mardi, décembre 12, 2006

N° 232 - Journal d'Irak - 11-12

Tiré a part : 9 % d'Américains s'attendent à une victoire en Irak…
(AP)
03-12
L'armée état-unienne (ndlr : qui a la phobie des terroristes puisque c’est ainsi qu’elle nomme la résistance a annoncé que six "terroristes" ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans une frappe aérienne, au cours de laquelle deux femmes et un enfant ont également péri….
NB : Il s'agit de la troisième 'bavure' de ce type dévoilé par l'armée américaine en une semaine:
Le 28 novembre, 5 petites filles avaient été tuées par les tirs d'un char d'assaut visant un immeuble à Ramadi, à l'ouest de Bagdad.
Le lendemain, une frappe aérienne avait tué 8 "terroristes" et deux femmes au nord de Bagdad…
(ml & afp- 12h10)
Karmah, ou Taima à l'ouest de Bagdad.
08-12
La police irakienne et les autorités locales ont déclaré qu'au moins six enfants et huit femmes étaient au nombre d'un groupe de 32 personnes tuées dans un raid aérien US qui, selon l'armée américaine, a fait 20 morts dans les rangs d'Al Qaïda…
Selon le maire de la localité, Amer Alouan, des avions américains ont bombardé deux habitations en pleine nuit.
On pense que 32 personnes se trouvaient à l'intérieur et les corps de 25 d'entre elles ont été retirés des décombres jusqu'à présent. Parmi ceux-ci, les corps de huit femmes et de six enfants.
"A chaque fois, les victimes sont des femmes et des enfants innocents et tout ce que les Américains disent au sujet d'Al-Qaïda n'est que mensonges", a déclaré sur les lieux le maire
(AFP-(Reuters)
01-12
Les bilans chiffrés des pertes sont sujets à controverse en Irak. Ainsi, le bilan de 3.700 morts en octobre, fourni la semaine dernière par l'Onu, a-t-il été qualifié de grossièrement exagéré par le gouvernement irakien.
Le gouvernement a cessé de publier ses propres statistiques et ordonné à ses services, de ne pas en fournir à la presse.
(Reuters)
03-12
Les avocats de Saddam Hussein et de deux de ses coaccusés ont fait appel dimanche de leur condamnation à mort le mois dernier, annonce le parquet.
La défense avait un mois, jusqu'à mardi prochain, pour interjeter appel de la sentence prononcée le 5 novembre, à l'issue d'un procès contesté par plusieurs organisations de défense des droits de l'homme.
Raid Juhi a précisé à l'agence Associated Press que les avocats de la défense avaient fait appel dimanche de la sentence prononcée contre Saddam Hussein mais aussi de celles concernant ses co-accusés / son demi-frère Barzan Ibrahim, chef des services de renseignement irakiens et Awad Hamed al-Bandar, ancien chef du tribunal révolutionnaire irakien, condamnés à mort par pendaison; l'ancien vice-président irakien Taha Yassin Ramadan, condamné à la prison à perpétuité; et Abdullah Kazim Ruwayyid, Mizhar Abdullah Ruwayyid et Ali Dayih Ali, anciens responsables du parti Baas, qui ont écopé de 15 ans d'emprisonnement.
Les neuf juges de la Cour d'appel n'ont pas de date limite pour rendre leur décision, mais s'ils confirment le verdict initial, la sentence doit être appliquée dans un délai de 30 jours.
(AFP & Reuters )
10-12
Le président Talabani a "rejeté dans son ensemble" le rapport Baker car il, "porte atteinte à la souveraineté" du pays, lors d'un entretien dimanche avec des journalistes."Le rapport Hamilton-Baker est injuste. Il contient des articles dangereux qui portent atteinte à la souveraineté de l'Irak et à sa constitution. Je le rejette dans son ensemble",
Talabani a également critiqué la recommandation, contenue dans le rapport, d'une menace d'un retrait de l'aide américaine en cas de manque de progrès. "Cela revient à traiter l'Irak comme une jeune colonie et non un pays souverain", a-t-il jugé.(AFP)
Marc
--------------------------------------------------------------------------------Sommaire : 1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
5 Médias.
5-1 Le Tribunal suprême espagnol a ordonné la relance de l'enquête sur la mort du caméraman espagnol José Couso.
6 Les Brèves.
6-1 Un calendrier de retrait des troupes US d'Irak serait "positif".
6-2 Suivant l‘AP, les réactions au rapport Baker-Hamilton reflètent les lignes de fracture …
6-3 Réactions irakiennes apparues dans la presse occidentale sur les conclusions du rapport du Groupe d'étude sur l'Irak.
6-4 Eviction du Premier ministre Nouri al-Maliki ?
6-5 Edito de Patrice Chabanet : ''Nouvelle posture''.
6-6 Le roi Abdallah d'Arabie saoudite : La situation dans le monde arabe est un baril de poudre prêt à exploser.
6-7 Réfugiés International ‘ : Quelque 100.000 Irakiens qui fuient leur pays chaque mois.
6-8 Les soldats US espèrent une nouvelle stratégie...
7 Dossier & Point de vue.
7-1 Dossier M.Lemaire : Robert Gates ?
7-2 Dossier M.Lemaire : Groupe d'étude sur l'Irak dit 'commission Baker-Hamilton'.
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Bagdad, terreau d'armées de volontaires.
9 Annexes
9 -1 Jitendra JOSHI : Le gouvernement américain de marbre face à une chute du dollar bienvenue…
9-2 Turquie-Irak : une société turque met à jour un important gisement pétrolier

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--------------------------------------------------------------------------------L'Irak en chiffre: du 01-12 au 11/12/06
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tués blessés
Peuple irakien 138 x
Usboys/Autres boys 49 x + 4
Policiers, armée et collaborateurs 15 x + 3

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--------------------------------------------------------------------------------1 La résistance contre l'agresseur Analyse du terrain Les colonisteurs03-12
# Rumsfeld "Ce que font actuellement les forces US en Irak ne fonctionne pas assez bien ou assez rapidement", (Rumsfeld, l'un des initiateurs de l'invasion de l'Irak….)
Rumsfeld recommande un redéploiement massif des unités américaines, une accélération de l'entraînement des forces de sécurité irakiennes et le soutien des chefs de guerre irakiens par le versement d'argent américain.
Le Pentagone a confirmé l'authenticité de cette note… de service rédigée par le secrétaire Rumsfeld, obtenue par le quotidien américain New York Times, …
AFP)
05-12
# L'armée américaine a annoncé que l'ensemble de l'armée irakienne devrait passer sous commandement irakien "à la fin du printemps ou au début de l'été 2007".
Actuellement, seules deux des dix divisions irakiennes sont sous commandement irakien, les autres étant sont sous la responsabilité de l'état-major de la coalition, dirigée par le général US Casey.
(AFP)
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c) Les forces en présence
Leurs analyses & commentaires2) Les troupesUsa03-12
# 140.000 soldats américains sont aujourd'hui déployés en Irak.
(AFP)

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Armée fantoche Irakienne 01-12 M. Maliki, a annoncé"les forces irakiennes seront prêtes, tout à fait prêtes" à prendre le commandement des forces de sécurité en Irak "en juin prochain".
# Les forces de sécurité irakiennes prendront le contrôle de la sécurité dans le nord du pays d'ici 3 à 6 mois, permettant ainsi de réduire le nombre des forces de combat américaines dans la région, a indiqué de son côté le général Benjamin Mixon, commandant de la division nord de la Force multinationale en Irak.
(AFP)

--------------------------------------------------------------------------------Danemark08-12
.Le corps expéditionnaire danois compte quant à lui 530 militaires.
(Reuters)

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Grande Bretagne08-12
Le contingent britannique compte 7.200 hommes, déployés pour la plupart dans la région de Bassorah, deuxième ville du pays, dont les gisements pétroliers constituent la première source de revenus du gouvernement irakien.
(Reuters)

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Italie 01-12"Les derniers Italiens quittent aujourd'hui le pays pour le Koweït dans un premier temps, puis l'Italie. Ils seront tous partis d'ici l'après-midi", a déclaré le commandant Charlie Burbridge, porte-parole britannique de la coalition.
Les Italiens ont remis le contrôle de leur dernière base, à Nassiriyah, dans le sud du pays, aux forces irakiennes.
(AFP)

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Japon 08-12Le gouvernement japonais a prolongé sa mission aérienne de transport militaire en Irak, afin de prêter assistance aux forces multinationales sur place. Cette mission qui devait prendre fin en décembre, a été étendue jusqu'à la fin juillet 2007.
Le Japon, fidèle allié de Washington, s'est également engagé à continuer à prêter ponctuellement assistance aux troupes alliées sur place et à participer financièrement à la conquête du pays.
(ats - 07:39)

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2) Politique des collaborateurs IrakiensMaliki & TalabaniLes grandes manoeuvres03-12
# Le président Talabani a rejeté, l'idée d'une conférence internationale sur l'Irak, avancée par le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, estimant qu'il s'agissait d'un problème national. .
"Nous sommes une nation indépendante et souveraine et c'est nous qui décidons du sort de notre nation",
"Un processus politique est engagé en Irak, avec un Parlement élu. Nous sommes devenu un pays souverain et indépendant et c'est à nous de décider de l'avenir de l'Irak", a déclaré le président
(AFP- AP)

05-12
## Le Premier al-Maliki, a annoncé la tenue d'une conférence de réconciliation destinée à "rédiger une charte d'honneur pour en finir avec l'effusion de sang et les conflits confessionnels".
Selon un membre influent du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak (CSRII), l'un des principaux partis chiites, Jalaleddine al-Saghir, elle se tiendra le 16 décembre à Bagdad.
(AFP
06-12
# Nouri al-Maliki a précisé qu'il allait également "envoyer des délégations dans les pays voisins" pour organiser une "conférence régionale pour combattre le terrorisme (…)".
(AFP)
--------------------------------------------------------------------------------Sur le terrain01-12
## Les bilans chiffrés des pertes sont sujets à controverse en Irak. Ainsi, le bilan de 3.700 morts en octobre, fourni la semaine dernière par l'Onu, a-t-il été qualifié de grossièrement exagéré par le gouvernement irakien.
Le gouvernement a cessé de publier ses propres statistiques et ordonné à ses services, de ne pas en fournir à la presse.
(Reuters)

--------------------------------------------------------------------------------Les Observateurs02-12
Le chef du parti CSRII, Abdel Aziz Hakim. a violemment critiqué la proposition du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan d'une conférence internationale sur l'Irak.
## "Nous pensons qu'il n'est pas raisonnable ou correct de discuter de questions relatives à l'Irak dans le cadre de conférences internationales » Il a qualifié le "problème irakien de politique et non confessionnel".
"Nous allons discuter des développements de la situation en Irak afin de l'analyser ensemble, les Etats-Unis ayant une présence importante en Irak et une influence sur le cours des évènements", a-t-il précisé.
(AFP)

09-12 Réconciliation en Irak: Khalaf al-Aylan, chef du Conseil du dialogue national, qui fait partie du Front de la Concorde nationale, a mis en doute la "sincérité" du gouvernement.
"Les appels du gouvernement à la réconciliation sont nombreux, mais ils ne sont que de la poudre aux yeux. Ils ne sont pas sincères: dans le même temps, le gouvernement envoie ses milices dans des quartiers de Bagdad tuer des gens, comme récemment au ministère de l'Enseignement supérieur", a-t-il déclaré.
"Nous sommes déçus. S'ils veulent vraiment la réconciliation, qu'ils mettent un terme aux exactions de leurs milices ", a-t-il conclu..
Le responsable a également déclaré : "Il faut inviter le parti Baas et les partis de la résistance. Le Baas a dirigé ce pays, il doit être invité, sinon avec qui faut-il se réconcilier ?"
NB ; Le président Talabani, le Premier ministre et le puissant chef du CSRII), Abdel Aziz Hakim, ont rejeté cette idée…
(afp- 10h02)
09-12
Le comité des oulémas musulmans, la principale organisation religieuse sunnite d'Irak, a annoncé qu'il la boycotterait. "Nous avons trop vu par le passé le gouvernement signer des accords qu'il a plus tard dénoncés", a expliqué Mohammed Bashar al-Faidhi, porte-parole du comité.
(AFP)
09-12
# Le responsable Khalaf al-Aylan, a demandé au gouvernement d'inviter les membres du Baas. "Il faut inviter le parti Baas et les partis de la résistance. Le Baas a dirigé ce pays, il doit être invité, sinon avec qui faut-il se réconcilier ?" a-t-il souligné.
Nb : L'influent député Mahmoud Othman a confirmé que le gouvernement tentait de convaincre des anciens membres du Baas de participer à la conférence.
"Le gouvernement a envoyé des émissaires en Jordanie, en Egypte et dans les Emirats arabes unis, pour inviter des membres de l'opposition en exil, parmi lesquels des anciens baassistes, à la conférence. Mais nous ne savons pas s'ils viendront", a-t-il déclaré.
(AFP )

10-12
## Le président Talabani a "rejeté dans son ensemble" le rapport Baker car il, "porte atteinte à la souveraineté" du pays, lors d'un entretien dimanche avec des journalistes."Le rapport Hamilton-Baker est injuste. Il contient des articles dangereux qui portent atteinte à la souveraineté de l'Irak et à sa constitution. Je le rejette dans son ensemble",
Talabani a également critiqué la recommandation, contenue dans le rapport, d'une menace d'un retrait de l'aide américaine en cas de manque de progrès. "Cela revient à traiter l'Irak comme une jeune colonie et non un pays souverain", a-t-il jugé.(AFP)

--------------------------------------------------------------------------------Prisons, exactions & torture 09-12
Ayman Sabaoui, un neveu de Saddam Hussein qui purgeait une peine de prison à vie, pour avoir financé les résistants, s'est échappé d'une prison où il était détenu près de Mossoul, dans le nord de l'Irak, avec l'aide d'un policier, selon les autorités.
AP
09-12
lL responsable du mouvement Moqtada Sadr dans la ville de Kout, à 170 km au sud de Bagdad, ainsi que sept de ses gardes, ont été arrêtés par des forces de sécurité irakienne et américaine.
(AFP

--------------------------------------------------------------------------------Procès de Saddam Hussein03-12
# Les avocats de Saddam Hussein et de deux de ses coaccusés ont fait appel dimanche de leur condamnation à mort le mois dernier, annonce le parquet.
La défense avait un mois, jusqu'à mardi prochain, pour interjeter appel de la sentence prononcée le 5 novembre, à l'issue d'un procès contesté par plusieurs organisations de défense des droits de l'homme.
Raid Juhi a précisé à l'agence Associated Press que les avocats de la défense avaient fait appel dimanche de la sentence prononcée contre Saddam Hussein mais aussi de celles concernant ses co-accusés / son demi-frère Barzan Ibrahim, chef des services de renseignement irakiens et Awad Hamed al-Bandar, ancien chef du tribunal révolutionnaire irakien, condamnés à mort par pendaison; l'ancien vice-président irakien Taha Yassin Ramadan, condamné à la prison à perpétuité; et Abdullah Kazim Ruwayyid, Mizhar Abdullah Ruwayyid et Ali Dayih Ali, anciens responsables du parti Baas, qui ont écopé de 15 ans d'emprisonnement.
Les neuf juges de la Cour d'appel n'ont pas de date limite pour rendre leur décision, mais s'ils confirment le verdict initial, la sentence doit être appliquée dans un délai de 30 jours.
(AFP & Reuters )
03-12
Des ONG de défense des droits de l'homme qui avaient demandé un "dépaysement" du procès ont estimé, citant l'assassinat de trois avocats de la défense, la démission d'un juge pour interférences politiques et des incohérences dans les preuves, qu'il ne pouvait être qualifié d'équitable.
(Reuters & AP)
27e audience du procès "Anfal" ("Dépouilles de guerre").
04-12
Le procureur général, Mounqith al-Faroun, a demandé à conclure rapidement les témoignages de l'accusation.
"Le procès doit être juste et rapide. Le tribunal a déjà entendu un grand nombre de témoins et nous demandons de ne plus en présenter davantage", a-t-il déclaré.
Le juge Mohammed al-Khalifa a consenti à cette requête. Il a précisé qu'au moins 70 témoins avaient déjà été entendus, ajoutant qu'il ne restait que deux témoins de l'accusation à entendre, avant de passer à l'examen des documents écrits, puis de laisser la parole aux témoins de la défense.
L'audience a été ajournée au mercredi 6 décembre.
(Afp- 14h13)
05-12
## Un avocat de Saddam Hussein a déclaré avoir déposé un pourvoi en appel devant un tribunal US pour obtenir une suspension de l'exécution de Saddam Hussein arguant que les droits de son client ont été violés par des soldats américains.
Mais le tribunal du District de Columbia a rejeté la requête de l'avocat italien, ce dernier n'étant pas membre du barreau du D.C.
Outre le rejet de la requête de l'avocat, Giovanni di Stefano, il reste que dans l'éventualité d'un jugement favorable à Saddam Hussein d'un tribunal américain, rien ne laisse penser que la justice irakienne en tienne compte.
De plus, Me di Stefano a basé sa requête sur une loi américaine concernant, entre autres, les actes de torture commis par des citoyens américains à l'étranger. Pour faire jouer cette loi, il devrait prouver que ces actes ont eu lieu, mais aussi qu'ils engagent la responsabilité de l'Etat américain, ce qui nécessiterait une interprétation vaste du texte législatif en question.
Malgré ces obstacles, Me di Stefano a assuré que "Saddam Hussein ne sera pas exécuté cette année, ni dans le futur proche".
AP
05-12
Saddam Hussein a écrit au président du tribunal spécial irakien expliquant qu'il ne voulait plus participer aux audiences.
L'ancien président iaffirme être l'objet d'"insultes" régulières par le président du tribunal, Mohammed Oreibi al-Khalifa, et les procureurs.
"Je suis écoeuré", confie l'ancien président. "Je n'accepterai pas d'être continuellement offensé par vous et d'autres (...) Saddam, qui a enseigné la fierté et la dignité à de nombreuses personnes, refuse d'assister (au procès) et d'être l'objet d'insultes".
# "Je n'ai pas eu l'occasion de m'exprimer lorsque j'ai tenté de clarifier la vérité en levant ma main trois fois", écrit Saddam Hussein dans cette lettre d'une page datée de lundi. Il ajoute qu'il souhaitait répondre à un accusation selon laquelle il aurait détourné dix milliards de dollars (7,5 milliards d'euros).
Lors de l'audience de lundi, un procureur a demandé à Al-Oreibi de geler la somme en question, affirmant qu'elle "appartenait à l'ancien régime et avait été déposée dans des banques étrangères". "Nous demandons à la cour de mettre la main sur l'argent pour sécuriser les droits des victimes", a ajouté le magistrat. Le président du tribunal n'avait pas répondu et le procès a été ajourné jusqu'à mercredi.
AP
28e audience du procès Anfal,
06-12
Saddam Hussein était présent mercredi matin, en dépit de ses menaces de boycotter le procès, qu'il a qualifié de "parodie".
Un nouveau témoin de l'accusation a été entendu, le Docteur Faiq Mohammed Ahmed, qui a soigné des Kurdes victimes d'attaques chimiques.
(AFP)
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--------------------------------------------------------------------------------3 Politiques des occupants 3-1 Usa ## 9 % d'Américains s'attendent à une victoire en Irak…
(AP) –
08-12
a) Sondage réalisé par l'institut Ipsos pour l'Associated Press, auprès de 1.000 Américains entre lundi et mercredi..
Seules 9% des personnes interrogées pensent que la guerre en Irak aboutira à une victoire claire et nette, alors que 87% s'attendent à un compromis.
Rappel : En décembre 1965, une question similaire de l'institut Gallup avait démontré que seuls 7% des Américains croyaient à une victoire nette dans la guerre du Vietnam.
b) La gestion de la guerre par le président George W. Bush atteint des sommets d'impopularité, avec 71% de personnes interrogées insatisfaites.
Seuls 27% des sondés approuvent la politique américaine dans le pays, contre 31% en novembre.
c) retrait immédiat des troupes.
71% sont favorables à un calendrier de désengagement graduel sur deux ans.
AP
--------------------------------------------------------------------------------Bush07-12
# La publication du rapport titré "Une voie pour aller de l'avant" a encore accru la pression pesant sur Bush pour changer de politique en Irak et même, plus globalement, dans la région. Il a jugé que les propositions du Groupe "méritaient un examen sérieux". Mais il a rappelé qu'il attendait d'autres rapports menés par son administration avant de prendre des décisions. Selon la Maison Blanche, c'est une affaire de "semaines, et non pas de mois".Il n'a pas répondu directement à la question de savoir s'il serait prêt à reconnaître son échec en Irak. Mais "je crois que nous l'emporterons", a-t-il déclaré bien que les Américains doutent majoritairement d'une victoire, selon les sondages.
(AFP) –
07-12
# Bush a repoussé certaines des recommandations les plus cruciales d'un groupe de personnalités pour un changement de stratégie en Irak
Le Groupe d'études sur l'Irak constate que la situation est "grave et se détériore" en Irak, que la stratégie actuelle ne "marche pas", et prône un changement radical. "Ca va mal en Irak" et "je crois que nous avons besoin d'une nouvelle approche", a convenu M. Bush. Mais il n'a pas manifesté l'intention de suivre les conseils du Groupe quant à un retrait des unités de combat américaines d'ici au début de 2008.
Quant au retrait d'Irak des combattants américains d'ici à 2008, M. Bush a maintenu qu'il dépendait des conditions sur le terrain, en affirmant la nécessité d'être à la fois "flexible et réaliste".
(AFP)
07-12
Bush a commandé d'autres rapports - au Pentagone, à la Maison blanche et au département d'Etat - et il pourrait tenter de noyer les recommandations de la commission Baker-Hamilton pour ne pas donner l'impression de céder à la volonté de personnes extérieures à son administration.
"Le Groupe d'étude sur l'Irak a donné à Bush la possibilité de procéder à des changements radicaux s'il le souhaite", commente Larry Diamond, spécialiste de l'Irak consulté par la commission.
"Mais je pense qu'émotionnellement et intellectuellement, sa marge de manoeuvre est limitée car je ne le crois pas capable de forcer sa nature."
(Reuters)
09-12
Bush a affirmé son opposition à un départ prématuré des troupes américaines d'Irak en invoquant les conséquences d'un tel retrait alors que la "victoire" reste selon lui "possible".
Le Groupe "comprend l'urgence qu'il y a à faire les choses comme il convient en Irak. Le Groupe comprend aussi que, même si le travail qui nous attend ne sera pas simple, le succès en Irak est important, et le succès en Irak est possible", a-t-il dit.
M. Bush se dit même "confiant" que son administration et la nouvelle majorité démocrate parviendront à surmonter leurs divergences "pour parvenir à la victoire", …
(afp- 17h46)

--------------------------------------------------------------------------------Faites marquants01-12
# Rice a déclaré : "En ce qui concerne la possibilité que les Etats-Unis aient fait des erreurs: bien sûr que nous en avons fait","Je suis certaine qu'il y a des choses que nous aurions pu faire différemment".
Mais, a prévenu Condoleezza Rice, il faudra attendre la fin de sa carrière politique pour qu'elle précise lesquelles.
"Quand je retournerai à l'université de Stanford, je regarderai en arrière et j'écrirai des livres sur ce que nous aurions pu faire différemment", a-t-elle affirmé.
Condoleezza Rice a notamment été professeur de sciences politiques à l'université de Stanford (Californie), avant d'entrer dans l'administration Bush.
AP

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Occupation de l'Irak 03-12Rumsfeld, deux jours avant d'être remercié début novembre, avait proposé à la Maison blanche "un ajustement majeur" de la politique américaine en Irak en raison de l'échec de la stratégie actuelle, rapporte samedi le New York Times.
# " A l'évidence, ce que font les forces américaines actuellement en Irak ne marche pas suffisamment ou ne va pas assez vite",
Rumsfeld avançait dans cette note plusieurs options, notamment une réduction des effectifs et des bases de l'US Army en Irak ou une révision "minimaliste" des missions et des objectifs des Etats-Unis dans ce pays, mais ne faisait lui-même aucune recommandation, ajoute le Times.
Il avait également retenu l'idée d'augmenter le nombre de troupes aux frontières avec la Syrie et l'Iran.
(Reuters)
08-12
Rumsfeld a mis en garde contre un retrait précipité d'Irak des troupes américaines, qui serait, selon lui, "une terrible erreur".
(AFP)
09-12
Selon le Washington Post l'administation Bush étudie trois options pour redéfinir l'engagement militaire et politique en Irak après la publication du rapport du Groupe d'études sur l'Irak.
## Les principales options comprennent une augmentation à court terme des troupes allant de 15.000 à 30.000 hommes et accélérer la formation des forces irakiennes, selon le journal qui cite des sources proches du dossier.
Une autre stratégie consisterait à affecter les troupes uniquement à la chasse aux résistants affiliés à Al-Qaida, ajoute le Post.
Enfin la troisième option consisterait à apporter le soutien politique américain uniquement à la majorité et à abandonner les tentatives de concilier les résistants.
Le Washington Post ajoute que ses sources estiment que la principale préoccupation de Bush et de ses conseillers est de trouver des alternatives au plan Baker.
Mais la tendance principale au sein de l'administration est de transférer la responsabilité des problèmes de l'Irak aux Irakiens, affirme le journal.
Les choix de la Maison Blanche, qui impliquent le Département d'Etat, le Conseil national de sécurité, la CIA et le Pentagone, devraient déboucher sur un discours du président au pays dans la semaine du 18 décembre, indique encore le Washington Post.
(afp- 17h46)

--------------------------------------------------------------------------------Les grandes manoeuvres 10-12
Rumsfeld "a une nouvelle fois mis en garde contre un excès de précipitation. "Nous ressentons une très grande urgence à protéger le peuple américain d'un nouveau 11 septembre, ou de deux ou trois 11 septembre.
Au même moment, nous devons avoir de la patience pour voir notre tâche menée à bien. Les conséquences de l'échec sont inacceptables", a affirmé M. Rumsfeld.(AFP)


--------------------------------------------------------------------------------Dans les coulisses et au sénat 08-12
A l'issue d'une rencontre avec le président plusieurs chefs de file des démocrates ont exhorté la Maison blanche à prendre en compte le rapport du Groupe d'étude sur l'Irak.
"Il faut que quelqu'un lui fasse parvenir le message", a déclaré à l'issue de l'entrevue Mr Reid en évoquant Bush. (Reid sera en janvier le chef de la majorité au Sénat).
Le sénateur a souligné que même si le Congrès était désormais démocrate, il revenait toujours en dernier ressort à Bush de trancher en ce qui concerne l'Irak. : "Il est le commandant en chef, et il nous l'a en permanence rappelé."
Le sénateur démocrate de l'Illinois Richard Durbin a noté pour sa part que Bush n'avait pas rejeté en bloc les recommandations du rapport. "Mais quand il parle de son approche de la crise irakienne, il n'évoque aucun changement fondamental de stratégie. Il ne parle de la modification que de quelques tactiques", a-t-il noté.
(AFP)

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Les alliés 1 Onu03-12
# Le secrétaire général des Nations unies, Annan, a estimé : il y a quelques années, lorsque nous avons eu le conflit au Liban et ailleurs, nous qualifions cela de guerre civile"
Ici "Etant donné le niveau de violence, le nombre de personnes tuées et l'amertume et la façon dont les forces s'organisent les unes contre les autres, ", a expliqué M. Annan. En Irak, "c'est encore pire", a-t-il affirmé.
Il a précisé que la situation était "extrêmement dangereuse". "Je pense que nous avons tous intérêt à remettre l'Irak en état et nous voudrions le remettre en état, mais les Irakiens vont devoir s'unir et faire que cela se produise", a-t-il plaidé.
"Bien sûr, ils vont avoir besoin d'aide (...) je ne suis pas sûr qu'ils puissent le faire seuls", a-t-il ajouté.
(afp- 16h35)
03-12
# Selon lui, les Irakiens qui ont le sentiment que la situation a empiré depuis 2003 "ont raison au sens de la vie d'un irakien moyen".
"Si j'étais un irakien moyen, évidemment je ferais la même comparaison, ils avaient un dictateur qui était brutal mais ils avaient leurs rues, ils pouvaient sortir, leurs enfants pouvaient aller à l'école et revenir à la maison sans que leur mère et leur père ne s'inquiète (...)", a-t-il dit.
"Et le gouvernement irakien n'a pas été capable de contrôler la violence. La société a besoin de sécurité et d'un environnement sûr pour poursuivre --sans sécurité on ne peut pas faire grand chose, pas de redressement ou de reconstruction", a-t-il poursuivi.
(afp- 16h35)
03-12
Plus largement, le secrétaire général de l'Onu a déclaré que la situation au Moyen-Orient était "très inquiétante et (que) nous devons également regarder (ces pays) comme un ensemble, pas comme des conflits isolés". Il a souligné qu'il y avait "des liens entre ces crises" au Liban, en Palestine, en Irak et en Afghanistan.
"J'ai une grande inquiétude concernant l'ensemble de la région du Moyen-Orient et je ne pense pas que le Moyen-Orient puisse supporter une crise supplémentaire", a-t-il ajouté.
La région "est actuellement dans un état très précaire et très délicat et j'ai indiqué assez clairement que sur le problème iranien nous devons faire tout ce qui est possible pour parvenir à une solution négociée. Pour moi, c'est la seule" solution", a poursuivi M. Annan.
Une intervention militaire "serait extrêmement imprudente", a-t-il déclaré.
(afp- 16h35)
07-12
# Kofi Annan a estimé que le projet de Bush d'étudier les recommandations de la commission Baker-Hamilton sur l'Irak était "très positif"
Interrogé pour savoir s'il entendait demander à Bush d'établir des liens avec la Syrie et l'Iran, comme le préconise le rapport du Groupe d'étude sur l'Irak (ISG), il a répondu: "Je pense que le président va devoir étudier le rapport et décide de la marche à suivre, ce à quoi il faut s'attendre et comment y parvenir.
Mais, a-t-il ajouté, "c'est un fait bien connu que, lors de mes contacts passé avec l'administration, je l'ai invitée à parler à la fois avec l'Iran et la Syrie".
AP

--------------------------------------------------------------------------------4 Grande Bretagne07-12
#Blair a lié la résolution du conflit israélo-palestinien et la stabilisation de la région et de l'Irak en parlant de "vision globale". Il s'agit, a-t-il dit, d'envoyer le "signal très fort" que les Etats-Unis et leurs alliés "traitent équitablement" les Israéliens et les Palestiniens, contrairement à ce que beaucoup croient dans la région. Bush a réaffirmé sa volonté de voir coexister en paix deux Etats israélien et palestinien.
(AFP)
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Les voisins05-12
Les ministres des Affaires étrangères des pays de la commission de la Ligue arabe sur l'Irak ont pressé le gouvernement de Bagdad de dissoudre tous les groupes de miliciens et d'accélérer la formation des forces de police et de l'armée.
Ils ont aussi proposé qu'une conférence de concorde nationale ait lieu dans un délai de quatre mois en Irak.
Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, les Etats arabes n'annoncent aucune mesure concrète de leur part.
# La commission de la Ligue regroupait au Caire des représentants de l'Algérie, de Bahreïn, de l'Egypte, de l'Irak, de la Jordanie, du Koweït, de l'Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie et des Emirats arabes unis.
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------Iran"Dialogue de Manama", une conférence sur la sécurité dans le Golfe organisée à Bahreïn par l'Institut international des Etudes stratégiques (IISS) de Londres.
09-12
# L'Iran est prêt, sous certaines conditions, à "aider" les Etats-Unis à retirer leurs troupes d'Irak, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki.
Mottaki : "La clé pour résoudre les problèmes de l'Irak est le retrait des troupes étrangères", "Si les Etats-Unis changent d'attitude, la république islamique d'Iran est prête à aider cette administration à retirer ses troupes d'Irak", a-t-il déclaré.
Lors d'une conférence de presse qui a suivi son allocution, M. Mottaki a été longuement interrogé sur ses propos, mais a refusé de fournir la moindre précision. Il a également refusé de se laisser entraîner sur le terrain des contreparties que Téhéran pourrait exiger des Etats-Unis en échange d'une aide iranienne en Irak. : "Les Etats-Unis doivent s'aider avant que quelqu'un les aide", a-t-il déclaré. "Quand ils auront dit qu'ils ont décidé de se retirer d'Irak, alors nous expliquerons comment la région peut aider", "L'essentiel" pour Washington, a-t-il dit, "est d'avoir une image réaliste de la situation actuelle en Irak.
(ats - 12:58)
09-12
Commentant le rapport du Groupe d'études sur l'Irak, le ministre des Affaires étrangères, Mottaki a affirmé que c'était seulement "la moitié de la vérité, pas toute la vérité".
# Un changement de politique de la part des Etats-Unis "n'est pas suffisant" et doit s'accompagner d'un "changement de comportement", a souligné M. Mottaki.
Interrogé sur le fait de savoir si Téhéran était prêt à des discussions directes avec Washington sur l'Irak, le chef de la diplomatie iranienne a répondu qu'il y avait "tant d'autres étapes qui devraient être franchies par les Etats-Unis" avant d'en arriver là.
La première, et la plus importante, c'est l'annonce qu'ils (les Etats-Unis) ont décidé de se retirer d'Irak", a-t-il dit, avant d'ajouter: "Nous ne voyons pas encore aux Etats-Unis la volonté politique" pour cela.
(ats - 12:58)
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3-6 Dans le monde
France06-12
"Le premier pas, c'est de regarder la vérité en face", a observé le Premier ministre de Villepin après la publication du rapport de la commission Baker sur la situation en Irak.
"Je crois que quand on est confronté à une crise aussi difficile et aussi dangereuse que la crise irakienne, le premier pas, c'est de regarder la vérité en face",
A la question de savoir si le co-président du Groupe d'études sur l'Irak (ISG) sera écouté, de Villepin a dit "le souhaiter". "Il a tout pour être entendu mais nous le savons, c'est un long chemin que celui de la paix en Irak et au Moyen-Orient qui a besoin de tous. La France veut apporter aussi sa contribution".
AP

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4 Lutte pour la libération . 30-11
L'armée américaine a annoncé la mort de deux soldats jeudi à Bagdad.
(AFP)
03-12
L'armée état-unienne a déclaré avoir subi de lourdes pertes … Le week-end s'etant révélé sanglant pour l'armée US, qui a perdu 13 soldats au combat …
(AFP)

Détails : 02-12"Deux soldats assignés au 13e commandement expéditionnaire logistique ont été tués dans l'explosion d'une bombe lors d'une patrouille, dans la province d'al-Anbar le 2 décembre", a annoncé l'armée dans un communiqué.
"Un soldat est mort samedi des suites de ses blessures reçues lors de l'explosion d'une bombe", a indiqué l'armée dans un autre communiqué.
(afp- 14h31)
02-12
L'armée américaine a annoncé la mort de trois soldats au cours de deux attaques.
(AFP)
02-12
Attaque d’un convoi Us près de la ville de Taji, samedi matin.
Un soldat américain a été tué par l'explosion d'une bombe au passage de son convoi près de la ville de Taji, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bagdad, a annoncé dimanche l'armé US
Taji abrite une importante base militaire américaine.
AP
02-12
Deux soldats et un Marine ont par ailleurs succombé samedi à des blessures consécutives à une action ennemie alors qu'ils effectuaient des opérations dans la province d'Anbar, vaste région de l'Ouest de l'Irak où de nombreux groupes insurgés sunnites sont actifs.
(Ap)
03-12
Un soldat tué dimanche lors d'opérations de combat à Bagdad.
03-12
Un hélicoptère CH-46 "Sea Knight" du corps des Marines, transportant (au moins) 16 personnes s'est écrasé dimanche dans le lac de Qadisiyah, faisant quatre morts parmi les soldats, a indiqué l'armée américaine. (Nombre de personnel d’équipage ?).
Douze passagers ont survécu au crash selon le communiqué
(AP & afp- 17h51)
04-12Dimanche, l'armée a annoncé que le pilote américain du F-16 qui s'est écrasé le 27 novembre au nord-ouest de Bagdad et dont le corps n'avait pas été retrouvé sur les lieux du crash, était officiellement considéré comme décédé.
(AP & afp- 17h51)

04-12 Trois soldats américains sont morts lundi en Irak,(AFP)
05-12
Deux soldats ont été tués dans l'explosion d'une bombe dans l'ouest de Bagdad.
(AFP)
06-12
L’armée US a annoncé que 11 militaires avaient trouvé la mort mercredi en Irak.
9 dans des opérations de combat et un lors d'un accident, au cours de quatre incidents différents.
11emme ? : Le sergent Yevgeniy Ryndych, 24 ans, est mort mercredi à Ramadi, a précisé le Département d'Etat.
Yevgeniy Ryndych, qui est né en Ukraine et avait immigré à New York lorsqu'il était adolescent, était dans sa seconde mission en Irak. Il était affecté au 1er Bataillon basé à Fort Carson, dans le Colorado.
Nous attendons des rapports de leurs unités et nous ne communiquerons pas d'autres éléments pour le moment", a affirmé le lieutenant-colonel Michelle Martinhing. Le le lieutenant-colonel Christopher Garver, ajoute que certains avaient été tués par des bombes posés sur des routes, d'autres au combat.
(AFP -21h42 –Reuters- AP)
07-12Quatre soldats américains tués jeudi en Irak 07-12
Un soldat appartenait à la 1ere Brigade de la 1ere Division blindée, est mort après avoir été blessé la veille lors d'une opération dans la province d'Anbar, a précisé l'armée américaine.
AP
07-12"Une bombe artisanale a explosé au passage d'une patrouille circulant à pie, au sud de la capitale irakienne le 7 décembre, tuant deux soldats et en blessant deux autres", a annoncé l'armée américaine dans un communiqué.
Plus tôt, l'armée avait annoncé la mort d'un soldat jeudi dans l'explosion d'une bombe, dans l'ouest de Bagdad.
(AFP-17h56)
11-12
Trois soldats américains ont été tués et deux autres blessés dimanche soir par l'explosion d'une bombe dans une rue du nord de Bagdad où ils effectuaient une patrouille, fait savoir l'armée américaine.
(Reuters)

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1-1 Bagdad 02-12
"Trois voitures ont explosé à partir de 16H20 (13H20 GMT), dans le quartier de Rusafa", dans le centre de Bagdad, sur la rive est du Tigre.
La première voiture a explosé au passage d'un Humvee (jeep blindée) de l'armée irakienne, a précisé cette source.
(Nombre de morts ?)
(Afp- 17h18)
03-12
Soixante personnes ont été tuées dans une attaque visant une patrouille de l'armée irakienne, dans le quartier Rusafa, dans le centre de la capitale, sur la rive est du Tigre, selon un nouveau bilan de source médicale. (Combien de SOLDATS ?)
(AFP)
05-12
Sept recrues de la police irakienne ont également péri et 12 ont été blessées dans une attaque kamikaze suivie d'une fusillade, dans le nord de Bagdad.
(AFP)
06-12
Dans l'ouest de Bagdad, le général Amid Mouhsan Qasim, responsable de la sécurité au ministère de l'Enseignement supérieur, a été mercredi la cible d'une tentative d'exécution au cours de laquelle son chauffeur a été tué, dans le quartier Mansour.
Un bâtiment de ce ministère avait été le théâtre d'un spectaculaire enlèvement collectif le 14 novembre, dans lequel plus de 150 personnes avaient été enlevées par des hommes en uniforme. Une partie d'entre elles n'ont pas été retrouvées, selon le ministre de l'Enseignement supérieur.
(AFP)
10-12
Un membre du service de sécurité de l'ancien vice-Premier ministre Ahmed Chalabi, a été tué dans sa voiture, dans le quartier de Yarmouk, également dans l'ouest de la capitale.
(AFP)
11-12
Des individus armés portant des uniformes de l'armée irakienne ont pris en embuscade un véhicule blindé transportant de l'argent de la banque centrale d'Irak, à Bagdad, et sont repartis avec un million de dollars, apprend-on de sources proches de la police et du ministère de l'Intérieur.
Quatre agents de sécurité ont été enlevés lors de ce braquage intervenu en plein jour rue Sadoun, dans le centre de la capitale.
(Reuters)

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1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu- 60 km au nord de Bagdad) Abou Saïda.-Bahriz, Baladrouz, Balad Rouz,Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah, Mouradiya, Yathreb (La région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, est le théâtre d'attaques visant quasi quotidiennement les forces colonialistes et ces acolytes sur le terrain)Baaqouba (60 km au nord de Bagdad)02-12
Les soldats irakiens et Us ont lancé samedi une opération d'envergure à Baaqouba.
La seconde brigade de la cinquième division de l'armée irakienne, appuyée par un bataillon de l'armée américaine, a investi samedi matin les quartiers de Khatun et de Moufrik.
Une trentaine de suspects ont été arrêtés au cours de plusieurs raids, et un otage(…) a été libéré, ont indiqué des sources militaires américaine et irakienne.
Deux des personnes arrêtées sont des Egyptiens venus combattre l'occupation américaine s, a affirmé un officier de l'armée irakienne, qui a requis l'anonymat.
(AFP)
03-12
16 personnes sont été tués au cours de différentes attaques à Baaqouba, où soldats irakiens et GI's ont mené samedi une importante opération, ont indiqué des sources de sécurité.
(afp- 12h10)

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1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ ::Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi )Kirkouk 03-12
Trois policiers ont été tués lorsqu'un résistant s'est fait exploser au passage d'une patrouille, près de la ville a indiqué la police locale.
(afp- 12h10)
--------------------------------------------------------------------------------1-10 Bassorah ( capitale méridionale de l'Irak, à 550 au sud de Bagdad.- (deuxième ville du pays)08-12
750 soldats britanniques et 250 danois sont entrés en force dans Bassorah, a fait savoir l'armée britannique.
Ils ont été engagés dans cette opération lancée au petit matin contre cinq habitations du quartier d'Al Harssa, zone densément peuplée du nord de la ville.
selon le commandant Charlie Burbridge, porte-parole de l'armée britannique, l'offensive a été menée par le Nord avec l'appui au Sud de troupes amphibies et de chars, qui ont traversé le Chatt el Arab.
"Alors que les blindés traversaient le pont d'Al Harssa, ils ont été pris sous un feu nourri de lance-roquettes et d'armes légères. Nous avons riposté à l'aide des mitrailleuses des chars et d'autres armes légères", a-t-il expliqué, précisant (bien entendus) qu'aucune perte n'était à déplorer dans les rangs de la "coalition".
"Il s'agit de la plus vaste opération du genre menée depuis l'invasion; je veux dire, en terme d'effectifs et de complexité", a souligné l'officier, qui a présenté cinq suspects appréhendés comme des "éléments dangereux" des milices.
"L'un est un individu important et les autres sont des seconds couteaux impliqués dans la préparation et l'exécution d'activités criminelles", a-t-il précisé, parlant d'enlèvements, de meurtres et d'attaques contre les forces étrangères.
La fouille des cinq habitations a permis, selon lui, de mettre la main sur des mitrailleuses lourdes et des obus d'artillerie transformés en bombes artisanales qui devaient être utilisées dans les 48 heures.
(Reuters)
08-12.
Un porte-parole du mouvement Moqtada Sadr à Bassorah, Kazem Ali, a menacé d'attaquer les bureaux du gouverneur si les détenus n'étaient pas libérés.
(AFP)
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1-11 Province de Salahedinne : Tikrit (170 km au nord de Bagdad- chef-lieu de la province de Salaheddine) Tikrit (bastion de la résistance)
10-12
Un garde de l'hôpital a été tué dans sa voiture, alors qu'il se rendait à son travail, selon la police de la ville.
(AFP)


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1-13 Les autres régions de l'Irak occupée Rusafa
01-12
L’armée irakienne et des unités américaines ont mené une vaste opération à Rusafa, au cours de laquelle des échanges de coups de feu avec des groupes de résistance ont été entendus tout au long de la journée..
(Afp- 17h18)
03-12
L'armée état-unienne (ndlr : qui a la phobie des terroristes puisque c’est ainsi qu’elle nomme la résistance a annoncé que six "terroristes" ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans une frappe aérienne, au cours de laquelle deux femmes et un enfant ont également péri….
NB : Il s'agit de la troisième 'bavure' de ce type dévoilé par l'armée américaine en une semaine:
Le 28 novembre, 5 petites filles avaient été tuées par les tirs d'un char d'assaut visant un immeuble à Ramadi, à l'ouest de Bagdad.
Le lendemain, une frappe aérienne avait tué 8 "terroristes" et deux femmes au nord de Bagdad…
(ml & afp- 12h10)

village d'al-Lihaib, près de la ville de Garma (à l'ouest de Bagdad,)
03-12
## Des avions de combat américains ont détruit deux maisons samedi soir à l'ouest de Bagdad, tuant 6 résistants dont deux femmes et un enfant, annonce l'armée américaine dimanche.
Les habitants avance un bilan beaucoup plus lourd, estimant qu'au moins 24 personnes avaient été tuées au village d'al-Lihaib.
(Reuters)

Karmah, ou Taima à l'ouest de Bagdad.
08-12
Des forces de la coalition au sol et dans les airs ont tué des civils en détruisant deux bâtiments.
Vingt personnes, dont deux femmes, toutes présentées comme des "terroristes d'al-Qaïda", ont été tuées par l'armée Us, selon un communiqué.
"Agissant sur la base de renseignements concordants, des troupes au sol fouillaient des bâtiments quand elles ont été la cible de tirs d'armes lourdes venant de l'un d'entre eux. Les soldats ont riposté, et tués 2 personnes"
"Les tirs se poursuivant, les forces de la coalition ont fait appel à un soutien aérien. Dix-huit autres ont été tués dans la frappe aérienne. Deux étaient des femmes".
Nb : Interrogé sur la manière dont l'armée avait déterminé que les femmes étaient des terroristes, le lieutenant-colonel Garver a répondu: "S'il y a une arme entre les mains ou à proximité du corps ( …), c'est un terroriste".
Le Dr Abdul-Hakim al-Dulaimi, directeur de l'hôpital local, a affirmé dimanche qu'on lui avait amené les corps de 20 civils dans la matinée: 17 hommes, 2 femmes âgées d'une quarantaine d'années et un garçonnet de trois ans.
AP
## La police irakienne et les autorités locales ont déclaré qu'au moins six enfants et huit femmes étaient au nombre d'un groupe de 32 personnes tuées dans un raid aérien américain qui, selon l'armée américaine, a fait 20 morts dans les rangs d'Al Qaïda…
Selon le maire de la localité, Amer Alouan, des avions américains ont bombardé deux habitations en pleine nuit.
On pense que 32 personnes se trouvaient à l'intérieur et les corps de 25 d'entre elles ont été retirés des décombres jusqu'à présent. Parmi ceux-ci, les corps de huit femmes et de six enfants.
"A chaque fois, les victimes sont des femmes et des enfants innocents et tout ce que les Américains disent au sujet d'Al-Qaïda n'est que mensonges", a déclaré sur les lieux le maire
(AFP-(Reuters)


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L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)
Peuple Civils tués (depuis l'occupation) 659.585 Civils blessés (depuis l'occupation) 67.447 (chiffre très très minimum) Civils violés (par les troupes d'occupations) 2.507 (voir Ibrahim Allousch Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...) 8.530 (chiffre minimum) Résistants (décrit tel quel ) tués 3.349 (chiffre minimum) Résistants (décrit tel quel ) blessés 3.823 (chiffre minimum) En prison 39.593 (Craig Roberts) Embargo 750.000 enfants (chiffre minimal) Embargo 750.000 adultes (chiffre moyen) Militaires irakiens tués pendant l'invasion 45.468 (chiffre minimal) Civils tués pendant l'invasion 120.000 (chiffre minimal) Coalition (depuis le début de la guerre) : Nombre de Soldats tués (ou morts...) *** 33.742 Soldats rapatriés (blessés ou malades) 51.830(chiffre minimal) (*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital) Disparus (dans la nature) 1.014 Désertions 5.501 Mutinerie 2 corps + 25 Aide psychologique 66.108*** Suicides 79 Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués 7.484 Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés 9.686 Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature) 13.854 Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc) 4.399 Autres blessés ( collaborateur etc) 3.212 Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité 239 attaques (très grand minimum) Infrastructures du rail 195 attaques (idem) Hélicopteres 69 ++ (idem) Avions (& drone) 24 ++

Les chiffres des sites d’information arabesA notre connaissance, le site internet http://www.almokhtsar.com/ est le seul site arabe qui mentionne le nombre de morts des occupants usaméricains depuis le début de l’occupation. L’actualisation de ce chiffre se fait régulièrement tous les jours, sur la base des informations récoltées des diverses sources sur les pertes usaméricaines. Le site comporte 2 parties, l’une réservée aux pertes du jour et l’autre aux pertes totales depuis l’annonce par Georges Bush de la fin des opérations de guerre en avril 2003.Le compteur du site marque pour le 23/10/06 le chiffre de 33.693***
Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux
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5 MédiasNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information Marc
5-1 Le Tribunal suprême espagnol a ordonné la relance de l'enquête sur la mort du caméraman espagnol José Couso.
05-12
Le Tribunal suprême espagnol a ordonné la relance de l'enquête sur la mort du caméraman espagnol José Couso à l'Hôtel Palestine de Bagdad en 2003, tué par un tir d'obus américain, a-t-on appris de source judiciaire.
La haute juridiction a annulé, à la demande de la famille du caméraman, une décision du juge d'instruction madrilène Santiago Pedraz qui avait décidé de classer l'affaire le 10 mars, tout en soulignant suivre ainsi "l'avis de ses supérieurs hiérarchiques".
Selon le Tribunal suprême, "la justice espagnole est bien compétente pour enquêter, suivant le principe de justice universelle", établi par le Tribunal constitutionnel espagnol le 5 octobre 2005, concernant des délits de génocide et de crimes contre l'Humanité commis hors d'Espagne.
(AFP)
Rappel : Dans son procès-verbal classant l'affaire, le juge Pedraz écrivait que le mort de José Couso n'avait pas été "un acte prémédité pour causer la mort de deux civils protégés". "Il s'agit d'un acte de guerre contre un ennemi apparent qui a été identifié de façon erronée", ajoutait le juge.
La juge d'instruction avait par la même occasion annulé le mandat d'arrêt international qu'il avait lancé le 19 octobre 2005 pour "assassinat" et "délit contre la communauté internationale" contre le sergent Thomas Gibson, le capitaine Philip Wolford et le lieutenant-colonel Philip de Camp, responsables du char Abrams M1 ayant tiré l'obus sur l'hôtel où se trouvait Couso.
(AFP)

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--------------------------------------------------------------------------------6 Les brèvesNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information Marc
6-1 Un calendrier de retrait des troupes US d'Irak serait "positif".
Un calendrier de retrait des troupes américaines d'Irak constituerait "sans aucun doute un signe positif" de la part des USA a affirmé Ali Larijani.M. Larijani, qui le responsable des négociateurs nucléaires iraniens, a indiqué qu'une reprise du dialogue entre Washington et Téhéran était concevable s'il y avait "un changement de stratégie", et non simplement de tactique, de la part des Etats-Unis au Moyen-Orient.
Si un tel changement de stratégie se produisait, des discussions avec les Etats-Unis "pourraient être utiles", a-t-il dit.
"Si les Etats-Unis étaient honnêtes et voulaient la paix et la stabilité dans la région, personne ne refuserait de leur parler", a-t-il poursuivi, ajoutant toutefois aussitôt que "personne ne pense qu'ils sont honnêtes".
Un "signe clair" d'un tel changement "pourrait être un départ des troupes américaines de la région", a déclaré M. Larijani,
Comme on lui demandait si un accord entre les Etats-Unis et le gouvernement irakien sur un calendrier de retrait des troupes américaines constituerait un de ces "signes clairs", il a répondu que "s'il y avait un tel calendrier, ce serait sans aucun doute un signe positif".
Avant la conférence de presse, M. Larijani a prononcé une allocution devant un forum organisé par les autorités de Dubaï, dans laquelle il avait affirmé que les = Etats-Unis étaient confrontés à "un dilemme stratégique dans la région".
Il a expliqué le récent conflit entre Israël et le parti chiite libanais Hezbollah, un allié de Téhéran, par la volonté de Washington de "sortir de l'impasse" dans laquelle se trouverait sa politique au Moyen-Orient et décrit la crise sur le programme nucléaire iranien comme "un nouveau show américain".
Selon M. Larijani, il y a trois scénarios possibles pour les Etats-Unis au Moyen-Orient: maintenir la même stratégie avec les mêmes tactiques, ce qui conduira à "de nouveaux conflits dans la région", maintenir la même stratégie, mais avec des tactiques différentes, et enfin changer de stratégie.
"La fin de la présence américaine dans la région serait un signe d'un changement de stratégie", a affirmé M. Larijani, ajoutant que ce serait "dans leur intérêt" (des Etats-Unis).
Il a estimé que le scénario le plus probable était le deuxième, c'est-à-dire le maintien de la même stratégie avec de nouvelles tactiques, par exemple, "la création d'ennemis imaginaires" et le fait d'attiser les conflits entre chiites et sunnites, tactiques qu'il a qualifiées de "fuite en avant".
(Afp9 09h06)
05-12

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6-2 Suivant l‘AP, les réactions au rapport Baker-Hamilton reflètent les lignes de fracture … Le rapport sur l'Irak de la commission bipartisane Baker-Hamilton suscite des remous en Irak. Si certains sont d'accord avec le constat, ils ne le sont pas avec les solutions proposées. Quant aux autres ils sont furieux.Dernier en date, et non des moindres, à s'élever contre les conclusions du Groupe d'étude sur l'Irak (ISG), le président Talabani. Il a jugé dimanche que le rapport contenait des éléments "très dangereux" susceptibles de menacer la souveraineté du pays. Il "n'est ni équitable ni juste et contient des articles très dangereux qui sapent la souveraineté de l'Irak et la Constitution".
Il a ainsi dénoncé l'appel lancé par l'ISG en faveur de l'adoption d'une loi de "débaasification", qui permettrait ainsi à des milliers de membres de l'ancien parti de Saddam Hussein d'occuper à nouveau des postes à responsabilité.
Les réactions à ce document de 96 pages rendu public mercredi et à ses recommandations sont venues souligner un peu plus encore les fractures politiques et confessionnelles du nouvel Irak.
Les divergences sont centrées sur certains des thèmes les plus sensibles dans l'Irak d'aujourd'hui: la réconciliation nationale, le partage des richesses pétrolières et le rôle des pays voisins.
Nouri al-Maliki, qu'on dit très réservé, n'a pas encore fait connaître sa position sur ce rapport. Il devait en discuter dimanche avec ses partenaires de la coalition ainsi qu'avec le président et les deux vice-présidents.
Abdul-Aziz al-Hakim, patron du CSRII (Conseil suprême de la révolution islamique en Irak), juge que le rapport comprend des "informations inexactes basées sur des sources malhonnêtes". Il rejette également le lien effectué entre l'Irak et le règlement du conflit arabo-israélien..
Mais les plus virulents sont les Kurdes : "Irréaliste, inadapté", a tonné M.Barzani, président du Kurdistan irakien Il s'oppose aux recommandations sur le partage de la manne pétrolière, l'équilibre actuel étant favorable aux Kurdes qui contrôlent les champs pétrolifères du Nord. Il s'élève aussi contre le retour aux affaires des membres de l'ex-Baas, et à ce que les voisins de l'Irak aient leur mot à dire.
Principale objection des Kurdes, l'ISG recommande le report du référendum sur l'avenir de la région de Kirkouk, riche en pétrole. La Constitution actuelle prévoit un vote d'ici fin 2007 et les Kurdes espèrent récupérer ce secteur, au grand dam des arabes et Turcomans qui y vivent.
AP
10-12
08-12
Le président de la région ‘autonome’ du Kurdistan, Barzani, a rejeté le rapport du Groupe d'études US qui propose une nouvelle stratégie en Irak, le jugeant "irréaliste et inapproprié".
(AFP)
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6-3 Réactions irakiennes apparues dans la presse occidentale sur les conclusions du rapport du Groupe d'étude sur l'Irak. 06-12Le vice-Premier ministre Barham Saleh a estimé que les conclusions du rapport du Groupe d'étude sur l'Irak "n'étaient pas une surprise" …
"La situation est grave, très grave en fait, et ne peut pas être tolérée", a déclaré Barham Saleh "La dépendance absolue sur des soldats étrangers n'est pas possible. La priorité doit être de renforcer les forces de sécurité irakiennes"."En fait, les recommandations, au moins en principe, sont en accord avec la vision nationale irakienne qui souhaite le renforcement des capacités irakiennes, la remise des dossiers de sécurité aux Irakiens, et le respect de la volonté irakienne", a ajouté le vice-Premier ministre, précisant toutefois qu'"il pourrait y avoir des détails sur lesquels nos avis divergent".
Un proche du Premier al-Maliki, a de son côté estimé que les recommandations de l'ISG déboucheront sur une "révision" de la stratégie américaine, mais pas sur un "changement draconien".
Même son de cloche chez Falah Shanshal, député chiite du bloc "L'Irak est capable de bâtir sa propre armée sans l'aide des autres", a-t-il lancé.
Quant au général Wafiq al-Samarraie, conseiller en matière de sécurité du président Talabani, a estimé que la date de 2008 pour que l'armée irakienne puisse être totalement autonome était réaliste, "voir même avant si des mesures adaptées sont prises d'ici là".
AP

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6-4 Eviction du Premier ministre Nouri al-Maliki ?11-12 Les principaux partenaires de la coalition qui gouverne l'Irak prépareraient dans les coulisses l'éviction du Premier ministre Nouri al-Maliki, en raison du mécontentement persistant autour de son incapacité, ont affirmé des parlementaires impliqués dans ces discussions.Les discussions auraient pour objet de former un nouveau bloc parlementaire qui permettrait de remplacer le gouvernement actuel, et exclurait les partisans de Moqtada al-Sadr, ferme opposant à la présence américaine.
L'état d'avancement des pourparlers pour la formation d'un nouveau gouvernement n'étaient toutefois pas précisé, ni le sort réservé au parti Dawa de Nouri al-Maliki dans la future alliance.
La nouvelle alliance serait conduite par le politicien Abdul Aziz al-Hakim, qui a Bush la semaine dernière. Il ne devrait cependant pas prétendre au poste de Premier ministre, préférant rester au-dessus des affaires courantes.
Un des personnages clés de cette éventuelle alliance, le vice-président Tarik al-Hachemi, est parti pour Washington dimanche pour s'y entretenir avec Bush, trois semaines avant la date prévue.
L'autre vice-président Adil Abdul-Mehdi, qui était pressenti avant l'émergence de Nouri al-Maliki, serait en course pour le poste de chef du gouvernement.
"La faillite du gouvernement nous a forcé à cela, dans l'espoir que nous puissions offrir une solution", a expliqué Omar Abdul-Sattar, parlementaire membre du Parti islamique d'Irak, de M. al-Hachemi. "La nouvelle alliance formera le nouveau gouvernement."
Les groupes engagés dans ce processus se sont déjà entendus sur le nom d'un dirigeant, selon le parlementaire Hamid Maalah, haut responsable du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak, le parti d'Abdul Aziz al-Hakim.
AP

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6-5 Edito de Patrice Chabanet : ''Nouvelle posture''. 08-12Les deux plus chauds partisans de la guerre en Irak, George W. Bush et Tony Blair sont en train d'amorcer un repli stratégique sur des positions dont ils ne voulaient pas entendre parler il y a quelques jours encore. A dire vrai, la situation sur le terrain d'une part et la dureté lucide du rapport Baker d'autre part ne leur laissent pas d'autre choix. On peut d'ailleurs se demander si ce rapport ne constitue pas pour les deux hommes une porte de sortie honorable.
Comme pour faire oublier leur entêtement, Bush et Blair paraissent même décidés à s'atteler sérieusement au dossier israélo-palestinien.
Le Premier ministre britannique doit d'ailleurs se rendre sur place pour relancer le processus de paix. Il était temps. La crise du Proche et du Moyen-Orient se nourrit en permanence du conflit entre Israéliens et Palestiniens. Il était vain de découpler ce dossier de ce qui se passe au Liban, en Irak, en Syrie et en Iran.
Le réalisme revenu dans le camp américano-britannique ne s'explique pas seulement par l'enlisement de la guerre en Irak qui ronge la popularité du président des Etats-Unis et du Premier ministre de Gran­de-Bretagne. Il y a aussi en arrière-plan une guerre qui, lentement, tourne au vinaigre, celle qui oppose les forces de l'Otan aux talibans en Af­ghanistan. Or, en mettant le “paquet” en Irak, l'armée américaine ne dispose pas de tous les moyens nécessaires pour vaincre ceux qui relèvent la tête du côté de Kaboul. En se dégageant progressivement de l'Irak et en renforçant les positions de son armée en Af­ghanistan, George W. Bush peut espérer ne pas perdre deux guerres à la fois, à moins de deux ans de la fin de son mandat.
Patrice Chabanet

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6-6 Le roi Abdallah d'Arabie saoudite : La situation dans le monde arabe est un baril de poudre prêt à exploser09-12 Les dirigeants du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Koweït, Oman, Qatar et Emirats arabes unis) examine lors de ce sommet de deux jours les moyens de faire face à "la dégradation de la situation sécuritaire en Irak, principal sujet d'inquiétude pour ces pays", a indiqué un responsable du CCG. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a sonné l'alarme sur la situation dans le monde arabe qu'il a comparé à un baril de poudre prêt à exploser, citant les territoires palestiniens, l'Irak et le Liban, à l'ouverture samedi à Ryad du sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe.
"Notre région arabe est assiégée par nombre de dangers, elle est comme un baril de poudre qui n'attend plus qu'une étincelle pour exploser", a dit le souverain saoudien, s'adressant aux dirigeants des cinq autres membres du CCG, qui pour la première fois depuis plusieurs années étaient tous réunis pour leur sommet annuel.
Les Palestiniens font face à "une horrible occupation" de la part d'Israël tandis que la communauté internationale regarde "comme un spectateur leur sanglante tragédie", a dénoncé le roi d'Arabie.
Mais "le plus dangereux pour la cause (palestinienne) est le conflit entre ses frères", a-t-il estimé, faisant référence aux divergences opposant Mahmoud Abbas (qui a entravé les efforts pour mettre en place un gouvernement d'union nationale) au gouvernement.
En Irak, "un frère tue son frère", a ajouté le souverain .
Le roi Abdallah a également averti que le Liban, secoué par l’agression israélienne risquait de plonger dans un nouveau conflit si la crise politique perdurait.
Dans son discours d'ouverture, le roi Abdallah a appelé les Etats du CCG à "se tenir unis" face aux problèmes du monde arabe.
Les comités ministériels spécialisés du CCG recommandent aux dirigeants de "demander à leurs services de sécurité de préparer un plan commun d'action pour faire face aux répercussions d'une dégradation de la situation sécuritaire en Irak" sur les pays du Conseil, a ajouté ce responsable, sous couvert d'anonymat.
Parmi les menaces qui pèsent sur ces pays, les comités mentionnent "l'exode massif de populations, les actes terroristes et criminels, le trafic d'armes, d'explosifs et les infiltrations" .
Le sommet doit aussi examiner des questions relatives à la coopération entre les Etats membres, en particulier le prochain lancement d'une monnaie unique, prévu en 2010, et l'avenir du "Bouclier de la Péninsule", la force conjointe des six monarchies.
(AFP)

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6-7 Réfugiés International ‘ : Quelque 100.000 Irakiens qui fuient leur pays chaque mois.
06-12 L’organisation non gouvernementale américaine ‘Réfugiés International ‘ a prévenu que le nombre de réfugiés irakiens augmentait plus qu'ailleurs dans le monde et a exhorté les Etats-Unis a conduire l'aide aux quelque 100.000 Irakiens qui fuient leur pays chaque mois.Le flux de réfugiés a submergé les voisins de l'Irak, particulièrement la Syrie, la Jordanie et le Liban, qui ont sévèrement restreint notamment les accès des Irakiens au travail et aux services de santé, a rapporté l'ONG Réfugiés International, basée à Washington.
"Nous ne disons pas que c'est (la crise) la plus importante, mais elle le devient rapidement", a expliqué Kristele Younes, membre de l'ONG.
Le mois dernier, le Haut commissaire des Nations unies aux réfugiés a déclaré que 1,8 million d'Irakiens vivaient dans d'autres pays arabes, un nombre qui inclut cependant ceux qui vivaient en dehors du pays avant l'invasion de 2003.
Selon Kristele Younes, la priorité est d'empêcher les pays d'accueil de renvoyer les Irakiens vers l’Irak.
La Jordanie a interrompu le renouvellement des cartes de séjour pour les quelque 500.000 personnes qui s'y sont réfugiées, ce qui a fait de la Syrie, accessible librement, la destination favorite des réfugiés, avec 2.000 nouveaux arrivants quotidiennement, selon l'ONU.
L'ONG, qui déplore le manque de moyen dont dispose le Haut commissariat aux réfugiés, a appelé tous les donateurs à augmenter leurs contributions.
AP

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6-8 : Les soldats US espèrent une nouvelle stratégie... Stationnés dans l'une des zones les plus dangereuses pour les colonisateurs de l'Irak, les soldats américains de la compagnie C du premier bataillon du 37e régiment blindé se montraient sceptiques.Quand Robert Gates, a affirmé que "toutes les options (étaient) sur la table", Richard Johnson, 20 ans, de Bridgeport (Connecticut), posté sur un toit avec une mitrailleuse. "Pendant combien de temps encore devrons-nous subir les tirs et les bombes?"
Le sergent Christopher Wiacik, 28 ans, de Lavonia (Michigan), souhaite aussi un changement. " Nous ne faisons que rester assis sans progresser. C'est exaspérant.", dit-il, ajoutant que son contrat expire en 2008 et qu'il ne compte pas rempiler. "Je ne veux pas vivre ma vie comme ça."
Mais les militaires ne se font guère d'illusions. "Il n'y a aucune chance pour que nous partions dans les deux ans, quelles que soient les recommandations" du Groupe d'étude sur l'Irak (ISG), estime Eisenhower Atuatasi, 26 ans, de Westminster (Californie).
La date de 2012 lui paraît plus réaliste. "Il n'y a pas de formule magique", a souligné mercredi le co-président de la commission, l'ancien secrétaire d'Etat James Baker.
Nb : La compagnie C a appris en septembre qu'elle resterait au moins jusqu'en février à Ramadi, l'un des bastions de la réssitance et l'une des villes les plus dangereuses de la province d'Anbar, qui s'étend à l'ouest de Bagdad jusqu'aux frontières avec la Syrie, la Jordanie et l'Arabie Saoudite.
AP 06-12
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7 Dossier & Point de vueNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc

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7-1 Dossier M.Lemaire : Robert Gates ?Gates est un ancien directeur de la CIA (centrale du renseignement) qui a travaillé pour George Bush père, mais aussi avec Condoleezza Rice, aujourd'hui secrétaire d'Etat.
(AFP)
05-12
la commission a approuvé à l'unanimité de ses 21 membres le choix de Robert Gates comme futur patron du Pentagone. La décision doit encore être entérinée en séance plénière de la chambre haute du Capitole.
(Reuters)
05-12
Le successeur de Rumsfeld au poste de secrétaire américain à la guerre, Gates est attendu à la commission des Forces armées du Sénat pour une journée d'audition,
"M. Gates doit persuader le Congrès et les Américains qu'il sera fort, (et) qu'il est fermement engagé à travailler avec l'administration et le Congrès pour une réorientation en Irak", a déclaré le démocrate Edward Kennedy à l'issue d'un entretien avec M. Gates. .
Dans un long questionnaire, M. Gates s'est montré critique de la gestion de la guerre jusqu'à présent. "Avec le recul, il y a sans doute des choses que j'aurais faites différemment", a-t-il dit, s'engageant à "améliorer" la capacité du Pentagone à préparer les opérations.
Gates a estimé que les Etats-Unis n'étaient pas en train de gagner la guerre en Irak .
Mais il s'est aussi dit d'accord, "pour le moment", avec le tableau dressé récemment par le chef d'état-major interarmées Peter Pace: "Nous ne sommes pas en train de gagner, mais nous ne sommes pas en train de perdre".
M. Gates a indiqué qu'il était ouvert à "des idées alternatives sur nos prochaines tactiques et stratégies en Irak". Mais s'est dissocié de l'administration Bush sur plusieurs points.
Il a ainsi refusé de qualifier l'Irak de "front central de la guerre contre le terrorisme", l'un des dogmes de l'administration Bush.
Il s'est en revanche aligné sur une position centrale de l'administration Bush: il serait dangereux de fixer un calendrier de retrait des troupes américaines, sous peine de laisser les résistants calculer précisément le temps qu'il leur reste pour résister aux militaires américains.
Il a d'ailleurs estimé que les Etats-Unis devraient sans doute garder "longtemps" une présence militaire en Irak, quitte à ce que les effectifs soient "drastiquement inférieurs" à ce qu'ils sont aujourd'hui, autour de 140.000 hommes
Et il a dit ensuite toute son inquiétude sur le risque d'un "conflit régional", impliquant l'Iran, la Syrie, les pays sunnites de la région et la Turquie en cas de chaos irakien.
"Tous les sales types du Moyen-Orient sont impliqués en Irak", a-t-il dit, tout en reconnaissant que "la présence des forces américaines est brandie comme une provocation par ceux qui s'impliquent" dans les violences, qu'il a refusé de qualifier de guerre civile.
Pour autant, il a indiqué qu'il plaiderait contre toute attaque contre la Syrie ou l'Iran, "sauf en cas de dernier recours absolu", et estimé qu'il serait utile d'entretenir des communications directes avec ces deux pays, tout en se montrant pessimiste sur les chances de succès d'un dialogue avec Téhéran. "Les conséquences d'un conflit militaire en Iran pourraient être tout à fait dramatiques", a déclaré M. Gates, soulignant que "nous avons vu qu'une fois qu'une guerre est lancée, elle devient imprévisible".
Le questionnaire a également été l'occasion pour M. Gates de mettre en garde contre tout désengagement prématuré de l'Afghanistan. "Nous ne devons pas répéter les erreurs de la fin des années 1980, quand, rétrospectivement, nous avons négligé l'Afghanistan à la suite du retrait soviétique".
(AFP- Ap - Reuters) –
05-12
Prié de dire qui de Saddam Hussein ou du chef du réseau Al Qaïda constituait la plus forte menace pour les Etats-Unis, Robert Gates a répondu: "Oussama ben Laden".
"Je pense que sa capacité à planifier directement le type d'attentats qui nous ont fait tant de mal en septembre 2001 est très limitée aujourd'hui", a-t-il déclaré "Je ne doute pas que nos forces armées font de leur mieux pour intercepter Oussama ben Laden", a ajouté l'ancien directeur de la CIA.
Prié de dire qui de Saddam Hussein ou du chef du réseau Al Qaïda constituait la plus forte menace pour les Etats-Unis, Robert Gates a répondu: "Oussama ben Laden".
"Je pense qu'il n'est plus le planificateur qu'il a été mais il demeure un symbole fort. Je crois que pouvoir le capturer ou le tuer aurait également un impact symbolique puissant".
(Reuters) –
07-12
Le Sénat d a confirmé en séance plénière et à une écrasante majorité la nomination de Gates au poste de secrétaire à la guerre où il remplace Donald Rumsfeld, architecte de la guerre en Irak.
Le Sénat réuni en séance plénière a approuvé cette nomination par 95 voix contre deux, celles d'élus républicains, au lendemain du feu vert qu'avait déjà donné la Commission des forces armées, à l'unanimité de ses membres.
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------7-2 Dossier M.Lemaire : Groupe d'étude sur l'Irak dit 'commission Baker-Hamilton' Groupe d'étude sur l'Irak dit (commission indépendante (…) est composée de cinq républicains et de cinq démocrates)
Rapport de quelque 150 pages
"Il n'y a pas de formule magique qui résoudrait les problèmes en Irak",
"Une voie pour aller de l'avant"
Le document, contient 79 propositions, prévoit sans calendrier précis un possible retrait de troupes américaines d'ici au premier trimestre 2008. "D'ici le premier trimestre 2008, en liaison avec la situation sécuritaire sur le terrain, toutes les brigades de combat non nécessaires pourraient être retirées d'Irak", affirme-t-il.Le rapport appelle les Etats-Unis à menacer l'Irak d'un départ anticipé si la situation sur le plan sécuritaire ne s'améliore pas.
"Si le gouvernement irakien ne fait pas des progrès substantiels vers des objectifs de réconciliation nationale, sécurité et gouvernance, les Etats-Unis devraient réduire leur soutien politique, militaire et économique au gouvernement irakien", indique le rapport.
"Nos dirigeants politiques doivent élaborer une approche bipartisane pour mettre un terme de manière responsable à ce qui est devenu une guerre longue et coûteuse", ont déclaré James Baker et Lee Hamilton, les deux co-présidents de cette commission chargée de formuler des recommandations sur la politique américaine en Irak.
Ils ont certes reconnu la difficulté de forger une volonté politique - aussi bien à Washington qu'à Bagdad - et admis que ces efforts ne seraient pas nécessairement couronnés de succès. Mais "garder le cap", selon l'expression fréquemment utilisée par George Bush, ne peut constituer une solution et "le temps presse" pour la mise en oeuvre d'une nouvelle approche, ont-ils prévenu.
(AFP-Reuters)
06-12–
Outre ses recommandations sur les moyens de stabiliser l'Irak et de se retirer graduellement du pays, le Groupe d'étude sur l'Irak (ISG) invite le directeur national des renseignements et le secrétaire à la Défense américains à modifier la collecte des données concernant la violence en Irak pour donner une image plus exacte de la réalité.
L'armée et les services de renseignements américains ont systématiquement minimisé leur compte-rendu des violences en Irak pour coller aux objectifs de la politique de l'administration Bush, affirme la commission Baker-Hamilton dans son rapport .
En exemple, le rapport cite une journée de juillet où les autorités américaines ont rapporté 93 attaques ou actes significatifs de violence. "Toutefois, une étude minutieuse des informations pour cette seule journée a mis au jour 1.100 attaques", souligne le document de l'ISG.
"La norme de recensement des attaques agit comme un filtre pour maintenir les événements à l'écart des signalements et des bases de données", précise-t-il.
Dans le détail, l'ISG explique que le meurtre d'un Irakien n'est pas nécessairement compté comme une attaque, tout comme l'explosion d'une bombe en bord de route ou un tir de mortier ou de roquette qui ne blessent pas un Américain.
De même, si l'origine d'une attaque à caractère sectaire n'est pas déterminée, celle-ci n'est pas ajoutée à la base de données recensant les incidents violents.
"Il est difficile de mener une bonne politique lorsque les informations sont systématiquement collectées de manière à minimiser leur éloignement avec ses objectifs", souligne l'ISG.
(AP-Reuters)
Le rapport estime que la situation en Irak ne pourra pas s'améliorer sans un engagement renouvelé des Etats-Unis en faveur de la résolution du conflit israélo-palestinien.
"Les Etats-Unis ne peuvent pas atteindre leurs objectifs au Proche-Orient s'ils ne s'occupent pas directement du conflit israélo-palestinien et de l'instabilité régionale", indique ce rapport rédigé par le Groupe d'étude sur l'Irak, coprésidé par l'ancien secrétaire d'Etat américain James Baker.
"Il doit y avoir un engagement renouvelé et permanent des Etats-unis envers une solution globale de paix" au Proche-Orient impliquant d'une part Israël et d'autre part les Palestiniens, le Liban et la Syrie, indique le document.
"Cet engagement doit comprendre des discussions directes avec et entre Israël, le Liban, les Palestiniens -ceux qui acceptent le droit à l'existence d'Israël- et la Syrie", poursuit le rapport.
(afp- 17h19-Reuters))
06-12
Le rapport américain sur l'Irak, préconisant un engagement renouvelé des Etats-Unis en faveur de la résolution du conflit israélo-palestinien, a "bien diagnostiqué" la situation, a affirmé le porte-parole du président Abbas.
"Un règlement du problème palestinien ouvrira la voie au règlement de tous les problèmes au Proche-Orient", a-t-il ajouté. "Toute solution doit commencer en Palestine".
Le gouvernement n, a pour sa part émis l'espoir que le rapport servira d'instrument pour "résoudre la question palestinienne".
"Nous espérons que les hommes politiques américains vont tirer la leçon de ce rapport et se rendre compte que leur politique a échoué. Il est important qu'il soit utilisé afin de résoudre la question palestinienne car nous souffrons du soutien de l'administration Bush à l'entité sioniste", a affirmé à l'AFP le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum.
"Nous souhaitons tirer profit de ce rapport afin de résoudre la question palestinienne surtout après les changements aux Etats-Unis" et la récente la victoire des démocrates, a insisté le porte-parole.
"Notre peuple veut un Etat indépendant. Notre peuple veut trouver des solutions sur des bases justes, pacifiques", a-t-il ajouté.
En Israël, un responsable à la présidence du Conseil à Jérusalem a indiqué que le gouvernement israélien ne souhaitait pas à ce stade réagir au rapport.
(afp- 17h19-Reuters) 06-12La Maison Blanche a insisté sur le fait que le rapport ne préconisait "pas de calendrier" de retrait. "Il n'y a pas de recommandation d'un retrait immédiat, mais en revanche on (nous) recommande d'accélérer autant que possible" le nombre de soldats américains intégrés dans les unités irakiennes pour les former, a souligné le porte-parole de la Maison Blanche, Tony Snow.rappel Selon la commission Baker, le nombre de ces instructeurs américains pourrait atteindre 10.000 à 20.000 militaires contre 3.000 à 4.000 actuellement sans que cela implique une augmentation du contingent américain en Irak. Le rapport, qui n'a qu'un caractère consultatif, recommande aussi au président Bush de menacer le gouvernement irakien de perdre le soutien "politique, militaire et économique" des Etats-Unis, s'il ne fait pas des progrès substantiels en terme de sécurité et de réconciliation nationale.(afp)
Réactions
07-12
Le Groupe d'étude sur l'Irak comme de nombreux experts, avance pour sa part que le véritable noeud du problème réside dans la capacité du gouvernement irakien à oeuvrer à la réconciliation nationale, particulièrement par l'octroi à la minorité sunnite d'un poids plus important dans les structures du pouvoir et par le rapprochement des divers courants de la majorité.
"Pour dire les choses de manière abrupte, ce que les Irakiens décident de faire est bien plus important en ce moment que ce que les Américains décident de faire", résume Richard Haass, l'un des principaux collaborateurs de l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell jusqu'en 2003 et désormais président du Council on Foreign Relations.
Le Groupe d'étude recommande aux Etats-Unis de réduire leur soutien aux autorités irakiennes si celles-ci n'accomplissent pas des progrès importants vers la réconciliation nationale, le rétablissement de la sécurité et de nouvelles méthodes de gouvernement.
Certains experts ou parlementaires vont d'ores et déjà plus loin. Ils réclament une refonte totale de la structure politique de l'Irak pour permettre un meilleur équilibre entre chiites et sunnites.
"Ce qu'il manque dans ce rapport (...), c'est une stratégie permettant de soutenir un règlement politique entre les Irakiens afin qu'ils restent unis plutôt qu'ils se déchirent", regrette le sénateur démocrate Joseph Biden, prochain président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat et considéré comme un possible candidat à la présidence des Etats-Unis en 2008.
Mais les principales recommandations de la commission Baker-Hamilton "ne produiront très probablement pas de résultats" car elles ne sont pas assorties de propositions concrètes pour favoriser la réconciliation nationale irakienne, regrette Anthony Cordesman, expert militaire au Centre d'Etudes internationales et stratégiques.
Des deux côtés de l'échiquier politique américain, des réticences sont en outre perceptibles au sujet de certaines recommandations du Groupe d'Etude sur l'Irak, notamment l'invitation à un dialogue avec l'Iran ou l'importance accordée à une relance du processus de paix israélo-palestinien comme facteur essentiel de la stabilisation de l'Irak et de la région.
La commission a volontairement évité toute rhétorique partisane ou la définition d'objectifs inatteignables - à l'image de l'appel à la "victoire" répété par George Bush - avec l'espoir de rallier les différentes sensibilités politiques autour d'un langage diplomatique suffisamment flou.
"PAS CAPABLE DE FORCER SA NATURE"
Certains semblent avoir mordu à l'hameçon. "Même si nous ne parviendrons pas à un accord ce soir, il y a là une occasion pour nous de travailler de manière bipartisane avec les démocrates et la Maison blanche et de parvenir à un consensus sur l'un des dossiers les plus sensibles soumis au Congrès", a réagi Mitch McConnell, prochain chef de la minorité républicaine au Sénat.
(Reuters) –
08-12
Le rapport du Groupe d'étude sur l'Irak (ISG) dresse un tableau de l'Armée du Mahdi: elle comprend jusqu'à 60.000 combattants, dont certains sont infiltrés dans les forces de sécurité chargées de protéger le ministère de la Santé et d'autres institutions gouvernementales irakiennes.
"Alors que la taille et l'influence de l'Armée du Mahdi a progressé, certains éléments échappent désormais au contrôle d'Al-Sadr", conclut le rapport.
La milice est l'une des nombreuses factions qui déstabilisent les Etats-Unis
En 2005, sa milice comptait à peine 10.000 combattants, mais le rapport porte ce chiffre à au moins 60.000 aujourd'hui, même si la plupart y appartiennent à "temps partiel". Cela correspond à trois miliciens pour sept soldats américains déployés sur place.
Bruce Hoffman, expert à l'Université Georgetown et conseiller auprès du Groupe d'étude sur l'Irak, observe cependant que la taille de l'Armée du Mahdi importe moins que ses prouesses en termes d'organisation.
Elle est aidée en cela par le téléphone portable, Internet et d'autres technologies. "Leur capacité à mobiliser les gens et à les faire descendre dans la rue est énorme", note-t-il.
Montrant l'infiltration de la milice au sein du gouvernement, le rapport affirme que les Irakiens fidèles à Moqtada al-Sadr dominent les Forces de protection des sites (FPS), une unité mise en place sous l'administration américaine en 2003 pour surveiller les bâtiments officiels ou les immeubles de sociétés privées.
(AP)
08-12
Mais l'Armée du Mahdi n'est qu'un des problèmes auxquels sont confrontés les Etats-Unis.
La commission conclut que le groupe "Al-Qaïda en Irak" est désormais largement composé d'Irakiens.
On estime à environ 1.300 le nombre de combattants étrangers qui soutiennent l'organisation.
La commission plaide pour que la CIA envoie davantage d'agents en Irak pour former le service de renseignement du gouvernement.
Elle note également que les agences d'espionnage ne possèdent toujours pas les compétences culturelles et linguistiques nécessaires.
Ainsi, le rapport observe qu'à peine dix experts de l'Agence américaine du renseignement militaire (DIA) ont plus de deux ans d'expérience sur l'analyse de la résistance irakienne. Le porte-parole de la DIA, Don Black, a assuré que l'agence disposait en réalité de davantage que dix experts déployés en Irak.
08-12
Lors de son enquête, la commission a eu un large accès aux données des renseignements américains
Le Groupe d'études accuse par ailleurs les responsables du renseignement de sous-estimer la résistance en Irak..
Sur cette base, elle déplore que les agences de renseignements aient sous-estimé le nombre d'attaques en Irak et n'aient pas recruté suffisamment d'experts qualifiés. "Il est clair que les agences de renseignements américains peuvent et doivent faire mieux", souligne le rapport.
"En une journée de juillet 2006, 93 attaques ou actes de violence importants ont été signalés", poursuit le document. "Pourtant, un examen approfondi des rapports pour ce seul jour a mis en exergue 1.100 actes de violence."
AP
08-12
L'influent sénateur américain John McCain, candidat probable à la présidentielle de 2008, s'est montré sceptique sur plusieurs des recommandations de la commission Baker
Il estime notament qu'un redéploiement de troupes à Bagdad ne devrait pas être limité au "court-terme"."En imposant un délai limité à nos engagements militaires, nous ne ferions que pousser les Irakiens à prendre le parti de milices prêtes à rester indéfiniment", estime M. McCain.
Par ailleurs, le sénateur républicain a souligné que si un règlement politique par les Irakiens eux-mêmes était indispensable, "la sécurité est une pré condition nécessaire pour un règlement politique, et l'Irak continuera à souffrir de l'insécurité tant qu'il n'y aura pas suffisamment de forces de sécurité sur le terrain".
(ats - 01:10)
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--------------------------------------------------------------------------------8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net8-1 Bagdad, terreau d'armées de volontaires. Quand le soleil se couche sur Bagdad et que les autres habitants du quartier de Hourriya se précipitent chez eux, Firas Hassan et ses amis empoignent leurs kalachnikovs et sortent dans les rues désertes.
Ces volontaires ne sont pas des résistants. Ils sont membres de l'une des dizaines d'organisations de "surveillance de proximité" qui se sont créées dans la capitale irakienne à mesure que les différents quartiers se séparent selon des clivages confessionnels.
Hassan explique que son groupe patrouille dans les rues depuis trois mois..
"On ne peut faire confiance à personne. Nous avons établi notre présence dans le secteur en interrogeant les inconnus et en arrêtant les voitures afin de dissuader des criminels." affirme Hassan.
"NOUS SOMMES COMME DES FRÈRES"
Certains habitants de Bagdad ignorent toutefois ces divisions confessionnelles.
Abou Moustafa, appartient ainsi à un groupe de volontaires dans le quartier majoritairement sunnite de Saidiya, dans le sud de Bagdad. Il a été chargé de la protection d'une mosquée sunnite située dans sa rue.
"Dans notre rue, on ne retrouve pas les tensions que l'on connaît ailleurs à Bagdad. Nous sommes voisins depuis 25 ans et nous sommes comme des frères", dit-il. "En plus, si je les aide à protéger leur mosquée, ils ne me feront pas de mal, à moi et à ma famille."
(afp- 09/12) --------------------------------------------------------------------------------
9 Annexes9 -1 Jitendra JOSHI : Le gouvernement américain de marbre face à une chute du dollar bienvenue… Le gouvernement américain reste de marbre face à la chute du dollar qui, selon les experts, donne un coup de pouce bienvenu au déficit commercial alors que l'économie est en phase de ralentissement.
La dépréciation du billet vert pourtant n'est pas sans danger car elle pourrait entraîner une hausse de l'inflation par le biais des importations plus coûteuses.
Le Trésor est resté silencieux alors que l'euro a grimpé au dessus de 1,33 dollar, le billet vert tombant au plus bas depuis 20 mois face à la monnaie européenne et depuis 14 ans face à la livre sterling.
Le gouvernement répète à l'envi qu'"un dollar fort est dans l'intérêt des Etats-Unis", et que c'est aux marchés de fixer sa valeur. Selon les analystes, le refrain ne changera pas à moins de vrai danger.
"Si la baisse du dollar devenait chaotique, le gouvernement s'inquiéterait vraiment", estime Jay Bryson de la société Wachovia (WAVAP.OB - actualité) . "Non seulement le taux de change baisserait, mais les taux d'intérêt à long terme s'envoleraient et cela provoquerait une récession aux Etats-Unis. Mais tant que cela se fait en douceur, le gouvernement gardera une attitude de négligence bienveillante", ajoute-t-il.
Pour Peter Morici, professeur d'économie à l'université du Maryland, secrètement, "le gouvernement souhaite un dollar plus faible face au yuan" et aux autres monnaies asiatiques.
La monnaie chinoise est arrimée au dollar de façon artificiellement basse selon les industriels américains qui dénoncent une sous-évaluation responsable du flot d'importations "made in China".
"Le gouvernement tient un double langage. On ne peut pas avoir une dévaluation face au yuan, au won, au yen, et en même temps un dollar fort. On ne peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre", estime M. Morici.
Depuis longtemps, certains analystes prédisaient une baisse du dollar au vu de l'énorme déficit commercial américain. Il aura fallu, pour faire décrocher le billet vert, un ralentissement de l'économie et l'arrêt des hausse de taux de la banque centrale.
Mais les effets de cette dévaluation ne sont pas garantis.
Certes, la baisse du dollar rend les exportations américaines moins chères à l'étranger et cela devrait aider à réduire le déficit commercial.
Mais du côté des importations cela jouera peu, car la majorité des achats concernent les produits pétroliers (libellés en dollars) ou les produits chinois (libellés en monnaie liée au dollar).
De plus il existe un risque du côté de l'inflation.
Le dollar faible rend les produits importés plus coûteux, et si les Américains, qui se sont habitués à beaucoup acheter à l'étranger, refusent de modifier leurs habitudes, cela importera de l'inflation aux Etats-Unis.
La semaine dernière, le président de la Réserve fédérale (Fed) avait estimé que celle-ci était "inconfortablement élevée".
Pour David Kotok, président du cabinet Cumberland Advisors, le seul vrai danger de voir le dollar s'écrouler viendrait d'une désaffection des banques centrales envers le dollar.
Mais pour un pays comme la Chine, qui détient 1.000 milliards de dollars en réserves, cela reviendrait à se faire soi-même du mal.
Par Jitendra JOSHI
dim 03 déc, 9h56
(AFP) –
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9-2 Turquie-Irak : une société turque met à jour un important gisement pétrolier.La compagnie turque Genel Enerji, associée au groupe suisse Addax, a mis à jour un important gisement pétrolier lors d’une campagne de prospection dans la région de Kirkouk, dans le nord de l’Irak. Les autorités irakiennes ont d’ores et déjà annoncé vouloir exporter un million de barils par jour "au cours des prochaines années" à partir des gisements locaux.
Genel Enerji, la division énergétique du conglomérat turc Çukurova, et la société pétrolière Addax, ont fait cette découverte sur le site de Taq Taq, dans une zone située à 60 kilomètres au Nord-Est de la ville de Kirkouk, région à majorité turkmène.
Le seul puits de forage creusé par les deux partenaires vient de mettre à jour un débit de près de 30.000 barils quotidien d’un pétrole "léger" (47 degrés API) auquel se mêle "peu de gaz". De tels niveaux atteints lors d’un forage de moins d’une centaine de mètres de profondeur laissent présager un gisement significatif. Mehmet Sepil, le PDG de Genel Enerji, s’est réjoui de devenir "la première compagnie pétrolière privée turque à développer un gisement pétrolier d’importance". Ce puits est le premier d’une série de trois campagnes de forages prévues par Genel et Addax.
Basée à Genève, Addax Petroleum est la filiale de production fondée en 1994 par le groupe pétrolier Addax & Oryx.
Cette société de négoce est devenue dans les années 90 un groupe diversifié très présent en Afrique de l’Ouest où il contrôle un réseau de stations-service, ainsi que des installations de stockage d’hydrocarbures et d’embouteillage de GPL.
Son unité de production et d’exploration pétrolière tire l’essentiel de sa production -qui atteint les 80.000 barils par jour- des champs exploités au Nigeria.
(Tête de Turc, 01.12.06) –
--------------------------------------------------------------------------------Géographie de l'Irak L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):Superficie : 437 072 km² (dont 4 910 km² d'eau) L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):Al Anbar Al Basrah Al Muthanna Al Qadisiyah An Najaf Arbil As Sulaymaniyah At Ta'mim Babil Bagdad Dahuk Dhi Qar Diyala Kerbala Maysan Ninawa Salah ad Din Wasit VILLES importantesBagdad Bassorah Duhok Falloujah Mossoul Arbil Kirkouk Souleymaniah Frontières : 3 650 km Iran (1 458 km) Jordanie (181 km) Koweït (240 km) Arabie saoudite (814 km) Syrie (605 km) Turquie (352 km)
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