N° 235 - Journal d'Irak- 22-12
Tiré a part : 17-12
L’ancien secrétaire à la Défense, Colin Powell, à affirmé dimanche que la situation en Irak est "grave, et se détériore, et nous ne sommes pas en train de gagner, nous perdons.".
(AP)
18-12
M. Snow, interrogé pour savoir si Bush croit encore en la victoire américaine, a répondu: "Je pense qu'à ce stade, la fuite en avant ne sert plus à rien".
(AP)
20-12
L'armée de terre américaine compte 507.000 soldats, et bientôt 512.000, et le corps des Marines 180.000 soldats.
L'armée américaine, tous corps confondus, approche un million et demi d'hommes et femmes.
Les généraux expriment ouvertement leur inquiétude devant le risque qu'elle n'atteigne le point de rupture, au rythme actuel des relèves. M. Bush a laissé entendre auprès du Washington Post qu'il partageait cette préoccupation.
Bush semble ainsi rompre avec Rumsfeld, apôtre des technologies sophistiquées et des nouvelles stratégies plutôt que des effectifs pléthoriques.
AP
20-12
Le directeur du bureau du budget de la Maison Blanche (OMB), Rob Portman, a indiqué que le coût de la guerre resterait considérable au cours de l'année budgétaire qui vient de commencer et devrait dépasser 110 milliards de dollars.
(AFP)
Marc
--------------------------------------------------------------------------------Sommaire : 1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
5 Médias
5-1 L'Irak a été en 2006 la destination la plus meurtrière pour les journalistes en 25 ans..
6 Les Brèves..
6-1 Le Pentagone veut une rallonge de 100 milliards de dollars pour ses opérations en Irak et Afghanistan .
6-3 Le Pentagone reconnaît que les attaques sont à leur plus haut niveau.
6-4 Quel changement de stratégie américaine en Irak ?
6-5 Le chef de l'armée de Terre américaine veut plus de soldats.
6-5 Selon la Grande-Bretagne : La guerre en Irak a accrû la menace 'terroriste'.
6-6 Blair durement épinglé pour l'Irak et son manque d'influence sur Washington.
6-7 Croix-Rouge internationale "Notre principal problème, ce sont les forces américaines, plus que les autres forces".
6-8 L'équipement des GI en Irak souffre d'une grève chez Goodyear.
6-9 Plus de 800.000 Irakiens réfugiés en Syrie depuis 2003.
6-10 L'Arabie Saoudite soutiendrait les sunnites en cas de retrait US d'Irak .
6-11 L'Iran accusé d'avoir créé un "Etat dans l'Etat" en Irak.
7 Dossier & Point de vue
7-1 Dossier M.Lemaire : Une majorité d'Américains porte un jugement de plus en plus négatif sur la gestion du conflit par l'administration Bush.
7-2 Enquête de Eric Leser : Armée américaine : la pire crise depuis 30 ans.
7-4 Point de vue de Reuters : Robert Gates, un pilier de la CIA à la rescousse du Pentagone..
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net. 8-1 Donald Rumsfeld fait ses adieux au Pentagone.
8-2 Un projet de loi 'irakien' sur les ressources pétrolières.
9 Annexes
9 -1 Géographie de l'Irak
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L'Irak en chiffre: du 11-12 au 20/12/06
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tués blessés
Peuple irakien 76 68
Usboys/Autres boys 18 25
Policiers, armée et collaborateurs 31 41
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--------------------------------------------------------------------------------1 La résistance contre l'agresseurAnalyse & commentairesa) La résistanceb) Les colonisteurs
14-12
# "Nous devons modifier la dynamique à Bagdad.", a déclaré le général US Raymond Odierno lors d'une cérémonie où il a été officiellement chargé du commandement opérationnel des forces américaines en Irak.
"La solution ne sera pas que militaire. Ce sera un mélange de mesures diplomatiques, économiques et militaires qui devra être appliqué à Bagdad pour que la sécurité y soit rétablie."
Odierno, prend ses fonctions de numéro deux du commandement militaire américain en Irak à un tournant de la politique menée par les USA dans ce pays.
(Reuters)
20-12
# Selon un rapport du Pentagone, les attaques dirigées contre le personnel de sécurité (lire soldats) les civils irakiens ont fait un bond de 22% entre le 10 août et le 10 novembre par rapport au trimestre précédent, atteignant un nouveau record.
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------b) Analyse du terrain a) La résistance20-12
Le numéro deux d’Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, a prédit que les Etats-Unis seraient contraints de négocier en Irak et en Afghanistan avec les groupes islamistes,
# "Il semble que vous allez vous engager dans une étape douloureuse de négociations vouées à l'échec pour en venir, contraints, à des négociations avec les vraies forces" en Irak et en Afghanistan, a déclaré Zawahiri dans une allusion aux résistants qui combattent les troupes américaines dans ces deux pays.
"Vous continuez à penser avec la même mentalité stupide. Vous essayez de négocier avec certaines parties pour vous assurer une sortie, mais ces parties ne possèdent pas de sortie pour vous", a-t-il encore déclaré.
"Vos tentatives vous apporteront davantage de déception, car vous ne négociez pas avec les vraies forces" pour sortir "des catastrophes en Irak et en Afghanistan", a-t-il ajouté à l'adresse des Américains, "républicains et démocrates"
(Afp- Al-Jazira.)
--------------------------------------------------------------------------------b) Les colonisteursUsa20-12
Les soldats US et les employés des compagnies de sécurité étrangères (seuls expatriés à encore se risquer en dehors de la "zone verte", le secteur ultra-protégé de Bagdad) sont également les cibles régulières d'attaques, embuscades ou engins piégés au passage de leurs convois blindés.
(Afp 10h02)
20-12
# Signe des changements en cours, le général John Abizaid, qui supervise les opérations militaires américaines au Proche-Orient, a fait savoir qu'il allait quitter son poste début 2007 après avoir refusé de prolonger sa mission.
(afp)
--------------------------------------------------------------------------------Grande Bretagne
12-12
# Les britanniques pourraient rester en Irak pendant longtemps encore, le ministre britannique des Forces armées, Adam Ingram.
Il a néanmoins refusé de se prononcer sur tout échéancier en expliquant que cela dépendait des succès sur le terrain….
(Reuters)
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c) Les forces en présence
Leurs analyses & commentaires2) Les troupesUsa14-12
# Selon le Washington Post, l'armée de Terre et les Marines, les deux corps d'armée les plus sollicités en Irak et en Afghanistan, vont demander plus de soldats au nouveau secrétaire à la Défense Robert Gates et au Congrès.
(Af-18h36)
20-12
La presse US confirme que l'une des possibilités consiste dans l'envoi de 15 à 30.000 hommes supplémentaires en Irak.
Les militaires résistent faute de mission précise qui serait assignée aux troupes, explique le journal citant des responsables proches des discussions.
Ils s'inquièteraient qu'un tel renfort ne stimule la résistance
(AFP)
20-12
## Il y a actuellement environ 507.000 soldats en service actif dans l'armée de terre, et 180.000 dans le corps des "marines". Dix mille soldats supplémentaires coûteront environ 1,2 milliard de dollars par an en salaires et en formation, sans compter leur équipement, selon Paul Boyce, un porte-parole de l'armée de terre.
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------Armée fantoche Irakienne
16-12
L'armée américaine a formé une nouvelle armée irakienne, forte de 300.000 hommes,
(Reuters)
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Grande Bretagne12-12
# La Grande-Bretagne, à 7.200 hommes dans le sud de l'Irak, contrôlant la région de Bassorah, deuxième ville du pays.
(Reuters)
12-12
Les britanniques disent espérer que plusieurs centaines de ces hommes seraient rapatriés d'ici la fin de 2007…
Ingram souligne que ces hommes resteraient sur place si le gouvernement irakien le souhaitait..
(Reuters)
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2) Politique des collaborateurs IrakiensMaliki16-12
# Maliki a déclaré que la réconciliation constituait un "filet de sécurité contre la mort et la destruction". .
Maliki a évoqué la nécessité d'un renforcement de la sécurité en poursuivant "toutes les sources de la violence, y compris les résistants et les milices",
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------Mise sur rail d'un état fascisteConférence de réconciliation nationale :
13-12"La conférence aura lieu comme prévu samedi", a assuré Omar Abdul-Sattar, du Parti islamique irakien (PII) parti dirigé par le vice-président Tarek al-Hachemi.
# Le Comité des oulémas musulmans, a annoncé qu'elle boycotterait la réunion.
Le courant Sadr, qui compte 6 ministres et 32 députés (sur 275), sera à la table des négociations. Son discours est simple : le gouvernement se montre incapable de protéger la population, il faut donc des milices pour les protéger.
Nb : Moqtada Sadr dont l'armée du Mahdi, forte d'environ 60.000 hommes, est considérée comme un contre-pouvoir et est soupçonnée de participer activement a la résistance(AFP)
13-12
La Conférence de réconciliation nationale irakienne a repris ses travaux pour la deuxième journée consécutive.
Environ 200 délégués et responsables politiques se sont retrouvés dans un bâtiment de la "zone verte".
Après une première journée consacrée essentiellement aux discour, les participants devaient poursuivrent leurs travaux en comité et se pencher notamment sur la "débaassification"
AP
16-12
"Toutes les tendances sont invitées" à la conférence de réconciliation, a promis M. Maliki.
Un des principaux points de la réunion est la participation des Baasistes.
# "Il faut inviter le parti Baas et les partis de la résistance. Le Baas a dirigé ce pays, il doit être invité, sinon avec qui faut-il se réconcilier?", a souligné Khalaf al-Aylan, leader du Conseil du dialogue national (membre du principal bloc sunnite).
"Les appels du gouvernement à la réconciliation sont nombreux, mais ils ne sont que de la poudre aux yeux", a-t-il accusé.
La réunion de réconciliation s'annonce donc tendue.
En marge de l'ordre du jour, les différents interlocuteurs pourraient toutefois aussi discuter d'un remaniement gouvernemental promis par M. Maliki.
(AFP)
16-12
La conférence de réconciliation nationale irakienne a débuté ses travaux à Bagdad, en présence de plusieurs centaines de délégués et responsables politiques irakiens.
Les participants étaient rassemblés dans un centre de conférence de la "zone verte", secteur ultra-protégé du centre-ville de la capitale où se trouvent les principales institutions irakiennes et l'ambassade américaine.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki devrait annoncer plusieurs initiatives visant à "restaurer l'unité nationale", selon son entourage, en particulier une possible amnistie pour les résistants ayant combattu l'armée américaine.
(AFP)
16-12
# Le Premier ministre al-Maliki a proposé : "L'armée irakienne ouvre ses portes aux officiers et soldats de l'ex-armée qui veulent servir la patrie",.
Et "ceci dans la mesure des possibilités des forces armées", a-t-il ajouté,
"Le gouvernement d'union nationale paiera des pensions à ceux qui ne seront pas réintégrés", a affirmé le Premier ministre.
Rappel : Voulue par l'ex-administrateur américain Paul Bremer, l'administrateur américain avait dissous l'armée irakienne
Cette épuration, avec la dissolution de l'armée, est aujourd'hui considérée comme l'une des principales erreurs des américains dans sa gestion de l’Irak.
La débassification a désorganisé l'administration, et (selon les américains) jeté dans la résistance les militaires et privé les forces d'occupation d'un réseau majeur de renseignements.
(Afp)
18-12
Nasser al-Ani, le porte-parole de la Conférence de réconciliation nationale qui s'est achevée dimanche et a rendu publique ses recommandations, a promis une nouvelle conférence dans "les deux mois".
"C'est trop peu et trop tard", a observé un analyste de l'organisation International Crisis Group (ICG) à propos des conclusions de la conférence.
"Nous n'avons pas besoin de ces demi-mesures. Nous avons besoin d'une conférence élargie, organisée avec le soutien de la communauté internationale et qui inclut toutes les forces politiques irakiennes".
# L'influent Mahmoud Othman, membre de la coalition kurde, a estimé que le bilan était "positif" et faisant l'éloge de la réintégration proposée dans l'armée des anciens officiers de Saddam Hussein et du paiement des pensions aux autres.
le nombre de militaires américains morts en Irak depuis l'invasion du pays en mars 2003.
(afp)
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Les grandes manoeuvres14-12
# Le Premier ministre, Maliki a demandé "plus d'armes pour l'armée irakienne, plus de pouvoir et d'entraînement pour pouvoir assurer la sécurité dans le pays". (AFP)
--------------------------------------------------------------------------------Sur le terrain19-12
# Des hommes certains vêtus d'uniformes de police, ont dérobé au moins 1,25 milliard de dinars irakiens (666.000 euros) en liquide lors d'un vol en plein coeur de Bagdad, la deuxième opération de ce type en 10 jours dans la capitale irakienne, apprend-on de source policière.
Les assaillants ont dévalisé des représentants du ministère de l'Industrie venus récolter l'argent nécessaire au versement des salaires dans une banque de Karrada, quartier du centre de Bagdad, a-t-on précisé de même source.
De source au ministère de l'Intérieur, on affirme que les voleurs ont attaqué la banque elle-même et se sont emparés de deux milliards de dinars (environ un million d'euros).
Aucun blessé n'a été signalé.
(Reuters)
20-12
Le Conseiller à la sécurité nationale du gouvernement, Mouaffaq al-Roubaïe, a indiqué: "Dans quelques jours, nous allons ainsi transférer les trois provinces du Kurdistan aux autorités locales
Ps : Frontalières de la Turquie et de l'Iran, ces trois provinces forment la région autonome du Kurdistan.
(afp- 11h41)
--------------------------------------------------------------------------------Les Observateurs12-12
L'Irak "s'approche très rapidement du point de non retour", a estimé l'ancien premier ministre irakien Allaoui
Il conseille l'instauration de la loi martiale. Allaoui. : "Nous avons un gouvernement qui est pratiquement paralysé. Les services sont pratiquement paralysés. La région est en ébullition et en train de s'enfoncer dans le chaos".
Allaoui se dit d'accord que l'armée américaine en Irak se concentre sur des fonctions d'entraînement des forces irakiennes.
(ats - 01:19)
--------------------------------------------------------------------------------Prisons, exactions & torture 18-12# L'ancien ministre irakien de l'Electricité, Ayhem al-Samarraï, condamné en octobre à deux ans de prison pour corruption, détournement de fonds (détourné avec un autre ministre près de 2 milliards de dollars) et malversations s'est évadé de sa prison dans le centre ultra-protégé de Bagdad, a-t-on appris de source gouvernementale lundi.
"Il était sous contrôle des deux autorités irakienne et américaine", a ajouté cette source, qui a requis l'anonymat..
"Trois policiers irakiens sont soupçonnés de complicité et leur arrestation a été ordonnée", a poursuivi le juge.
"Son avocat affirme que le verdict avait été récemment cassé par une cour de cassation, mais nous ne sommes pas informés d'une telle décision", a-t-il ajouté.
(afp- 20h04)
--------------------------------------------------------------------------------Procès de Saddam Hussein07-12
Deux médecins kurdes ont livré jeudi leur témoignage sur l'attaque chimique en 1987, connue sous le nom d'Opération Anfal.
# Le premier médecin a affirmé "Tout était mort dans le village, les oiseaux, les animaux, les moutons", a déclaré ce médecin, dont le nom n'a pas été communiqué.
Le second médecin a évoqué l'offensive aérienne et l'opération terrestre. Il a expliqué avoir soigné des habitants gravement brûlés et aveugles après l'attaque.
L'accusation estime à 180.000 le nombre de Kurdes tués lors de l'Opération Anfal.
Le procès a été ajourné au 18 décembre après l'audition de ces deux témoins.
AP
18-12
# Saddam Hussein : "Pour ce qui est de l'Iran, si n'importe quel responsable militaire ou civil affirme que Saddam Hussein a donné des ordres pour utiliser des munitions conventionnelles ou spéciales, à savoir chimiques comme il est expliqué, j'en assumerai la responsabilité avec honneur", a déclaré Saddam Hussein à l'audience.
Il a ajouté: "Je contesterai tout acte commis contre notre peuple et n'importe quel citoyen irakien, qu'il soit arabe ou kurde. Je n'accepterai aucune insulte à mes principes ou dirigée personnellement contre moi."
(Reuters)
18-12
Le procureur Munqith al-Faroon a présenté au tribunal certaines lettres de la présidence ordonnant à l'armée d'utiliser "des munitions spéciales" -identifiées comme du "gaz moutarde"- pour réprimer la rébellion kurde en 1987.
Le parquet a montré des documents provenant des services de renseignement militaire, de la présidence et des commandants de l'armée, le tout détaillant, selon l'accusation, la chaîne de commandement et d'ordres ayant conduit à l'utilisation d'armes chimiques contre les Kurdes.
Une note du renseignement militaire datant de 1987 sollicite l'accord de la présidence pour l'usage de gaz moutarde et de sarin contre les Kurdes. Elle évoque aussi des "munitions spéciales" correspondant, selon le parquet, aux armes chimiques.
Un deuxième document montre en réponse que Saddam a ordonné au renseignement militaire d'envisager la possibilité de procéder à une "frappe soudaine" avec de telles armes contre les forces iraniennes et kurdes.
L'ancien président accusait les Kurdes d'avoir aidé l'Iran au cours de la guerre Iran-Irak.
Une note interne du renseignement militaire confirme que l'armée a reçu le feu vert de la présidence pour une frappe à l'aide de "munitions spéciales". Elle insiste sur le fait qu'aucune frappe ne serait effectuée sans la porter préalablement à la connaissance du président.
Parmi les nombreux autres documents, l'un émane de l'état-major et fait état de la mort de 31 combattants kurdes et "agents communistes" dans un bombardement avec des munitions spéciales près de Dohouk.
## La défense affirme pour sa part que les rebelles kurdes combattaient aux côtés des Iraniens durant la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988 et que l'opération Anfal était donc légitime d'un point de vue militaire.
Une note interne du renseignement militaire confirme que l'armée a reçu le feu vert de la présidence pour une frappe à l'aide de "munitions spéciales". Elle insiste sur le fait qu'aucune frappe ne serait effectuée sans la porter préalablement à la connaissance du président.
(AP -Reuters)
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--------------------------------------------------------------------------------3 Politiques des occupants 3-1 Usa 12-12
Dans un sondage publié par le quotidien USA Today,
# Une majorité d'Américains (55%) souhaitent que l'essentiel des forces américaines déployées en Irak soient rapatriées dans les douze mois à venir.
Mais seules 18% des personnes interrogées pour le compte du quotidien national estiment que cette hypothèse se réalisera.
L'enquête a été réalisée auprès de 1.009 adultes après la publication des 79 recommandations du Groupe d'étude sur l'Irak.
75 % disent soutenir les trois principales recommandations de la commission Baker, à savoir:
- des discussions directes avec l'Iran et la Syrie;
- le retrait d'ici mars 2008 de la plupart des unités américaines de combat;
- une nouvelle initiative diplomatique sur le conflit israélo-palestinien.
(AFP)
--------------------------------------------------------------------------------Bush12-12
Bush a(urait) engagé un réexamen de sa politique irakienne, cependant il ne semble pas s'être rallié aux principales recommandations de cette commission Baker.
Il attendrai les résultats des travaux confiés, notamment, au Pentagone, au Département d'Etat et au Conseil de sécurité de la Maison blanche.
Bush ne veut pas d'une date butoir pour un éventuel retrait ou une redistribution de la mission militaire en Irak et exclut un dialogue direct avec Téhéran et Damas. Il n'a pas rejeté en revanche l'idée d'une conférence régionale à laquelle participeraient ces deux voisins de l'Irak.
(AFP)
14-12
Bush mène depuis plusieurs jours d'intenses consultations avec les responsables de son administration pour déterminer sa nouvelle stratégie en Irak.
Il s'est aussi entretenu avec des leaders irakiens, dans le but de former un "bloc modéré" soutenant le gouvernement de M. Maliki, et excluant Moqtada Sadr.
(AFP)
07-12
Bush doit décider de la suite à donner aux recommandations du Groupe d'études sur l'Irak, qui s'apparentent au constat d'échec de sa politique.
La perception de plus en plus répandue que l'intervention américaine a provoqué une guerre civile en Irak et que les Etats-Unis ne peuvent remporter cette guerre, l'impopularité du conflit qui est pas étranger à son impopularité personnelle, force Bush à renoncer à "maintenir le cap", défendu pendant des mois avec opiniâtreté.
(AFP)
20-12
# Bush a admis dans une interview que les forces américaines ne sont pas en passe de gagner la guerre en Irak.
"Je suis assez d'accord avec le général Pace quand il dit 'nous ne gagnons mais nous ne perdons pas'. Il y a eu des avancées très positives (...) il est remarquable par exemple de constater l'émergence d'une démocratie constitutionnelle au coeur du Proche-Orient".(…)
Dans cette interview Bush a annoncé qu'il projetait également d'augmenter les effectifs de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. Il
"Je suis enclin à penser que nous devons augmenter nos effectifs, l'armée de terre, les Marines", note M. Bush ".
Bush a donné pour instruction à son secrétaire à la guerre, Gates d'étudier la question et de "revenir avec des recommandations sur les moyens de procéder".
AP
20-12
# Résumant une année de revers en Irak, Bush a reconnu que la résistance avait contrecarré les efforts de la coalition pour "sécuriser et stabiliser le pays" en 2006.
Il a prévenu les Américains que l'année 2007 exigerait des "choix encore plus difficiles et des sacrifices supplémentaires" en "Je ne vais pas faire des prédictions pour 2007 en Irak - si ce n'est qu'il va falloir faire des choix difficiles et des sacrifices supplémentaires, parce que l'ennemi est violent et sans pitié",
"Ils ne peuvent pas nous chasser du Proche-Orient", a-t-il dit. "Ils ne peuvent intimider l'Amérique."
Bush a dit comprendre que les Américains soient choqués par la violence "innommable" qui a cours en Irak mais a dit penser que l'opinion soutenait sa position selon laquelle les Etats-Unis ne pouvaient envisager un retrait immédiat de ce pays.
(AP, Reuters & Afp).
--------------------------------------------------------------------------------Rice
15-12
Rice, a rejeté l'idée avancée par le Groupe d'étude sur l'Irak d'engager un dialogue direct avec la Syrie et l'Iran dans la perspective d'une stabilisation de l'Irak, rapporte le Washington Post.
Dans un entretien accordé au journal, Rice explique que les "contre-parties" seraient trop élevées et dit notamment qu'il n'est pas question, pour parvenir à la paix en Irak, d'abandonner à Damas la souveraineté du Liban ou d'autoriser Téhéran à se doter de l'arme atomique.( ?)
Elle estime également que ni la Syrie, ni l'Iran ne devraient avoir besoin d'incitations pour contribuer à la recherche d'une solution à la crise en Irak. "S'ils ont intérêt à un Irak stable, ils le feront de toute façon", dit-elle.
(Reuters)
--------------------------------------------------------------------------------Faites marquants14-12
Le républicain John McCain, en visite en Irak, a jugé la situation dans le pays "très, très préoccupante". "Elle nécessite l'injection de troupes supplémentaires", a déclaré le sénateur…
## Le sénateur a évoqué le chiffre de "cinq à 10 brigades supplémentaires", soit entre 15.000 et 30.OOO hommes, alors que les forces américaines en Irak comptent actuellement 140.000 hommes environ.
"Tout le monde reconnaît désormais que nous n'avions pas assez de troupes depuis le début de la guerre", a-t-il expliqué, soulignant: si des renforts sont envoyés, "cela doit être en nombre suffisant".
"La situation se détériore progressivement. Nous devons faire quelque chose pour inverser la tendance", a reconnu M. McCain.
"Les forces de sécurité irakiennes ne sont pas capables de faire face seules à la situations. Un point c'est tout", a-t-il analysé.
(AFP)
20-12
La presse US confirme que l'une des possibilités consiste dans l'envoi de 15 à 30.000 hommes supplémentaires en Irak.
Le Washington Post écrivait mardi que des responsables de la Maison Blanche défendaient cette idée. Mais ils sont confrontés au "désaccord unanime" de l'état-major interarmées au Pentagone, disait le quotidien. .
Nb : Les démocrates ont affirmé la nécessité de définir clairement la "mission" avant d'envoyer du renfort. "C'est il y a environ trois ans et demi, quand nous sommes allés en Irak, qu'il aurait fallu plus de soldats, beaucoup plus de soldats (...) Si nous l'avions fait, je ne crois pas que nous serions dans la situation où nous sommes aujourd'hui", a dit Ike Skelton, prochain président de la commission des forces armées à la Chambre des représentants.
(AFP)
14-12
M. McCain a demandé des mesures à l'encontre de Moqtada Sadr: "nous aurions dû arrêter Moqtada al-Sadr il y a trois ans. Il continue à être un obstacle pour la paix, son influence doit être éliminée".
(AFP)
--------------------------------------------------------------------------------Occupation de l'Irak
14-12
La stratégie américaine ne devrait pas changer rapidement, a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche Tony Snow. "Cela ne se produira pas avant la nouvelle année", a-t-il commenté.(AFP)
z
18-12
Le nouveau secrétaire américain à la guerre Gates, a pris ses fonctions avec l'obligation de proposer rapidement des options sur l'engagement militaire Us en Irak.
# "Un échec en Irak serait une calamité qui hanterait notre pays, nuirait à notre crédibilité et mettrait en danger les Américains pour les dizaines d'années à venir", a-t-il estimé
(AFP)
19-12
La Maison Blanche fait marche arrière par rapport aux déclarations de Bush, qui affirmait: "Nous sommes en train de gagner totalement la guerre en Irak. "
# "Je ne joue plus ce jeu", a déclaré le porte-parole, Snow. "C'est l'une de ces choses sur lesquelles vous finisse par essayer de résumer une situation complexe en un seul mot".
Tony Snow a affirmé que la situation en Irak est "grave, et se détériore, et nous ne sommes pas en train de gagner, nous perdons.".
(AP)
--------------------------------------------------------------------------------Sur le terrain18-12.
Deux hauts responsables du Pentagone, le général John Sattler, de l'état-major interarmées, et le sous-secrétaire à la Défense chargé des Affaires internationales, Peter Rodman, ont tenu à souligner l'augmentation entre mai et novembre du nombre de régions d'Irak où les forces irakiennes (armée et police) sont les principales responsables des opérations de lutte contre les résistants.
# Ps : Cependant actuellement deux provinces ne sont pas prêtes à ce transfert de responsabilités, il s’agit de Al-Anbar (ouest) et Bassorah (sud).
Deux provinces, Muthanna et Dhi Qar (sud), ont été transférées aux Irakiens et les autres seront prêtes ou partiellement prêtes pour ce transfert.
(AFP)
20-12
L'armée US a transféré aux forces irakiennes la responsabilité de la sécurité dans la province de Najaf (Al-Najaf Al-Ahsraf au sud de Bagdad) et notamment dans la ville du même nom théâtre d'une importante guerilla anti-américaine en 2004.
Les forces d’occupation resteront en soutien des forces irakiennes et pourront intervenir si celles-ci le sollicitent...
Rappel : Deux provinces du sud de l'Irak, (Dhi Qar) (Misan, sud-est) sont déjà sous responsabilité irakienne(…) ,
Ps : Paradoxalement, alors que les autorités politiques irakiennes affirment vouloir supprimer les milices, la province de Najaf a autorisé il y a plusieurs mois la création de "comités populaires de quartier",…
(afp- 11h41)
--------------------------------------------------------------------------------Dans les coulisses et au sénat
14-12
Pour la commission indépendante coprésidée par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker, l'armée Us "a peu de forces en réserve dans le cas où elle aurait besoin de répondre à d'autres crises (…) à travers le monde".
(Af-18h36)
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Prisons, exactions & torture 19-12
Le capitaine Lucas McConnell, 31 ans, (Marine) va être traduit en justice pour manquement à son devoir,. dans sa participation au massacre de 24 civils irakiens dans la ville d'Haditha, a précisé l'avocat du Marine, Kevin McDermott .
Ces inculpations marqueraient la dernière étape de l’enquête sur les actes d'un groupe de soldats du camp de base de Pendleton et de plusieurs officiers, le 19 novembre 2005.
Dans un premier temps, l'armée avait annoncé la mort de 15 civils dans une explosion sur le bord d'une route. Mais le magazine américain "Time", sur la foi de témoignages de survivants et d'organisations de défense des droits de l'homme, avait révélé en mars que le massacre avait été le fait de Marines, déclenchant ainsi l'ouverture d'une enquête.
(AP)
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Les alliés 1 Onu 11-12
Kofi Annan appelle les Etats-Unis à rester fidèles à leurs principes en matière de droits de l'Homme :
## "Ce pays a historiquement été à l'avant-garde du mouvement des droits de l'Homme. Mais ce rôle ne peut se perpétuer que si l'Amérique reste fidèle à ses principes, même dans la lutte contre le terrorisme".
Lorsque l'Amérique "semble abandonner ses propres idéaux et objectifs, ses amis à l'étranger sont naturellement troublés", poursuit Kofi Annan après avoir souligné que "les droits de l'Homme et l'Etat de droit sont vitaux pour la sécurité globale et la prospérité".
"Lorsque la force, en particulier la force militaire, est utilisée, le monde la considère légitime" seulement si elle est utilisée dans "un but juste" et pour des "objectifs communs en accord avec des normes globalement acceptées", souligne-t-il, dans une allusion claire à l'invasion de l'Irak en 2003 .
Kofi Annan : "Nous avons besoin de la direction des Etats-Unis; nous faisons face à de nombreux problèmes à travers le monde (...) le rôle dirigeant que les Etats-Unis ont joué naturellement dans le passé et peuvent jouer aujourd'hui nous est nécessaire", "Aucune de nos institutions mondiales ne peut grand-chose quand les Etats-Unis se tiennent à distance. Mais quand ils sont pleinement engagés, tout est possible", "Lorsqu'il s'agira d'utiliser la puissance, et surtout la force militaire, le monde ne la considérera légitime que s'il est persuadé qu'on l'utilise dans un but pertinent - à des fins largement partagées -, conformément à des normes largement acceptées",
"Si vous les rendez responsables et les amenez à travailler avec vous, je crois que cela répondra aux intérêts de tout le monde, a-t-il dit. Remettre l'Irak d'aplomb sert non seulement les intérêts des Etats-Unis et de la communauté internationale, mais encore davantage ceux des pays de la région."
(afp- Reuters)
11-12
Annan est revenu sur l'opposition USà l'élargissement du Conseil de sécurité dans le cadre d'une réforme des Nations unies.
Alors qu'il préconise la création de dix nouveaux sièges, Washington souhaite ne voir accéder au Conseil que le Japon et quelques autres pays afin de ne pas en compromettre l'efficacité.
Des représentants de l'administration Bush ont estimé que Washington ne devait passer par les Nations unies que si cela répondait à ses intérêts nationaux.
"Ce n'est que par des institutions multilatérales que les Etats peuvent se rendre des comptes", a dit Annan. "C'est très important pour organiser ces institutions de façon équitable et démocratique, en donnant aux pauvres et aux faibles un peu d'influence sur les initiatives des riches et des puissants."
Les Etats-Unis, a-t-il rappelé, "Semblent abandonner leur propres idéaux et objectifs, ", a-t-il dit en allusion aux accusations de sévices ayant visé les prisons américaines de Guantanamo Bay (Cuba) et d'Abou Ghraïb (Irak).
(Reuters)
11-12
Annan a fait l'éloge de Truman, en fonctions de 1945 à 1953, et l'a cité en modèle pour l'action des Etats-Unis dans le monde présent.
## Truman, qui ordonna le largage de deux bombes atomiques sur le Japon en 1945 et fit des Etats-Unis le seul pays à avoir fait usage d'armes nucléaires, apprit de cette expérience que la sécurité devait désormais "être collective et indivisible", a dit Annan.
"Comme président, Truman a dit: 'La responsabilité des grands Etats est de servir et non de dominer les peuples du monde'", a rappelé M. Annan.. Contre les menaces globales, "aucune nation ne peut assurer sa sécurité en cherchant la suprématie sur toutes les autres", a-t-il ainsi déclaré.
."Vous, Américains, avez tant fait au siècle passé pour bâtir un système multilatéral efficace, centré sur les Nations unies. Vous est-il moins nécessaire aujourd'hui, et lui êtes-vous moins nécessaires qu'il y a soixante ans ?"
(Reuters & AP)
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4 Grande Bretagne12-12
Ingram a dit ne pas croire que les Etats-Unis retireraient leurs troupes début 2008 sans consulter leurs alliés.
Tout comme les Américains et les autres partenaires de la coalition, nous voulons que les forces soient rapatriées lorsque la tâche sera accomplie, nous ne partirons pas de manière précipitée, a assuré Ingram…
(Reuters)
17-12
le porte-parole de Blair : "Nous reconnaissons aujourd'hui que le gouvernement irakien fait face à des défis énormes. "Le Premier ministre assurera M. Maliki et le président Talabani que la Grande-Bretagne donnera la primauté aux vues du gouvernement irakien sur le futur déploiement des troupes britanniques en Irak.
(AFP)
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Les voisinsJordanie13-12
La Jordanie et l'Irak ont signé un accord sur la coopération sécuritaire et le renforcement de la sécurité à la frontière des deux pays, à l'issue de négociations entre leurs ministres de l'Intérieur, a-t-on annoncé officiellement.
Le protocole porte sur la coopération dans la lutte antiterroriste, l'extradition de suspects et les mesures de sécurité à la frontière, a précisé le ministre jordanien.
L'accord avec la Jordanie sera suivi d'un autre accord avec la Syrie qui vient de rétablir ses relations avec l'Irak après 26 ans de rupture, a-t-il ajouté.
(afp- 21h25)
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4 Lutte pour la libération du territoirePertes US
11-12
Au moins 18 soldats ont été blessées lundi dans l'atterrissage forcé d'un hélicoptère des Marines américains, dans la province d'Anbar.
Selon le commandement américain, une action ennemie ne semblait(…) pas être à l'origine du problème qu'a connu à la mi-journée l'hélicoptère Super Stallion CH-53E, transportant au minimum 21 personnes.
AP
12-12–
L'armée a annoncé mardi la mort de cinq soldats, dont trois Marines tués lundi au combat dans la province d'Anbar.
Un autre Marine est mort de causes non liées au combat dans la province d'Anbar.
Un autre soldat est mort lundi apparemment de causes naturelles près de Diwaniyeh, à 130km au sud de Bagdad.
(AP).
13-12
Les américains ont annoncé le premier décès d'une femme officier des Marines en Irak.
La chef de bataillon Megan McClung, âgée de 34 ans, était porte-parole du corps des Marines en Irak. Elle est décédée le 6 décembre dernier dans la province d'Al Anbar.
Le porte-parole Cliff Carnes de Camp Pendleton, où était assignée Mme McClung, a déclaré qu'elle a été tuée alors qu'elle escortait des représentants de la presse. Les journalistes n'ont pas été sérieusement blessés, a-t-il précisé.
AP
15-12
Deux Marines ont été tués en opération, dans la province d'Anbar (ouest de l'Irak), dans le pays, a annoncé vendredi l'armée américaine.
Un soldat a été tué dans la province de Ninevah, dans le nord-ouest du pays, par un tir ennemi. Deux soldats ont également été blessés.
AP
(AP) –
16-12
L'explosion d'une bombe en bord de route a tué trois soldats américains et en a blessé un autre au nord de Bagdad, a annoncé l'armée américaine.
Les soldats effectuaient samedi une patrouille avant le passage d'une autre unité lorsqu'une bombe a explosé au passage de l'un de leurs véhicules, précise l'armée dans un communiqué.
AP
18-12
L'armée américaine a annoncé lundi la mort de trois soldats dont deux dans la province d'Anbar (ouest de l'Irak).
Un soldat et un Marine sont morts ce week-end après avoir été blessés en opération dans la province d'Anbar, selon un communiqué de l'armée.
Un autre soldat est mort lundi dans l'accident de son véhicule au nord de Bagdad, selon l'armée. L'accident a également fait un blessé. Une enquête a été ouverte.
. AP
19-12
L'armée e a annoncé la mort d'un Marine dans la province d'Anbar (ouest..
AP
20-12
Deux soldats américains ont été tués et six autres blessés mercredi par l'explosion de deux bombes posées en bordure de routes lors de deux attaques séparées survenues dans la banlieue de Bagdad, a annoncé l'armée américaine.
Une première bombe a explosé au passage d'une patrouille de combat au sud-ouest de la capitale. Un soldat américain a été tué et quatre autres blessés dans cet attentat, a précisé l'armée dans un communiqué.
Une autre bombe a provoqué la mort d'un deuxième soldat américain dans un quartier situé au sud de Bagdad. "La patrouille de combat effectuait une mission de sécurisation de routes", selon le communiqué de l'armée. "Alors qu'ils effectuaient leur mission, une bombe posée en bordure d'une route a explosé près de l'un de leurs véhicules, tuant un soldat et en blessant deux autres."
AP
--------------------------------------------------------------------------------Pertes militaires irakienne - Ville non précisée
02-12 (oubli)
Cinq soldats et trois policiers irakiens, ont été tués samedi.
(AFP)
--------------------------------------------------------------------------------1-1 Bagdad 11-12
Dans le sud de la capitale à Doura (sud), un kamikaze a lancé sa voiture contre un poste de police, tuant un policier et en blessant cinq.
(afp- 12h46)
12-12Selon des témoins sur place, il y a eu deux explosions. La deuxième, la plus importante, a été commise par un kamikaze et a ravagé Tayaran Square, une place très fréquentée à cette heure de la matinée par des charpentiers, plombiers et autres ouvriers du bâtiment à la recherche de travail.(travaillant pour qui ?) dans le quartier de Rusafa, dans le centre ville de Bagdad à 07H00."Il y a eu un incident entre une BMW et une voiture de police", a raconté Khaled Nasser, "La BMW a heurté la voiture de police. Les policiers ont ouvert le feu et la voiture a explosé.
Les gens se sont réfugiés près d'un immeuble, c'est à ce moment qu'une camionnette est arrivée là et a explosé".L'hôpital Kindi de Bagdad a reçu 52 corps et l'hôpital Ibn Nafis en a reçu 5. Ce dernier établissement a également accueilli 25 blessés graves.D'autres explosions ont été entendues dans la ville par la suite.(AFP)
14-12
Deux personnes, dont un militaire irakien, ont été tuées et neuf autres blessées dans une attaque kamikaze
(AFP)
14-12
Le convoi du vice-président irakien Abel Abdoul Mahdi, a été attaqué à Bagdad, selon le ministère de l'Intérieur,
. Il a précisé que l'attaque s'était produite près du quartier de Djamiaa, une zone de l'ouest de Bagdad.
(Reuters)
16-12.
Dans la nuit de vendredi à samedi un bombardement aérien lors d'une opération de l'armée américaine et des forces de sécurité irakiennes dans le quartier chiite de Sadr City. Il y aurait "Un combattant ennemi a été tué et un autre blessé", selon l'armée, qui n'a fait état "d'aucune perte civile".
(AFP)
19-12
Deux civils ont été tués mardi dans l'explosion d'une bombe en bord de route dans le sud de Bagdad, selon les autorités.
(AP)
20-12
Au moins trois policiers irakiens, ont été tuées et 20 blessés mercredi matin à Bagdad
Un kamikaze s'est fait exploser à un barrage de la police dans le quartier de Jadriya, près de l'université de Bagdad (sud de la capitale), selon une source de sécurité, qui a requis l'anonymat.
Onze morts et trente blessés ont été transportés vers les hôpitaux de Yarmouk et Ibn Nafis, selon des sources médicales au sein de ces deux établissements.
Les autres victimes (8) civiles sont des étudiants qui se rendaient à l'université voisine.
"Dans la panique ayant suivi l’attaque, les gens marchaient sur les corps en tentant de s'enfuir", a raconté un jeune homme.
D'autres explosions ont retenti dans la capitale pendant la matinée.
(Afp- 07h02)
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1-4 Région de Baiji & Synia Baji
13-12
Une femme a été tuée et trois personnes blessées dans l'explosion d'un engin piégé.
Un policier a été tué dans une explosion dans le secteur.
(AFP)),
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1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu- 60 km au nord de Bagdad) Abou Saïda.-Bahriz, Baladrouz, Balad Rouz,Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah, Mouradiya, Yathreb (La région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, est le théâtre d'attaques visant quasi quotidiennement les forces colonialistes et ces acolytes sur le terrainBaaqouba (60 km au nord de Bagdad)11-12
Deux policiers ont été tués par des hommes armés.
(afp- 12h46)
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1-8 Kout (175 km au sud-est de Bagdad).13-12
Un collaborateur à été tué lors d'un enlèvement de cinq personnes travaillant sur une base américaine près de Kout.(AFP)
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1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ ::Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi )Riyadh (60 km au sud de la ville de Kirkouk- 250 km au nord-est de Bagdad)
13-12
Une attaque kamikaze contre une base militaire irakienne située le long d'un pipe-line acheminant le pétrole jusqu'à la raffinerie de Baiji. a tué 10 soldats et blessé 9 autres dans le nord de l'Irak, rapporte la police.
L'attaque qui eu lieu à une soixantaine de kilomètres au sud de la ville de Kirkouk e visait une unité de la "Brigade des infrastructures stratégiques", unité sous l'autorité du ministère irakien de la Défense,,
Aucune installation pétrolière n'a été endommagée. Nouvellement implantée, la base était encore peu protégée et ne disposait pas de bâtiment en dur.
(ats / 12:00- Reuters)
A 250 km au nord-est de Bagdad, la région de Kirkouk recèle parmi les plus importantes réserves de pétrole encore non-exploitées dans le monde.
L'ouest de la région est également l'un des foyers de la résistance, qui attaque régulièrement les infrastructures pétrolières (sites de production, pipe-line et raffineries) et vise ainsi la principale source de revenus des gouvernements US & irakien.
(afp10h47)
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1-13 Les autres régions de l'Irak occupée Adhamiyah.20-12
Au moins quatre personnes ont été tuées et sept blessées vers 09H45 dans l'explosion d'une voiture près d'un bâtiment administratif, au nord de Bagdad, à Adhamiyah.
(Afp 10h02
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--------------------------------------------------------------------------------Enlèvements 11-12
4 instituteurs qui se rendaient à leur travail dans un mini-bus ont été enlevés près de Doujail, au nord de Bagdad.
Quatre employés d'une banque ont quant à eux été kidnappés alors qu'ils transportaient de l'argent d'un camion blindé à leur banque au centre-ville de Bagdad.
(afp- 12h46)
11-12
"Quatre Sud-Africains et cinq Irakiens ont été enlevés dans ce qui semble être un faux barrage routier sur une route au nord de Bagdad", a indiqué à un porte-parole du ministère Ronnie Mamoepa.
"Ils circulaient dans un convoi de quatre véhicules quand ils ont été forcés de s'arrêter pour un contrôle routier. Il n'y a aucune nouvelle d'eux depuis ce moment", a ajouté M. Mamoepa.
Le porte-parole a précisé que ces neuf personnes étaient employés par Safe Net Security, une entreprise de sécurité qui travaille en sous-traitance pour le ministère de la Défense américain.
(afp- 17h57)
14-12
Selon des policiers, une trentaine de commerçants et de passants, ont été enlevés par des inconnus en tenues de camouflage à Sinak, un quartier du centre de Bagdad.
Au ministère de l'Intérieur, on précisait dans la soirée que la plupart d'entre eux ont été relâchés quelques heures plus tard à Chaab, un quartier chiite de Bagdad. Ils sont indemnes.
Aucune autre information n'était disponible, notamment sur le sort des autres otages. Les mobiles de cet enlèvement ne sont pas davantage connus.
(Reuters)
17-12
Des hommes vêtus de l'uniforme des policiers irakiens ont enlevé dimanche 25 personnes au bureau du Croissant-Rouge à Bagdad, ont rapporté un responsable de l'organisation et des témoins.
Ils ont séparé les femmes des hommes et ont ensuite enlevé environ 25 employés, visiteurs et agents de sécurité, selon ces sources.
(Reuters)
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Sabotages d'Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d' electricité
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L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)
Peuple Civils tués (depuis l'occupation) 659.657 Civils blessés (depuis l'occupation) 67.514 (chiffre très très minimum) Civils violés (par les troupes d'occupations) 2.507 (voir Ibrahim Allousch Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...) 8.530 (chiffre minimum) Résistants (décrit tel quel ) tués 3.353(chiffre minimum) Résistants (décrit tel quel ) blessés 3.824 (chiffre minimum) En prison 39.593 (Craig Roberts) Embargo 750.000 enfants (chiffre minimal) Embargo 750.000 adultes (chiffre moyen) Militaires irakiens tués pendant l'invasion 45.468 (chiffre minimal) Civils tués pendant l'invasion 120.000 (chiffre minimal) Coalition (depuis le début de la guerre) : Nombre de Soldats tués (ou morts...) *** 33.760 Soldats rapatriés (blessés ou malades) 51.855(chiffre minimal) (*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital) Disparus (dans la nature) 1.014 Désertions 5.501 Mutinerie 2 corps + 25 Aide psychologique 66.108*** Suicides 79 Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués 7.510 Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés 9.720 Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature) 13.854 Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc) 4.404 Autres blessés ( collaborateur etc) 3.219 Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité 240 attaques (très grand minimum) Infrastructures du rail 195 attaques (idem) Hélicopteres 69 ++ (idem) Avions (& drone) 26 ++
Les chiffres des sites d’information arabesA notre connaissance, le site internet http://www.almokhtsar.com/ est le seul site arabe qui mentionne le nombre de morts des occupants usaméricains depuis le début de l’occupation. L’actualisation de ce chiffre se fait régulièrement tous les jours, sur la base des informations récoltées des diverses sources sur les pertes usaméricaines. Le site comporte 2 parties, l’une réservée aux pertes du jour et l’autre aux pertes totales depuis l’annonce par Georges Bush de la fin des opérations de guerre en avril 2003.Le compteur du site marque pour le 23/10/06 le chiffre de 33.693***
Tués : Les chiffres des groupes de résistance 1) Il est de notoriété publique que les groupes de résistance ont de grandes capacités de rendre compte des réalités des opérations sur le terrain et des pertes humaines et matérielles qu’ils font subir à l’ennemi. Le problème qui se pose ici est celui de la multitude des groupes et par conséquent de leurs communiqués. Un grand nombre de groupes entreprennent leurs actions sur le terrain sans aucune coordination et parfois même sans publier de communiqués relatifs à leurs actions.On peut tout de même évaluer les pertes causées par ces groupes dans les rangs de forces d’occupation, en nous basant sur les communiqués de chacun d’entre eux.L’Armée islamique en Irak est considérée comme étant le plus important groupe de résistance. C’est aussi le groupe le plus structuré, le mieux organisé, le plus discipliné et aussi le plus précis dans ses statistiques.
L’Armée islamique a conservé une grande régularité dans ses opérations et procède comme les autres groupes à filmer ses opérations les plus éclatantes.Dans une entrevue avec le journal online de l’Armée islamique, son commandant en chef a déclaré : « Nous avons tué des milliers de soldats et de gradés et blessé beaucoup plus.
Selon nos statistiques, les pertes usaméricaines dépassent les 25.000».Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET
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5 MédiasNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information Marc
5-1 L'Irak a été en 2006 la destination la plus meurtrière pour les journalistes en 25 ans.
20-12
L'Irak a été en 2006 la destination la plus meurtrière pour les journalistes en 25 ans, a indiqué mercredi le Comité de protection des journalistes, une association basée à New York.
Trente-deux journalistes ont été tués cette année dans ce pays, a précisé dans un communiqué l'association créée en 1981.
"Ces morts en Irak illustrent la détérioration du statut traditionnel des reporters comme observateurs neutres en période de guerre", a souligné le dirigeant de l'association, Joel Simon.
Au début du conflit, les journalistes étaient tués lors de combat. Ils sont devenus aujourd'hui des cibles pour des raisons politiques, sectorielles ou parce qu'ils représentent l'Occident, a-t-il relevé. 92 journalistes sont morts au total depuis 2003.
Dans le monde, 55 journalistes ont été tués dans le cadre de leur travail, contre 47 l'année précédente.
Après l'Irak, l'Afghanistan et les Philippines sont les deux pays les plus dangereux pour des journalistes, avec trois morts chacun.
(Afp)
12-12
Assouan Ahmed Lutfallah, caméraman de l'agence de presse américaine Associated Press a été tué mardi à Mossoul dans le nord de l'Irak alors qu'il filmait des affrontements, selon la police.
Assouan Ahmed Lutfallah, 35 ans, faisait réparer sa voiture quand des combats ont éclaté à proximité. Le caméraman s'est rendu sur les lieux pour filmer les affrontements. Le décès d'Assouan Ahmed Lutfallah porte à 29 le nombre de personnes tuées en mission pour AP depuis la création de l'agence en 1846.
AP
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--------------------------------------------------------------------------------6 Les brèvesNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information Marc
6-1 Le Pentagone veut une rallonge de 100 milliards de dollars pour ses opérations en Irak et Afghanistan . 20-12
Le Pentagone cherche à obtenir une rallonge budgétaire de 99,7 milliards de dollars (75,5 milliards d'euros) pour financer ses opérations militaires en Irak et Afghanistan, selon des informations obtenues mercredi par l'Associated Press.
Si cette requête du département américain de la Défense est approuvée par le Congrès, le budget consacré par les Etats-Unis à ces deux guerre de colonisation serait porté à environ 170 milliards de dollars (128,7 milliards d'euros) pour l'année.
Depuis mars 2003, la guerre en Irak, à elle seule, a déjà coûté au total quelque 350 milliards de dollars (266 milliards d'euros) aux Etats-Unis. Si l'on y ajoute les dépenses relatives au conflit en Afghanistan le coût total pour le contribuable américain dépasse les 500 milliards de dollars (378,7 milliards d'euros), selon les calculs établis par le Service de recherche du Congrès, un organisme qui regroupe des républicains et des démocrates.
Si la nouvelle enveloppe réclamée par le département de la Défense est approuvée, les dépenses consacrées cette année à la guerre en Irak atteindraient un niveau sans précédent, avec 50 milliards de dollars (37,8 milliards d'euros) de plus que le précédent record de l'an dernier.
En septembre, le Congrès avait approuvé une enveloppe initiale de 70 milliards de dollars (53 milliards d'euros), sur l'exercice budgétaire en cours, pour les opérations en Irak.
Ces informations concernant la demande du Pentagone ont été transmises à l'Associated Press par une source qui a réclamé l'anonymat car n'étant pas autorisée à les communiquer.
Cette requête des experts de l'armée américaine intervient alors que le président Bush étudie de nouvelles stratégies pour la guerre en Irak, dont l'une prévoit d'envoyer rapidement des milliers de troupes américaines supplémentaires en Irak.
AP
--------------------------------------------------------------------------------6-3 Le Pentagone reconnaît que les attaques sont à leur plus haut niveau.18-12…
Le constat n'est pas une surprise, mais c'est le Pentagone lui-même qui le fait: les attaques contre les troupes américaines et irakiennes se sont multipliées ces derniers mois au point d'atteindre leur niveau le plus élevé depuis juin 2004.
D'après ce rapport, le nombre hebdomadaire moyen d'attaques entre la mi-août et la mi-novembre s'est accru de 22% par rapport aux trois mois précédents, en passant d'environ 800 à près de 1.000 par semaine entre le 12 août et le 10 novembre,
Les plus importantes ont eu lieu à Bagdad et dans la province occidentale d'Anbar.
Le rapport du Pentagone relève que les forces de la Coalition restent la cible principale de ces attaques (68%) et que la moitié de ces attaques (54%) se sont produites dans seulement deux provinces irakiennes (Bagdad et al-Anbar). (un record depuis que le Congrès a demandé au Pentagone d'établir ce type de rapports en 2005.)
Et "Le groupe qui a actuellement l'impact le plus négatif sur la situation ‘sécuritaire’ en Irak est l'armée du Mahdi, qui a remplacé Al-Qaïda en Irak comme l'accélérateur le plus dangereux et est potentiellement durable ", affirme le rapport,.
Le document souligne que "le nombre d'attaques contre les infrastructures a continué de baisser", mais que "l'effet cumulatif de ces attaques, combiné à l'inefficacité des réparations et de la maintenance" de ces infrastructures a pesé sur la fourniture des services essentiels aux Irakiens.
Le rapport estime par ailleurs que le processus politique de réconciliation nationale "a fait peu de progrès":
Le Pentagone relève également que les attaques contre les civils restent localisées. "Plus de 90% des Irakiens se sentent en très grande sécurité dans leurs quartiers", affirme le rapport.
Nb : Le Pentagone a établi ce constat dans un rapport présenté au Congrès américain le jour même où Robert Gates prenait ses fonctions de nouveau secrétaire Us à la guerre, en remplacement de Rumsfeld.
(AP & AFP)
--------------------------------------------------------------------------------6-4 Quel changement de stratégie américaine en Irak ?
Pressé par l'opinion publique de modifier sa stratégie, Bush refuse de céder à la précipitationDepuis 3 jours, le président américain consulte experts, généraux et diplomates pour pouvoir annoncer son nouveau plan, a priori, en janvier. "Il y a de nombreuses consultations en cours. Comme je l'ai dit hier, je n'annoncerai mon plan qu'après des délibérations longues et mesurées. Je ne vais pas me précipiter pour prendre une décision difficile", déclare Bush
Il a ajouté que lors de ses consultations, il avait entendu des idées intéressantes et certaines autres "qui nous conduiraient à la défaite".
"Et je rejette ces idées", a déclaré le président américain après une rencontre avec des généraux et responsables du Département d'Etat au Pentagone. Il a cité notamment "partir avant que le travail ne soit terminer, des idées comme ne pas aider ce gouvernement (irakien) à prendre les mesures nécessaires et difficiles pour pouvoir faire son travail".
Autre priorité : la répartition du pétrole.. .
(14-12- EuroNews & AP)
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6-5 Le chef de l'armée de Terre américaine veut plus de soldats .
14-12
Le chef de l'armée de Terre américaine, le général Peter Schoomaker, a jugé nécessaire d'augmenter ses effectifs permanents et de lever les restrictions sur l'utilisation des forces de réserves pour répondre aux besoins de la "guerre contre le terrorisme".
"Il faut que notre pays continue à augmenter les effectifs de l'armée de Terre et permette l'utilisation sans restrictions des forces de réserve", a-t-il plaidé, lors d'une audition devant les experts composant la Commission sur la Garde nationale et les forces de réserves.
"Pour répondre aux nécessités opérationnelles actuelles, nous devons prendre ces décisions maintenant", a-t-il ajouté.
Environ 125.000 soldats de l'armée de Terre sont actuellement déployés en Irak et en Afghanistan, a-t-il souligné. Il a rappelé que les effectifs de l'armée de Terre d'active étaient inférieurs de 40% par rapport aux années 1970.
"Si le pays décide d'augmenter la taille de notre armée de Terre, cela prendra un certain temps". "Nous pourrions ajouter 6.000 à 7.000 soldats par an, à mon avis, mais peut-être avec des mesures incitatives supplémentaires nous pourrions faire plus", a-t-il ajouté.
S'agissant des régles régissant l'utilisation de la Garde nationale et des forces de réserve, l'officier a estimé qu'elles gênaient sa "capacité à remobiliser les unités les mieux entraînées, les mieux dirigées et les mieux équipées".
Selon lui, trop d'efforts sont demandés aux soldats d'active: "Le temps de repos entre des déploiements pour les brigades de combat est de moins d'un an. A ce rythme, sans un accès récurrent aux composantes de réserve, nous allons casser l'armée d'active".
"L'environnement stratégique incertain et dangereux aujourd'hui rend nécessaire que toutes les unités (d'active et de réserve) aient un très haut niveau de préparation au combat et soient prêtes à se déployer rapidement", a-t-il estimé.
Le général Schoomaker a estimé qu'il ne fallait pas espérer une diminution des missions extérieures. "Le pays doit (...) réaliser que nous sommes plus proche du début que de la fin de la +longue guerre+", a-t-il dit…
(Af-18h36)
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6-5 Selon la Grande-Bretagne : La guerre en Irak a accrû la menace 'terroriste' .17-12
La Grande-Bretagne ferait face à une menace moindre si la guerre en Irak ne s'était pas "si mal déroulée", a estimé Pauline Neville-Jones, ancienne chef du Comité conjoint des services de renseignement britanniques (JIC), une ancienne haute responsable des services de renseignement britanniques.
Neville-Jones, a également regretté la lenteur avec laquelle le gouvernement de Tony Blair a pris, selon elle, conscience du risque après le lancement de la guerre en mars 2003.
"Il y a un moment où vous devez reconnaître les réalités telles qu'elles sont, sinon vous ne pouvez pas avancer", a déclaré au quotidien du soir londonien Evening Standard Mme Neville-Jones, qui a dirigé le JIC en 1993 et 1994.
Ce rapport, rédigée sous la supervision de Mme Neville-Jones, a notamment conclu : "Nous devons reconnaître qu'un élément central de notre politique étrangère - l'intervention en Irak - a échoué dans ces objectifs si gravement que la menace pour ce pays est en fait plus importante qu'elle n'était avant qu'elle commence".
Ps : Le JIC est un organisme chargé de servir de liaison entre les différentes agences de renseignement britanniques et les services du Premier ministre à Downing Street.
(afp- 17h54)
--------------------------------------------------------------------------------6-6 Blair durement épinglé pour l'Irak et son manque d'influence sur Washington.
19-12
Chatham House, institut de recherches a publié un bilan sans concession de la politique étrangère de Tony Blair, presque dix ans après son arrivée au pouvoir en mai 1997.
Tout d'abord, la décision d'envahir l'Irak après les attentats du 11 septembre 2001 était une "erreur terrible, et la débâcle actuelle aura des répercussions politiques pendant de nombreuses années", écrit le directeur de Chatham House, Victor Bulmer-Thomas.
"L'échec fondamental de Tony Blair en matière de politique étrangère a été son incapacité à influencer l'administration Bush d'une quelconque manière, malgré le sacrifice - militaire, politique et financier - qu'a fait le Royaume-Uni", assène-t-il.
Et, selon lui, "comme Suez il y a 50 ans, la débâcle irakienne marque un tournant dans la politique étrangère britannique qui changera la relation avec les Etats-Unis pour de longues années".
(afp)
--------------------------------------------------------------------------------6-7 Croix-Rouge internationale "Notre principal problème, ce sont les forces américaines, plus que les autres forces".
15-12
"Notre principal problème, ce sont les forces américaines, plus que les autres forces", a déclaré à Genève le vice-président du Croissant rouge irakien, le docteur Jamal Al-Karbouli.
Le harcèlement de la part des forces américaines est une plus grande menace pour le travail du Croissant rouge irakien que les attaques de la résistance, a déclaré le numéro deux de cette organisation affiliée au réseau international des Croix rouges et Croissants rouges.
Selon Al-Karbouli, certains de ces soldats n'ont pas l'air de comprendre que malgré le symbole du croissant à la place de celui de la croix, le Croissant rouge fait parti du mouvement humanitaire international et doit bénéficier des mêmes droits définis par les Conventions de Genève sur le droit de la guerre.
Des portes et fenêtres ont été brisées à plusieurs reprises dans ces locaux du Croissant rouge, a-t-il précisé, "juste pour voir".
En outre, à Falloujah, poursuit-il, des volontaires et du personnel du Croissant rouge ont été détenus par les forces américaines pendant plus de deux heures. "Ils ont brûlé la voiture et le bâtiment nous appartenant", a-t-il dénoncé.
Des médecins et autres personnels médicaux sont pris pour cible ou ont été tués. Et nombre d'hôpitaux sont devenus des refuges pour les résistants, qui parfois s'y retranchent pour des batailles rangés avec les forces américaines.
Il précise : les résistants "respectent notre identité, qui est la neutralité". Mais ils cherchent notamment à enrôler le Croissant rouge dans leurs rangs.
AP
Employant près d'un millier de salariés, le Croissant-Rouge est l'une des rares organisations intervenant encore dans tout l'Irak, avec un réseau d'environ 200.000 volontaires.
de Bagdad.
Par Jennie MATTHEW
--------------------------------------------------------------------------------6-8 L'équipement des GI en Irak souffre d'une grève chez Goodyear. Le parlementaire républicain américain Duncan Hunter a appelé mercredi à la levée d'une grève dans une usine des pneus Goodyear qui, selon lui, nuit à l'équipement des troupes déployées en Irak, faute de pneus de rechange pour leurs véhicules tout terrain.
"L'armée américaine se bat sur des roues et elle a besoin de l'aide à la fois du syndicat et de la direction tout de suite", a déclaré M. Hunter, président sortant de la commission de la Défense de la Chambre des représentants, à l'issue d'un entretien avec le chef d'état-major adjoint de l'armée de terre.
M. Hunter a indiqué que l'armée de terre envisageait d'invoquer une loi de 1947, le "Taft-Hartley Act", pour forcer les ouvriers de Goodyear à reprendre le travail, aux termes du pouvoir qu'a le président américain d'intervenir dans des grèves pesant sur la sécurité nationale.
"Ma recommandation est de permettre immédiatement aux 200 membres de l'USW de l'usine Goodyear de Topeka de reprendre le travail (...) étant entendu qu'ils auront droit aux mêmes conditions que les autres grévistes à l'issue des négociations en cours" avec la direction, a-t-il toutefois indiqué.
15.000 salariés de Goodyear syndiqués de l'USW ont lancé le 5 octobre une grève touchant le tiers des 45 usines du fabriquant de pneumatiques aux Etats-Unis et au Canada, faute d'un accord sur un nouveau contrat salarial.
Cette grève touche notamment le site de Topeka qui, selon M. Duncan, est le seul site à produire des pneus pour les véhicules tout terrain des militaires. La production serait réduite de quelque 35%, ce qui crée des manques pour l'équipement des troupes.
Le véhicule tout terrain Humvee est le véhicule de prédilection des militaires américains qui l'ont choisi pour remplacer les Jeep.
Plusieurs milliers de Humvee ont été détruits ou fortement endommagés par des bombes placées sur les routes irakiennes.
Goodyear est le numéro trois mondial du pneu en termes de ventes --19,7 milliards de dollars en 2005-- derrière Bridgestone et Michelin.
(afp- 00h57)
--------------------------------------------------------------------------------6-9 Plus de 800.000 Irakiens réfugiés en Syrie depuis 2003.
La Syrie a accueilli plus de 800.000 réfugiés irakiens depuis le début de l’envahisement de l’Irak a rapporté mercredi le quotidien officiel "Al-Baas", citant le ministère syrien de l'Intérieur.
Sur ce total, environ 648.000 Irakiens ont gagné la Syrie dès les mois suivants, selon un responsable du ministère cité par le quotidien.
Cet afflux de réfugiés est attribué aux lois syriennes facilitant l'obtention de visas pour les populations arabes, ainsi qu'à la proximité géographique et culturelle de la Syrie avec l'Irak.
Les réfugiés irakiens peuvent obtenir un permis de séjour annuel renouvelable s'ils disposent d'un revenu financier fixe dans le pays, s'ils sont propriétaires ou s'ils ont inscrit leurs enfants dans une école syrienne, selon le responsable cité par "Al-Baas".
Les réfugiés irakiens se sont majoritairement installés à Damas et dans ses environs. La plupart seraient issus des classes moyennes et vivraient de leurs économies.
(AP13-12)
--------------------------------------------------------------------------------6-10 L'Arabie Saoudite soutiendrait les sunnites en cas de retrait US d'Irak .L'Arabie Saoudite a averti fin novembre les Etats-Unis qu'elle soutiendrait financièrement les sunnites irakiens si les Américains retiraient leurs troupes de ce pays, a indiqué mercredi le New York Times, une information démentie par le département d'Etat.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite en aurait informé le vice-président américain Dick Cheney lors de sa visite à Ryad, affirment des diplomates arabes et américains ayant requis l'anonymat.
"C'est une situation hypothétique et nous travaillons dur pour l'éviter" mais "si les choses tournent mal en Irak, nous pensons que nous serons impliqués dans la guerre", a averti un diplomate arabe basé à Washington, selon le journal.
Selon le New York Times, l'administration américaine cherche à mettre en place une coalition de pays arabes sunnites avec un gouvernement chiite modéré en Irak, soutenue par les Etats-Unis et l'Europe, pour contrer "l'Iran, la Syrie et les terroristes", a ajouté un haut responsable américain, cité par le quotidien.
(afp- 20h12)
--------------------------------------------------------------------------------6-11 L'Iran accusé d'avoir créé un "Etat dans l'Etat" en Irak.
18-12
L'Iran a créé de fait un "Etat dans l'Etat" chiite en Irak, en fournissant un soutien logistique à des organisations armées et des fonds destinés aux programmes sociaux, écrit lundi le Washington Times, qui cite un rapport réalisé pour le compte du gouvernement saoudien.
Les auteurs de ce rapport de 40 pages affirment que les forces armées iraniennes fournissent des milices chiites irakiennes en armes et les entraînent.
L'Iran, en outre, soutiendrait activement des hommes politiques irakiens pro-iraniens, ajoute le journal.
"Là où les Américains ont échoué, les Iraniens sont intervenus", constate le Washington Times en citant le rapport.
Selon lc rapport, l'organisation Badr, branche armée du plus important parti de gouvernement irakien, le Conseil suprême pour la révolution islamique en Irak (CSRII), est "l'instrument capital qu'utilise l'Iran pour atteindre ses objectifs militaires ainsi que ses objectifs en matière de renseignements".
(Reuters) –
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7 Dossier & Point de vueNdlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
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7-1 Dossier M.Lemaire : Une majorité d'Américains porte un jugement de plus en plus négatif sur la gestion du conflit par l'administration Bush.
1- D'après le sondage Washington Post-ABC News,
69% des Américains souhaitent le retrait de l'essentiel des troupes de combat d'ici à 2008 et six sur 10 sont favorables à des discussions directes avec l'Iran et la Syrie, deux mesures préconisées par la commission Baker.
74% sont favorables à une réduction de l'aide financière et militaire en l'absence de progrès au niveau de la sécurité.
2- Selon une enquête du quotidien USA Today,
74% à vouloir un retrait de troupes d'ici à mars 2008
71% à souhaiter un dialogue avec Damas et Téhéran.
76% estiment également que Washington doit aider à trouver une issue au conflit israélo-palestinien, une autre recommandation de la commission.
3- sondage pour le Centre Pew
60% des personnes ayant entendu parler du rapport Baker se déclarent en gros d'accord avec ses recommandations.
69% sont notamment pour un dialogue avec Téhéran et Damas
57% pensent que l'administration Bush ne suivra pas les principales recommandations de ce rapport.
4- sondage réalisé pour USA Today,
54% pensent que l'administration Bush ne mettra pas en application les principales recommandations de la commission Baker.
D'après ces enquêtes, les Américains sont de plus en plus pessimistes sur l'Irak et font de moins en moins confiance à Bush pour gérer la stratégie américaine dans ce pays.
Selon l'enquête Washington Post-ABC News,
seulement 28% des Américains approuvent la gestion de la guerre en Irak par l'administration Bush, (soit le score le plus bas depuis l'invasion de ce pays en mars 2003).
Dans l'enquête pour USA Today,
moins d'un Américain sur cinq a une "grande" confiance dans Bush pour prendre les bonnes décisions sur l'Irak.
Pour 64% des personnes interrogées, les coûts de la guerre en Irak dépassent ses bénéfices.
Pour 16% d'entre elles, les Etats-Unis sont en train de gagner
61% assurent que leur pays ne gagnera pas la guerre.
Sur les conséquences du conflit, 42% des Américains estiment que la situation au Proche-Orient va se détériorer et pour 60% l'image des Etats-Unis dans le monde sera dégradée à cause de la guerre en Irak.
D'après le sondage Pew Research Center
Les Américains sont 50% à penser que l'Irak est un nouveau Vietnam pour les Etats-Unis (41% lors d'un précédent sondage du Pew en avril).
Ils sont seulement 23% à approuver la manière dont le président Bush gère le conflit, une chute de 9 points par rapport au mois d'août.
Selon le sondage Washington Post-ABC News,
61% pensent que les Etats-Unis n'auraient pas dû intervenir en Irak
52% estiment que l'administration Bush a volontairement induit en erreur le public sur la nécessité d'une telle intervention.
Selon la même enquête,
52% pensent que les Etats-Unis sont en train de perdre cette guerre
41% estiment que l'Irak est en guerre civile.
Le sondage USA Today a été réalisé du 8 au 10 décembre auprès de 1.009 personnes avec une marge d'erreur de 3 points.
Le sondage Pew a été réalisé du 6 au 10 décembre auprès de 1.502 personnes. La marge d'erreur est de 4 points.
Le sondage Washington Post-ABC News, publié sur leur site internet, a été conduit du 7 au 11 décembre auprès de 1.005 personnes. La marge d'erreur est de trois points.
(afp- 03h14)
Sondage NBC News/Wall Street Journal.
14-12
- Seules 23% des personnes interrogées disent soutenir la stratégiede Bush en Irak,
(soit une baisse de 11 points par rapport au précédent sondage NBC/Wall Street Journal fin octobre).
- Près de sept sondés sur dix disent être moins sûrs qu'auparavant que l'issue de la guerre soit positive.
- 53% des Américains estiment que les Etats-Unis ne sont pas obligés de rester en Irak par rapport aux soldats américains tués ou blessés sur place.
- Le taux d'approbation de Bush quant à l'ensemble de sa politique s'élève à 34%, soit le plus bas niveau réalisé par le président dans ce sondage.
- Seuls 21% des Américains veulent que le président des Etats-Unis décide de la politique du pays, -- - 59% qui estiment que c'est au nouveau Congrès à majorité démocrate issu des élections de mi-mandat de novembre qui doit le faire.
(Reuters) -
--------------------------------------------------------------------------------7-2 Enquête de Eric Leser : Armée américaine : la pire crise depuis 30 ans.
Le groupe d’études sur l’Irak, formé à l’initiative du Congrès américain et conduit par l’ex-secrétaire d’Etat républicain James Baker et par l’ancien parlementaire démocrate Lee Hamilton, a rendu, mercredi 6 décembre, ses conclusions. Leur objectif : trouver une stratégie de sortie des troupes d’Irak et établir un consensus entre l’administration et l’opposition démocrate, désormais majoritaire au Congrès.
Les solutions proposées par le "rapport Baker" sont, pour l’essentiel, politico-diplomatiques. Mais ses rédacteurs ne pouvaient éluder une donnée basique : l’armée américaine est aujourd’hui incapable de renforcer ses moyens pour modifier profondément son dispositif en Irak. Ses effectifs sont insuffisants, le moral des troupes et des officiers est entamé, le recrutement de plus en plus difficile, et les états-majors des diverses armées se déchirent entre partisans et adversaires de l’ex-secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, qui vient de démissionner.
La force de combat la plus puissante au monde semble épuisée. Si une crise importante éclatait quelque part dans le monde - imaginons : une attaque nord-coréenne contre la Corée du Sud - l’armée américaine ne pourrait pas, aujourd’hui, y déployer dans l’urgence plus de deux à trois brigades de combat d’active (7 000 à 10 000 hommes) !
Ancien du Vietnam, le sénateur républicain John McCain, membre de la commission des forces armées et probable candidat à l’investiture présidentielle en 2008, faisait part publiquement, il y a plusieurs mois, de ses doutes sur la capacité de cette armée à "faire face à un autre conflit majeur". Son pronostic : "Cela serait incroyablement difficile, compte tenu de la proportion de nos ressources employées en Irak et en Afghanistan. Que se passera-t-il si une confrontation éclate avec la Corée du Nord ou l’Iran ?"
Pour mener deux conflits simultanément, comme elle en a la mission, l’armée pourrait même être contrainte de revenir à la conscription, abandonnée en 1973. Le représentant démocrate Charles Rangel, 76 ans, ancien combattant de Corée, a déposé en novembre, par provocation, un projet de loi en ce sens. Il a été massivement rejeté : une telle réforme est en effet économiquement et plus encore politiquement inacceptable.
Au mois de novembre, le général John Abizaid, commandant des forces américaines au Proche-Orient, admettait devant le Congrès qu’accroître le nombre de soldats en Irak est devenu presque impossible. "On peut ajouter 20 000 Américains demain et obtenir un résultat temporaire, disait-il. Mais, quand vous regardez les effectifs disponibles, nous ne sommes pas en mesure de remplir cet engagement sur la durée." Le nombre des soldats est déjà passé, au prix d’un effort considérable, de 128 000 au début de l’année à 144 000. Cela n’a pas empêché l’Irak de basculer dans la guerre civile.
"Pour seulement maintenir le niveau actuel, nous allons devoir à nouveau oublier nos engagements auprès des troupes et étendre la présence de deux brigades au-delà d’un an, théoriquement la période maximale de déploiement. Cela affecte le moral des hommes", souligne Lawrence
Korb, secrétaire adjoint à la défense dans l’administration Reagan (1981-1989) et spécialiste de l’Irak. "Nous ne sommes tout simplement pas capables de mener une guerre de longue durée sans des forces terrestres plus importantes", dit-il. Sa définition d’une "guerre longue" ? Deux ans...
Un rapport de 136 pages commandé par le Pentagone en 2006 est aussi alarmiste. Pour son auteur, Andrew Krepinevich, directeur du Centre d’évaluations budgétaires et stratégiques à Washington, "si l’armée continue ainsi en Irak, elle en ressortira profondément affaiblie".
Selon lui, la poursuite d’un important déploiement de forces met en danger l’équilibre d’une institution composée exclusivement de volontaires et patiemment reconstruite après le traumatisme de la défaite au Vietnam.
Au plus fort du conflit vietnamien (1964-1973), l’armée de terre américaine comprenait 40 divisions d’active et de la Garde nationale. Ce nombre a été ramené à 28 après la chute du communisme (1989-1991) ; il est de 18 aujourd’hui. Si l’armée regroupe plus de 1 500 000 hommes, moins du tiers appartiennent à des unités vraiment combattantes. Plus gênant encore, seuls 200 000 sont issus des formations d’active de l’armée de terre et des marines, les autres viennent de la garde nationale et de la réserve.
Les premiers dépendent des Etats fédérés ; les seconds du Pentagone. Ces "soldats du dimanche" représentent 45 % des effectifs de l’armée. Dès le 20 décembre 2004, le général James Helmly, qui commandait 204 000 réservistes mobilisés, estimait dans un mémorandum que sa troupe est en train de "dégénérer rapidement en une force brisée".
La garde nationale et la réserve ne sont pas conçues pour être engagées un an sur deux dans une guerre d’occupation. Il faut des mois pour les réorganiser, les entraîner et les rééquiper. En dépit de budgets records - les dépenses militaires sont passées de 294,5 milliards de dollars en 2000 à 491,8 en 2006 -, les crédits manquent pour les équiper de gilets pare-balles de la dernière génération, réparer les véhicules, obtenir de nouveaux hélicoptères. Pour une brigade (environ 3 500 hommes) engagée, il en faut au minimum une et plutôt deux prêtes à prendre la relève.
Or l’Irak et l’Afghanistan ne sont pas les seuls lieux où se trouvent des troupes américaines, même si leur présence en Allemagne, en Corée du Sud et au Japon a été réduite ces dernières années. En mobilisant tous les réservistes possibles et en contraignant les soldats de la garde nationale à rester plus longtemps sous les drapeaux, le département de la défense a réussi à faire passer les effectifs de l’armée de terre de 480 000 à près de 600 000 hommes. Mais il décourage ainsi un peu plus les éventuelles recrues ou ceux qui auraient pu prolonger leur engagement.
Le Congrès a bien décidé d’augmenter de 50 000 hommes la taille des forces terrestres et de recréer des unités supprimées. Mais cela prend du temps et coûte cher. Par ailleurs, le recrutement devient de plus en plus difficile, à la fois parce que le chômage est faible aux Etats-Unis et parce que les pertes en Irak et en Afghanistan, qui deviennent lourdes, freinent les ardeurs.
Pour parvenir, en 2006, à atteindre ses objectifs de recrutement, l’armée a porté l’âge maximum des engagés à 41 ans et nettement revu à la baisse ses exigences en matière d’aptitudes physiques et intellectuelles. L’éditorialiste Fred Kaplan, du site Slate.com, décrit le phénomène comme "l’abêtissement de l’armée".
Explication : désormais, l’armée américaine est "une armée de haute technologie où chaque membre d’un équipage de char ou de l’artillerie doit utiliser des systèmes informatiques. Même les patrouilles à pied en Irak, en Afghanistan ou en Bosnie requièrent un niveau élevé d’initiative, de sensibilité, quelques rudiments de langues étrangères, qui vont au-delà de la simple capacité à suivre les ordres et à tirer droit".
Le Pentagone offre aujourd’hui 20 000 dollars de prime aux recrues. Il a demandé l’autorisation au Congrès de porter à 42 ans la limite d’âge du recrutement. "Cela montre combien il est difficile d’accroître les effectifs, ce qui est pourtant indispensable", explique Michael O’Hanlon, de la Brookings Institution.
L’institution est aussi ébranlée au sommet. De nombreux officiers supérieurs ont mené une véritable fronde contre le pouvoir civil, en l’occurrence le secrétaire à la défense jusqu’en novembre, Donald Rumsfeld. La défiance a atteint un tel point que le général Peter Schoomaker, chef d’état-major de l’armée de terre, a refusé cet été - cela n’était jamais arrivé - de fournir sa répartition du budget prévisionnel pour 2008 ! Il a estimé que l’enveloppe qui lui était proposée (114 milliards de dollars, soit 85 milliards d’euros) était totalement insuffisante pour maintenir la capacité opérationnelle de ses troupes. Selon lui, réparer les chars, les hélicoptères et les autres équipements endommagés en Afghanistan et en Irak coûterait au minimum 17 milliards de dollars de plus.
Des généraux récemment partis en retraite, des experts, des membres (anonymes) des différents états-majors n’ont cessé de dénoncer les erreurs majeures de Donald Rumsfeld, qui a limité la taille du contingent en Irak, a longtemps refusé de reconnaître la réalité de l’insurrection et qui, enfin, gérait les opérations depuis Washington dans leurs moindres détails.
Pourtant, absoudre la hiérarchie militaire dans l’échec irakien semble un peu facile. Les officiers supérieurs n’ont, par exemple, pas vraiment été mis en cause dans les tortures à la prison d’Abou Ghraib, dont la révélation a marqué un tournant du conflit.
La rapidité de l’effondrement taliban en 2001 et la marche quasi sans opposition sur Bagdad, en 2003, ont encouragé Donald Rumsfeld à poursuivre à la hussarde son projet de "transformation" radicale de l’armée.
La technologie et la puissance aérienne étaient à ses yeux plus importants que les hommes sur le terrain, leur nombre, leur équipement, leur entraînement. Il n’a toléré aucune opposition.
L’épisode le plus célèbre reste le limogeage du chef d’état-major interarmes, le général Eric Shinseki, qui avait eu le malheur de déclarer au Congrès qu’il faudrait "plusieurs centaines de milliers d’hommes" pour sécuriser l’Irak.
"Pendant cinq ans, Rumsfeld n’a eu de cesse de vouloir reformater l’armée. Mais il n’a pas été capable d’atteindre le moindre de ses objectifs, en dépit de la confiance absolue de la Maison Blanche", souligne John Arquilla, professeur à l’école navale de Monterey (Californie). Le secrétaire à la défense a soigneusement placé aux postes-clés des officiers qui lui étaient favorables et "s’est peu à peu enfermé dans un déni de la réalité irakienne", explique Kenneth Adelman, un de ses proches.
Donald Rumsfeld s’était promis de laisser une trace indélébile sur l’institution militaire américaine. Il l’a quittée affaiblie, démoralisée et divisée.
Eric Leser
CORRESPONDANT A NEW YORK
Enquête
Le Monde 07.12.06
http://www.tetedeturc.com/home/article.php?id_article=6087
http://www.tetedeturc.com/home/article.php?id_article=6043
--------------------------------------------------------------------------------7-4 Point de vue de Reuters : Robert Gates, un pilier de la CIA à la rescousse du Pentagone
Le nouveau secrétaire américain à la guerre, Robert Gates, aura la lourde tâche d'incarner un changement très attendu dans la politique des Etats-Unis en Irak.
Natif du Kansas, Gates, 63 ans, doit remplacer lundi Donald Rumsfeld, point focal de l'opposition à l'intervention américaine en Irak, qui a démissionné après le fiasco républicain aux élections de mi-mandat.
Il a été confirmé le 6 décembre à la tête du Pentagone par le Sénat au lendemain d'un vote unanime en sa faveur de la Commission des forces armées.
Sa nomination aura pris trois jours. La dernière fois qu'il avait recherché l'approbation du Sénat pour sa nomination à un poste gouvernemental - celui de directeur de la CIA - les auditions avaient duré trois semaines.
L'OMBRE D'IRAN-CONTRAS
Gates a expliqué que le président George Bush attendait de lui un regard neuf sur la guerre et que toutes les options étaient envisagées.
Au sénateur démocrate Carl Levin (Michigan), futur président de la commission des forces armées, qui lui demandait si les Etats-Unis étaient en train de l'emporter en Irak, il a répondu: "Non, monsieur."
Son langage sans fioritures a été accueilli favorablement par des sénateurs habitués au style alambiqué, parfois dédaigneux, de Rumsfeld. Ils ont insisté en outre sur l'ampleur et l'importance de la tâche du chef du Pentagone, qui devra contribuer aux efforts de stabilisation de l'Irak, même si le dernier mot revient à Bush sur les questions de défense.
Hasard du calendrier, sa confirmation survenait le jour même de la remise du rapport du Groupe d'étude sur l'Irak - dont il a été membre - qui a prôné une refonte de la politique irakienne de Washington basée sur une nouvelle approche régionale.
Contrairement à son expérience de 1991, où il avait bataillé ferme pour être confirmé à la tête de l'agence de renseignement, le plus dur reste à venir pour Gates, selon des experts.
Les démocrates avaient fait savoir avant les audiences de confirmation qu'ils attendaient deux choses de lui: une volonté de changer de stratégie en Irak et une capacité à résister aux pressions du reste du gouvernement.
"Concernant notre politique ratée en Irak, il est important que la Maison blanche ne se contente pas de changer d'acteurs, mais aussi de scénario", prévenait ainsi Philippe Reines, conseiller auprès de la sénatrice démocrate Hillary Rodham Clinton, membre de la Commission des forces armées.
Gates est entré à la CIA comme simple employé, au bas de l'échelle, en 1966. Il en gravit les échelons pour en devenir le directeur adjoint (de 1986 à 1989) puis le chef, de 1991 à 1993.
Il a également servi en tant que conseiller adjoint à la Sécurité nationale auprès du président George Bush, père de l'actuel président, à la Maison blanche de 1989 à 1991.
En 1991, lors des audiences de confirmation à son poste de directeur de la CIA, Gates avait été accusé d'avoir orienté des rapports de ses services, dans les années 1980, pour servir la ligne farouchement antisoviétique de l'administration Reagan.
A l'époque, Gates avait aussi été longuement interrogé sur son rôle présumé dans l'affaire "Iran-Contras" - la vente secrète par les Etats-Unis d'armes à l'Iran, dont les revenus avaient servi à financer les rebelles nicaraguayens "contras", anti-sandinistes. Le sénateur Levin avait voté contre Gates, lui reprochant d'avoir manqué de franchise sur ce dossier.
Selon des experts, Gates ne va probablement pas mettre le holà aux nouvelles activités du Pentagone dans le domaine du renseignement, qui ne font pas l'unanimité. Mais il pourrait contribuer à réparer ses relations avec les agences civiles de renseignement, mises à mal par le style abrupt de Rumsfeld.
Sous la férule de ce dernier, le Pentagone a cherché à s'impliquer davantage dans des opérations de collecte de renseignement traditionnellement réservées à des organismes civils tels que la CIA, un développement interprété comme une tentative par le secrétaire à la Défense d'accroître son pouvoir à la faveur de l'affaiblissement de la CIA.
dimanche 17 décembre 2006, 9h08
(Reuters) –
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--------------------------------------------------------------------------------8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net8-1 Donald Rumsfeld fait ses adieux au Pentagone. Rumsfeld, après six ans de gestion controversée à la tête du Pentagone, notamment en Irak, a fait vendredi à Washington ses adieux aux militaires et à leur commandant en chef, le président
Rumsfeld, 74 ans, a démissionné de son poste au lendemain de la défaite des élections parlementaires du 7 novembre,.
M. Rumsfeld avait pris la tête du département de la Défense en janvier 2001 avec pour mission de transformer l'armée américaine et de la rendre plus réduite, plus souple et mieux adaptée aux défis de l'après-guerre froide.
Il s'était retrouvé sur le devant de la scène après les évenements du 11 septembre 2001, puis en menant deux guerres, en Afghanistan en 2001 et en Irak en 2003, reléguant dans l'ombre le secrétaire d'Etat de l'époque Colin Powell.
Mais sa réputation a commencé à être sérieusement entamée par le scandale en 2004 des sévices infligés à des Irakiens par des militaires américains à la prison d'Abou Ghraib, près de Bagdad.
Avec la dégradation de la situation en Irak, sa gestion à poigne, son comportement jugé arrogant et ses choix controversés ont suscité de plus en plus de critiques à l'extérieur et même au sein de l'armée américaine, un général à la retraite l'ayant accusé d'être "incompétent sur les plans stratégique, opérationnel et tactique".
A quelques jours près, Rumsfeld, qui a été le plus jeune secrétaire à la Défense de l'histoire des Etats-Unis quand il a dirigé le Pentagone une première fois sous le président Gerald Ford de 1975 à 1977, aurait battu le record de durée détenu par Robert McNamara (1960-1968).
Donald Rumsfeld est remplacé à partir de lundi par Robert Gates, un ancien directeur de la CIA, rapidement qualifié par les médias américains d'anti-Rumsfeld .
Selon les médias américains, le nouveau secrétaire à la Défense pourrait décider de remplacer certains hauts responsables militaires, dont le chef d'état-major interarmées, le général Peter Pace, et le chef du Centcom, le général John Abizaid, qui supervise les opérations militaires américaines au Proche-Orient.
--------------------------------------------------------------------------------8-2 Un projet de loi 'irakien' sur les ressources pétrolières.
20-12
Des responsables irakiens sont parvenus à un accord provisoire concernant un projet de loi sur les ressources pétrolières du pays autorisant les régions à négocier des contrats avec des investisseurs étrangers mais laissant le dernier mot au gouvernement central, apprend-on de sources proches des négociations.
"Les régions négocieront conformément aux paramètres spécifiques et aux modèles d'investissement décidés par le Conseil national chargé de la politique pétrolière (...) en présence d'un représentant de l'organisme national pétrolier", a précisé une des sources. "En cas de refus, et si la région insiste sur un contrat, une commission d'experts (indépendants) sera chargée d'arbitrer."
Le ministre du Pétrole, le gouverneur de la banque centrale, un représentant de chacune des régions et des experts pétroliers, financiers et économiques siégeront au Conseil national du pétrole", ont ajouté les sources.
"Un contrat ne deviendra effectif que si le Conseil national l'accepte. S'il rejette un projet de contrat dans un délai de 60 jours, alors le contrat ne deviendra pas effectif", ont souligné les sources.
Le projet de loi, selon elles, prévoit aussi la transformation des deux compagnies pétrolières nationales irakiennes en une seule holding avec plusieurs filiales opérationnelles pour gérer les différents stades de la production.
Il appelle aussi à ce que la politique pétrolière de l'Irak soit fixée à l'échelon national, prône une restructuration du ministère du Pétrole et sa transformation en une instance de régulation, et la centralisation de toutes les recettes pétrolières dans une caisse nationale unique.
Les sources ont ajouté que les toutes les compagnies travailleront en conformité avec ces orientations politiques.
La région du Kurdistan, dans le Nord irakien, a accepté quant à elle de réexaminer les contrats qu'elle a déjà passés avec des compagnies pétrolières étrangères sur ses gisements pour vérifier leur conformité avec la loi, a indiqué l'une des sources.
L'Irak (et les Usa) reste extrêmement dépendante des exportations de brut, dont le pays détient les troisièmes plus importantes réserves au monde.
(AFP & Reuters)
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9 Annexes9 -1 Géographie de l'Irak L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):Superficie : 437 072 km² (dont 4 910 km² d'eau) L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):Al Anbar Al Basrah Al Muthanna Al Qadisiyah An Najaf Arbil As Sulaymaniyah At Ta'mim Babil Bagdad Dahuk Dhi Qar Diyala Kerbala Maysan Ninawa Salah ad Din Wasit VILLES importantesBagdad Bassorah Duhok Falloujah Mossoul Arbil Kirkouk Souleymaniah Frontières : 3 650 km Iran (1 458 km) Jordanie (181 km) Koweït (240 km) Arabie saoudite (814 km) Syrie (605 km) Turquie (352 km)
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