvement beaucoup plus important prévu le 27 janvier prochain à Washington, a déclaré Hany Khalil, porte-parole de l'organisation United for Peace and Justice.

L'organisation MoveOn compte financer une campagne télévisée pour dénoncer le fait que le sénateur républicain John McCain, défende l'envoi de renforts en Irak.

Ce mouvement va également financer une campagne d'affichage à Washington. Au total, il pourrait débourser entre sept et neuf millions de dollars.

Une autre organisation pacifiste, International ANSWER, prévoit une manifestation près du Pentagone le 17 mars.

Les anti-guerre ont réunis des foules de plus de 300.000 personnes à certaines manifestations,

(AP & Reuters)



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6-3 Blair, défend farouchement le bien-fondé des guerres en Irak et en Afghanistan.

Blair estime que la Grande-Bretagne était impliquée dans un combat de longue haleine contre l'islamisme et que les troupes britanniques devaient être prêtes à se battre

L'islamisme est pour l'Occident un ennemi aussi puissant que "le communisme révolutionnaire dans sa phase initiale la plus militante".

Faire machine arrière face à cette menace serait une catastrophe car cela renforcerait le terrorisme international, a-t-il dit. Il a estimé en outre que cela ne ferait que reporter une confrontation inévitable.

"La bataille sera longue. Il a fallu une génération pour que ce mouvement mondial, cet ennemi, se constitue. Il faudra selon toutes probabilités une génération pour le vaincre", a dit le Premier ministre.

Il serait facile pour la Grande-Bretagne, a-t-il poursuivi, de se tourner lentement vers un rôle de leader dans le combat contre le changement climatique et la pauvreté mondiale en laissant aux autres le soin de faire la guerre.

Mais, dans ce scénario, l'armée britannique n'aurait plus qu'un rôle de maintien de la paix et la Grande-Bretagne perdrait de son influence.

Les problèmes les plus graves, a-t-il insisté, ne peuvent pas être traités dans l'isolement et leur solution passe parfois par le recours à la force.

"Je souhaite donc que nos forces armées soient prêtes à se lancer dans cette campagne difficile et exigeante, qu'elles soient des forces de guerre autant que des forces de maintien de la paix", a dit Blair sur la base navale de Plymouth, dans le Devon.

Si la Grande-Bretagne fait ce choix, elle devra prendre de nouveaux engagements, a-t-il dit. "Cela impliquera une augmentation des dépenses d'équipement, de personnel, non pas à court terme mais bien sur le long terme."

Les Britanniques doivent donc être prêts à de longues campagnes et les militaires savoir qu'ils vont essuyer des pertes

Prononcé sur le "HMS Albion", un transport de chalands de débarquement, ce discours avait clairement pour objectif de remobiliser une nation inquiète par l'inflation des pertes en Irak et en Afghanistan.



Rappel : La Grande-Bretagne à envoyer 7.100 militaires doccupés le sud de l'Irak et 6.000 autres en Afghanistan.

(avec Reuters)



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6-4 Les Etats-Unis renforcent leur présence en Irak, mais la coalition se délite.
Les Italiens sont rentrés chez eux, les Slovaques s'apprêtent à les imiter, les Britanniques souhaitent se retirer dès que possible, tout comme les Danois et les Sud-Coréens.
Le plan Bush pour l'Irak n'incite pas les partenaires des Etats-Unis à rester, et encore moins à renforcer leurs effectifs, pas même les plus proches alliés de Washington.

Alors que le président envisage l'envoi de 21.500 soldats supplémentaires en Irak, Mikulas Krkolak, barman à Bratislava (Slovaquie, dont le gouvernement va rapatrier ses 103 soldats dans les semaines à venir) résume l'humeur acerbe qui règne dans de nombreux pays de la coalition: "C'est une guerre américaine, et nous n'avons rien à voir avec cela."

Les forces américaines en Irak, qui vont passer de 132.000 à 153.500 hommes dans le cadre de la stratégie Bush, sont actuellement soutenues par 15.300 soldats de 25 nations.

Dans les mois qui ont suivi l'invasion menée par les Etats-Unis en Irak, la force multinationale a atteint au maximum quelque 300.000 hommes de 38 pays, dont 250.000 Américains, 40.000 Britanniques, les autres pays proposant des contingents plus modestes: 2.000 hommes pour l'Australie par exemple, mais seulement 70 pour l'Albanie.

Les forces américaines ont toujours assuré l'essentiel des efforts, et ont aussi payé le plus lourd tribut.

Les violences les pires se sont produites à Bagdad, dans les provinces de Diyala et d'Anbar, et dans d'autres zones où les Etats-Unis font face à des violences communautaires et à la guérilla.

Certains affirment qu'il y a peu de nécessité à accroître les forces dans le Sud, où sont concentrées la plupart des troupes de la coalition non-américaines. Pourtant, alors que de plus en plus de pays retirent leurs troupes, cela pourrait créer un vide sécuritaire si Moqtada al-Sadr décidait d'attiser des troubles dans cette région.

L'Italie, qui a été à un moment la troisième force de la coalition avec 3.000 hommes dans le Sud de l'Irak, a rapatrié le mois dernier les derniers de ses soldats.

A présent, la Grande-Bretagne, principale alliée des Etats-Unis, espère réduire de plusieurs milliers de soldats sa force basée à Bassorah, qui compte 7.000 hommes, dans les premiers mois de cette année. Le Premier ministre britannique se prépare à annoncer un retrait d'environ 2.600 militaires, a rapporté vendredi le "Financial Times".

"Concernant la forme que prendra la coalition dans l'avenir, sachez qu'il continuera à y avoir des forces de la coalition opérant en Irak", a déclaré jeudi à Washington la secrétaire d'Etat Rice, se voulant résolument optimiste sur ce point. "Les Sud-Coréens, les Japonais et d'autres ont réengagé leurs forces en Irak. Et il y a une mission d'entraînement de l'OTAN pour les officiers en Irak. Je pense que vous continuerez à voir ce genre de soutien international", a-t-elle assuré.

AP

12-01


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6-5 Uranium du Niger à l'Irak: des ONG vont porter plainte contre les USA.
Une trentaine d'organisations nigériennes de la société civile vont porter plainte et réclamer 1.000 milliards de FCFA aux Etats-Unis qui ont "injustement accusé" en 2003 le Niger d'avoir vendu de l'uranium à l’irak à des fins militaires :

"Nos avocats sont à pied d'oeuvre pour déposer une plainte contre les Etats et pour réclamer un dédommagement de 1.000 milliards de francs CFA (environ 1,5 milliard d'euros) pour préjudice subi", a déclaré Moustapha Kadi, le président du Collectif des organisations nigériennes pour la défense du droit à l'énergie (CODDAE).

La plainte du CODDAE, qui regroupe "une trentaine d'organisations", sera "incessamment déposée" par un "collectif d'avocats nigériens", a indiqué M. Kadi.

"Nous lançons un vibrant appel à toutes les personnes éprises de paix et de justice à soutenir notre combat qui opposera le pays le plus riche du monde à la société civile du pays le plus pauvre de la planète", a-t-il ajouté.

Rappel : En janvier 2003, Bush avait accusé le président Saddam Hussein d'avoir acheté de l'uranium au Niger pour fabriquer des armes de destruction massive.

Dans un communiqué reçu samedi à l'AFP, le CODDAE rappelle que des investigations diligentées par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), celles des médias internationaux et de responsables américains, avaient toutes conclu à "une fausse accusation" américaine contre le Niger.

Pour le CODDAE cette "fausse et inique accusation" a "simplement permis à Bush d'utiliser le Niger pour envahir l'Irak".

Le collectif demande aussi au président nigérien Mamadou Tandja "de s'investir personnellement pour que justice soit rendue au Niger".

NB : Le Niger est le troisième producteur mondial d'uranium avec 9% de parts de marché (chiffres 2003).

Ses deux gisements, l'un à ciel ouvert à Arlit (nord) et l'autre souterrain à Akokan (près d'Arlit) sont exploités depuis 40 ans par le groupe français Areva, numéro un mondial du nucléaire civil.

Ils produisent essentiellement du "Yellow cake", un minerai jaune d'une teneur moyenne en uranium de 750 kg par tonne.

( 13 janvier 2007 avrc l’Afp-15h19)



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6-6 Affaire Valerie Plame: le procès de Lewis Libby commence…

Rendre publique l'identité d'un agent secret est un crime fédéral et un procureur spécial, Patrick Fitzgerald, a été chargé de mener l'enquête pour identifier ces sources, sur fond de rumeurs de conspiration de la Maison Blanche contre M. Wilson.

Trois ans et demi après la révélation de l'identité d'un agent de la CIA, Lewis "Scooter" Libby, est jugé.

Lewis Libby, 56 ans, ancien directeur de cabinet du vice-président Dick Cheney, est poursuivi pour faux témoignage car il à fourni sous serment un compte-rendu inexact de plusieurs conversations avec des journalistes en juillet 2003, et obstruction à la justice.

Le procureur spécial Fitzgerald n'a procédé à aucune inculpation sur la fuite elle-même. Le procureur a été clair: il souhaite que le contexte politique dans lequel s'est déroulée la fuite ne soit pas abordé et savoir si Libby a oui ou non menti.

Le procureur spécial, qui avait obtenu l'incarcération d'une journaliste du New York Times, Judith Miller, pendant près de trois mois à l'été 2005 parce qu'elle refusait de coopérer, a finalement choisi de ne poursuivre personne pour les fuites.

Parmi les témoins-clef de l'accusation figurent plusieurs journalistes. Parmi eux, l'ancienne rédactrice du "New York Times" Judith Miller a passé 85 jours en prison pour avoir tenté de refuser d'évoquer avec Patrick Fitzgerald ses entretiens avec Libby. Tim Russert, journaliste à NBC, est également un témoin important. Libby affirme avoir appris de lui que l'épouse de l'ancien ambassadeur travaillait pour la CIA. Le journaliste répond que l'agent n'avait pas été mentionnée lors de leur conversation.

On ignore en revanche si Karl Rove, l'éminence grise de Bush, sera appelé à la barre. Celui-ci s'était également entretenu avec des journalistes sur Valerie Plame. Patrick Fitzgerald avait envisagé de l'inculper, avant d'y renoncer.

Il est peu probable que son procès ne détermine les responsabilités dans cette fuite.

Mais il va permettre au peuple américain d'entrevoir la manière dont l'administration US avaient répondu aux critiques de l'ancien ambassadeur Joseph Wilson: l'époux de Valerie Plame avait en effet ouvertement dénoncé les motifs invoqués par Bush pour déclencher la guerre en Irak.".

Joseph Wilson affirme que l'appartenance de sa femme à la CIA avait été révélée pour le discréditer.

Rappel : des articles de presse, citant des sources à la Maison Blanche, ont révélé que l'épouse du diplomate, Valerie Plame, était un agent de la CIA.

Rappel : Joseph Wilson avait été envoyé au Niger début 2002 pour faire la lumière sur les informations selon lesquelles l'Irak avait tenté d'acquérir de l'uranium à des fins militaires.

Il avait conclu que cette assertion était fausse, mais elle avait été utilisée par. Bush dans son discours de janvier 2003 sur l'état de l'Union.

(Avec la complicité de l’AP) –

15-01



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6-7 L'administration Bush confère à un tribunal secret l'autorité sur son programme d'écoutes.
L'administration Bush a donné son accord pour qu'un tribunal secret, puisse surveiller leur programme d'écoutes.
Le ministre de la Justice Alberto Gonzales déclare que la Cour de surveillance du renseignement étranger (FISA) sera chargée d'autoriser ou non la mise sur écoute d'individus soupçonnés de liens avec des organisations ‘terroristes’.

Rappel : Le programme d'écoute de l'administration Bush a été établi ‘dans la plus grande discrétion’ après le 11 septembre 2001, et permet de surveiller les appels et les courriels internationaux en provenance ou à destination des Etats-Unis..

En août dernier, un tribunal fédéral avait déclaré ce programme anticonstitutionnel car en violation de la liberté d'expression et du droit à la vie privée, mais aussi du principe de séparation des pouvoirs.

En octobre, une cour d'appel a jugé que le gouvernement pouvait maintenir son programme en attente d'un jugement en appel de la décision du juge fédéral.

AP -18-01


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7 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs

mais doit être vu comme information

Marc


7-1 Cher Président, envoyez encore plus de troupes en Irak (et partez avec)... par Michael Moore.
Voici la traduction (maison) de la dernière, et hilarante, chronique de Michael Moore, dont on peut trouver l’original sur son blog : http://www.michaelmoore.com
"Cher Président,
Merci pour votre discours à la nation. C’est bien de savoir que vous voulez toujours nous parler après la manière dont nous nous sommes comportés en novembre.
Dites, est-ce que je peux vous parler franchement ? Envoyer 20 000 soldats supplémentaires, ce n’est pas assez.

On reviendra juste au niveau de l’année dernière.

Et nous perdions la guerre, l’année dernière !

Nous avons déjà fait passer plus d’un million de soldats sur le sol irakien depuis 2003. Quelques milliers de plus ne seront tout simplement pas suffisants pour trouver ces armes de destruction massive ! Euh, je veux dire... pour amener les responsables du 11 septembre devant la Justice ! Attendez, oubliez ça. Essayez ça : pour apporter la paix au Moyen-Orient, oui !
Il faut que tu sois plus courageux, mec ! Tu dois gagner cette fois ! Tu as déjà eu Saddam ! Tu l’as pendu haut et court ! J’adore regarder la vidéo de l’exécution - c’est comme dans ce bon vieux Far West ! Le méchant était en noir ! Les bourreaux étaient aussi tarés que le pendu ! Vive les lynchages !
Je dois admettre que je suis vraiment désolé pour la situation délicate dans laquelle tu te trouves.

Comme l’a dit Ricky Bobby (coureur automobile américain, NdT) : "Si tu n’es pas le premier, tu es le dernier." Et le fait que tu sois humilié devant le monde entier n’est une bonne chose, pour aucun américain.
Monsieur le président, écoutez-moi. Vous avez déjà envoyé des millions de soldats en Irak, pas des milliers ! La seule façon de régler ça maintenant, c’est de noyer l’Irak sous des millions d’Américains ! Je sais que vous n’avez plus de soldats en réserve - donc il faut que vous cherchiez ailleurs ! La seule façon de battre une nation de 27 millions de personnes - l’Irak - c’est d’envoyer au moins 28 millions de personnes !
Voici comment cela pourrait fonctionner...

Les premiers 27 millions d’Américains seraient envoyés en Irak et tueraient un Irakien chacun. Cela devrait rapidement mettre un terme à la guerre civile. L’autre million resterait et reconstruirait le pays. C’est simple.
Alors, je sais ce que vous allez me dire. Où vais-je trouver 28 millions d’Américains prêts à partir en Irak ? Voici quelques suggestions.
1. Plus de 62 millions d’Américains ont voté pour vous lors de la dernière élection (celle qui a eu lieu alors que nous étions en guerre depuis un an et demi et que nous savions déjà que nous avions perdu). Je suis sûr qu’au moins un tiers d’entre eux voudraient mettre leurs actes en accord avec leur vote et se porter volontaires. Je connais beaucoup de ces personnes et, même si nous avons des désaccords, je sais qu’elles sont convaincues qu’il n’est pas juste que d’autres aillent se battre pour elles, alors qu’elles restent planquées ici, aux Etats-Unis.
2. Organisez des groupes de parole "Tuez un Irakien" partout dans le pays. Je sais que c’est une idée très "tendance", mais je suis allé un jour dans un groupe de parole et je t’assure que les meilleures idées viennent après le troisième mojito. Je suis sûr que vous parviendrez à convaincre encore cinq millions de volontaires de cette façon.
3. Envoyez là-bas tous les journalistes des médias nationaux. Après tout, ils vous ont aidé à lancer cette guerre, et beaucoup d’entre eux ont été "embedded", donc ils ont déjà été entraînés ! Si avec tout ça, vous n’avez pas 28 millions de personnes, vous pourrez toujours envoyer les téléspectateurs qui regardent Fox News.
Monsieur Bush, ne renonce pas ! C’est maintenant que vous devez frapper le plus fort ! Ne soyez pas une lavette, ne vous contentez pas d’envoyer quelques troupes fatiguées à la bataille. Rassemblez le peuple derrière vous et conduisez-les vous-même, en personne, à la victoire, comme un vrai chef des armées ! Ne laissez aucun conservateur derrière vous ! En avant toute !

Nous vous promettons de vous écrire. Allez les choper !

Bien à vous,

Michael Moore

mmflint@aol.com

www.michaelmoore.com

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7-2 Dossier de l'AP : Irak: les pays contribuant aux forces de la coalition.
Voici la liste des pays contribuant aux forces de la coalition menée par les Etats-Unis en Irak:

Albanie: 120 militaires non-combattants, assurant essentiellement des patrouilles à l'aéroport de Mossoul; pas de projet de retrait.

Arménie: 46 soldats servant sous commandement polonais; mission étendue jusqu'à fin 2007.

Australie: environ 1.300 hommes en Irak et autour de ce pays, assurant essentiellement la protection des diplomates australiens à Bagdad et aidant à former les forces irakiennes.

Azerbaïdjan: 150 hommes, servant surtout de sentinelles, patrouillant près de la ville de Hadid; pas de projet de retrait.

Bosnie-Herzégovine: 36 experts identifiant et détruisant des pièces d'artillerie non explosées; ces experts changent tous les six mois; pas de projet de retrait.

Bulgarie: 120 militaires non-combattants gardant un camp de réfugiés au nord de Bagdad; pas de projet de retrait.

Corée du Sud: 2.300 soldats dans la ville d'Erbil (nord); projet d'en rapatrier 1.100 d'ici avril, et le parlement souhaite un retrait total d'ici fin 2007.

Danemark: 470 hommes patrouillant dans Bassorah (sud); projet d'entamer un retrait en 2007.

Estonie: 40 hommes, essentiellement des fantassins, servant sous commandement américain à Bagdad, patrouillant dans les quartiers; mission étendue jusqu'à fin 2007.

Géorgie: environ 900 soldats combattants, du personnel médical et d'assistance sous commandement américain à Baqouba; pas de projet de retrait ni de réduction du contingent.

Grande-Bretagne: environ 7.000 hommes dans le sud de l'Irak; projet de réduire les troupes de plusieurs milliers de soldats dans les six premiers mois de 2007.

Japon: 600 soldats non combattants à Samawah pour purifier l'eau, remplir d'autres tâches humanitaires; le gouvernement envisagerait une prolongation jusqu'à fin 2007.

Kazakhstan: 27 ingénieurs militaires; pas de projet de retrait.

Lettonie: 120 soldats, surtout des fantassins, patrouillant et escortant le transport de matériaux; mission étendue en 2007.

Lituanie: 60 soldats, surtout des fantassins, servant avec le contingent danois près de Bassorah dans le sud de l'Irak; mission assurée en 2007 et pourrait être étendue en 2008.

Macédoine: 35 soldats assurant la sécurité à Taji, au nord de Bagdad, plus cinq officiers de liaison à Bagdad; pas de projet de retrait.

Moldavie: 11 experts en déminage rentrant chez eux fin janvier; pas de décision sur une prolongation.

Mongolie: 160 soldats; pas de projet de retrait.

Pays-Bas: 15 soldats dans le cadre d'une mission de l'OTAN d'entraînement de la police et des officiers de l'armée; pas de projet de retrait.

Pologne: 900 soldats non-combattants; commande la force multinationale au sud de Bagdad; mission étendue jusqu'à fin 2007.

Rép. tchèque: 100 hommes, surtout affectés à la garde d'une base à l'aéroport de Bassorah; mission étendue jusqu'à fin 2007.

Roumanie: 860 soldats, dont 400 fantassins, 150 experts en déminage, 100 membres de la police militaire, 50 militaires travaillant dans les services de renseignements, du personnel médical et des gardes onusiens; le Premier ministre Calin Popescu Tariceanu souhaite leur retrait.

Salvador: 380 soldats faisant du travail humanitaire et de maintien de la paix à Hillah; pas de projet immédiat de retrait.

Slovaquie: 103 soldats basés à Hillah en secteur polonais, surtout engagés dans le déminage; doivent être progressivement retirés à partir de fin janvier ou février.

Slovénie: quatre instructeurs entraînant les forces de sécurité irakiennes, déployés dans un centre d'entraînement près de Bagdad; pas de projet de retrait.

AP




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7-3 Point de vue de l'AFP : Les récentes opérations militaires américaines contre des Iraniens en Irak ont été autorisées par Bush…
12-01
Les récentes opérations militaires américaines contre des Iraniens en Irak ont été autorisées par Bush… ,
Les propos de Bush font craindre une propagation régionale de la guerre…

Rice (responsable de la diplomatie américaine) estime que l'ordre donné par Bush de s'en prendre aux Iraniens opérant en Irak ne constitue pas un élargissement du conflit.

"Il ne s'agit pas d'une escalade, juste une saine mesure politique", affirme la secrétaire d'Etat. "

Des responsables militaires américains et des Iraniens en exil font état d'une multiplication des signes indiquant que les bombes les plus sophistiquées utilisées contre les forces américaines sont fabriquées en Iran.

Les propos de Bush font craindre une propagation régionale de la guerre…

Des responsables américains ont expliqué que leur plan visait à démanteler ces réseaux tout en se cantonnant à l'Irak, mais leurs précisions n'ont apparemment pas dissipé les craintes de certains parlementaires américains de premier plan.

(Reuters)

11-01

Cinq employés du consulat iranien d'Erbil, au Kurdistan irakien, ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi lors d'un raid de soldats américains sur les locaux abritant le consulat.

"Les Américains ont arrêté cinq employés, ont tous pris ", a indiqué un diplomate iranien."Nous ignorons les raisons" de cette opération, a-t-il ajouté.

Sans confirmer directement l'opération, l'armée américaine a fait état de l'arrestation de six personnes à Erbil au cours "d'une opération de routine"

Cette opération se déroulait "dans le cadre des efforts de la coalition pour cibler les individus impliqués dans des activités visant à tuer des citoyens irakiens" et des soldats américains.

Les six suspects "se sont rendus sans résistance", aux troupes américaines et "l'opération se poursuit", toujours selon ce communiqué, qui souligne que l'armée américaine "continuera à empêcher les interférences des acteurs hostiles dans les affaires internes de l'Irak".

"Ce n'est pas un consulat ou un bâtiment gouvernemental", a déclaré le porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman.

"Nous avions donné notre accord aux Iraniens pour ouvrir deux consulats, l'un à Erbil (350 km au nord de Bagdad) et l'autre à Soulaimaniyeh (nord) ", a expliqué le ministre M. Zebari.

"Les procédures étaient en cours de finalisation mais n'était pas achevées", a-t-il poursuivi, "Il y a des procédures légales (pour l'ouverture d'un consulat) et nous devons les suivre", a ajouté le ministre,

"Cinq personnes sont toujours détenues par les Américains (...), nous essayons d'obtenir leur libération", a-t-il précisé.

Les Iraniens présents dans ce bureau de liaison, existant depuis près de 10 ans, "travaillaient avec l'accord du gouvernement. Ce sont des Iraniens résidant légalement en Iran", selon le ministre.

"Cette action est une ingérence directe dans les relations irano-irakiennes et ses conséquences négatives vont déboucher sur une aggravation de la situation en Irak", a dit M. Firouznian le ministère des Affaires étrangères iranien..

"Les Etats-Unis seront directement responsables de ces conséquences", a-t-il ajouté.

Le directeur pour les affaires du Golfe persique au ministère des Affaires étrangères Djalal Firouznian en a fait la demande de vive voix à l'ambassadeur d'Irak à Téhéran, Mohammad Madjid al-Sheikh, convoqué jeudi soir, selon l'agence.

"Nous attendons du gouvernement irakien qu'il agisse rapidement pour la libération de ces gens et qu'il condamne l'acte des forces américaines", a dit M. Firouznian.

"La responsabilité (...) de la libération des gens détenus repose au premier chef sur les autorités irakiennes et les responsables kurdes", a-t-il poursuivi.

(Afp- 12h04)

12-01

Selon le communiqué de l'armée américaine, les cinq personnes "sont détenues à Erbil, sur une base du contingent coréen" de la coalition. "Elles seront interrogées et les documents et le matériel saisis seront examinés pour déterminer le degré des activités illégales ou terroristes".

Selon les résultats de ces investigations, poursuit le texte, "les mesures appropriées seront décidées sur le sort des détenus", "soupçonnés d'être étroitement liés aux activités visant l'Irak et les forces de la coalition" dirigée par les Américains.

"L'un des individus interpellés a été relâché et cinq personnes restent détenues", a précisé l'armée dans un communiqué.

La présidence et le gouvernement du Kurdistan irakien avaient dénoncé une "attaque (...) contre une enceinte bénéficiant de l'immunité diplomatique", demandant la "libération immédiate" des personnes arrêtées.

14-01

Selon le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, Stephen Hadley, Washington n'exclut pas de pénétrer sur le territoire iranien.

"Comme l'a dit le président Bush mercredi soir, nous avons l'intention de mettre fin à ces activités en Irak sponsorisées par l'Iran et mettant nos troupes en danger", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision ABC.

Interrogé sur le fait de savoir si les Etats-Unis s'interdisaient, dans le cadre de cette lutte, d'aller en Iran poursuivre des résistants iraniens, il a répondu: "Je n'ai pas dit cela". Il a ajouté qu'il s'agissait "d'une autre question". "Chaque fois qu'on franchit des frontières internationales, des questions légales se posent", a-t-il précisé.

"Ce que le président a dit mercredi soir c'est que cela (l'aide iranienne aux insurgés en Irak) pose un problème et que nous devons y répondre", a-t-il expliqué..

(Afp- 15h55)



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8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Ginette Hess Skandrani : Salam Saddam.
Tu as été pendu comme un vulgaire voleur et de surcroît le premier jour de l'Aïd el Kebir pour les Musulmans et en cette fin d'année 2006 pour les Chrétiens.
Ont-ils voulu, les bandits qui t'ont exécuté comme un vulgaire voleur, après un honteux procès colonial et leurs commanditaires haineux, donner une leçon aux Musulmans et aux populations arabes dans le monde entier ?
Ont-ils voulu, ceux qui sont responsables de la destruction d'un pays issu d'une civilisation prestigieuse, du massacre et de la mort programmée par un embargo criminel de centaines de milliers d'Irakiens, toutes tendances confondues, achever leur sinistre besogne ?
En leur disant : "Regardez ce que nous faisons avec ceux qui ne s'alignent pas sur les " valeurs occidentales, les seules qui sont humaines " ? Nous pouvons tout faire y compris pendre le président des Irakiens. Continuez à ramper, faites ce que les maîtres programment pour vous, continuez à réprimer ceux qui vous échappent chez vous et aplatissez vous devant " cet ordre mondial colonial ".
Car, tu si tu as résisté à l'impérialisme sioniste, malheureusement bien trop tard, après avoir entraîné ton peuple dans des guerres commanditées ou programmées par eux, nous ne pourrons pas l'oublier.
Tu as été leur jouet pendant de nombreuses années, souvent contre ton propre peuple, tu as laminé toutes les oppositions à ton pouvoir, tu as été, comme tous les dirigeants de cette partie du monde. un dictateur manipulé et protégé par l'Occident.

Il est vrai que tu n'as pas plié sur le sionisme, tu as toujours continué à soutenir les Palestiniens et refusé de reconnaître l'État qui a usurpé la terre des Palestiniens.
Tu as également été pendu un jour de Shabbat, a-t-on voulu te punir pour les quelques malheureux Scuds que tu as fait expédier sur Tel Aviv lors de la guerre du Golfe ?Qui sait ?
En tous les cas nous devons reconnaître que tu es mort dignement le jour du sacrifice d'Abraham.Et ceux qui t'ont exécuté ont raté leur coup : de dictateur tu es passé au rang de martyr de la cause arabe.
Salam Saddam

Ginette Hess Skandrani
Présidente de l'AZLS




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8-2 Daniel Riot : Irak, de quoi broyer du noir à la Maison Blanche.
ou
La fuite en avant de Bush en Irak : des batailles sur plusieurs fronts qui font craindre le pire...
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteursmais doit être vu comme information

(extraits)

Georges Bush a fait une série de victimes de plus, dont personne ne parle : les éditorialistes, les experts en géopolitique, les diplomates, les conseillers en tout genre qui se sont trompés dans les grandes largeurs...

Après la victoire législative des démocrates, les rapports exhortant la Maison Blanche à emprunter une « autre voie », le changement de titulaire au secrétariat d'Etat, les chiffres officiels des pertes ( plus de 3000 morts, 22 000 blessés) et des dépenses (plus de 350 milliards de dollars), ces « commentateurs » trop pressés se disaient (presque) certains que Bush allait changer de stratégie. Ne citons aucun d'entre eux : cela ferait trop mal, bien que le ridicule ne tue pas...

Ces météorologues prévoyaient des retraits échelonnés avec un calendrier prévisionnel et un passage de témoin à des forces irakiennes encadrées plus que soutenues... Ou bâtissaient des scenarios sur quelque internationalisation. Passons. Une politique-fiction obsolète.

L'homme du bureau ovale a une tête trop carrée pour ne pas s'entêter. Il est tellement certain d'avoir raison et d'accomplir une mission divine qu'il reste sourd à tout conseil de sagesse de ses propres amis et, à plus forte raison, à toutes les critiques du camp démocrate, des opinions publiques américaine, arabe et européenne, des instances onusiennes et autres... Comme tous ceux qui échouent dans ce genre d'aventure, il mise sur le jugement de l'histoire.

Il sait bien aussi que la réussite ou l'échec de son mandat se joue dans l'ancienne Babylone... Il sait surtout qu'aucun des buts qu'il visait (sauf la chute de Saddam) n'a été atteint.

Pire : un Irak en morceaux change en profondeur toutes les donnes dans ce « grand Moyen-Orient ». Suicidairement.

Il est vrai qu'aucun scénario de sortie de crise échafaudé à ce jour n'est crédible, et que Bush ne peut pas se retirer du « merdier » qu'il a provoqué en se lavant les mains... et en laissant les Iraniens devenir maîtres de cette région-poudrière où trop de mèches sont déjà allumées. Les meilleurs stratèges « sèchent ». La situation est inédite. Même le Vietnam (auquel des responsables républicains font allusion) n'est pas une bonne référence...

Dans l'immédiat, Bush doit mener une première bataille politique... à Washington. Le Congrès ne va pas avaler le « plan de sauvetage » présenté par Bush facilement. Même des néoconservateurs, si enthousiastes en 2003, craignent le pire, et dénoncent ce qui apparaît comme une fuite en avant.

A très court terme, une question de fond : les 20 000 soldats US de plus et le sursis que Bush s'octroie peuvent-ils suffire ?

Les forces américaines (qui ne lésinent ni sur les moyens ni sur les méthodes) tiennent en partie le terrain : gardons-nous de caricaturer leurs faiblesses et de sous-estimer leurs qualités. Mais la bataille décisive de Bagdad est loin d'être gagnée. Elle risque de devenir de plus en plus saignante et d'ajouter les morts aux morts (estimés à quelque 50 000 à ce jour).

Elle se déroule sur (au moins) quatre fronts :

Le terrain ? Une ville de plus de cinq millions d'habitants que les Américains veulent diviser en quatre quartiers « fermés et sécurisés ». Et des villes de provinces riches en bombes à retardement...

A ces difficultés militaires s'ajoutent celles qui naissent de l'impuissance d'un gouvernement incapable de gouverner et de la misère sociale provoquée par la guerre.

Bush laisse jusqu'à novembre au Premier ministre Al-Maliki pour pacifier l'ensemble du pays. Et il « exige » de tenir ses promesses sur le démantèlement (difficile) des milices chiites (qui le soutiennent) : « Si le gouvernement irakien ne tient pas ses promesses, il perdra le soutien du peuple américain et il perdra le soutien du peuple irakien», a dit George W. Bush en débloquant un peu plus d'un milliard de dollars (770 millions d'euros).

Sur le plan diplomatique, le pari de Bush s'annonce également difficile à gagner...

Le président US entend combattre l'influence en Irak de l'Iran et la Syrie,. « Nous allons interrompre le flot de soutiens (venant) d'Iran et de Syrie », a-t-il déclaré, en refusant d'engager des discussions diplomatiques avec ces deux pays, comme de nombreux alliés des Etats-Unis et le Groupe d'étude sur l'Irak, ou la Commission Baker, l'ont préconisé.

Comment fera-t-il, avec quels moyens et quelles méthodes ? Mystère. « Secret Défense ». Attention, danger!

George W. Bush a en revanche annoncé une offensive diplomatique à l'égard des alliés des Américains dans la région. Il « doivent comprendre qu'une défaite américaine en Irak créerait un nouveau sanctuaire pour les extrémistes -et une menace stratégique contre leur survie. »

Ils le savent... Mais ils savent aussi que l'anti-américanisme qui se développe chez eux les atteint de plus en plus directement

Dans ce contexte, que peuvent faire les Européens ? Très franchement pas grand-chose...

Daniel Riot

12-01


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9 Annexes
9 -1 Dossier Marc Lemaire : Bush ou une nouvelle strategie pour l'Irak.
Plan Bush

Au fils des informations...

Le président américain a pris le contre-pied des recommandations de la commission bipartisane Baker-Hamilton sur l'Irak, qui prônait un retrait progressif du corps expéditionnaire.

10-01

Lors de sa solennelle allocution télévisée mercredi soir, il a cherché à s'inscrire dans une perspective historique...(...)

"La situation en Irak est inacceptable pour le peuple américain, et elle est inacceptable pour moi", –

Dans un discours d'une vingtaine de minutes, George Bush devait reconnaître "très clairement que des erreurs ont été commises dans les opérations antérieures", selon le conseiller à la Maison Blanche Dan Bartlett. En particulier, il devrait admettre que c'était une erreur(…) de ne pas renforcer plus tôt les troupes américaines et irakiennes sur le terrain

EuroNews

Bush veut 6,8 milliards de dollars pour sa stratégie en Irak qu’il prétend être son plan de la dernière chance …
Dans une allocution télévisée d'une vingtaine de minutes en direct de la Maison Blanche, le ‘président’ détaillé ce plan dont la mesure phare sera l'envoi de renforts : "Nous allons changer notre stratégie pour aider les Irakiens à mettre un terme aux violences et garantir la sécurité des habitants de Bagdad. Cela nécessitera l'augmentation du niveau des forces américaines. J'ai donc mobilisé plus de 20.000 soldats américains supplémentaires en Irak. La vaste majorité d'entre eux, cinq brigades, seront déployés à Bagdad". "Un retrait de nos troupes signifierait l'effondrement du gouvernement irakien", a-t-il justifié… : "Nous allons prendre d'autres mesures pour améliorer la sécurité de l'Irak et protéger les intérêts américains au Proche et Moyen-Orient. J'ai récemment ordonné le déploiement d'un groupe aéronaval supplémentaire dans la région. Nous allons étendre la coopération en matière de renseignement et déployer des systèmes de défense aérienne Patriot pour rassurer nos amis et alliés. Nous allons travailler avec les gouvernements de Turquie et d'Irak pour les aider à résoudre des problèmes le long de leurs frontières. Et nous travaillerons avec d'autres pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire et dominer la région". Le nouveau plan, dont le coût est estimé à près de sept milliards de dollars - vise aussi à impliquer davantage le gouvernement irakien.

A ce titre des objectifs lui ont été fixés pour sortir le pays de la guerre civile.

Cependant, la nouvelle stratégie, qui inclut un plan de développement économique, ne mettra pas fin aux actes de violence et aux pertes irakiennes:

"Même si notre nouvelle stratégie fonctionne exactement comme prévu, les actes de violence meurtriers vont continuer, et nous devons nous attendre à plus de victimes irakiennes et américaines", a-t-il averti.

"La secrétaire d'Etat Condoleezza Rice va bientôt nommer un coordinateur à Bagdad pour faire en sorte que l'aide économique dépensée en Irak donne de meilleurs résultats".

((AP, AFP, Euronews & Reuters)

10-01

Bush a sommé le gouvernement irakien de soumettre les activistes de tous bords sous peine de ne plus recevoir son appui - ce que des analystes interprètent comme un "transfert de responsabilité" préventif pour le cas où aucun retour à l'ordre n'aurait lieu.

Bush a indiqué que le gouvernement irakien, qui pourrait "perdre le soutien des Américains" s'il ne tient pas ses promesses, s'est engagé à prendre le contrôle de toutes les provinces irakiennes "d'ici à novembre". "L'engagement des Etats-Unis n'est pas illimité", a-t-il averti.

(Reuters -Afp)

10-01

Un budget de 6,8 milliards s'ajoutera au programme de dépenses que Bush annoncera en février pour l'année fiscale 2007 afin d'assurer les opérations en Irak, a-t-on précisé.

Etats-Unis ont déjà dépensé 350 milliards depuis l'invasion du 20 mars 2003.

La nouvelle enveloppe budgétaire prévoit un milliard pour relancer l'économie, la société civile, les infrastructures et le système judiciaire de l'Irak, dévastés par la guerre.


(AP) – .

Le plan prévoit d'envoyer 17.500 hommes en renfort à Bagdad et 4.000 dans la province d'Anbar,

Ces renforts arriveront par vagues. Une première brigade, soit entre 3.500 et 4.000 soldats, devrait être en Irak le 15 janvier.

L'armée irakienne déploiera, elle, trois brigades supplémentaires dans la capitale irakienne, la première le 1er février.

Dans son discours, George Bush devrait aussi annoncer un peu plus d'un milliard de dollars (770 millions d'euros) pour redresser l'économie irakienne, créer des emplois, sans compter un appel à des pays du Moyen-Orient pour une aide accrue en faveur de l'Irak

AP

Voici les principales mesures

Renforcement des troupes américaines:

-17.500 soldats américains seront déployés progressivement à Bagdad, soit l'équivalent de cinq brigades. La première brigade devrait arriver lundi 15 janvier et les autres arriveront ensuite à raison d'une par mois, à partir du 15 février;

-4.000 Marines seront déployés en deux vagues dans la province d'Anbar (ouest),;

-L'intégration de conseillers américains au sein des troupes américaines sera renforcée;

-La prochaine rallonge budgétaire de George Bush comprendra 5,6 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros) pour financer ces nouveaux engagements;

-Plus d'un milliard de dollars d'aide seront attribués à différents fonds destinés à la reconstruction de l'Irak.

Engagements irakiens:

-Trois brigades seront déployées à Bagdad. La première arrivera le 1er février et les deux autres le 15;

-La lutte contre les milices violentes se fera sans distinction entre les différentes communautés;

-10 milliards de dollars seront utilisés pour renforcer les ‘efforts’ de ‘reconstruction’.

Bush a affirmé que le déploiement de 21.500 soldats supplémentaires en Irak va "hâter le jour où nous soldats commenceront à rentrer à la maison".

AP


10-01


Bush a aussi accusé l'Iran et la Syrie de permettre "aux terroristes et aux insurgés (lire résistants) de faire usage de leur territoire pour entrer et sortir d'Irak", ajoutant que "l'Iran (fournissait) un soutien matériel aux attaques contre les troupes américaines".

"Nous allons interrompre le flot de soutien venu d'Iran et de Syrie", a-t-il promis.

Bush a ajouté qu'il demanderait l'aide de ses alliés dans la région, qui ont selon lui intérêt à s'engager aux côtés des Etats-Unis.

M. Bush a déclaré que les Etats-Unis étendraient leurs opérations de renseignement au Proche-Orient et déploieraient un système de défense antimissile pour venir en aide à leurs partenaires.

Il a souligné que les Etats-Unis aideraient notamment la Turquie et l'Irak à résoudre les problèmes qu'ils rencontrent sur leur frontière commune. La Turquie a exhorté Bagdad à empêcher des militants kurdes basés dans le nord de l'Irak d'effectuer des attaques sporadiques sur son territoire.

Selon M. Bush, l'Iran et la Syrie "permettent à des terroristes et des insurgés d'utiliser leur territoire pour entrer et sortir d'Irak".

"Nous allons perturber les attaques sur nos forces", a déclaré le président américain. "Nous allons interrompre le flot de soutien (venant) d'Iran et de Syrie".

Nb : Bush qui a annoncé le déploiement de missiles anti-missiles Patriot dans la région du Proche et Moyen-Orient n'a donné aucune précision sur le ou les pays où ces batteries seront déployées

10-01

Ce disant, M. Bush n'a pas fait mention de son refus d'engager des discussions diplomatiques avec ces deux pays, comme de nombreux alliés des Etats-Unis et le Groupe d'étude sur l'Irak, ou la Commission Baker, l'ont préconisé.

"Ils (l'Iran et la Syrie) voudraient savoir: l'Amérique se retirera-t-elle et cédera-t-elle l'avenir de ce pays aux extrémistes -ou nous tiendrons-nous aux côtés des Irakiens qui ont fait le choix de la liberté"? a-t-il demandé.

Il a également déclaré qu'il utiliserait "toutes les ressources diplomatiques de l'Amérique pour rallier le soutien pour l'Irak de nations de l'ensemble du Proche-Orient".

"Des pays comme l'Arabie saoudite, l'Egypte, la Jordanie, et les Etats du Golfe doivent comprendre qu'une défaite américaine en Irak créerait un nouveau sanctuaire pour les extrémistes -et une menace stratégique contre leur survie", a déclaré M. Bush.

AP



Le lendemain

11-01

Bush a reconnu que sa nouvelle stratégie "ne mettrait pas immédiatement fin aux attaques" et autres violences.

Il a justifié les renforts par la nécessité d'une présence plus forte dans les secteurs d'où les résistants ont été chassés.

Si le gouvernement irakien s'effondre, Washington devra prolonger sa présence, a-t-il ajouté en affirmant la nécessité d'aider les Irakiens à briser le cycle des violences en vue de réduire le délai de rapatriement des soldats américains.

(AFP)

11-01

Jeudi, l'équipe Bush étaient en tout cas mobilisée pour répéter que : le plan présidentiel est la dernière chance avant le chaos.(…) "Tous les Américains savent que les enjeux sont énormes. Et nous sommes tous d'accord pour dire que la situation actuelle est inacceptable", déclarait la secrétaire Rice. "Les Irakiens sont aux manettes, nous sommes là en soutien."

Mais le scepticisme règne.

11-01

La secrétaire Rice a déclaré que Bush donnerait un "moment de répit" au gouvernement Maliki, mais en soulignant aussi qu'il devrait produire de meilleurs résultats qu'au cours de ses sept premiers mois d'existence.

"Ils ne s'en sont pas bien tirés précédemment (...) Il faut qu'ils s'organisent correctement et ils s'y emploient", a dit Rice,

10-01

Selon Dan Bartlett, Bush remettra en cause les règles d'engagement des soldats sur le terrain, parce que "les opérations militaires ont parfois été entravées par des interférences venant des dirigeants irakiens", certains quartiers étant protégés par le gouvernement.

(AP)



Et la rue que dit t'elle ?

10-01

Selon Dan Bartlett, "Une importante majorité d'Américains ne sont pas satisfaits des progrès en Irak". " Bush n'est pas satisfait. Il va dire que la stratégie (actuelle, ndlr) ne fonctionne pas. Il va leur dire précisément ce que nous allons faire pour arranger cette stratégie".

(AP)

10-01

Le soutien des Américains à la guerre n'a jamais été aussi bas, avec seulement 27% en décembre, selon un sondage AP-Ipsos.

L'opinion publique américaine est, largement opposée à une hausse du nombre de troupes comme en témoignent de récents sondages.

Selon une enquête USA-Today-Gallup publiée mardi, 61% des Américains interrogés y sont opposés et 47% d'entre eux estiment que l'arrivée de ces nouveaux contingents ne permettra pas d'améliorer la situation en Irak.

AP

10-01

Selon un sondage Ipsos pour AP, les Américains du nord, dans leur écrasante majorité (70% au total et 87% chez les démocrates) s'opposent à l'envoi de renforts en Irak. Ils sont tout autant à penser que cela n'aidera pas à stabiliser la situation.

AP
09-01

Un rapport du GAO, organisme américain de contrôle public, s'est montré sévère pour la politique conduite en Irak, critiquant notamment le plan présenté par. Bush en novembre 2005 et baptisé "Stratégie nationale pour la victoire en Irak".

Il n'identifiait pas précisément les structures chargées de le mettre en oeuvre, estiment les auteurs du rapport du Government Accountability Office.

Il n'abordait pas non plus comment les objectifs des Etats-Unis allaient être compatibles avec ceux de l'Irak et d'autres pays et ne chiffrait pas de manière complète les coûts actuels et futurs.

AP



Les médias Us

11-01

Les journaux Us semble divisés :

le Wall Street Journal misant sur un "cercle vertueux" en matière de sécurité

alors que le New York Times prédit "un désastre encore plus grand".

AP



Chez les principaux intéressés... ?

11-01

La prudence le disputait au scepticisme….

M. Maliki assure que le plan Bush "vient soutenir la stratégie du gouvernement irakien de prendre le commandement et le contrôle des opérations de sécurité".

Maliki cite comme exemple le futur plan de sécurité de Bagdad, qui sera "dirigé par les Irakiens, avec le soutien de la force multinationale". Il ne fait par ailleurs aucun commentaire sur l'envoi de renforts américains en Irak, alors que plusieurs de ses collaborateurs avaient auparavant fait état de son opposition à cette mesure.

Sadiq al-Ribaki, un des principaux conseillers du Premier ministre Nouri al-Maliki, a juste noté que "le plan américain ne peut réussir sans nous".

Pour Hussein al-Falluji, , "envoyer plus de troupes ne mettra pas fin au problème, au contraire, il y aura encore plus de sang". Son collègue Mahmoud Othman n'envisageait lui que l'échec, "faute de solution communautaire et politique". Il était en outre totalement opposé à l'idée d'envoyer des troupes kurdes combattre les milices à Bagdad, solution uniquement susceptible, selon lui, de créer de nouveaux conflits et ressentiments.

Hassan al-Chemmari a estimé que "l'augmentation du nombre de soldats américains n'aidera à stabiliser le pays que si le gouvernement irakien assume la responsabilité de la sécurité intérieure".
Le Parti islamique,, a reconnu le "besoin de déployer temporairement de nouvelles troupes en raison de la dégradation de la sécurité et de l'incapacité actuelle des forces irakiennes et américaines à contrôler la situation", a déclaré Ayad al-Sameraïe, porte-parole.
"Dans toutes les régions où la responsabilité de la sécurité a été transférée aux forces irakiennes, la situation s'est détériorée", a-t-il remarqué.

Pour Mohammad Bachar al Fhaidi, "Bush est prisonnier de ses rêves (et) ignore la réalité politique de l'Irak".

AP & Afp.



Fissures chez les républicains ?

Une dizaine de sénateurs républicains, voire plus, pourraient rompre avec la politique irakienne du président si la chambre haute organise un vote sur la question.

Ainsi, Norm Coleman, du Minnesota, qui craint pour sa réélection en 2008, est clairement opposé au renforcement du corps expéditionnaire. "Ce n'est pas une stratégie pour la victoire", a-t-il dit.

Sam Brownback, le très conservateur sénateur républicain du Kansas, jusqu'ici un soutien indéfectible de Bush, était mercredi à Bagdad où il a rencontré le Premier ministre Nouri al Maliki et a fait entendre, lui aussi, sa différence.

"Je ne crois pas qu'envoyer plus de soldats en Irak soit la bonne réponse. Il faut une solution politique plutôt que militaire", a-t-il dit.

(Reuters).



Du côté des démocrates ...

10-01

L'opposition démocrate, a rejeté en bloc le plan Bush. "La décision est mauvaise pour l'Irak et mauvaise pour l'Amérique - et il est temps que le nouveau Congrès empêche Bush de poursuivre aussi obstinément une stratégie qui a déjà échoué en Irak", a déclaré John Edwards,

"Je ne peux pas soutenir l'escalade qu'il propose pour la guerre en Irak", a dit Hillary Clinton, qui dénonçe "l'incompétence et l'arrogance" de l'administration US.
Les démocrates n'ont toutefois aucun moyen légal de s'opposer à l'envoi de nouvelles troupes en Irak.
(Reuters)

11-01

Pour les démocrates, le plan dévoilé mercredi par le président offre une première occasion de l'affronter au Congrès, même s'il paraît difficile à beaucoup de refuser les enveloppes budgétaires réclamées pour soutenir les "boys".

"La décision du président est mauvaise pour l'Irak et mauvaise pour l'Amérique - et il est temps que le nouveau Congrès empêche Bush de s'enferrer obstinément dans sa stratégie d'échec en Irak", a déclaré John Edwards, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle.

"Le Congrès doit faire comprendre au président qu'il n'obtiendra pas l'argent (...) à moins qu'il ne présente un plan pour que les Irakiens prennent eux-mêmes en charge les responsabilités et que nous puissions enfin partir", a-t-il ajouté.

Plusieurs groupes pacifistes, syndicats et associations d'anciens combattants ont annoncé qu'ils allaient lancer jeudi une vaste campagne contre les projets du président.

Ancien gouverneur de l'Iowa, Tom Vilsack a invité ses compatriotes à signer des pétitions contre l'envoi de renforts, mesure qui, selon lui, "aggraverait encore l'erreur que Bush a commise en Irak".

(Reuters

10-01

Les démocrates au Sénat projettent un vote la semaine prochaine sur un texte non contraignant qui exhorterait Bush à ne pas envoyer de soldats supplémentaires en Irak, et Edward M. Kennedy soutient un texte qui obligerait le président à obtenir l'aval du Congrès avant de dépêcher des renforts.

"Son discours va clairement montrer qu'il demande une escalade de la guerre en Irak", a notamment déclaré Harry Reid, chef de la majorité démocrate au Sénat. Mais, a-t-il ajouté, "le peuple de ce pays ne soutient pas une escalade".

Edward Kennedy a quant à lui estimé que l'Irak "est le Vietnam de George Bush", soulignant que "comme avec le Vietnam, la seule solution rationnelle à la crise est politique, pas militaire".
Mais les démocrates n'ont pas les moyens d'empêcher le plan du chef de l'Etat, qui est aussi chef de l'armée et qui a toute latitude à cet égard.

Joseph Biden, président de la commission des Affaires étrangères du Sénat a présenté la nouvelle stratégie Bush comme une "erreur tragique".

"Nous sommes dans un trou en Irak et le président dit que pour en sortir il faut creuser plus profond encore. Cela a-t-il un sens ? Quand on est dans un trou, la solution consiste-t-elle à creuser encore ?", a demandé Barbara Mikulski, sénatrice démocrate du Maryland.


AP

11-01

Les options pour empêchez Bush (d’aller jusqu’au bout de ces crimes) sont limitées.

Les démocrates envisagent une motion de défiance, qui serait non-contraignante.

Autre idée, poser des conditions à tout déblocage des fonds nécessaires à la guerre.

11-01

Les démocrates s'en sont pris au plan de renforcement de la présence militaire Us en Irak

Ils ont dénoncé une grave erreur, et une décision qui passe outre le sentiment du public, l'avis des chefs militaires et les recommandations de la commission Baker sur l'Irak.

Rajoutant au malaise le secrétaire à la guerre Robert Gates a reconnu ne pas savoir combien de temps ce "provisoire" pourrait durer.( Un "renforcement provisoire, mais je crois que personne n'a une idée vraiment claire de combien de temps cela pourrait durer", notait jeudi Robert Gates, candide.)

"En choisissant l'escalade dans la guerre, le président est quasiment tout seul", a jugé Harry Reid. Pour lui, Bush a ignoré les conseils du Groupe d'études sur l'Irak (ISG) qui exhortait notamment à discuter avec la Syrie et l'Iran, ignoré l'avis d'un "nombre important de généraux de haut rang".

Pour le sénateur Barack Obama, ce plan équivaut à "faire du baby-sitting pour une guerre civile".

S'il note que le Congrès démocrate ne va pas mettre de bâtons dans les roues aux forces déployées, il devra en revanche chercher comment empêcher le président d'aller plus loin.

Des républicains aussi sont mécontents.

Pour Ric Keller, autrefois fervent soutien de Bush, "injecter plus de jeune soldats sous les tirs croisés d'une guerre civile irakienne n'est tout simplement pas la bonne approche": "nous n'allons pas régler un problème politique irakien avec une solution militaire américaine."

11-01

Les principaux dirigeants démocrates du Congrès américain se sont opposés mercredi à l'envoi de troupes supplémentaires en Irak annoncé par le président George W. Bush, estimant que cette mesure "envoie précisément le mauvais message" aux autorités irakiennes.

Un communiqué signé par le chef du groupe démocrate au Sénat, Harry Reid, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et le chef du groupe démocrate de la Chambre, Steny Hoyer. :"Intensifier notre engagement militaire en Irak envoie précisément le mauvais message et nous nous y opposons".

Les dirigeants démocrates ont averti que le Congrès "exercera ses responsabilités constitutionnelles en soumettant la dernière proposition du président à l'examen sur lequel comptent nos troupes et le peuple américain", sans pour autant menacer de bloquer les fonds qu'engendreront les renforts

"La décision du président est mauvaise pour l'Irak et mauvaise pour l'Amérique - et il est temps que le nouveau Congrès empêche Bush de poursuivre aussi obstinément une stratégie qui a déjà échoué en Irak", a déclaré John Edwards,

Hillary Clinton, dénonçe "l'incompétence et l'arrogance" de l'administration.

Barack Obamaestime : "Je pense que nous devons regarder les mécanismes à notre disposition pour empêcher le président de suivre une stratégie injustifiée"

Malgré les prérogatives qui reviennent au "commandant en chef", "arrivé à un certain point, notre démocratie est structurée d'une telle façon que lorsqu'un président prend une mauvaise voie il y a une capacité à la corriger".

Nb : Les démocrates n'ont toutefois aucun moyen légal de s'opposer à l'envoi de nouvelles troupes en Irak.

AP & AFP

15-01

Des sénateurs républicains et démocrates ont fait part de leur inquiétude quant à l'éventuelle propagation de la guerre en Irak à l'Iran et la Syrie si l'armée américaine se mettait à traquer des résistants au-delà des frontières irakiennes.

Bush a suscité des craintes quant à une éventuelle contagion régionale du conflit en déclarant: "Nous interromprons le flux de soutien venant de la Syrie et de l'Iran. Et nous traquerons, et détruirons, les réseaux fournissant des armes sophistiquées et une formation à nos ennemis en Irak." .

Le sénateur Biden, qui préside la commission des affaires étrangères de la chambre haute, a dit à Rice qu'à son avis Bush n'était pas investi de l'autorité requise pour lancer des attaques contre des réseaux d'activistes en Iran et en Syrie.

"Si le président aboutit à la conclusion qu'il doit envahir l'Iran (...) ou la Syrie pour traquer ces réseaux, je pense que l'autorisation donnée au président de recourir à la force en Irak ne le couvrirait pas, et qu'il aurait besoin de l'autorisation du Congrès pour le faire", a-t-il dit.

"Je veux juste fixer cette limite", a-t-il ajouté. Il a ensuite écrit une lettre à Bush lui demandant une "réponse faisant autorité" sur le fait que les forces américaines puissent, ou non, pénétrer en Iran ou en Syrie sans le feu vert du Congrès.

Lors d'une audience tendue sur la nouvelle stratégie de Bush en Irak, Rice a déclaré qu'elle ne voulait pas spéculer sur le droit constitutionnel du président à mener une telle action.

"Bien sûr, le président n'exclura rien pour protéger nos forces, mais le plan prévoit de neutraliser ces réseaux en Irak", a-t-elle dit.

"Nous continuerons à collaborer avec les Irakiens et à utiliser tout notre pouvoir pour limiter et contrer les activités d'agents iraniens qui attaquent nos ressortissants et des civils innocents en Irak", explique Rice dans un document remis à la commission.

Le sénateur républicain Chuck Hagel s'est lui aussi inquiété de l'impact d'éventuelles opérations américaines en Iran et en Syrie.

"Personne ne peut aujourd'hui, dans notre gouvernement, dire aux Américains que nous n'affronterons pas les Iraniens et les Syriens en franchissant la frontière", a déclaré Hagel, un vétéran de la guerre du Viêtnam, et possible candidat à la présidentielle 2008. ….

(Reuters) –




Les alliés indéfectibles des Etats-Unis.

11-01

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a salué (..)la nouvelle stratégie Bush "D'une manière générale toutefois, les Nations unies accueilleront positivement tous les efforts véritables pour améliorer la sécurité des Irakiens ordinaires comme pour stabiliser le pays par des moyens, sécuritaires, politiques et économiques",

A la question de savoir si les Nations unies soutenaient le désarmement des milices(lire résistance) , il s'est simplement dit "inquiet face à cette violence continue". "Nous espérons donc que le gouvernement irakien prendra les mesures nécessaires pour assurer sa propre sécurité politique et sociale." …

AP




11-01
Le discours a été accueilli par le silence assourdissant d'alliés régionaux …
(AFP) –

11-01

a) Décalage horaire oblige, c'est l'Australie qui a réagi la première :
"Le gouvernement (australien) soutient la nouvelle approche présentée par Bush... Il s'agissait d'un discours très clair, calme et, par dessus tout, réaliste, mais il n'a pas mésestimé le défi, il a reconnu que certaines erreurs ont été commises et établi très clairement ce qui est en jeu", a déclaré le Premier Howard.
Howard.a cependant répété qu'il ne prévoyait pas de renforcer le contingent australien en Irak, qui a "la taille appropriée", …

b) La ministre britannique des Affaires étrangères Margaret Beckett a écarté un renfort aux près de 7.100 soldats britanniques déployés en Irak.

La chef a souhaité le succès au nouveau plan américain, face à une "situation très difficile", et également salué la réaction des autorités irakiennes, qui selon elle montre que Washington et Badgad sont "tous les deux déterminés à essayer de contrôler une situation qui est sans aucun doute difficile, particulièrement à Bagdad".
c) Le Japon, a "applaudi aux efforts supplémentaires de l'administration américaine pour stabiliser l'Irak", selon le ministre des Affaires étrangères Taro Aso, cité dans un communiqué.

(AFP) -
b) 16-01 : L'Arabie saoudite assure que les pays arabes(…) sont prêts à soutenir le plan Bush.

"Nous approuvons entièrement les objectifs fixés par la nouvelle stratégie, objectifs qui - s'ils sont réalisés - résoudraient Saoud al Fayçal, chef de la diplomatie saoudienne : D'autres pays peuvent apporter leur aide, mais la responsabilité principale des prises de décisions incombe aux Irakiens"

(Reuters)

c) L'Arabie saoudite par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal.

"Nous attendons des explications sur cette stratégie " "Evidemment, il faudrait un changement dans la politique suivie en Irak", "Il y a certains principes de base: l'unité et l'indépendance de l'Irak sont nécessaires, la paix en Irak est également nécessaire. Mais aucun de cela n'a été réalisé", a encore dit le ministre saoudien.

Une stratégie pour l'Irak doit "oeuvrer pour mettre fin à la détérioration de la sécurité, affronter les milices armées et les organisations terroristes (lire la résistance) et traiter toutes les composantes du peuple irakien sur le même pied d'égalité", a-t-il expliqué.

Selon lui, il faudrait aussi "réduire les ingérences extérieures" en Irak.

(AFP)




Le camp des sceptiques :

11-01

a) A Berlin, le gouvernement allemand a fait part d'un "certain scepticisme". "On doit espérer (que les Etats-Unis parviennent à pacifier l'Irak) car nous avons également intérêt à la stabilité dans la région et dans le pays. Mais il y a un certain scepticisme, pas seulement aux Etats-Unis, mais également chez nous en Allemagne", a déclaré le coordinateur gouvernemental pour les relations germano-américaines, Karsten Voigt, à la radio régionale SWR
b) La Chine est également restée prudente. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Jianchao, a simplement rappelé la ligne officielle de Pékin selon laquelle la "seule solution" est un "développement démocratique, pacifique et économique" du pays et un Irak "gouverné par les Irakiens".
c) la France a plaidé pour une solution politique, tout comme plusieurs autres pays européens, notamment la Suède et la norvege,

Philippe Douste-Blazy a souligné que seules une "approche globale" et une "stratégie politique" peuvent permettre à ce pays de retrouver la stabilité.

Point de vue partagé à Stockholm où, pour le ministre des Affaires étrangères, Carl Bildt, "les défis politiques majeurs (...) n'ont été évoqués qu'au passage ou quasiment pas du tout".

Pour le norvégien, Jonas Gahr Stoere, "il n'y a pas de solution militaire en Irak, la solution doit être politique, civile et économique".

(Afp)


Le camp des observateurs :

a) l'Iran, "la décision de Bush d'augmenter les troupes américaines est un cadeau inapproprié aux Américains" en ce début d'année.

"Augmenter les troupes va accroître l'insécurité et la tension en Irak et ne va pas aider à faciliter les problèmes de l'Irak", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Mohammad Ali Hosseini.

Lb) 'Union européenne a souligné, dans un communiqué, que "la clé pour une nation irakienne unie, fédérale et démocratique repose en premier lieu sur les Irakiens et Irakiennes eux-mêmes".

11-01

"Nous voyons un président défier l'opinion publique comme cela ne s'est jamais vu dans notre histoire moderne", déclare Bruce Buchanan, politologue à l'Université du Texas.

"Pour lui, et il l'a souvent démontré, diriger c'est être prêt à défier l'opinion publique. Pour lui, c'est le moyen de montrer que vous êtes un chef."

"C'est l'Histoire qui lui importe. Son juge, ce n'est pas l'opinion publique mais les historiens. C'est cela qui compte et il n'est pas question pour lui de capituler."

"De toute évidence, il y a un terrible scepticisme dans la population sur les conséquences de cette politique et les républicains seront ceux qui paieront le prix, quel qu'il soit", estime Andrew Taylor, analyste à l'Université de Caroline du Nord.

(Reuters).

11-01

Seules une "approche globale" et une "stratégie politique" peuvent permettre à l'Irak de retrouver la stabilité, a déclaré jeudi le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy

"Pour nous, au delà des propositions qui viennent d'être faites par le président Bush, nous pensons que la seule solution pour que l'Irak retrouve sa stabilité, sa souveraineté, son intégrité territoriale et son unité nationale passe avant tout par la participation de toutes les composantes civiles, politiques et religieuses à la vie de la société irakienne",

(afp- 12h51)



Syrie

11-01

Le vice-président Farouk al-Chareh a estimé : "Augmenter le nombre des forces américaines en Irakc'est jeter de l'huile sur le feu", "Ce n'est pas une chose positive il s'agit de mettre fin à la guerre non pas de la poursuivre", pour qui "un règlement politique est la seule solution " .

Le journal Techrine estime:" Les probabilités d'échec de la nouvelle stratégie Bush sont beaucoup plus importantes que celles de succès",."Les 20.000 soldats qui seront déployés en Irak ne pourront pas réussir puisque les 150.000 déployés sur le terrain depuis quatre ans ont échoué" .

(afp- 13h16)

14-01

Le président Bachar al-Assad affirme : "La Syrie est prête à aider les Irakiens à réaliser la conciliation nationale, ainsi que l'unité, la sécurité et la stabilité" de ce pays voisin, a déclaré M. Assad, lors d'un premier entretien avec son hôte, selon l'agence officielle Sana.

"La Syrie nous a aidé dans les jours les plus noirs et nous lui sommes reconnaissants", a déclaré de son côté M. Talabani arrivé dimanche à la tête d'une importante délégation pour un séjour de six jours.

"Nous sommes déterminés à établir les meilleures relations politiques, commerciales et pétrolières, et nous voulons briser cet étau qui nous a été imposé et qui a été planifié par les forces colonisatrices pour empêcher toute coopération et tout rapprochement syro-irakien", a ajouté le président irakien cité par Sana.

(AFP



LES ANALYSES

Plan Bush pour l'Irak: échec inéluctable, la solution est politique
De nombreux journaux en Arabie saoudite, au Qatar et dans les Emirats arabes unis prédisent l'échec inéluctable de la nouvelle stratégie Bush et estiment que la solution est "politique".

"Cette stratégie, qui n'est pas convaincante même pour les Américains, est vouée à un échec inéluctable et lamentable. Elle a été essayée par le passé et elle a échoué", écrit le quotidien qatariote Al-Raya.

"L'Irak n'a pas besoin de forces supplémentaires, il a besoin d'être sauvé de la situation causée par la présence américaine qui a transformé le vie des Irakiens en cauchemar", poursuit le journal en soulignant que "la solution n'est pas militaire mais politique".

Plus explicite, son confrère Al-Charq estime que "la nouvelle stratégie Us aurait dû "pousser à une entente avec la résistance irakienne, qui s'étend de plus en plus, et fixer un calendrier du retrait américain de l'Irak".

"Autrement, cette stratégie basée sur la solution militaire est vouée à l'échec (...). Augmenter le nombre de soldats américains, qui seront barricadés dans leurs bases, ne fera qu'accroître la violence et le pillage des richesses de l'Irak", conclut le journal.

Le quotidien saoudien Al-Watan préconise lui aussi "la solution politique et le dialogue avec les groupes de la résistance irakienne", en déplorant que "l'administration américaine n'ait pas engagé un dialogue sérieux avec la résistance".

"L'augmentation du nombre de soldats américains n'est pas la meilleure solution pour une situation explosive qui menace d'une guerre civile confessionnelle, susceptible d'enflammer les pays voisins", poursuit Al-Watan, en dénonçant "les groupes confessionnels que l'occupation américaine a aidé à prospérer".

Plus direct, son confrère Al-Jazira déplore "la grave erreur et la conséquence négative de l'invasion (...) qui a offert l'Irak à l'Iran et transformé le pays en un champ vital et stratégique pour Téhéran".

"La nouvelle stratégie américaine feint d'ignorer la présence de la résistance nationale irakienne qui a acquis sa légitimité précisément de la présence de l'occupant américain", déplore le journal, en conseillant à l'administration américaine d'"ouvrir des canaux de dialogue avec tous les Irakiens pour réaliser une réconciliation nationale globale".

Plus acerbe, le quotidien émirati Al-Khaleej tourne en dérision "la logique à l'envers" du président Bush, regrettant que les Etats-Unis aient privilégié l'option militaire à celle politique.

"Sa nouvelle stratégie est condamnée à l'échec (...). Désormais, il n'a plus de crédibilité, ni dans son pays, ni à l'extérieur. Ses forces militaires sont en train de perdre de leur éclat. Tout le monde, en Irak ou dans les pays voisins, est en colère contre sa politique ou redoute ses intentions", écrit Al-Khaleej.

(Avec Afp- 09h44)



Al-Qaïda promet "la défaite" à l'armée américaine
La branche irakienne d'Al-Qaïda en Irak a promis "la défaite" aux forces américaines après l'annonce de renforts supplémentaires …

Cette nouvelle stratégie, "n'est qu'un prélude à l'annonce de la défaite et à la fuite de l'enfer irakien" pour les troupes américaines", "L'augmentation des effectifs des troupes ne changera rien à la nature de la bataille. De précédents renforts étaient restés sans effet et n'avaient pas tranché la bataille en faveur des Croisés" "+L'Etat islamique en Irak+ est au mieux et contrôle bien la situation. Le tollé médiatique qu'a provoqué le plan de sécurité pour Bagdad et la nouvelle stratégie de Bush ne changeront rien à la nature de la bataille. L'ennemi cherche désormais à sauver la face au moins à Bagdad, les plans de sécurité pour l'Irak se limitant désormais à Bagdad", lit-on dans le communiqué, signé du "porte-parole de l'Etat islamique en Irak", contrôlé par la branche irakienne d'Al-Qaïda.

l'Etat islamique en Irak avait proclamé le 15 octobre un "Etat islamique", "à Bagdad, Al-Anbar, Diyala, Kirkouk, Salaheddine, Ninive et dans des parties des provinces de Babylone et Wasset".

(avec Afp-17h03)



Pas de garantie de succès pour le plan de sécurité de Bagdad
Le nouveau plan de sécurité de Bagdad, qui doit être mis en oeuvre dans les prochains jours, ne présente pas "de garantie de succès", a déclaré lundi le chef des forces américaines en Irak, le général George Casey.

"Il n'y a pas de garantie de succès, cela ne se fera pas en une nuit", a déclaré au cours d'une conférence de presse le général Casey.

"Mais avec des efforts soutenus, cela peut marcher", a-t-il ajouté..

"Tous les quartiers de Bagdad seront traités sur un pied d'égalité: nous viserons tous ceux qui violent la loi", a prévenu le général américain, répondant à une question sur Sadr city, et qui est aujourd'hui une zone de non-droit(lire ou personne le rentre impunément) .

"Ce plan a été conçu par des Irakiens, les Irakiens en ont le commandement mais nous sommes impliqués à toutes les étapes", a souligné le général Casey.

(Afp- 14h43)



Les renforts sont arrivés … .

Les premiers renforts américains sont arrivés dans la capitale irakienne, a annoncé le général Casey, commandant du corps expéditionnaire de l'US Army.

"Les premiers éléments sont déjà sur place", a-t-il précisé, en référence aux 17.500 soldats américains supplémentaires promis par le président Bush en renfort pour la capitale irakienne

L'officier, s'est refusé à détailler les effectifs, a jugé néanmoins "trop élevées" les estimations faisant état de l'arrivée de 4.000 hommes sur les 17.500 attendus.

Ces renforts présentée comme "la dernière chance", pourrait faire débuter dès la semaine prochaine une nouvelle offensive pour contrôler le pays et se poursuivre pendant six mois, a-t-on précisé de sources proches de l'exécutif irakien.

Casey a invité les Irakiens à ne pas s'attendre à une amélioration à court terme : "Cela ne se produira pas en une nuit", a-t-il souligné, parlant d'une évolution graduelle qui s'étalera selon lui sur deux ou trois mois et dont les premiers résultats sont attendus à l'été ou à l'automne.

"L'élément-clé de ce plan est le temps. Les troupes prendront leur temps, tout le temps nécessaire ...

Rappel : Un première opération d'envergure menée pour contrôler Bagdad avait échoué lamentablement l'été dernier… (faute d'effectifs suffisants côté irakien, dit-on à dans l'armée américaine)

Outre Bagdad, l'US Army s'attaquera aux réseaux iraniens et syriens qui alimentent la résistance a affirmé Zalmay Khalilzad, ambassadeur des Etats-Unis en Irak.

(avec l’afp-15h26 & reuters)



Les renforts américains repartiront "dans des cercueils"

Le plan Bush pour l'Irak "échouera" comme les précédents et les soldats envoyés sur place en renfort risquent de repartir "dans des cercueils", a déclaré Moqtada Sadr.

"Le problème aujourd'hui en Irak est la présence des Américains. L'augmentation de cette présence ne fera que doubler le problème"" Et par-dessus tout, les soldats américains ne sont pas les bienvenus", "Ce n'est pas le premier plan annoncé par Bush (...). Tous ont échoué et celui-là ne fera pas mieux",

"Les Américains feraient mieux d'éviter à leurs fils de venir en Irak, d'où ils risquent de repartir dans des cercueils", a souligné Abdoul-Razzaq al-Nadaoui (porte parole de Sadr)

"Il semble que l'Irak appartient à M. Bush. Il donne ses ordres et ses nouvelles stratégies au gouvernement irakien selon son bon vouloir", a conclu M. Nadaoui.

Rappel Le courant Sadr, qui détient 32 sièges sur 275 au parlement, fait partie du gouvernement dans lequel il détient cinq ministères sur 37.

Nb : Selon un récent rapport du Pentagone, "le groupe qui a actuellement l'impact le plus négatif en Irak est l'armée du Mahdi, il a remplacé Al-Qaïda ".

(Marc. Lemaire avec la complicité involontaire de l’Afp le 12-01)

12-01

(AFP)



Les difficultés des troupes Us en Irak …

Bush prend un certain risque en décidant d'envoyer 21.500 hommes supplémentaires en Irak, où ses forces sont confrontées à la difficulté majeure: combattre la résistance notamment dans les rues étroites de leur bastion de Bagdad.

Ces derniers ont échappé sans mal par le passé aux raids américains.

Lorsque les GI's ont investi une zone, les combattants les ont simplement attaqués ailleurs…

Et ils sont revenus après leur départ.

Fin juillet, l'armée américaine avait tenté de répondre à ces défis en lançant une vaste opération, avec 14.000 soldats supplémentaires dans Bagdad. Les militaires s'étaient rendus de quartier en quartier, cherchant des armes et combattant insurgés et miliciens. Chaque quartier a été balayé. L'armée a apporté de l'argent, employant des Irakiens pour nettoyer les rues et finançant des projets pour promouvoir le développement économique.

Las, l'opération s'est soldée par un échec, avec une hausse des attaques comme corolaire…

Fin octobre, l'offensive était terminée.

Les résistants ‘chiites’ pourraient s'avérer les plus coriaces….

Si l'armée Us décidait de les affronter dans leur fief, ses soldats seraient confrontés à un combat difficile dans un labyrinthe de rues étroites, bondées de civils.

En outre, Moqtada al-Sadr reste un important acteur politique dans la coalition du Premier ministre Nouri al-Maliki, qui se refuse pour l'instant à toute intervention.

"Ce sera une opération très risquée", observe Anthony Cordesman, analyste au Centre américain d'études stratégiques et internationales.

Marc Lemaire avec l’aide involontaire de l’AP

10-01



Bush estime devant ces soldats qu'il n'y aura "pas de résultats immédiats"

"Cette nouvelle stratégie ne produira pas de résultats immédiats, cela va prendre un certain temps",

"Le peuple américain doit comprendre que les attentats suicide ne cesseront pas immédiatement. Pourtant, avec le temps, nous pouvons nous préparer à voir des résultats positifs", a-t-il poursuivi. .

Bush a ajouté que les commandants de l'armée américaine estimaient que les chances de venir à bout de la résistance dans la province d'Anbar, qui s'étend jusqu'à la frontière syrienne étaient relativement élevées.

"L'objectif est véritablement d'écraser maintenant ces insurrections de sorte que la démocratie en Irak puisse se développer, qu'elle ait une chance de réussir",

(Reuters)


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Géographie de l'Irak
L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):
Superficie : 437 072 km² (dont 4 910 km² d'eau)
L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):
Al Anbar
Al Basrah
Al Muthanna
Al Qadisiyah
An Najaf
Arbil
As Sulaymaniyah
At Ta'mim
Babil
Bagdad
Dahuk
Dhi Qar
Diyala
Kerbala
Maysan
Ninawa
Salah ad Din
Wasit
VILLES importantes
Bagdad
Bassorah
Duhok
Falloujah
Mossoul
Arbil
Kirkouk
Souleymaniah
Frontières : 3 650 km
Iran (1 458 km)
Jordanie (181 km)
Koweït (240 km)
Arabie saoudite (814 km)
Syrie (605 km)
Turquie (352 km)


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