N° 240 - Journal d'Irak - 03/01/07-
Tiré à part :
28-12
# Lorsqu'on leur demande (aux américains de nord) l'homme le plus méchant(synonyme de Abject, ignoble) de l'année, une majorité d'américains citent Bush, loin devant Oussama ben Laden et Saddam Hussein, selon un sondage AP-AOL News.
AP
31-12
Les Nations unies estiment, selon des statistiques portant jusqu'à l'été dernier, qu'une centaine de personnes sont tuées chaque jour en Irak.
100.000 Irakiens fuient le pays chaque mois, selon l'organisation Refugees International, basée à Washington.
(Avec AP 31-12)
02-01
## Le Premier ministre Nouri al Maliki ne veut pas (ndlr : ne peut pas ?) briguer un second mandat et souhaite même se retirer avant la fin du premier prévue en 2010, confie-t-il au Wall Street Journal.
Nouri al Maliki : "Je souhaite même qu'il (ce mandat de quatre ans) s'achève avant terme. J'aimerais servir mon peuple hors du cercle des hauts responsables, peut-être au parlement ou en travaillant directement avec lui", "Je ne voulais pas assumer ces fonctions. J'ai accepté uniquement parce que je pensais que cela servirait les intérêts de la Nation", insiste-t-il.
Il affirme en outre que son pays n'a pas sombré dans la guerre civile: "Ce qui se déroule en Irak, c'est une guerre de gangs et de terroristes. C'est pourquoi il faut y faire face avec force et vigueur".
"La façon dont l'armée irakienne et la force multinationale opèrent à présent est très lente en terme de réaction. Cela donne aux résistants les moyens de frapper et de disparaître".
(Reuters)
Marc
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Sommaire :
1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
6 Les Brèves.
6-1 Bush s'est retiré dans son ranch pour repenser l'engagement en Irak.
6-2 Patrick Martin : Le Pentagone brosse un sombre tableau pour les Etats-Unis en Irak.
6-3 James Emerick Dean, âgé de 28 ans qui refusait d'être envoyé en Irak tué par la police.
6-4 L'armée américaine veut mieux former les forces irakiennes.
6-5 Les troupes britanniques en Irak manquent de moyens.
6-6 Ban Ki-moon ne réaffirme pas l'opposition de l'ONU à la peine de mort.
6-7 Ban Ki-moon annonce ses premières nominations à l'Onu.
6-8 Gerald Ford: la guerre en Irak était injustifiée.
7 Dossier & Point de vue.
7-1 Marc Lemaire (avec la complicité involontaire de l’AP) : Irak: les Etats-Unis dans le brouillard.
7-2 Point de vue de l’Afp : L'Irak est au bord de "la désintégration".
7-3 Point de vue de Muslim-Markt : Le conte de la Démocratie.
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net.
8-1 Chérif BOUDELAL,Que l’année 2007 soit la fin des barbaries et le début de la paix dans le monde.
9 Annexes
9 -1 Armes de destruction massive en Irak : Le témoignage secret de Carne Ross sur les mensonges de Tony Blair.
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L'Irak en chiffre : du 26-12 au 03/01/07
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tués
blessés
Peuple irakien
5
7
Usboys/Autres boys
29
10(?)
Policiers, armée et collaborateurs
11
14
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1 La résistance contre l'agresseur
Analyse & commentaires
a) La résistance
26-12
Dans le nord de Bagdad, sur la rive est du Tigre, le quartier d'Adhamiyah est un bastion de la résistance, où les affrontements avec les forces de sécurité irakienne, et les militaires US sont quotidiens.
(afp- 17h44)
31-12
Ayman al Zaouahri,( Al Qaïda) appelle les résistants à s'unir.
# "Je transmets mes félicitations au dirigeant de l'Etat islamique en Irak, Abou Omar al Bagdadi et à tous les braves groupes djihadistes. (je) les invite à s'unir", déclare le numéro deux d'Al Qaïda dans l'enregistrement dont l'authenticité n'a pas pu être vérifiée.
Ps ; L'Etat islamique en Irak, créé en octobre .
(Reuters)
31-12
# Selon un rapport du département de la Défense, US le nombre moyen d'attaques entre la mi-août et la mi-novembre a ainsi progressé de 22% par rapport aux trois mois précédents, passant d'environ 800 à près de 1.000 par semaine. Les plus nombreuses ont eu lieu à Bagdad et dans la province occidentale d'Anbar.
(AP 31-12)
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b) Analyse du terrain
Les colonisteurs
02-12
## Les forces irakiennes et américaines s'apprêtent à lancer une offensive, au moins limitée dans un premier temps, contre l'Armée du Mehdi de Moktada Sadr, apprend-on mardi de source gouvernementale.
Les hommes se réclamant de Sadr sont considérés par le Pentagone comme la menace la plus importante contre eux les colonisateurs.
Ainsi les Américains veulent la guerre avec l'Armée du Mehdi car ils veulent se débarrasser de cette milice
"Il y aura des opérations limitées et ciblées contre les membres de l'Armée du Mehdi. Le terrain réserve des surprises mais il faut s'attendre à des opérations autour du 5 janvier. Je ne peux en dire plus", a déclaré pour sa part à Reuters un responsable de l'alliance au pouvoir.
(Reuters)
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c) Les forces en présence
Leurs analyses & commentaires
2) Les troupes
Usa
27-12
Le Pentagone va envoyer début janvier au Koweït 3.300 soldats de la 2e brigade de la 82e division aéroportée, pour remplacer une unité du corps des Marines, qui a été envoyée en Irak, a annoncé le ministère américain de la Défense.
L'armée américaine maintient une force de réserve au Koweït qu'elle peut déployer rapidement en Irak ou dans d'autres zones de la région si elle le juge nécessaire.
(afp- 20h30)
29-12
## L'administration américaine envisage d'accroître sa présence militaire en Irak de 17.000 à 20.000 soldats, selon le New York Times qui cite des sources au Pentagone.
Ces 17.000 à 20.000 soldats supplémentaires seraient probablement déployés à Bagdad et dans la région de la capitale irakienne, poursuit le New York Times.
Ces renforts seraient obtenus en partie en retardant le départ prévu de deux régiments du corps des "marines" actuellement déployés dans la province d'Anbar.
Le contingent américain en Irak compte actuellement quelque 134.000 soldats.
(Reuters)
Lettonie
27-12
#La présidente de la Lettonie, Vaira Vike-Freiberga, a souligné que la perte des deux soldats ne remettait pas en cause la présence du contingent letton en Irak. "La mort des soldats ne doit pas servir de motif pour arrêter la mission", a-t-elle déclaré.
La Lettonie a décidé il y a deux semaines de prolonger d'un an, jusqu'à la fin 2007, le mandat de ses troupes en Irak, dont le nombre pourrait toutefois être réduit et les affectations modifiées.
Membre de l'Otan depuis 2004, la Lettonie participe à la colonisation depuis 2003 avec actuellement 113 soldats lettons qui y sont déployés.
(afp- 21h52)
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2) Politique des collaborateurs Irakiens
Sur le terrain
27-12
# Des milliers de manifestants dans la ville de Nadjaf pour les funérailles de Saheb al-Amiri tué par un militaire américain.
Aux cris de "Non à l'Amérique", ils ont brandit des pancartes dénonçant l'occupation américaine.
Des membres de l'entourage de Sadr ont accusé les Américains de provocation et ils ont réclamé une enquête gouvernementale.
L'entourage de Sadr a accusé les forces américaines d'avoir fait irruption mercredi à l'aube au domicile d'Amiri et de l'avoir tué devant sa femme et ses enfants. Ils affirment qu'Amiri était un juriste, qu'il dirigeait une organisation d'aide aux orphelins et aux pauvres et n'appartenait pas à l'Armée du Mehdi.
"Ce qui s'est passé est un crime. Il s'ajoute aux autres crimes commis par les forces d'occupation en Irak", a dit Nassar al Roubaei, chef du bloc de Sadr au parlement.
A Nadjaf, le cheikh Abdoul-Razzes al-Malaoui, proche collaborateur de Sadr, a déclaré: "Les forces américaines veulent nous entraîner dans un affrontement, mais nous ne nous laisserons pas entraîner. Cependant, nous leur promettons qu'il y aura une réaction appropriée en temps voulu."
Rappel : Nadjaf a été le théâtre en 2004 d’actions violante de la résistance contre les forces américaines.
Nb : Un nouveau soulèvement des miliciens de l'Armée du Mehdi contre les forces américaines ne ferait qu'ajouter aux difficultés de ces dernières.
(Reuters)
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3 Politiques des occupants
3-1 Usa
Bush
01-01
# Bush a adressé son message de ‘Nouvel An’ aux Américains du nord.
Il a notamment affirmé : "Vaincre les terroristes et les extrémistes est le défi de notre époque et nous répondrons à l'appel de l'Histoire avec confiance et lutterons pour la liberté sans vaciller","L'année dernière, l'Amérique a poursuivi sa mission qui est de lutter et de de gagner la guerre contre la terreur et promouvoir la liberté comme alternative à la la tyrannie et au désespoir", "Au cours de la nouvelle année, nous resterons offensifs face aux ennemis de la liberté, renforcerons la sécurité de notre pays et oeuvrerons en vue d'un Irak libre et unifié",
(ats - 02:47)
01-01
Bush : "En cette nouvelle année, nous demeurerons à l'offensive contre les ennemis de la liberté, nous ferons progresser la sécurité de notre pays et nous oeuvrerons sur la voie d'un Irak libre et unifié", a-t-il déclaré dans ses voeux annuels aux Américains(du nord).
(Reuters)
03-01
Bush : "En dernière analyse, il appartient aux Irakiens de résoudre les questions les plus pressantes auxquelles ils sont confrontés", écrit-il dans un article publié par le Wall Street Journal.
"Mais nous pouvons aider l'Irak à vaincre les extrémistes en Irak et à l'extérieur de l'Irak - et nous pouvons contribuer à donner une bouffée d'air à ce jeune gouvernement pour qu'il assume ses responsabilités", "Si la démocratie échoue et que les extrémistes l'emportent en Irak, les ennemis de l'Amérique seront plus forts, plus meurtriers et ragaillardis par notre défaite. Les dirigeants des deux partis (ndlr, républicain et démocrate) comprennent les enjeux de cette lutte"…
(Reuters)
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Résistance & manifestation
29-12
# Cindy Sheehan (militante pacifiste ) ainsi que quatre autres manifestants ont été arrété pour avoir bloqué une route à proximité du ranch à Bush (Crawford au Texas).
Sheehan et les quatre autres protestataires se sont allongés ou assis sur la route pendant 20 minutes, jeudi, refusant d'obtempérer à l'ordre donné par la police de dégager la voie.
Sheehan a expliqué qu’elle (et tous les autres pacifistes) entendaient lancer un signal fort pour souligner l'inquiétude face à l'intention d'augmenter les effectifs en Irak.
AP
01-01
Des organisations pacifistes ont annoncé une série de rassemblements et de veillées funèbres pour plaider en faveur d'un retrait des "boys". (…)
A Santa Monica, en Californie, où des croix sont érigées dans le sable, des anciens combattants ont organisé dimanche soir une veillée à la bougie. "Nous ne voulons pas que les gens oublient le coût de cette guerre", a expliqué Chuck Nixon, des Veterans for Peace (Anciens combattants pour la paix).
(Reuters& Ats)
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Prisons, exactions & torture
03-01
L'armée américaine a annoncé avoir arreté et mis en prison 23 personnes soupçonnées de liens avec al-Qaïda mercredi matin dans l'ouest de l'Irak.
Les opérations se sont déroulées à Ramadi, dans la province d'Anbar.
Au cours de ces raids, trois suspects ont déclenché un engin explosif improvisé. Les soldats ont blessé un des suspects alors qu'il prenait la fuite, a précisé l'armée américaine dans un communiqué.
AP
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4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes US & autre
26-12
L'armée américaine a déploré la mort de 7 de ses soldats,
(ndlr : en voici 6 )Trois soldats patrouillant à la recherche de bombes posées sur les routes ont été tués mardi au nord-ouest de Bagdad par l'une d'elles, selon un communiqué militaire. Un autre soldat a été blessé.
Deux militaires ont aussi été tués et un troisième a été blessé par l'explosion d'un engin au passage de leur véhicule, lundi au sud-ouest de Bagdad.
Le même jour, un incident similaire a fait un mort et deux blessés dans les rangs de l'armée américaine dans le même secteur.
Pour le seul week-end de Noël, 16 Américains ont été tués en Irak.
(ap ats - 19:00- Reuters)
27-12
Deux soldats lettons ont été tués mercredi en Irak quand une bombe a explosé au passage de leur véhicule, ont annoncé les forces armées lettonnes.
Trois autres soldats ont été blessés dans l'explosion de la bombe survenue au moment où le véhicule militaire, un Hummer, passait à proximité, selon un communiqué.
L'un des blessés a été grièvement atteint et les deux autres plus légèrement, a indiqué à l'AFP le porte-parole des forces armées, Uldis Davidovs.
L'explosion a eu lieu à midi à Al-Diwaniyah, au sud-est de Bagdad.
(afp- 21h52)
28-12
Cinq soldats américains ont été tués mercredi et jeudi en Irak, a annoncé l'armée américaine.
"Une bombe a explosé le 28 décembre au passage d'une patrouille à pied au nord de Bagdad, tuant un soldat et en blessant un autre", a indiqué l'armée dans un communiqué.
Elle avait auparavant annoncé la mort de quatre soldats mercredi, dont trois à Bagdad.
Deux soldats sont morts mercredi dans l'explosion d'une bombe alors qu'ils patrouillaient à pied au sud-ouest de la capitale irakienne, précise le communiqué. Un autre soldat a été blessé dans la déflagration.
Un troisième soldat a été tué lorsqu'une autre bombe placée en bordure de route a explosé dans l'est de Bagdad. Son unité procédait au déblaiement de la route. Deux autres soldats ont été blessés.
Les troupes américaines sont chaque jour la cible d'attaques, le plus souvent de bombes dissimulées au bord de la route et explosant au passage des véhicules.
Un Marine a été tué en opération dans la province d'al-Anbar (ouest
Deux soldats ont été tués dans l'explosion d'une bombe alors qu'ils effectuaient une patrouille à pied sur une route fréquentée de la capitale. Un troisième homme a été blessé.
(AP - Afp - 10h55)
31-12
Le soldat Dustin Donica, 22 ans, originaire de Spring, au Texas, a été tué jeudi (28) par des tirs d'armes de petit calibre à Bagdad.
Son décès a été annoncé dimanche par le ministère américain de la Défense.
AP
29-12
Un soldat britannique est mort dans l'explosion d'une bombe en bord de route à Bassorah, dans le sud de l'Irak, a annoncé le ministre britannique de la Défense vendredi.
Le soldat, appartenait au 2e bataillon, le régime du Duc de Lancaster, et se trouvait dans un véhicule blindé en patrouille au moment de l'explosion.
AP
30-10
L'armée américaine a annoncé samedi la mort de trois marines et de trois soldats
Trois Marines, qui appartenaient au 5e régiment de combat, sont morts jeudi après avoir été blessés lors d'accrochages dans la province d'Anbar (ouest), a précisé l'armée.
Deux soldats ont péri vendredi. Le premier, membre de la 1e Division blindée, est lui aussi mort au combat dans la province d'Anbar, tandis que le second a été tué par une bombe, sur une route du nord-ouest de Bagdad.
Un soldat a été tué samedi dans le sud-est de Bagdad par l'explosion d'une bombe, a annoncé l'armée américaine.
AP& Reuters
31-12
L'armée américaine a annoncé la mort de six soldats
Un soldat américain a été tué dimanche par une bombe lors d'une patrouille dans le sud de Bagdad, a indiqué l'armée.
Deux soldats Us ont été tués par une explosion dans la province irakienne de Diyala, a annoncé lundi l'armée américaine.
Les deux militaires sont décédés dimanche, a précisé l'armée américaine dans un communiqué. Deux autres soldats ont été blessés et transportés dans un hôpital d'une base militaire américaine.
AP
01-01
Un soldat US a été tué lundi par l'explosion d'une bombe posée sur le bord d'une route au sud-ouest de Bagdad qui a fait également trois blessés.
L'explosion, qui a notamment blessé l'interprète, a eu lieu alors que ces soldats discutaient( ?)avec des habitants de la zone, a précisé l'armée américaine.
AP
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1-1 Bagdad
26-12
Dans l'est de Bagdad, deux bombes visant une patrouille de police ont explosé, tuant quatre policiers et blessant 12 autres.
AP
28-12
Un engin qui visait une patrouille de police dans l'ouest de Bagdad a raté sa cible en tuant deux civils. Quatre autres personnes ont été blessées et transportés à l'hôpital Yarmouk.
(AP).
02-01
Trois civils ont été tués mardi par une bombe posée sur une route et sept autres ont été blessés dans l'est de Bagdad, a annoncé la police.
Trois policiers figurent parmi les personnes blessées par la bombe dissimulée dans un tas d'ordures dans le quartier Camp Sarah, selon la police.
AP
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1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu- 60 km au nord de Bagdad) Abou Saïda.-Bahriz, Baladrouz, Balad Rouz,Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah, Mouradiya, Yathreb
(La région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, est le théâtre d'attaques visant quasi quotidiennement les forces colonialistes et ces acolytes sur le terrain
Dans la province de Diyala (nord-est de Bagdad),
28-12
Un capitaine de police et deux femmes ont été tués au cours d'incidents séparés, a annoncé le lieutenant Ali Khaled, de la police de Baaqouba.
(Afp - 10h55)
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1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ ::Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi )
Hawijah, à l'ouest de la ville pétrolière de Kirkouk (250km au nord de Bagdad
31-12
Les résistants ont attaqué un barrage de l'armée irakienne, a indiqué un officier de la police d'Hajiwah, le capitaine Atallah Mahmoud.
Au moins 3 militaires ont été tués, et deux autres blessés, selon le capitaine Mahmoud.
(afp- 14h16)
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Enlèvements
29-12
Deux diplomates iraniens qui étaient détenus par l'armée Us ont été libérés vendredi matin et remis à des responsables iraniens à Bagdad, a déclaré l'ambassadeur iranien en Irak, cité par l'agence officielle iranienne Irna.
"Heureusement, avec les efforts exercés par les autorités irakiennes, les forces américaines qui ont fermement démenti les avoir arrêtés ont été obligées de l'admettre et, sous la pression du gouvernement irakien, de les libérer", a dit Hasan Kazemi Qomi, cité par Irna.
"L'arrestation de ces diplomates a été menée contrairement au droit international et aux conventions de Genève", a-t-il ajouté.
"Aucun facteur extérieur ne pourra empêcher les relations d'amitié existant entre les responsables irakiens et iraniens (...) et au nom des responsables de mon pays, je suis reconnaissant aux Irakiens pour leurs efforts", a poursuivi l'ambassadeur.
(AFP)
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L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)
Peuple
Civils tués (depuis l'occupation)
659.676
Civils blessés (depuis l'occupation)
67.525 (chiffre très très minimum)
Civils violés (par les troupes d'occupations)
2.507 (voir Ibrahim Allousch
Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)
8.920 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) tués
3.375 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) blessés
3.824 (chiffre minimum)
En prison
39.593 (Craig Roberts)
Embargo
750.000 enfants (chiffre minimal)
Embargo
750.000 adultes (chiffre moyen)
Militaires irakiens tués pendant l'invasion
45.565 (chiffre minimal)
Civils tués pendant l'invasion
120.134 (chiffre minimal)
Coalition (depuis le début de la guerre) :
Nombre de Soldats tués (ou morts...)
33.789
Soldats rapatriés (blessés ou malades)
51.865 (chiffre minimal)
(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)
Disparus (dans la nature)
1.014
Désertions
5.501
Mutinerie
2 corps + 25
Aide psychologique
66.108***
Suicides
79
Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués
11.011
Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés
24.854
Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)
13.854
Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc)
4.538
Autres blessés ( collaborateur etc)
3.226
Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité
240 attaques (très grand minimum)
Infrastructures du rail
195 attaques (idem)
Hélicopteres
69 ++ (idem)
Avions (& drone)
26 ++
Ces totaux sont obtenu par le recoupement (si possible) des chiffres des pertes communiqué par la résistance & les médias occidentaux + XINHUANET & chine nouvelle
02-01
Les autorités irakiennes ont annoncé lundi que 16.273 civils, soldats et policiers ont été tués en 2006, un chiffre qui dépasse de plus de 2.500 le décompte indépendant établi par l'Associated Press pour l'année dernière.
Selon les ministères irakiens de la Santé, de la Défense et de l'Intérieur, 14.298 civils, 1.348 policiers et 627 soldats ont succombé aux violences dans le pays l'an dernier.
Selon le décompte de l'Associated Press, le nombre de morts en Irak en 2006 s'élèverait à 13.738.
Les Nations unies estiment pour leur part que quelque 100 Irakiens décèdent de mort violente en Irak chaque jour.(Ndlr : soit 375.000)
AP
Patrick Martin : Le Pentagone brosse un sombre tableau pour les Etats-Unis en Irak
Extrait :
Lespertes américaines sont enregistrées au taux de 25 soldats par jour tués ou blessés, (soit 25 * 46 * 30 = 27.000)
et le taux est encore plus élevé au sein des policiers et des soldats irakiens) 45 000 de ceux-ci ont déjà été tués, blessés ou portés disparus, alors qu’autant que la moitié déserterait si déployée hors de leur région d’habitation, selon les estimés américains.
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6 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
6-1 Bush s'est retiré dans son ranch pour repenser l'engagement en Irak.
La Maison Blanche a assuré qu'aucune décision ne devrait être prise ..
Cette réunion est "non-décisionnelle" et le président annoncera "la nouvelle voie pour aller de l'avant après le 1er janvier", a déclaré un porte-parole de l'administration, Scott Stanzel, à Crawford où M. Bush passe les derniers jours de l'année.
Cette réunion, qui commencera "assez tôt" jeudi, fait "partie du processus de prise de décision" sur une nouvelle politique américaine .
Mais le président conforte le sentiment que presque deux mois de cogitation paraissent toucher à leur fin en réunissant autour de lui son nouveau secrétaire à la Défense Robert Gates et la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, attendus dès mercredi à Crawford, le vice-président Dick Cheney, le conseiller du président à la sécurité nationale, Stephen Hadley, et le général Peter Pace, chef d'état-major de l'armée américaine.
Bush a semblé opposer une fin de non-recevoir à certaines recommandations récentes d'une commission indépendante, la "commission Baker-Hamilton", comme l'ouverture de discussions sans préalable avec l'Iran et la Syrie pour les associer à la stabilisation de l'Irak, ou une initiative diplomatique reconnaissant le lien entre les conflits israélo-palestinien et irakien
M. Bush a gardé le secret jusqu'à présent sur ses intentions….
(AP)
27-12
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6-2 Patrick Martin : Le Pentagone brosse un sombre tableau pour les Etats-Unis en Irak.
Extrait : Un rapport publié par le Pentagone lundi dernier confirme l’état désastreux du projet américain de la conquête de l’Irak et sa transformation du pays riche en pétrole en une semi-colonie des Etats-Unis.
La résistance armée à l’occupation américaine continue à se développer, alors que les attaques insurrectionnelles contre les forces armées américaines et les victimes américaines croissant à un taux dans les deux chiffres. Selon le rapport trimestriel, mandaté par le Congrès, le nombre d’attaques menées par les insurgés a augmenté de 22 pour cent depuis trois mois, alors que le nombre de victimes a crû de 32 pour cent.
Plus des deux tiers des attaques ont été dirigées contre les soldats américains et la police et l’armée irakiennes. Le tiers qui reste a ciblé des civils irakiens. Ainsi, malgré les tentatives de l’administration Bush et des médias de décrire la violence comme largement une lutte intestine sectaire entre les sunnites et les chiites, le gros des actions armées a été dirigé contre les forces d’occupation et ses hommes de main irakiens.
Le nombre des attaques a doublé au cours de la dernière année, infirmant toutes les déclarations de l’administration Bush qu’il y a du progrès dans l’établissement d’un régime d’occupation stable. Le taux des attaques armées est passé de 463 par semaine durant les six mois de février à août 2005 à 959 par semaine durant les quatre mois allant d’août à novembre cette année. Les victimes américaines sont enregistrées au taux de 25 soldats par jour tués ou blessés, et le taux est encore plus élevé au sein des policiers et des soldats irakiens, 33 victimes par jour.
45 000 de ceux-ci ont déjà été tués, blessés ou portés disparus, alors qu’autant que la moitié déserterait si déployée hors de leur région d’habitation, selon les estimés américains.
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6-3 James Emerick Dean, âgé de 28 ans qui refusait d'être envoyé en Irak tué par la police.
26-12
James Emerick Dean, âgé de 28 ans, réserviste de l'armée de terre américaine déprimé à l'idée d'être envoyé en Irak a été tué mardi par la police après être resté 14 heures retranché chez son père, dans le Maryland (nord-est).
Mardi, vers la mi-journée, alors que la police s'apprêtait à utiliser des gaz lacrymogènes pour le forcer à quitter les lieux, le réserviste est apparu à la porte de la maison et a pointé son arme sur un policier. Un autre policier a alors tiré et tué Dean, selon le shérif du comté de St. Mary, Tim Cameron.
Le jeune homme, qui avait déjà servi 18 mois en Afghanistan, avait mal accepté que l'armée décide son déploiement en Irak, ont expliqué ses proches.
Une voisine du père de Dean, Wanda Matthews, a confirmé au "Washington Post" que James souffrait de dépression depuis qu'il se savait en partance pour l'Irak. "Son père m'avait dit qu'il ne voulait pas aller à la guerre", a-t-elle témoigné. "Il connaissait et ne voulait pas y retourner."
(avec AP)
vendredi 29 décembre 2006, 19h18
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6-4 L'armée américaine veut mieux former les forces irakiennes.
Le Pentagone va réclamer un effort accru porté sur la formation des forces de sécurité irakiennes plutôt qu'une refonte de la stratégie de l'armée américaine, ont déclaré des responsables de la Défense.
Cet accent mis sur la formation reflète l'opinion des responsables américains de la Défense, aussi bien à Washington qu'à Bagdad, selon lesquels le problème en Irak ne réside pas sur le plan militaire. Toute nouvelle politique mise en place par la Maison blanche devrait donc, selon eux, insister sur des évolutions politiques, diplomatiques et économiques.
La stratégie militaire ne nécessite que des ajustements, insistent-ils.
"Nous espérons un plus grand nombre de formateurs", a dit un responsable militaire. "C'est dans ce domaine que nous devons nous ajuster."
Un autre responsable de la Défense a ajouté que les recommandations formulées par l'armée porteraient sur un réaménagement des politiques déjà mises en oeuvre. Selon ce responsable, l'évolution consisterait à modifier la priorité accordée à chacune de ces politiques.
GATES SUR LA MÊME LONGUEUR
La volonté exprimée par ces responsables d'un remodelage et non pas d'une redéfinition de l'actuelle stratégie militaire correspondrait à la conviction du nouveau secrétaire à la Défense, Robert Gates, selon lequel aucune idée nouvelle n'a émergé au sujet de l'Irak.
"La liste des tactiques, la liste des stratégies, la liste des approches, sont dans l'ensemble déjà toutes connues", a déclaré Gates en novembre aux sénateurs.
(avec Reuters) –
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6-5 Les troupes britanniques en Irak manquent de moyens…
Les troupes britanniques servant dans le sud de l'Irak ont besoin d'un soutien et de moyens accrus, a averti mercredi leur commandant, soulignant qu'il ne pouvait actuellement que fournir "une solution à 60%".
Dernier haut gradé à s'exprimer sur le manque de moyens des troupes britanniques, basées dans le sud irakien autour de Bassorah, le général Richard Shirreff a insisté sur le manque d'infrastructures, de logements et d'entraînement de ses hommes.
Evoquant la question de "l'entrainement, des infrastructures, casernes, logements", il a estimé: "Franchement, certaines de ces questions doivent être résolues. Plusieurs d'entre elles sont le résultat de générations de sous-financements et d'une négligence relative en termes politiques."
Le général Shirreff a cependant refusé de dénoncer quiconque. "Je n'accuse aucun parti ou gouvernement particulier, je pense que c'est une question générale", a-t-il dit, soulignant: "C'est l'Irak, c'est l'Arabie, c'est la réalité et une solution à 60% est suffisante pour moi."
Un rapport de la commission à la Défense de la chambre des Communes rendu public à la mi-décembre avait conclu que les troupes britanniques en Afghanistan et en Irak étaient "en nombre insuffisant et sans tout l'équipement dont elles ont besoin".
La semaine précédente, le général Sir Mike Jackson, ancien chef d'état-major de l'armée de terre britannique, avait accusé le gouvernement britannique de ne pas tenir ses engagements. "Il y a un décalage entre ce que nous faisons et les moyens qu'on nous accorde pour le faire", avait-il affirmé.
A Londres, un porte-parole du ministère de la Défense a rétorqué mercredi que le Royaume-Uni "investissait constamment dans de nouveaux équipements, les soins médiaux et le logement" pour ses militaires".
Le budget de la Défense britannique a augmenté de 3,7 milliards de livres (5,5 milliards d'euros) sur les dernières trois années, a-t-il relevé.
Le Royaume-Uni a annoncé qu'il voulait commencer à retirer ses troupes au début de l'an prochain et se fixait pour objectif de maintenir quelque "milliers" de soldats en moins en Irak à la fin 2007.
Près de 7.100 soldats britanniques sont actuellement déployés en Irak, principalement dans la province de Bassorah, où elles sont presque quotidiennement la cible d'actes de violences.
Mais ces projets d'allégement du dispositif britannique se heurtent à la difficulté de former des forces irakiennes adéquates pour prendre le relais.
(Afp- 27 décembre 2006 18h00)
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6-6 Ban Ki-moon ne réaffirme pas l'opposition de l'ONU à la peine de mort.
03-01
Pour sa première journée officielle de travail, le nouveau secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a déjà semé le trouble mardi en ne réaffirmant pas l'opposition de l'ONU à la peine de mort à propos de l'exécution de Saddam Hussein.
Interrogé sur l'exécution de l'ancien président irakien, Ban Ki-moon a, lui, exprimé une approche différente mardi. Il n'a fait aucune mention de l'interdiction de la peine de mort dans les tribunaux internationaux des Nations unies, ni du droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1948.
"Saddam Hussein était responsable de crimes odieux et d'atrocités sans nom contre le peuple irakien et nous n'oublierons jamais les victimes de ses crimes", a-t-il déclaré à des journalistes. "La question de la peine capitale reste la décision de chacun des pays membres" des Nations unies, a-t-il ajouté.
La nouvelle porte-parole des Nations unies, Michele Montas, a indiqué que Ban Ki-moon avait seulement exprimé "sa propre nuance".
"La politique de l'ONU reste que l'organisation n'est pas en faveur de la peine capitale", a-t-elle affirmé. "Toutefois, il (Ban Ki-moon, NDLR) a laissé ouverte la manière dont la loi est appliquée dans les différents pays".
La peine de mort est légale en Corée du Sud, pays de Ban Ki-moon. Elle l'est également dans plusieurs pays membres de l'ONU, comme les Etats-Unis, la Chine ou la Russie.
AP
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6-7 Ban Ki-moon annonce ses premières nominations à l'Onu.
Ban Ki-moon, qui succède à Kofi Annan comme secrétaire général des Nations unies, a annoncé ses deux premières nominations après des semaines de spéculations sur ses intentions.
L'Indien Vijay Nambiar, conseiller spécial d'Annan, devient son chef de cabinet et Michele Montas, une journaliste de radio haïtienne, dirigera le service de presse, en remplacement du Français Stéphane Dujarric, annonce dimanche un communiqué de l'Onu.
Selon des sources proches de l'Onu, la Mexicaine Alicia Barcena devrait être nommée sous-secrétaire générale chargée de l'administration et de la gestion, un poste précédemment détenu par les Etats-Unis qui souhaitent maintenant les affaires politiques ou le maintien de la paix.
Les grandes décisions du nouveau secrétaire général restent à venir, avec notamment la nomination d'un secrétaire général adjoint.
Selon des diplomates, la Russie conserverait la responsabilité des opérations de l'Onu en Europe, à Genève, et la Chine devrait obtenir le poste de sous-secrétaire général chargé des affaires économiques et sociales.
Cependant, les puissances occidentales font pression pour obtenir le département des affaires politiques, détenu actuellement par le Nigérian Ibrahim Gambari, et le maintien de la paix, convoité par la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis.
Le maintien de la paix est actuellement dirigé par le Français Jean-Marie Guehenno, qui pourrait rester à son poste pendant au moins quelques mois encore.
Certains responsables ont suggéré de partager en deux le département du maintien de la paix afin de disposer de suffisamment de postes pour satisfaire la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la France, mais le personnel juge la chose impraticable.
Nambiar, professeur et ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale du gouvernement indien, est un ancien ambassadeur aux Nations unies, au Pakistan, en Chine, en Malaisie et en Afghanistan.
Barcena, chef de cabinet d'Annan depuis juin, s'est occupé d'environnement en Amérique latine et il est diplômé en administration publique de l'université d'Harvard.
Montas était l'épouse de Jean Dominique, un journaliste de radio haïtien assassiné. Elle a continué d'animer leur station de radio jusqu'à ce que les menaces la visant ainsi que son personnel rendent la chose impossible.
Elle est partie aux Etats-Unis en 2003 et ces dernières années, elle a travaillé au département d'information publique de l'Onu, occupant notamment les fonctions de porte-parole de l'assemblée générale en 2004.
Ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Ban Ki-moon est âgé de 62 ans.
Nb : Annan, âgé de 68 ans, a l'intention de quitter lundi New York pour Genève et de prendre de longues vacances avec son épouse suédoise, nane, avant de mettre en place une fondation pour l'agriculture en Afrique.
(Reuters) –
01-11
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6-8 Gerald Ford: la guerre en Irak était injustifiée.
L'ancien président américain Gerald Ford, qui vient de mourir à l'âgé de 93 ans, estimait en juillet 2004 que la guerre en Irak était injustifiée et ne mâchait pas ses mots contre Dick Cheney et Donald Rumsfeld, deux de ses anciens collaborateurs, rapporte le "Washington Post" dans son édition de jeudi.
Dans une interview accordée à Bob Woodward et placée sous embargo depuis, Ford se déclare "très fortement" en désaccord avec les justifications de l'actuel administration américaine pour envahir l'Irak. Il affirme qu'il aurait, lui, insisté beaucoup plus fermement sur les alternatives au conflit telles que des sanctions contre le régime de Saddam Hussein, explique Bob Woodward dans cet article d'abord publié sur le site Internet du "Washington Post", mercredi soir.
"Je ne crois pas que je serais entré en guerre", déclarait Ford à Woodward un peu plus d'un an après le lancement de l'invasion irakienne.
Dans cette interview enregistrée, Ford se montre critique non seulement envers George W. Bush mais également à l'égard du vice-président Dick Cheney et l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. Cheney a été le secrétaire général de la Maison Blanche de Ford tandis que Rumsfeld en a été le chef d'état-major avant de devenir son secrétaire à la Défense.
"Rumsfeld, Cheney et le président (Bush) ont commis une grosse erreur en justifiant l'entrée en guerre en Irak. Ils ont mis l'accent sur les armes de destruction massive", a dit Ford. "Jusqu'à présent, je n'ai jamais dit publiquement que je pensais qu'ils faisaient une erreur, mais j'était très fermement convaincu que l'erreur tenait dans la manière dont ils entendaient justifier ce qu'ils allaient faire".
Bob Woodward explique que cette interview s'intègre dans un projet de livre et Gerald Ford avait clairement stipulé que ses propos pourraient être utilisés uniquement après sa mort.
AP - jeudi 28 décembre 2006,
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7 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
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7-1 Marc Lemaire (avec la complicité involontaire de l’AP) : Irak: les Etats-Unis dans le brouillard.
L'année 2006 a bien marqué un tournant pour les Etats-Unis en Irak, mais pas dans le sens attendu par la Maison Blanche. Trois ans après l’envahissement l'administration Bush politiquement affaiblie cherche une nouvelle stratégie pour sortir du bourbier irakien.
Bush a reconnu pour la première fois le 19 décembre que les Etats-Unis n'étaient pas en train de gagner la guerre. "Nous ne gagnons pas, nous ne perdons pas", a-t-il déclaré au "Washington Post", citant le chef d'état-major des armées Peter Pace.
Les autorités américaines ne parlent plus de "maintenir le cap".
Le Groupe d'étude sur l'Irak (ISG), co-présidé par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker proche des Bush, souligne dans un rapport publié le 6 décembre que la situation en Irak est "grave et se détériore".
Cette commission indépendante assène que la politique irakienne de l'administration Bush "ne marche pas" et appelle au retrait de la plupart des soldats américains d'ici 2008.
Les conclusions du rapport Baker et la victoire des démocrates aux élections législatives de novembre ont également renforcé la perspective d'un changement de stratégie de Washington.
L'ISG recommande davantage de diplomatie régionale, une réorientation de la mission de l'armée américaine du combat vers la formation, et presse les factions (ndlr : compradores) - qui se disputent le pouvoir en prévision du jour où les Américains quitteront le pays - de s'entendre sur l'avenir de l'Irak.
Mais la commission préconise seulement une réduction de l'aide économique et militaire si aucun accord politique n'est trouvé…
Face à la dégradation de la situation, l'armée américaine a dû envoyer des milliers d'hommes dans les rues, aggravant ses pertes et dépouillant d'autres points ‘chauds’ de la province d'Anbar.
Après plusieurs années de déclarations optimistes à Washington, le président Bush envisage désormais de renforcer les effectifs en Irak, alors que des responsables avaient même évoqué une réduction des troupes américaines à moins de 100.000 hommes en fin d'année, au lieu de 140.000 actuellement.
Aux Etats-Unis, l'annonce des pertes américaines augmente l'opposition à la guerre.
Autre constat, cette fois du Pentagone: les attaques contre les troupes américaines et irakiennes se sont multipliées au deuxième semestre au point d'atteindre leur niveau le plus élevé.
Selon un rapport du département de la Défense, le nombre moyen d'attaques entre la mi-août et la mi-novembre a ainsi progressé de 22% par rapport aux trois mois précédents, passant d'environ 800 à près de 1.000 par semaine. Les plus nombreuses ont eu lieu à Bagdad et dans la province occidentale d'Anbar.
L'année a vu un déchaînement de violence perpétrées par des milices et escadrons de la mort (ndlr : dirigées par les Usa & ces alliés).
Les Nations unies estiment, selon des statistiques portant jusqu'à l'été dernier, qu'une centaine de personnes sont tuées chaque jour en Irak.
100.000 Irakiens fuient le pays chaque mois, selon l'organisation Refugees International, basée à Washington.
(Avec AP 31-12)
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7-2 Point de vue de l’Afp : L'Irak est au bord de "la désintégration".
L'Irak est au bord de la "désintégration", selon un rapport de l'organisation International Crisis Group (ICG) publié qui estime notamment que le gouvernement d'union nationale du Premier ministre Nouri al-Maliki n'est pas représentatif.
"L'Irak est au bord de la désintégration. Le pays et ses institutions risquent de sombrer dans le chaos", menaçant la stabilité de toute la région, s'alarme dans ce document le président d'ICG, Gareth Evans.
"La commission Baker-Hamilton et le renouvellement qu'elle représente de la politique américaine en Irak sont un premier pas important mais radicalement insuffisant si on veut éviter l'effondrement de l'Irak et une guerre régionale", estime ICG.
La commission américaine coprésidée par l'ancien secrétaire d'Etat James Baker, qui a rendu le 6 décembre ses conclusions, a recommandé un changement de la politique américaine en Irak avec un possible retrait de troupes de combat d'ici 2008. Elle préconisait également des discussions directes avec l'Iran et la Syrie.
"Tous les acteurs politiques irakiens impliqués dans la violence doivent être amenés à la table des négociations et mis sous pression pour accepter des compromis", souligne ICG.
"Le gouvernement irakien et les forces de sécurité ne peuvent être considérés comme des alliés qu'on soutient: ils font simplement partie des nombreux acteurs du conflit", observe l'organisation.
La commission Baker parle de +gouvernement d'union nationale représentatif du peuple irakien+: ce n'est en rien vrai", selon ICG, qui propose dans son rapport trois mesures "liées et ambitieuses" pour sortir du conflit.
ICG défend le principe "d'une nouvelle approche multilatérale mettant vraiment la pression sur tous les acteurs" nationaux, "sur le modèle de la carotte et du bâton", avec l'organisation d'une conférence regroupant toutes les parties irakiennes et internationales.
L'Irak aujourd'hui "n'est pas un challenge militaire, avec un côté qui doit être appuyé et un autre côté qui doit être défait. C'est un défi politique nécessitant une nouvelle entente nationale", intégrant les milices et les insurgés, sur des sujets tels que le fédéralisme, le partage des ressources naturelles, la débaassification, l'amnistie et le calendrier de retrait des troupes américaines.
Comme la Commission Baker, ICG soutient le principe d'un groupe de soutien international qui comprendrait les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu et les six pays voisins de l'Irak (Iran, Syrie, Jordanie, Turquie, Arabie Saoudite, Koweït).
Enfin, ICG souhaite une nouvelle stratégie américaine régionale, incluant notamment des "engagements" de Washington avec la Syrie et l'Iran.
L'Iran et la Syrie, deux des bêtes noires de l'administration américaine, sont accusés de participer plus ou moins activement à la déstabilisation du pays.
(Afp- 19 décembre 2006)
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7-3 Point de vue de Muslim-Markt : Le conte de la Démocratie.
- Il était une fois un concept qui s'appelait, la démocratie. Cela devait avoir quelque chose en commun avec le peuple, les aspirations de la majorité et la protection des minorités, pourtant, personne n'avait remarqué combien son concept avait perdu de sa substance.
Il était une fois un pays qu'on appelait la Perse, il y a longtemps de cela. Il y avait eu des élections démocratiques, mais le résultat ne satisfaisait pas le monde occidental. Alors l'élu fut assassiné sans plus attendre et, à sa place, on a installé un Shah. Et quand le peuple se révolta contre lui on l'opprima. Et quand le Shah fut chassé pour de bon, le pays fut mis à feu et à sang. Jusqu'à aujourd'hui, aucun démocrate ne s'en est encore excusé.
Il était une fois un pays qui s'appelait l'Algérie. Il y eu des élections démocratiques, mais leur résultat ne plu pas au monde occidental. Sans plus attendre, le gagnant des élections a été mis en prison, et les militaires ont pris le pouvoir. Le monde occidental applaudissait les militaires. Jusqu'à aujourd'hui, aucun démocrate ne s'en est encore excusé.
Il était une fois un pays qui s'appelait l'Egypte. Là-bas, un Pharaon régnait depuis des décennies. Il n'aurait pas régné un jour de plus, si le monde occidental ne l'avait pas soutenu militairement et économiquement, notamment avec des livraisons de blé.
Il était une fois un pays qui s'appelait le Maroc. Il régnait là-bas un dirigeant qui s'autoproclamait lui-même roi, et qui se faisait appeler « commandant des croyants ». Il dirigeait une monarchie héréditaire et despotique. Il n'aurait pas régné un jour de plus, si le monde occidental ne l'avait pas soutenu militairement et économiquement.
Il était une fois un pays qui s'appelait l'Arabie Saoudite. C'était le seul pays au monde qui s'appelait par son nom de famille. Cette famille procurait le roi, qui régnait d'une manière assez rigide. Il n'aurait pas régné un jour de plus, si le monde occidental ne l'avait pas soutenu militairement et économiquement.
Il était une fois beaucoup de petits pays dans la région du Proche-Orient, tous dirigés par des personnes un peu louches, qui transmettent le pouvoir à leurs enfants. Quelques-uns s'appelaient roi, quelques-uns cheik, quelques-uns sultan et d'autres émir. Aucun d'entre eux n'aurait pu régner un jour de plus si le monde occidental ne les avait pas soutenu militairement et économiquement.
Il était une fois un pays qui s'appelait l'Afghanistan. Ce pays a été réduit « démocratiquement » en cendres, d'abord par l'Est et ensuite par l'Ouest. C'est pourquoi une consultation de la population n'aurait aucune signification.
Il était une fois un pays qui s'appelait l'Iraq. Ce pays a eu pendant des décennies un dirigeant qui c'est servi de gaz toxique, soutenu par le monde occidental démocratique. Quand on n'a plus eu besoin de lui, ce pays a été occupé avec une brutalité sans précédent. Le pays a été réduit démocratiquement en cendres. Mais ce pays a eu le droit de voter pour qui aurait le droit de balayer les cendres dans la rue, pendant que les occupants pillent le pétrole.
Il était une fois un pays qui s'appelait le Liban. Ce pays a effectivement eu un gouvernement choisi démocratiquement, c'est pourquoi il a été réduit en cendres. Quand après cela, la moitié du gouvernement s'est retiré et que le chef du gouvernement n'a plus eu de légitimité démocratique, il a été totalement soutenu, contre son propre peuple, par le monde occidental démocratique.
Il était une fois un pays qui s'appelait la Palestine. Ce pays n'existe plus désormais, parce qu'il a été supprimé par les démocraties occidentales. Cependant il y a eu des élections. Mais les élus n'ont pas plu au monde occidental démocratique. C'est pourquoi le peuple devait souffrir la faim. Par une violation éclatante de la Constitution, le président a annoncé des nouvelles élections. Il n'avait démocratiquement purement pas le droit de le faire. La totalité du monde occidental le soutenait. Le soutien allait si loin qu'on donnait au peuple, avant les élections, certaines indications : « Si vous votez pour celui que le monde occidental voudrait voir au pouvoir, alors vous aurez de nouveau à manger. Sinon, vous continuerez à souffrir de la faim ». Quelques candidats potentiels pour cette élection se trouvaient enfermés dans les prisons de l'Occupant. Eh bien, les « véritables » démocrates étaient et sont si serviables !
Il était une fois un pays qui s'appelait l'Allemagne. Presque personne de ce pays ne voulait, en réalité, envoyer des soldats en dehors du pays. Tous les soldats allemands seraient de nouveau à la maison, si on avait demandé au peuple. Mais au lieu de cela, on devait d'abord placer des avions de chasse au Hindu-Kusch, qui étaient ultra rapides et pouvaient certainement tirer sans fin - et pour que le peuple y participe démocratiquement, il eu le droit de les rebaptiser avion éclaireur Tornado.
Et dans ce pays, qu'on appelait l'Allemagne, on devait prouver sa capacité démocratique en se rendant peu avant Noël, à un opéra dans lequel, entre autres, la tête de Jésus avait été décapitée et présentée sur la scène; parce que c'était l'art légitimé démocratiquement, en applaudissant en compagnie du Ministre de l'Intérieur chrétien.
Il était une fois des pays qui se sont appelé Europe. Ceux –ci voulaient une Constitution, mais les peuples de ces pays n'en voulurent pas. De la sorte, ils durent alors voter tellement de fois de suite qu'ils acceptèrent finalement de gré ou de force cette Constitution.
Il était une fois les USA. Ils illusionnaient leur propre peuple et l'humanité toute entière qu'ils retireraient leurs soldats de l'Iraq. En même temps le budget militaire doubla et le nombre des soldats augmenta drastiquement. Beaucoup de « jolis » navires de guerres furent convoqués dans la région pour préparer démocratiquement la prochaine guerre.
Il était une fois une organisation mondiale, dans laquelle la majorité écrasante de tous les pays décida que l'occupation israélienne n'est pas si jolie. Mais cela ne compta point, car Israël n'en voulut pas.
Eh oui, c'était cela le monde des démocrates. Il n'y eu pas un seul dictateur, un seul criminel à la tête d'un régime dirigé contre son propre peuple, contre sa propre population dans le monde, qui eu pu exister sans l'aide massive des démocraties occidentales.
Et lorsque quelqu'un dénonçait ces faits, il était désigné comme fanatique, extrémiste, fondamentaliste, islamiste, et appelé par beaucoup d'autres jolis noms qu'on avait spécialement inventés pour de tels Hommes.
Et un jour, la Fête de Noël étant imminente, la plupart des gens dans le monde occidental démocratique eurent le stress des achats. Leurs politiciens ne pouvaient pas dénoncer cette folie, car cela aurait fait tort à l'économie. Et les Pères Noël ont été invité par les Eglises dans l'église, tandis que Jésus et Marie ne pouvaient pas arriver jusqu'à Bethlehem, car ils étaient empêchés par le Mur. Mais ceci n'a pas intéressé les démocraties occidentales, vu qu'on voulait du reste oublier que Jésus est venu de l'Orient et pas du monde occidental…
Eh oui, Dieu est là ! On avait certes décapité son propre Dieu publiquement – naturellement, seulement symboliquement - mais il y avait toujours dans le monde quelques Hommes qui croyaient à un Dieu qu'on ne devait pas décapiter. Ceux-ci croient que le peuple doit déterminer son destin devant Dieu et non devant les groupements économiques et l'industrie de l'armement. Ceux-ci croient qu'il faut se soumettre à Dieu et non pas à la folie de la consommation. Ceux-ci croient que la justice doit régner, afin qu'il y ait la paix.
Cependant cela n'avait pas du tout satisfait les injustes, ils ont alors appelé le monde occidental démocratique à la lutte contre ces Hommes inébranlables . Mais les Hommes inébranlables sont devenus de plus en plus nombreux. A Noël, ils ont fait penser à Jésus et Marie et pendant le Ramadan aux 30.000 morts quotidiens, causés par la faim dans le monde. A la Fête du Sacrifice, ils ont rappelé qu'il faut être prêt pour le sacrifice, pour pouvoir exister contre des oppresseurs et ils rappelèrent qu'une société sans Dieu devient impie.
De plus en plus d'humains dans ce monde avaient de la sympathie pour ces Hommes inébranlables et secrètement ils ont prié pour eux et leurs ont souhaité du succès. En beaucoup d'endroit dans ce monde, des musulmans et des chrétiens se sont unis et se sont élevés en commun contre l'injustice; et également partout dans le monde, les croyants de confession juive se sont joints à ce désir de justice. Et ensemble, ils se sont engagés pour un monde plus juste, avec moins de faim, moins d'oppression, moins d'occupation, moins de militaires, moins de haine, d'intolérance, avec moins de racisme, d'antisémitisme et d'islamophobie; mais avec beaucoup, beaucoup, beaucoup plus d'Amour !
Et s'ils ne sont pas morts ils vivent encore aujourd'hui.
Muslim-Markt
Traduction Monica Hostettler
http://www.hoggar.org/modules.php?name=News&file=article&sid=215
Version originale en allemand :
http://f25.parsimony.net/cgi-bin/topic-flat.cgi?Nummer=63498&Phase=Phase1&ThreadNummer=48086
Posté par Adriana Evangelizt
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8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Chérif BOUDELAL,Que l’année 2007 soit la fin des barbaries et le début de la paix dans le monde.
Un point de vue tout de même sur l’une des dernières barbaries de l’année 2006 : l’assassinat honteux de l’ancien président irakien
Le procès de Saddam Hussein était une mascarade des dirigeants US et son assassinat est une pure vengeance de leurs valets irakiens. Bush le boucher leur a livré le mouton de Aïd Al Adha pour assouvir leur haine et leur soif afin qu’ils acceptent davantage d’humiliation. Ce que ces traîtres de la nation irakienne ne savent peut-être pas, c’est que tôt ou tard ils auront tous le même sort que leur victime; et à ce moment-là leurs maîtres ne leur seront d’aucune utilité. Le malheur dans cette affaire c’est que, d’ici là, le peuple irakien aura payé un lourd tribut.< Officiellement Saddam Hussein est condamné à mort «&;pour crimes contre l’humanitépour avoir fait massacrer 148 chiites à Doujaïl en 1982 – une condamnation qui aurait pu être justifiée et approuvée dans d’autres circonstances. Si on peut admettre leur prétexte, que dire des crimes Américains et leurs alliés qui sont venus occuper l’Irak, un pays souverain, et provoqué l’assassinat de près de 700 0000 irakiens ? Que dire de ces mêmes assassins qui ont fait assassiner des dizaines de scientifiques irakiens -ce qui constitue un double crime contre l’humanité ? Que dire de tous les terroristes qui ont gouverné Israël et fait des centaines de milliers de victimes en Palestine depuis 1948 ? Enfin, que dire des derniers crimes barbares que cet Etat fasciste, qu’on appelle Israël, a commis au Liban avec le soutien inconditionnel des USA ? Tous ces crimes ne sont-ils pas des crimes contre l’humanité qui nécessite la condamnation de leurs auteurs& Par cet acte, les dirigeants US et leurs pions irakiens ont montré au monde qu’ils sont encore plus barbares que celui qu’ils ont tué pour avoir commis des cries contre une partie de son peuple. Les premiers l’ont fait pour « justifier » à leur peuple qu’ils ont « gagné », enfin, une bataille « contre le terrorisme qui menace leur pays ! » Quant aux seconds, il s’agit simplement d’assouvir leur haine contre celui à qui ils baisaient la main avant d’en être privés. Auraient-ils la stupidité de croire que leurs maîtres US leur gardent le privilège et le rôle de leur cirer longtemps leschaussures ? Les traîtres subissent toujours, enfin de compte, les pires humiliations qu’ils méritent.<
Des médias peu scrupuleux rapportent « l’exécution » de Saddam Hussein, en qualifiant ce dernier de dictateurOnt-ils oublié qu’ils l’ont qualifié de «héros;» quand il a fait la guerre «;aux fanatiques iraniens;», avec la bénédictions de leurs régimes? La profession du journaliste n’est-elle pas de rapporter objectivement l’information et laisser les
commentaires aux spécialistes ou amateurs de la politique ? De quel droit un journaliste qualifie tel ou tel homme politique de dictateur en cachant la vérité au lecteur sur d’autres? N’y a-t-il pas là une déchéance de la profession journalistique qui a tendance à se substituer aux politiques, voire aux idéologies tendancieuses ? Quel que soit la position qu’on peut avoir vis-à-vis de Saddam Hussein, on doit avoir la décence de ne pas faire le jeu de ceux qui l’ont assassiné, alors qu’eux mêmes méritent d’être condamnés pour leurs crimes.<
">La question n’est pas de savoir qui est pour Saddam Hussein et qui est contre lui. C’est une question de moralité. Si ce dernier avait été déchu et condamné par son peuple, personne parmi les gens censés n’aurait levé le petit doigt pour le défendre car il avait été, effectivement, un tyran envers ses opposants pendant sa gouvernance. Mais on sait que ce sont les envahisseurs américains qui l’ont fait, en se cachant derrière leurs valets irakiens et «&;la démocratie;» qui leur ont dictée. ">Les dirigeants US sont les premiers hors la loi qu’il convient de condamner, car ils ont envahi un pays souverain en piétinant les décisions de l’ONU; ils sont les premiers criminels qu’il convient de juger pour crimes contre
l’humanité pour avoir exterminé ou causer l’extermination de près de 700.000 irakiens, fait fuir des millions d’autres et affamé le reste de la population irakienne ; de plus, ils ont détruit le pays et provoqué une guerre civile entre les citoyens irakiens jusque là unis. Et tout cela pour le seul but de contrôler les richesses du peuple irakien et mettre la main sur l’ensemble de la région. Pour réaliser leurs objectifs, Bush et ses collaborateurs ont promis à leur peuple de faire revenir le peuple irakien à;l’âge de pierre">Pour compenser leur échec en Afghanistan, où ils ont été humiliés par un seul homme (Ben Laden) qui les a traînés dans la boue devant leur peuple et le monde entier,
les dirigeants US cherchent une compensation et un prétexte pour «;justifier;» leur présence au Proche et Moyen-Orient. Comme ils ont échoué dans tous leurs projets impérialistes en Irak et dans la région, ils ont commis cet acte criminel, barbare et cynique, en assassinat froidement l’ancien chef d’Etat irakien, en essayant de prouver à leur peuple qu’ils ont, au moins, «réussi;» à abattre Saddam faute d’avoir Ben Laden ». Doivent-ils avoir le culot de prétendre que le fait de pendre un chef d’Etat comme un malfrat - du temps de l’inquisition barbaresque- comme une victoire ou une bravoure ? C’est au contraire, c’est là où ils ont prouvé davantage au monde leur lâcheté La seule «victoire;» que les USA auront réalisée en Irak, c’est d’avoir réussi à diviser l’Irak et déclencher une guerre civile entre irakiens. Le même projet est en expérimentation en Palestine et au Liban, où ils manigancent une guerre civile au sein de chacun de ces deux peuples pour les pousser à s’autodétruire mutuellement. Faut-il que les dirigeants de ces peuples soient plus intelligents que leurs ennemis pour faire avorter leurs projets sataniques
Malheureusement, les dernières informations concernant "la Palestine" sont très inquiétantes. En effet, d’après la presse israélienne, une cargaison d’armes destinées au mouvement «Fatah;» de Mahmoud Abbas, est entré à Gaza, transitée par l’Egypte et supervisée par Israël (informations données le 30/12/2006 et non démenties par les dirigeants palestiniens et israéliens). Par ailleurs, Bush demande au Congrès d’attribuer 100 millions de dollars à l’autorité de Mahmoud Abas «pour renforcer la sécurité ! Abbas sera-t-il le premier grand traître de son peuple jamais connu parmi les dirigeants palestiniens ? Espérons que ces informations soient fausses et que le peuple palestinien puisse retrouver son unité pour faire face à leur seul et unique ennemi dans la région, Israël.<
Cordialement<
BOUDELAL
Chérif BOUDELAL, Président du Collectif « Paix Comme Palestine » Briser le silence complice et faire en sorte que le peuple palestinien puisse recouvrer sa liberté et vivre en paix, à l;instar des autres peuples, est un devoir pour tout être épris de liberté
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9 Annexes
9 -1 Armes de destruction massive en Irak : Le témoignage secret de Carne Ross sur les mensonges de Tony Blair.
Éléments de preuves complémentaires soumis par M Carne Ross, directeur de l’ONG Independent Diplomat
Je fais partie de la structure d’encadrement du FCO (Foreign and Commonwealth Office, ministère des Affaires étrangères britannique), actuellement en poste à l’ONU au Kosovo. J’ai occupé le poste de Premier secrétaire auprès de la mission britannique des Nations Unies à New York de décembre 1997 à juin 2002. J’étais responsable des affaires irakiennes au sein de la mission, ce qui inclut la politique de sanctions, les inspections d’armement et la liaison avec l’UNSCOM (Commission spéciale des Nations Unies) puis la COCOVINU (Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies).
Durant cette période, j’ai participé aux négociations de plusieurs résolutions du Conseil de sécurité sur l’Irak, dont la résolution 1284 qui établit inter alia la COCOVINU (un acronyme que j’inventai tard, une nuit à New York lors des négociations qui durèrent une année). J’ai participé aux débats sur les politiques à mener au sein du gouvernement de Sa Majesté, en particulier avec le gouvernement des États-Unis. J’étais présent lors de nombreuses discussions au sujet de l’Irak avec le Département d’État états-unien à Washington, New York et Londres.
Mes préoccupations au sujet de la politique vis-à-vis de l’Irak se répartissent en trois points :
1. La menace présumée
J’ai consulté les renseignements britanniques et états-uniens disponibles au sujet de l’Irak chaque jour de travail durant les quatre ans et demi de mon affectation. Ce rapport quotidien comprenait un épais dossier rempli d’informations, à la fois en renseignement humain et électromagnétique. Je discutais souvent et de manière approfondie des ADM (armes de destruction massive) irakiennes avec les experts internationaux, notamment ceux de l’UNSCOM et de la COCOVINU, puis rapportais leur point de vue à Londres. De plus, on me demanda à plusieurs reprises de proposer mon point de vue en complément des rapports du Bureau du cabinet, notamment le fameux dossier des ADM (dont la préparation débuta un certain temps avant mon départ en juin 2002).
Durant mon affectation, à aucun moment le gouvernement de Sa Majesté n’a conclu que les ADM irakiennes (ou toute autre capacité) ne constituaient une menace pour les intérêts du Royaume-Uni ou ses intérêts. Au contraire, il était communément admis parmi les responsables s’occupant de l’Irak que toute menace avait été efficacement contenue. Je me souviens qu’à plusieurs reprises l’équipe anglaise exprima clairement ce point de vue lors de nos discussions avec les États-Unis, qui étaient d’accord (en même temps, nous rétorquions souvent, lorsque la partie états-unienne soulevait la question, qu’un changement de régime n’était pas souhaitable, principalement parce que l’Irak sombrerait dans le chaos).
Toute évaluation d’une menace doit recouvrir à la fois les capacités et l’intention. Les capacités irakiennes en termes d’ADM étaient discutables : beaucoup parmi les inspecteurs en armement de l’ONU (qui, contrairement à une description communément admise, étaient impressionnants par leur professionnalisme) m’expliquaient qu’ils pensaient que l’Irak n’avait pas de matériel conséquent en sa possession. À l’exception de missiles Scud non répertoriés, il n’existait pas de renseignement prouvant une possession signifiante d’armes chimiques, biologiques ou de matériaux nucléaires. Les surveillances aérienne et satellite n’étaient pas en mesure de pénétrer sous les toits des installations irakiennes. Nous devions alors nous appuyer sur des sources humaines forcément peu fiables (qui, pour des raisons évidentes, tendaient à exagérer).
Sans preuve substantielle d’une possession d’ADM à ce moment-là, notre préoccupation essentielle était que l’Irak n’avait pas fourni de compte-rendu convaincant, ni cohérent, de ses possessions ultérieures. Lorsque je fus briefé à Londres fin 1997 pour préparer mon affectation, on m’expliqua que nous ne croyions pas en une possession significative d’ADM par l’Irak. Le principal argument pour maintenir les sanctions était donc le fait que l’Irak n’avait pas fourni de preuve convaincante de la destruction de ses stocks passés.
La capacité de l’Irak à lancer des ADM ou toute autre forme d’attaque était très limitée. Il y avait environ 12 missiles Scud non répertoriés ; l’armée de l’air irakienne était diminuée au point d’être totalement inefficace ; son armée de terre n’était que l’ombre terne de sa puissance passée ; il n’existait aucune preuve d’une quelconque connexion entre l’Irak et une quelconque organisation terroriste qui aurait planifié une attaque à l’aide d’ADM irakiennes (Je n’ai aucun souvenir d’une occasion lors de laquelle la question d’une connexion terroriste aurait ne serait-ce qu’été abordée dans les discussions Royaume-Uni / États-Unis ou des débats anglais internes).
Il n’y eut en outre durant mon assignation aucun renseignement ou rapport prouvant que l’Irak avait une quelconque intention de lancer une attaque contre ses voisins, le Royaume-Uni ou les États-Unis. J’eus de nombreuses conversations avec les diplomates représentant les pays voisins de l’Irak. À l’exception des Israéliens, aucun n’exprimait d’inquiétude quant au fait qu’ils puissent être attaqués. Au contraire, leur préoccupation était que les sanctions, qu’ils considéraient et que nous considérions comme un moyen inefficace de contenir l’Irak, étaient délégitimées par les preuves de leurs effets humanitaires désastreux.
Je sondai à plusieurs reprises mes collègues du FCO et du Ministère de la défense travaillant sur l’Irak au sujet de l’évaluation de la menace durant l’escalade vers la guerre. Aucun d’entre eux ne me répondit qu’une quelconque preuve avait fait surface et changé notre évaluation ; ce qui avait changé était la détermination du gouvernement à présenter les preuves disponibles sous un jour différent. J’en discutai de manière relativement approfondie avec David Kelly fin 2002, celui-ci était d’accord sur le fait que le dossier de Downing Street était surfait.
2. Légalité
La légalité de la guerre s’inscrit dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité qui la concernent, leur négociation et leur élaboration, généralement conduites par le Royaume-Uni.
Durant la négociation de la résolution 1284 (que nous avions rédigée), qui instaurait la COCOVINU, les principaux membres du Conseil de sécurité débattirent minutieusement du problème de la durée de présence en Irak nécessaire aux inspecteurs pour pouvoir porter un jugement sur les capacités du pays.
Le Royaume-Uni et les États-Unis réclamèrent la durée la plus longue qu’il était possible d’obtenir, arguant que les inspecteurs avaient besoin d’un large délai afin de visiter, inspecter et installer une surveillance sur les centaines de sites possiblement liés à des ADM. Les Français et Russes demandaient la durée la plus courte. Après de longues négociations, nous nous étions accordés sur les délais spécifiés dans la résolution 1284. Ceci mérite quelques explications. La résolution affirmait que le responsable de la COCOVINU était tenu de rendre compte des résultats de l’Irak 120 jours après que le système complet de contrôle et de vérification ait été mis en place (OMV, dans le jargon). OMV équivaut à un « corpus minimum » de connaissances sur les capacités et sites irakiens ; nous nous attendions à ce qu’il faille tout au plus 6 mois pour qu’il soit établi. En d’autres termes, les inspecteurs devaient rester sur place pendant environ dix mois avant de fournir un rapport (La résolution 1441, bien que demandant à Blix de « tenir le Conseil informé » 60 jours après le début des inspections, ne modifiait pas les périodes d’inspection établies par la résolution 1284). Comme nous le savons bien, les inspecteurs furent autorisés à exercer en Irak durant une période bien plus courte avant que les États-Unis et le Royaume-Uni ne déclarent que l’Irak ne coopérait pas suffisamment.
La résolution 1441 n’altérait pas le cadre fondamental des inspections tel que défini par la résolution 1284. En particulier elle n’amendait pas la notion cruciale de la résolution 1284 selon laquelle tout jugement sur la coopération ou la non-coopération de l’Irak avec les inspecteurs devait être émis par le Conseil et non par la COCOVINU. À aucun moment Blix n’affirma sans équivoque que l’Irak ne coopérait pas avec les inspecteurs. Le Conseil n’émit pas plus un tel jugement.
La résolution 1441 n’autorisait pas le recours à la force en cas de non-coopération avec les inspecteurs en armement. Je me trouvais à New York, sans faire partie de la mission, lors des négociations sur cette résolution (j’étais en congés sans solde exceptionnels du FCO). Mes amis au sein d’autres délégations me dirent que le Royaume-Uni avait vendu la résolution 1441 au Conseil explicitement sur la base du fait qu’elle ne constituait pas une autorisation pour la guerre et qu’elle « donnait une chance aux inspections ».
Plus tard, après avoir déclaré que l’Irak ne coopérait pas, le Royaume-Uni présenta une proposition de résolution qui comportait l’étrange formulation selon laquelle l’Irak n’avait pas saisi la chance que lui procurait la résolution 1441. Lors des négociations, le Royaume-Uni concéda que la résolution équivalait au droit à l’usage de la force (il existe peu de traces publiques de cela, mais beaucoup de mes anciens collègues impliqués dans les négociations me racontèrent que c’était le cas). La résolution échoua à obtenir un soutien.
La Charte des Nations Unies stipule que seul le Conseil de sécurité peut autoriser le recours à la force (sauf en cas de légitime-défense). À la lumière de ces faits, il apparaît clairement que compte-tenu des résolutions présentées par le Royaume-Uni lui-même, l’invasion ultérieure n’était pas autorisée par le Conseil de sécurité et était donc illégale. La preuve la plus flagrante en est que le Royaume-Uni chercha à obtenir une résolution l’y autorisant et n’y parvint pas.
Reste un point subsidiaire sur la question de la légalité. Lors de mon détachement à l’ONU, le Royaume-Uni et les États-Unis devaient fréquemment défendre devant le Conseil de sécurité les attaques menées par nos avions dans les zones d’interdiction de survol du Nord et du Sud de l’Irak. Ces zones ne furent jamais autorisées par le Conseil de sécurité, mais nous les justifions par le fait que (tel que j’en ai le souvenir, mais cela est peut-être incorrect) nous veillions à l’application de la résolution 688 qui intimait au gouvernement irakien de respecter les droits de l’homme de ses citoyens. Si nos avions bombardaient des cibles irakiennes, nous agissions toutefois dans le cadre de la légitime-défense (ce qui de fait était bien le cas puisque les Irakiens essayaient de descendre nos avions).
En lisant la presse durant les mois précédant la guerre, je remarquai que l’intensité et la fréquence des attaques dans la zone d’interdiction de survol avaient considérablement augmenté, y compris pendant la période d’inspection de sites irakiens par la COCOVINU (d’ailleurs, avant même que le Royaume-Uni et les États-Unis ne déclarent que l’Irak ne coopérait pas). Je soupçonnai alors que ces attaques n’étaient pas menées au nom de la légitime-défense, mais qu’elles s’inscrivaient dans le cadre d’une campagne aérienne en préparation d’une invasion terrestre. Il y eut une ou deux questions au Parlement à ce sujet, auxquelles le secrétaire à la Défense rétorqua que les attaques dans les zones d’interdiction étaient menées, comme auparavant, dans le cadre de la légitime-défense. Sa version des faits fut alors réfutée par des déclarations de responsables états-uniens dans la presse puis par des versions ultérieures, dont le Plan d’attaque de Bob Woodward qui confirma que les attaques comprenaient effectivement une campagne préliminaire dans laquelle le Royaume-Uni jouait un rôle actif.
3. Les alternatives à la guerre
J’étais responsable, au sein de la mission britannique, de la politique de sanctions ainsi que des inspections d’armement. J’avais des contacts approfondis avec ceux qui, à l’ONU, étaient en charge du programme « pétrole contre nourriture », avec les ONG actives en Irak, avec des experts de l’industrie pétrolière et beaucoup d’autres qui se rendaient en Irak (j’essayai de m’y rendre à plusieurs occasions mais le gouvernement irakien refusa de m’accorder un visa). Je consultais et analysais une grande quantité de matériaux concernant les exportations de l’Irak, légales ou illégales, les sanctions et autres sujets connexes tels que l’industrie pétrolière.
L’essentiel de mon travail et celui de mes proches collègues consistait alors à tenter d’empêcher des pays d’enfreindre les sanctions pesant sur l’Irak. Ces enfreintes étaient nombreuses et prenaient des formes différentes.
La plus sérieuse d’entre elles était l’exportation illégale de pétrole par l’Irak via la Turquie, la Syrie et les eaux territoriales iraniennes du Golfe. Ces exportations constituaient une source substantielle et cruciale de devises pour le régime irakien ; sans elles le régime n’aurait pas été en mesure de se maintenir ainsi que ses principaux piliers tels que la Garde républicaine. Les estimations de la valeur de ces exportations se situaient aux environs de 2 milliards de dollars par an.
De plus, il existait différentes enfreintes aux sanctions, telles que les surcharges illégales et secrètes de ses ventes légales de pétrole via le programme de l’ONU. L’Irak glissait des charges illégales dans les contrats « pétrole contre nourriture ». Le régime possédait également des avoirs financiers conséquents dans des comptes secrets à l’étranger. Les détails de ces violations et de notre travail pour les combattre sont compliqués.
À plusieurs reprises, mes collègues de la mission et moi (soutenus par certains, mais pas tous les responsables officiels de Londres) tentions de faire réagir plus vigoureusement le Royaume-Uni et les États-Unis vis-à-vis des violations. Nous étions convaincus qu’une action déterminée et coordonnée, menée par nous-mêmes ainsi que les États-Unis, aurait été efficace en particulier pour inciter l’Irak à accepter les inspections d’armement et aurait aidé à déstabiliser le régime irakien.
Je proposai à plusieurs occasions l’établissement d’un organisme international (dépendant de l’ONU si nous pouvions obtenir l’accord du Conseil de sécurité) pour contrôler les enfreintes aux sanctions. Je proposai une action concertée avec les voisins de l’Irak pour les inciter à nous aider, notamment en contrôlant les importations en Irak. Je me concertai avec un expert du Trésor états-unien sur les sanctions financières, un responsable qui avait aidé à retracer et saisir les avoirs financiers illégaux de Milosevic. Il m’assura que, une fois obtenu un feu vert, il pouvait rapidement mettre en place une équipe pour cibler les comptes illégaux de Saddam.
Ces propositions n’aboutirent pas. L’inertie du FCO et l’inattention des ministres concernés s’ajoutèrent au fait que le Royaume-Uni n’avait jamais fait de tentative coordonnée et soutenue pour s’attaquer aux violations des sanctions. Il y avait seulement des tentatives sporadiques et peu enthousiastes. Les ambassades bilatérales chez les voisins de l’Irak trouvaient systématiquement une raison pour laisser leurs hôtes s’échapper (l’exemple le plus frappant étant l’ambassade à Ankara). Les invités officiels dans ces pays voisins plaçaient toujours d’autres problèmes en tête de leur agenda. Le Premier ministre, par exemple, se rendit en Syrie début 2002. Si mes souvenirs sont bons, la mission lui envoya préalablement un télégramme le pressant de convaincre Assad de remédier à l’oléoduc illégal transportant du pétrole irakien vers la Syrie. Je n’ai vu aucun élément indiquant que le sujet fut abordé. Lorsque j’interpelais les Ministres à ce sujet, ils se montraient compréhensifs mais peu informés sur la question.
Une action coordonnée, déterminée et soutenue pour endiguer les exportations illégales et cibler les avoirs illégaux de Saddam aurait utilisé une infime portion des efforts et ressources mobilisés pour la guerre (et moins de vies humaines), mais aurait constitué une alternative réelle. Cela ne fut jamais au programme.
Carne Ross
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9-2 Lockheed Martin: contrat 635 M USD pour moderniser flotte F-16 de la Turquie
Le groupe américain d'aéronautique et de défense Lockheed Martin (NYSE: LMT - actualité) a reçu du gouvernement américain un contrat de 635 millions de dollars pour la modernisation de la flotte de chasseurs F-16 de la Turquie, a annoncé mardi cette société dans un communiqué.
Au terme de ce contrat, daté du 22 décembre, Lockheed Martin fournira à l'armée de l'air turque 216 kits de modernisation pour ses avions de combat polyvalents F-16C et F-16D, ainsi que diverses prestations de type essais en vols, formation et support technique, a précisé le groupe.
L'exécution de ce contrat, qui s'appuie sur un accord gouvernemental américano-turc signé en avril 2005, doit durer jusqu'en février 2016, a-t-il ajouté.
Le ministre turc de la Défense Vecdi Gönül a affirmé fin octobre que son pays s'engagerait à acheter à Lockheed Martin une centaine de chasseurs de nouvelle génération F-35, pour une valeur estimée de 11 à 12 milliards de dollars.
Ankara devait annoncer sa décision finale d'ici la fin de l'année.
(AFP mar 26 déc, 23h16 )
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9-3 Géographie de l'Irak
L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):
Superficie : 437 072 km² (dont 4 910 km² d'eau)
L'Irak est divisé en 18 provinces (muhafazat, au singulier muhafazah):
Al Anbar
Al Basrah
Al Muthanna
Al Qadisiyah
An Najaf
Arbil
As Sulaymaniyah
At Ta'mim
Babil
Bagdad
Dahuk
Dhi Qar
Diyala
Kerbala
Maysan
Ninawa
Salah ad Din
Wasit
VILLES importantes
Bagdad
Bassorah
Duhok
Falloujah
Mossoul
Arbil
Kirkouk
Souleymaniah
Frontières : 3 650 km
Iran (1 458 km)
Jordanie (181 km)
Koweït (240 km)
Arabie saoudite (814 km)
Syrie (605 km)
Turquie (352 km)
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