lundi, septembre 25, 2006

N° 217_ Journal d'Irak Special dossier - 25-09

Sommaire :
1 Médias
1-1 Cédric Housez : Pour une nécessaire transformation des débats médiatiques.
1-2 Point de vue du Réseau Voltaire : La presse atlantiste évite de relater les propos de Bush..
2 Les Brèves.
2-1 RIA Novosti. : Condoleeza Rice insiste sur l'existence de liens entre le régime de Saddam Hussein et Al Qaïda..
3 Dossier & Point de vue.
3-1 Point de vue de Natasha Saulnier : Le retour du Mouvement antiguerre aux États-Unis.
3-2 Point de vue de Ahmed Bakkali : Quel bilan pour quelle guerre contre le terrorisme ?
3-3 Point de vue de Global Research : Le nouveau goulag.
4 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net.
4-1 Nouvelles d'Irak
Extrait du Bulletin des Amitiés franco-irakiennes n°64 de Gilles Munier
a) Le Front Turkmène Irakien communique :
b) Partition de l’Irak –
c) Sistani
d) "Website attacked over propaganda videos of soldiers' deaths in Iraq"e) Merry Fitzgerald
5 Annexes
9 -1 Selon l’Afp : Les dépenses militaires en 2006 supérieures à celles de la Guerre froide.
1 Médias
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
1-1 Cédric Housez : Pour une nécessaire transformation des débats médiatiques
Les tribunes libres de grands experts publiées dans les pages opinions des médias dominants ne reflètent pas une diversité de pensée, mais au contraire enferment le débat à l’intérieur problématiques uniques. Pour Cédric Housez, qui a dirigé pendant quatre ans notre rubrique Tribunes et décryptages, aucune contestation n’est possible sans remise en question préalable des représentations du 11 septembre et des dogmes de la guerre au terrorisme.
La situation internationale actuelle nécessite de repenser le fonctionnement des médias afin de développer un vrai pluralisme, condition nécessaire à la réorientation des politiques en vigueur depuis le 11 septembre 2001.
Les attentats du 11 septembre 2001 ont ouvert la voie à une transformation des politiques des États-Unis et de leurs alliés. Elle a été acceptée par la population en raison du choc ressenti suite aux attentats. Mais ce seul événement n’aurait pas suffit. Nous avons assisté depuis le 11 septembre à une transformation de la culture politique dominante et la naissance d’une idéologie de la « guerre au terrorisme ».
La culture politique est constituée d’un ensemble de connaissances et de croyances permettant aux individus de donner sens à leurs rapports au pouvoir qui les gouverne et aux groupes qui leurs servent de références identitaires. Les idéologies sont des systèmes de représentations en ce sens qu’elles reposent sur un minimum de logique interne et de construction rationalisante. Les idéologies ne sont pas de pures et simples juxtapositions de stéréotypes ; elles s’élaborent sur la base d’un travail d’explication théorique et doctrinale.
Depuis le 11 septembre 2001, on a assisté à un travail idéologique fort émanant de dirigeants politiques, d’experts médiatiques et de journalistes en vue, permettant de faire accepter à la population les choix des dirigeants occidentaux dans la « guerre au terrorisme » comme les seuls possibles. Pour cela, il a fallu influencer les croyances de la population et l’idéologie dominante en transformant les représentations des populations. Cela s’est fait en capitalisant sur de vieux stéréotypes, en les faisant évoluer, en en revivifiant certains et en en inventant de nouveaux. On a également multiplié les fausses informations pour accréditer ces stéréotypes et ces croyances et pour leur donner corps.
L’exemple de fausses informations le plus célèbre est sans doute la propagande qui a précédé l’attaque de l’Irak. Aujourd’hui, plus personne -hormis les téléspectateurs de Fox News- ne croit à l’existence des armes de destruction massive irakiennes ou des liens entre Saddam Hussein et Al Qaïda (encore que certains propagandistes particulièrement tenaces s’y emploient encore). Mais ces fausses informations ont cependant permis de construire une représentation collective du plus grand danger pour nos sociétés : l’acquisition par des groupes terroristes d’armes de destruction massive. Ce risque, à force d’être martelé par les médias et par les dirigeants politiques a acquis une visibilité propre, s’autonomisant des fausses informations qui l’ont fait naître et est entré dans les représentations collectives occidentales comme le scénario catastrophe par excellence, ce qu’il faut à tout prix empêcher et qui justifie toutes les actions des gouvernants. A cette nouvelle crainte est venue s’ajouter la réactivation de la représentation coloniale de l’Arabe haineux ou sous-développé qu’il faut, selon les cas, combattre ou civiliser. On a également assisté à la réactivation de la rhétorique anti-totalitaire et sa représentation d’un bloc démocratique en danger. Toutes ces représentations ont été associées entre elles par la répétition et une présentation biaisée visant à accréditer aux yeux de l’opinion publique, les orientations des néo-conservateurs. Ces représentations ont été associées ou simplement juxtaposées pour offrir un cadre idéologique, refusant de se présenter comme tel, justifiant la « guerre au terrorisme ».
Il n’y a pas de société politique viable sans intériorisation d’un minimum de convictions communes concernant la nécessité des allégeances à la communauté et la légitimité du gouvernement. Lors du 11 septembre 2001, l’administration Bush ne bénéficiait que partiellement de cette légitimité tant son élection était entachée de fraudes évidentes. Avec le 11 septembre 2001, le gouvernement états-unien a réussi à imposer non seulement la croyance en sa propre légitimité mais également un certain nombre de représentations grâce auxquelles il a pu concentrer entre ses mains un pouvoir sans égal dans l’histoire de ce pays. Les alliés occidentaux des États-Unis se sont également emparés de ces représentations pour mener partout dans le monde des politiques analogues offrant aux États des pouvoirs discrétionnaires portant atteintes aux libertés de leurs citoyens. Les mythes constitués ou réactivés ont également justifié une allégeance de certains États aux États-Unis dans le cadre de la nécessaire unité de « l’Occident » contre un péril « islamiste ». Sur le plan international, ces représentations ont permis de mobiliser les opinions en faveur d’une politique coloniale présentée comme de la légitime défense. Ces attitudes ont suscité très peu de réactions et de protestations. On peut expliquer en partie cela par un processus d’intériorisation des croyances fondatrices martelées depuis le 11 septembre 2001. En avalisant les représentations du 11 septembre 2001, les gouvernés acceptaient plus facilement les contraintes. Selon un mécanisme bien connu, confronté à une règle obligatoire qui le lèse dans ses intérêts ou le prive de sa totale liberté d’initiative, l’individu se trouve placé devant le dilemme suivant : se rebeller (avec le risque de devoir supporter lourdement le prix si sa résistance est brisée ou de devoir supporter le poids de son non-conformisme face au reste du groupe), ou bien s’incliner devant la force. S’il se persuade, alors, qu’il obéit moins à une violence externe qu’à une norme d’intérêt général, la seconde solution lui devient moins pénible au niveau de l’estime de soi, il conserve alors le sentiment subjectif d’être libre. Et aujourd’hui, une large part de l’environnement médiatique et politique des citoyens occidentaux les poussent à accepter cette soumission comme nécessaire.
Aujourd’hui, compte tenu du coût de la « guerre au terrorisme » et de ses échecs, les pratiques sont contestées, mais les représentations véhiculées par le travail de propagande demeurent et il est malheureusement probable que la culture politique dominante restera fortement et longuement influencée par l’idéologie de la « guerre au terrorisme ». Aujourd’hui, les élites politiques et médiatiques se contentent de critiquer les dirigeants les plus contestés et les mises en pratique des politiques mais leurs finalités restent légitimés. Les politiques menées en ont été partiellement décrédibilisées, les fausses informations ont été souvent identifiées, mais les représentations dominantes perdurent et continuent d’être validées dans les médias dominants. Cette tendance s’illustre particulièrement dans les prises de positions publiques et notamment au travers des pages libre-opinion écrites par ces figures politiques ou médiatiques.
Le poids des pages opinion et des experts médiatiques
Historiquement, les pages « libre opinion » sont apparues dans les journaux anglo-saxons comme un contrepoint ou un éclairage différent de l’éditorial. Aujourd’hui, ces rubriques vont non seulement dans le même sens que les éditoriaux mais elles propagent les mêmes représentations dans la quasi-totalité des titres de la presse dominante. Bien sûr, il existe des débats, parfois vifs, entre les auteurs de ces textes. Mais dans l’immense majorité des cas, ils ne font que poser les limites admises de la discussion à l’intérieur d’un même courant de pensée ayant assimilé et incorporé dans son analyse les représentations de la « guerre au terrorisme ». Plutôt que de donner une opinion sur un fait, les pages opinions servent à valider l’interprétation des évènements véhiculés par les médias dominants, faisant eux-mêmes l’écho du point de vue des dirigeants politiques. Les pages opinions, contrairement à ce qu’elles prétendent faire, soutiennent le mythe d’une vérité unique et objectivable.
Le journalisme prétend livrer une vérité, mais bien souvent cette vérité est présentée en déniant toute autre possibilité d’interprétation d’un événement, comme si un fait ne pouvait avoir qu’une seule lecture possible, ou du moins une seule lecture légitime. Les tribunes, les analyses d’experts et éditoriaux participent à ce processus de réification des évènements. Une fois que l’événement est objectivé à la sauce médiatique dominante, le débat peut se développer autour de la meilleure réaction possible à l’événement mais sans sortir de la lecture et de la représentation de l’événement.
Aujourd’hui, la diffusion des représentations dominantes occidentales se fait dans un cadre mondialisé qui a encore restreint le pluralisme des opinions. Alors que les thuriféraires de la mondialisation affirment que ce processus offre une ouverture vers une multiplication des points de vue, on ne peut que constater au contraire qu’elle ne permet qu’une diversification des nationalités des experts médiatiques mais une uniformisation internationale des analyses et des représentations. Loin d’avoir permis aux points de vue en provenance de différents pays de s’exprimer, la mondialisation a permis encore davantage au point de vue et aux représentations des élites des pays dominants de s’exprimer plus largement. Dans les pages libre opinion, on a ainsi vu l’arrivée de plus en plus forte de figures américanistes en provenance d’État différents, venant délivrer au monde entier la vision « de leur pays », rejetant officiellement tout parti pris idéologique, alors que leurs affirmations et opinions ne venaient que renforcer les représentations dominantes des élites occidentales.
Un certain nombre d’organisations ont eu un impact significatif dans la diffusion des représentations américanistes depuis le 11 septembre. Au premier rang de ces structures, on peut parler de Project Syndicate, une association créée et financée par la Fondation Soros et basée en République tchèque. Cette association à but non-lucratif se présente comme une structure souhaitant aider au développement d’une presse « démocratique » dans le monde entier et fournit, gracieusement, des tribunes de « têtes pensantes » à 288 journaux dans 115 pays. Travaillant avec un nombre important d’anciens ministres, anciens chefs d’États et experts médiatiques, cette structure sert surtout de diffuseur mondial de la pensée dominante, influençant par la répétition des textes et par leur large diffusion, les représentations des individus. Project Syndicate n’est pas la seule à faire ce travail mais cette organisation est sans doute la plus performante. Des structures comme, par exemple, New York Times Syndicate ou Tribune Media Services International ont également un grand écho.
Comme l’a montré la rubrique Tribunes et décryptage du Réseau Voltaire, ces structures permettent à une seule tribune ou à un petit groupe de tribunes de disposer de l’essentiel du droit légitime à l’analyse dans les médias dominants, faisant de leur propos la seule analyse possible et de leurs auteurs des figures médiatiques légitimes du seul fait de leur aura médiatique. C’est ainsi, par exemple, que l’opposant égyptien Saad Edin Ibrahim, expert de Project Syndicate et du cabinet de relations publiques Benador Associates, voit à chaque événement touchant l’Égypte, ses commentaires et analyses occuper une quinzaine de titres de la presse quotidienne internationale. Cette omniprésence médiatique fait beaucoup pour son prestige et renforce sa légitimité à s’exprimer sur ce sujet. L’auteur bénéficie d’un cercle vertueux (du moins, pour lui) : il est légitimé dans ses analyses parce que tout le monde le cite et tout le monde le cite parce qu’il est légitime… et que son analyse adopte parfaitement les représentations dominantes au cœur de l’idéologie de la « guerre au terrorisme ».
Jouant à plein la carte de la légitimation croisée et de la consécration médiatique, les réseaux d’experts se légitiment entre eux en « débattant » et « s’affrontant » dans tous les médias du globe, se citant entre eux, vantant leurs travaux les uns les autres, assurant ainsi tout à la fois leur légitimité et celle des idées qu’ils diffusent.
De nouveaux médias pour un nouveau débat
Aujourd’hui, la guerre au terrorisme a ses représentations et ses figures d’autorités, ses sages, installés dans la quasi-totalité des médias dominants. Pourtant, malgré la force de ce discours, on constate que 42 % des États-uniens estiment qu’on leur a mentis sur le 11 septembre bien qu’aucun media de masse ne remette en cause la version officielle des attentats. En France, la presse atlantiste subit une baisse de ses ventes tandis que la presse qui se revendique d’une pensée alternative (que cette étiquette soit justifiée ou non) voit ses ventes progresser ou, quand il s’agit d’internet, sa fréquentation se développer.
Bien que les médias dominants restent la première source d’information de la population occidentale, ils sont en crise et subissent le contrecoup de leurs partis pris idéologique même si leurs représentations demeurent prégnantes. Malheureusement, la plupart des médias qui revendiquent un point de vue différente, restent eux-mêmes prisonniers des représentations dominantes, quand ils ne sont pas purement et simplement des filiales des médias dominants adaptés d’un point de vue marketing à la part de la population qui rejette la presse consensuelle. La plupart des médias « alternatifs » se contentent eux aussi de remettre en cause les politiques proposées par les élites sans combattre frontalement les représentations dominantes. Combien de journaux se voulant transgressifs se contentent de chercher d’autres méthodes pour combattre le terrorisme ou se lamentent du grave danger que fait courir « l’islamisme », toujours perçu comme la plus grave menace globale, ou bien recommandent de prendre par la main dans un style colonial « soft » les pays émergeants ?
Pour transformer concrètement le paysage politique international, il convient de s’opposer frontalement à l’idéologie et aux représentations du 11 septembre. Pour cela, il faut les décrypter, en contester les fondements et fournir un autre point de vue. Mettre au cœur des nouveaux médias la pluralité des opinions et des approches des questions internationales qui, pour l’instant n’ont pas droit de cité dans les médias dominants. Si faire des médias « différents » consiste à répondre simplement de façon différente aux questions émergeant « naturellement » des représentations dominantes, alors on accrédite et valide ces questions et les représentations qui les sous-tendent.
Pour changer les représentations dominantes, il faut donner la parole aux analystes ou même aux simples citoyens qui développent une expertise différente ou qui, par la simple expression de leur expérience quotidienne, peuvent remettre en cause les fondements de l’idéologie de la « guerre au terrorisme ». Le Réseau Voltaire, du fait de son réseau de presse et de son ouverture internationale, a le potentiel pour donner un écho à ces opinions. Nous pouvons contribuer à changer les problématiques biaisées du débat international actuel.
Cela nécessitera de mobiliser des personnalités de tous horizons ayant développées des analyses originales sur les grandes questions actuelles, de rendre son vrai sens au mot « débat » et de donner à ses avis un écho important, via notre site, puis via un réseau de presse international. Bref, faire exploser les bases du débat traditionnel diffusé par les médias dominants en juxtaposant aux grands réseaux de communications et de propagande un contre-réseaux dont l’objectif doit être de construire des contre-représentations permettant de saper les fondements du programme colonial de la « guerre au terrorisme ».
Cédric Housez*
Spécialiste français en communication politique, rédacteur en chef de la rubrique « Tribunes et décryptages ».
1-2 Point de vue du Réseau Voltaire : La presse atlantiste évite de relater les propos de Bush.
La presse européenne, qui avait mis en doute les révélations de l’ambassadeur Craig Murray, les rapports du Conseil de l’Europe et l’enquête du Parlement européen sur les prisons secrètes de la CIA, se félicite des derniers discours de George W. Bush. Le président des États-Unis a en effet reconnu les faits et annoncé la fermeture de ces prisons. Il a réitéré que son pays ne pratiquait pas la torture.
Pour la presse atlantiste, cet épisode montre que les États-Unis sont toujours un État de droit dans lequel le président lui-même a été containt de se plier aux injonctions de la Cour suprême. Etrangement, personne ne se demande pourquoi ces prisons étaient secrètes si l’on n’y faisait rien de répréhensible, ni pourquoi le Pentagone a jugé de bon de se démarquer de la CIA en publiant cette semaine des instructions interdisant diverses tortures. Aucun média ne présente ses excuses pour avoir nié les faits pendant des années, ni ne relève les arguties juridiques qui permettront à M. Bush de maintenir dans certains cas les commissions militaires que la Cour suprême vient de condamner.
Mais le plus étonnant est à venir : George W. Bush a profité de l’occasion pour présenter sa version du 11 septembre et de la guerre au terrorisme. Dans son troisième discours de la semaine sur le même sujet, il a déclaré que l’ennemi était « un réseau de terroristes sophistiqués et suicidaires » dont le but est de construire « un empire islamique radical s’étendant de l’Espagne à l’Indonésie ». Dans ce réseau, il a rangé la Résistance libanaise déclarant : « le Hezbollah a pris des vies innocentes en Israël et a réussi brièvement à sapper le gouvernement démocratique du Liban ». Bref, sans qu’aucun commentateur ne réagisse, M. Bush a affirmé que le Hezbollah chiite ne visait pas à défendre le Liban, mais à instaurer le caliphat sunnite et était lié aux attentats du 11 septembre 2001.
On comprend qu’un discours aussi ridicule gêne les atlantistes. La presse dominante en Europe a donc choisi de ne pas le citer. Et c’est bien tout le problème avec sa description du régime Bush : elle n’en présente que ce qui l’arrange en le sortant de son contexte. C’est ce que l’on qualifie habituellement de propagande.
http://www.voltairenet.org/article143374.html
2 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
2-1 RIA Novosti. : Condoleeza Rice insiste sur l'existence de liens entre le régime de Saddam Hussein et Al Qaïda.
Il y avait des liens entre le régime de Saddam Hussein et Al-Qaïda, a déclaré dimanche à la chaîne de télévision Fox la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Un des leaders de l'organisation Abou Moussab Al-Zarkaoui, liquidé récemment en Irak, "a dirigé un réseau qui fabriquait des poisons en Irak et c'est lui qui a donné, depuis l'Irak, l'ordre d'assassiner un diplomate américain en Jordanie", a-t-elle rappelé.
En commentant le rapport sénatorial publié vendredi et comportant la conclusion, fondée sur les informations d'avant-guerre du service de renseignements du ministère de la Défense à l'appui, que le régime de Saddam Hussein n'était probablement pas lié au réseau terroriste Al-Qaïda, Condoleezza Rice a annoncé que le président des Etats-Unis comptait sur les rapports du directeur de la CIA qui est le chef de l'ensemble des services de renseignements américains et a rappelé que d'après George Tenet, directeur de la CIA à l'époque, "Al-Qaïda et le régime de Saddam Hussein ont entretenu des liens pendant une dizaines d'années".
Les informations des différents services de renseignements se contredisent souvent, a-t-elle fait remarquer.
"Des rapports viennent constamment et se contredisent", a-t-elle déclaré avant d'ajouter qu'elle ne se souvenait pas d'avoir vu ce rapport du ministère de la Défense. "Je vous renverrais aux informations de l'ancien directeur de la CIA pour savoir ce qui se passait entre Al-Qaïda et l'Irak", a-t-elle déclaré.
WASHINGTON, 11 septembre - RIA Novosti
Sources : Ria Novosti
3 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
3-1 Point de vue de Natasha Saulnier : Le retour du Mouvement antiguerre aux États-Unis.
Un moment « sonné » par la victoire de Bush à la présidentielle de 2004, les pacifistes américains se remobilisent et bénéficient d’un soutien croissant de l’opinion.
« Il y a désormais deux superpuissances sur la planète : les États-Unis et l’opinion publique mondiale », avait écrit le New York Times au lendemain des manifestations sans précédent contre la guerre en Irak en 2003. Il est vrai que la virulence du mouvement d’opposition à la guerre promettait des lendemains peu cléments pour l’administration Bush.
Les trois années qui ont suivi ont donné raison au mouvement antiguerre, dont les dirigeants affirmaient que l’Irak ne possédait pas d’armes de destruction massive, que l’invasion déstabiliserait le Moyen-Orient et attiserait la haine des terroristes. Pourtant, pendant ces trois années, le mouvement n’a pas réalisé les avancées que l’on était en droit d’espérer.
Il relève aujourd’hui la tête. Porté par une lassitude collective nationale incarnée par la mère d’un soldat tombé en Irak, Cindy Sheehan, et par les prémices d’un nouveau positionnement des démocrates emmenés par le sénateur du Connecticut, Ted Lamont, ce mouvement connaît enfin un regain de faveur.
Il faut se souvenir que, lorsque les clairons de la guerre ont retenti en mars 2003, seulement un quart des Américains désapprouvaient la politique de Bush en Irak. La tendance s’est récemment inversée. Selon un sondage réalisé par CNE, 60 % des Américains s’y opposent désormais.
Les premiers signes émanant des politiques n’ont pas tardé à apparaître. Le sénateur démocrate du Connecticut Ned Lamont, dont la réputation repose sur sa position antiguerre, a remporté la primaire contre Joe Lieberman, démocrate inféodé à Bush en matière de politique extérieure. Certains observateurs y voient déjà le signe annonciateur d’une ère nouvelle : celle où les candidats du mouvement antiguerre vont enfin pouvoir briguer des mandats législatifs à l’instar des années 1968 à 1972, pendant la guerre du Vietnam. Et les rangs des faucons démocrates se dégarnissent.
Infléchissement significatif, même la candidate à la présidentielle et faucon notoire, Hillary Clinton, qui s’était jusqu’à présent employée à démontrer que même une femme pouvait jouer la carte de la sécurité nationale, a jugé de bon ton de revoir ses positions. Elle a ainsi incendié récemment Donald Rumsfled qu’elle a accusé de mener une « politique qui a échoué » en Irak, et a appelé à sa démission.
« Je pense que c’est le début d’une nouvelle ère pour ce pays », a expliqué Mikael Moore, aide du camp démocrate au Capitol qui a fait campagne en faveur de Lamont. « On commence à voir des sénateurs démocrates prononcer des paroles qu’ils n’auraient jamais prononcées il y a un mois. Nous (les démocrates) étions tellement à droite ou au milieu qu’on ne savait plus où on était. Mais si quelqu’un peut déboulonner Lieberman sur un programme antiguerre, alors les démocrates vont se dire que cela devrait être leur programme ».
Le site Internet moveon.org a donné un nouveau visage au mouvement antiguerre dont la présence se fait depuis quelques années plus sentir sur Internet que dans les rues. Il entend apporter son soutien aux candidats antiguerre durant les prochaines législatives, début novembre, même s’ils appartiennent au Parti républicain.
« Nos adhérents se mobilisent lorsqu’ils décèlent une lueur d’espoir », dit Tom Matzzie, directeur de moveon à Washington D. C., qui cite notamment les manifestations organisées par Cindy Sheehan à l’extérieur du ranch de Bush, à Crawford. Cette femme est devenue la - figure de proue du mouvement antiguerre depuis la mort de son fils en Irak. Elle a récemment exhorté le Canada à accueillir les déserteurs américains. Celle qui est surnommée « la mère de la paix » (Peace Mom) est une - véritable épine au pied de Bush. Elle a surnommé Donald Rumsfeld « l’ange de la mort » et qualifie Bush de « terroriste ». Selon John J. Tierney, auteur des Politiques de la paix : Qu’est-ce qui se cache derrière le mouvement antiguerre ? Le succès de Sheehan s’explique par le fait qu’elle a apporté une « touche maternelle » à une guerre difficile à comprendre pour la majorité des Américains.
Sources : L'Humanité
Posté par Adriana Evangelizt
3-2 Point de vue de Ahmed Bakkali : Quel bilan pour quelle guerre contre le terrorisme ?Cinq ans après le début de cette guerre déclarée par Bush et ses alliés, les conditions de la paix au Moyen-orient ainsi que la sécurité dans le monde ne se sont pas améliorées. Au contraire, l'Afghanistan est démoli mais les Talibans reviennent en force, l'Irak est « libéré » mais l'Etat est disparu et le pays est poussé dans le chaos le plus total. Et ce sans parler du sort dramatique réservé au peuple palestinien ni du dernier fiasco israélien au Liban.Quant au dossier nucléaire iranien, il est clair qu'il sera utilisé par Bush et ses alliés pour justifier l'augmentation de leurs dépenses militaires et très probablement aussi leur nouveau projet de guerre dans cette région du monde. Cette guerre qui ne peut être que plus dévastatrice que les précédentes.Le terrorisme contre lequel se bat les USA en acceptant de sacrifier plus de 3000 de ses soldats, débourser plus de 350 milliards de dollars et perdre toute crédibilité voir même susciter de plus en plus de haine dans le monde arabo-musulman, Ce terrorisme non seulement ne cesse de se reproduire mais il occupe de plus en plus de terrain. Il commence même à faire d'une pierre deux coups à savoir terroriser l'occident mais déstabilise aussi les alliés locaux comme c'est le cas en Arabie saoudite, en Egypte, en Jordanie etc.La politique américaine au Moyen-orient a poussé le monde dans une conjoncture ou tout semble obscur, instable et anarchique. Ce n'est pas encore le chaos mais il commence à montrer le bout du nez. Les principaux soutiens des Etats-Unis en Europe s'effritent et les amis de Bush payent cash et tombent l'un après l'autre en Espagne, en Italie et en Angleterre Blair est en très mauvaise posture. Certains observateurs ne peuvent plus s'empêcher de se poser des questions sur le sort de « l'intelligence et le pragmatisme américains. Où donc sont-ils passés? ». Ils trouvent paradoxal cet entêtement du Président Bush qui, malgré son bilan catastrophique, persiste à vouloir poursuivre la même politique. Le président Bush et son gouvernement ne se lassaient jamais de prétendre, dans leurs déclarations, que les USA se battaient contre l'axe du male et le terrorisme mais aussi et surtout pour établir la paix, construire « le grand Moyen-Orient », promouvoir la démocratie et les droits de l'homme.Cinq ans après, ces promesses trop optimistes pour ne pas dire très démagogues ne sont plus à l'ordre du jour. Le gouvernement « élu » à Kaboul contrôle à peine le ¼ de la capitale et celui de Bagdad est toujours barricadé dans la Zone Verte. Aujourd'hui, force est de constater que l'échec est cuisant sur tous les plans. Face à ce constat, le président donne l'impression de faire machine arrière mais c'est juste pour reprendre son élan. Il reconnaît des fautes, des centres clandestins de détention mais il continue à crier victoire quoique qu'en disent les autres Actuellement le « grand ? » devient « nouveau ? » Moyen-Orient et Bush se barricade derrière sa phobie. Désormais sa mission divine est de combattre les fascistes islamistes pour les empêcher de le rejoindre sur le territoire américain. Blair, quant à lui, adapte lui aussi ses propos mais il se montre toujours plus culotté que son maître. Il persiste à prétendre vouloir aider « les Afghans et les Irakiens qui se battent pour la démocratie mais aussi pour renforcer la majorité des musulmans modérés contre la minorité réactionnaire ».Or la Politique des USA et du Royaume Unis au Moyen-Orient, qui se calque sur le projet sioniste et justifie scandaleusement toutes les attitudes, toutes les agressions, tous les massacres et tous les crimes contre l'humanité commis par Israël, ne peut nullement aider les pacifistes dans cette région. Au contraire, elle apporte de l'eau au moulin du clan opposé, fertilise sans compter le terreau pour tous les extrémismes et coupe l'herbe non seulement sous les pieds des démocrates mais aussi les sous pieds des islamistes dits modérés.Cette guerre contre le terrorisme ne pouvait aboutir car elle était menée pour d'autres objectifs qui ne sont ni louables ni avouables. Toutes les phases de son déroulement réel montrent bien qu'elle a été conçue pour servir d'abord les visées sacrées de l'Etat d'Israël aussi injustes et aussi inhumaines soient-elles, mais aussi pour renforcer et protéger les régimes arabes corrompus ensuite et ramener ou enfoncer d'avantage toute la région dans un système néo-colonial enfin. Bien qu'il soit renommé mondialisation ce système reste toujours aussi implacable qu'humiliant pour les peuple de cette partie du monde.Des grands noms de littérature et du cinéma entre autres, et dans le monde anglo-saxon aussi, commencent à exprimer leur indignation et leur refus de voir écraser toujours les plus faibles. Les tenants du « choc des civilisations » et de la brutalité à l'état pur, d'un côté comme de l'autre, sont désormais clairement démasqués. La résistance gagne du terrain à travers le monde et la société civile occidentale se réveille. La fausse monnaie est de plus en plus rejetée mais les faussaires ne désarment pas, ils n'ont que faire des leçons de l'histoire, ils veulent mater les peuples et formater les esprits à jamais. Or le réveil de l'Amérique latine, « le jardin arrière » des USA fait peur aussi. Ce continent, profondément chrétien, non seulement rêve à gauche mais s'approche de plus en plus du monde arabo-musulman. Les néo- conservateurs en font leur cauchemar quotidien et cherchent des répliques selon la même ancienne recette « diviser pour régner ». Ceci explique peut être cela. La Papa mouche a fait mouche dans le monde arabo-musulman, mais ferait-elle l'affaire en Amérique latine? Je ne le crois pas mais elle va sucer plus de sang et véhiculer d'avantage de microbes et donc de maladies.
Ahmed BakkaliBruxelles le 21 septembre 2006
3-3 Point de vue de Global Research : Le nouveau goulag.
Il faut savoir une chose c'est qu'aux Etats-Unis même les prisons sont gérées par des sociétés privées dont la multinationale françaixe Sodexho Alliance est un des plus gros partenaires. Sodexho qui sert des repas dans les hôpitaux et dans les écoles mais aussi dans les prisons fournissant aussi d'autres services dans le milieu carcéral. Partout où il y a occupation américaine, il y a aussi des constructions de prisons que ce soit en Afghanistan ou en Irak et même Guantanamo est en train de s'agrandir. Ainsi à Camp Croper en Irak, il y a 13 000 prisonniers. Ce que les gens ignorent, c'est qu'elle est gérée par des sociétés privées que l'Etat américain rémunèrent donc le contribuable. Plus il y a de prisonniers et plus le commerce carcéral est profitable. Il ne faut donc pas s'étonner que nombre d'afghans ou d'irakiens soient embastillés. Ca fait marcher le business. Encore une façon de ponctionner l'Etat américain pour toutes ces grandes firmes de voleurs...
Le nouveau Goulag : quelque 14 000 personnes détenues dans le monde par les USA hors du cadre légal
Adriana Evangelizt
Depuis le transfert à Guantánamo des premiers prisonniers venus d'Afghanistan, l'armée américaine a mis sur pied, en quelques années seulement, un réseau international de prisons de haute sécurité où elle détient, en dehors de tout cadre légal bien défini, quelque 14.000 personnes. Les révélations successives sur les tortures et les détentions arbitraires de longue durée ont déclenché de nombreuses dénonciations, notamment du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et de la Cour suprême des Etats-Unis. "C'était difficile de penser que j'en sortirais un jour. J'ai vécu avec les Américains pendant un an et huit mois comme si je vivais en enfer", raconte le Bagdadi Amjad Qassim al-Aliyawi, libéré le mois dernier. Sans avoir été inculpé de quoi que ce soit.
Des dizaines de milliers d'individus sont passés par ce réseau de détention, l'immense majorité en Irak. Nombre d'entre eux racontent avoir été interrogés jour et nuit, relâchés des mois, voire des années plus tard sans une excuse, une compensation, ni même une information sur la raison de leur arrestation. Entre 70% et 90% des détentions en Irak en 2003 étaient des "erreurs", ont déclaré des officiers américains au Comité international de la Croix-Rouge.
Ceux qui défendent le système le jugent nécessaire dans le cadre des batailles en cours pour pacifier l'Irak et l'Afghanistan et lutter contre les terroristes. Chaque prisonnier des Américains en Irak "est détenu parce qu'il constitue une menace sécuritaire pour le gouvernement irakien, la population ou les forces de la coalition", affirme le lieutenant-colonel Keir-Kevin Curry, porte-parole des opérations de détention de l'armée dans le pays.
Mais, des dizaines de ces anciens détenus, des ministres, des députés, des militants des droits de l'homme ou encore des avocats en Irak, en Afghanistan et aux Etats-Unis, interrogés par l'Associated Press, considèrent au contraire que ce système de détention est souvent injuste et contreproductif pour la lutte contre le terrorisme, car attisant le sentiment anti-américain. Depuis la publication en 2004 des photos des tortures et humiliations infligées dans la prison d'Abou Ghraïb, le nombre de cas connus d'abus physiques ou mentaux extrêmes a reculé. Le Pentagone a sorti le 6 septembre des nouvelles directives pour les interrogatoires, interdisant notamment la nudité, le fait de recouvrir la tête d'une cagoule, les positions inconfortables prolongées et d'autres techniques extrêmes. Le même jour, le président George W. Bush reconnaissait l'existence des prisons secrètes de la CIA et affirmait qu'elles avaient été vidées, mais pas fermées.
Reste que des dizaines de décès de détenus, selon les organisations de défense des droits de l'homme, demeurent sans explication, sans responsable. Les prisons secrètes, dont on ne sait pas combien ni où elles sont, existent toujours. Le nouveau manuel interdisant la torture ne couvre pas les activités des interrogateurs de la CIA. Et des milliers de personnes sont toujours dans les limbes juridiques, privés du droit élémentaire de savoir pourquoi elles sont emprisonnées. En Irak, l'armée détient environ 13.000 prisonniers à Camp Cropper, près de l'aéroport de Bagdad, Camp Bucca, dans le sud, et Fort Suse, au Kurdistan irakien. Ni prisonniers de guerre, ni criminels de droit commun, ils sont juste des "détenus pour raisons de sécurité", dit Curry. Soit en dehors des conventions de Genève.
Le gouvernement irakien juge que le système américain de détention viole les droits nationaux de l'Irak. Le numéro deux du ministère de la Justice, Busho Ibrahim, dit avoir demandé "chaque jour" que les prisonniers soient transférés sous autorités des lois irakiennes. La situation en Afghanistan est moins bien connue encore. Si des révélations de tortures et de décès sont sorties du pays en 2002-2004, on ne sait quasiment rien de ce qui se passe à Bagram. L'armée américaine y aurait quelque 500 prisonniers, afghans, mais aussi arabes, pakistanais ou ressortissants de pays d'Asie centrale.
Quant à la base de Guantánamo, à Cuba, elle a reçu ses premiers détenus d'Afghanistan, enchaînés et aveuglés par des lunettes opaques, en janvier 2002. La prison a vu passer 770 détenus, dont 455 y sont toujours. Seuls dix détenus de Guantánamo ont été à ce jour inculpés, considérés comme les plus dangereux des prisonniers de la "guerre contre le terrorisme", et 14 autres membres présumés d'Al-Qaïda transférés le 4 septembre à Guantánamo en provenance de prisons secrètes, devraient l'être bientôt.
Mais tout procès reste en suspens, car la Cour suprême américaine a dénoncé en juin le projet de l'administration Bush de mise sur pied de tribunaux militaires d'exception. Elle a considéré qu'ils violaient les Conventions de Genève et le gouvernement et le Congrès cherchent à revoir le projet pour le rendre acceptable.
Après avoir considéré ces détenus comme des "combattants illégaux", soit hors droit international, l'administration Bush a fini par reconnaître que les Conventions de Genève s'appliquaient tout de même au détenus d'Al-Qaïda. Et tout ça semble parti pour durer: la Marine américaine doit ouvrir à l'automne de nouvelles installations de sécurité maximale à Guantánamo, au prix de 30 millions de dollars. En Irak, l'armée a déjà ouvert un tout nouveau centre de détention ultra-moderne qui aura coûté 60 millions de dollars à Camp Cropper.
Sources : Global Research
4 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
4-1 Nouvelles d'Irak
a) Extrait du Bulletin des Amitiés franco-irakiennes n°64 de Gilles Munier
De TURKMENELI(Le Front Turkmène Irakien )
Le Front Turkmène Irakien (Irak Türkmen Cephesi) a tenu sa deuxième assemblée consultative à Ankara les 22 et 23 août 2006.
Dans son communiqué final, il estime que « les autorités d’occupation ont commis une grave erreur concernant le nombre des Turkmènes en Irak et elles se sont montrées particulièrement injustes à leur égard lorsqu’elles ont décidé de les classer dans la catégorie des ‘minorités’ alors que les Turkmènes sont en réalité le troisième groupe ethnique important d’Irak et la troisième communauté principale qui compose le peuple irakien avec les Arabes et les Kurdes ».
Le Front « refuse catégoriquement l’annexion de Kirkouk à la région du nord de l’Irak », rappelant que « selon les registres officiels le nombre d’habitants de Kirkouk qui a été déplacé de cette ville par le régime précédent est en dessous de 12.000 alors que le nombre de Kurdes qui a été amené et installé à Kirkouk depuis l’invasion américaine dépasse déjà le nombre de 600.000 ».
Les Turcomans demandent que leurs droits démocratiques soient respectés par les autorités kurdes à Erbil, et que Tell Afar et Tuz Kurmatu, deux grandes villes turcomanes, soient proclamées villes irakiennes.

b) Partition de l’Irak –
Abdel Aziz Al-Hakim, chef du SCIRI (Conseil Suprême de la Révolution Islamique - pro iranien), propose la création de 3 super-régions dans le sud de l’Irak où sont situés 60% des réserves pétrolières. La sécurité en serait assurée par une force composée d’anciens miliciens chiites, notamment de la Brigade Badr.
Nasir Al-Saadi, proche de Moqtada al-Sadr, a déclaré qu’il n’était pas opposé à la création de régions, mais qu’il fallait d’abord libérer l’Irak. « L’heure n’est pas au fédéralisme » a-t-il ajouté.

c) Sistani
L’ayatollah Sistani se plaint de ne plus être écouté. Ali al-Jaberi, son porte parole à Bagdad, a récemment déclaré : « Après la guerre, les politiciens lui rendaient visite tous les mois. Avant de prendre une décision, ils demandaient son avis. Aucun d’entre eux n’est venu depuis deux ou trois mois. »
http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2006/09/03/wirq03.xml

d) "Website attacked over propaganda videos of soldiers' deaths in Iraq"
Le Telegraph (Royaume-Uni) a consacré un article à ces vidéos qui commencentà apparaître sur Youtube :"Website attacked over propaganda videos of soldiers' deaths in Iraq"http://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2006/09/17/wirq117.xml

e) Merry Fitzgerald >
On Patrol with Iraqi Neighborhood Watch - 09.19.2006
5 Annexes
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
9 -1 Selon l’Afp : Les dépenses militaires en 2006 supérieures à celles de la Guerre froide.
Les dépenses militaires dans le monde pour l'année 2006 dépasseront le montant maximal atteint pendant la Guerre froide, a averti vendredi l'organisation caritative britannique Oxfam.
Les dépenses militaires mondiales en 2006 sont estimées à 1.059 milliard de dollars (835 milliards d'euros), dépassant en termes réels les montants atteints les plus élevés pendant la période de la Guerre froide, et équivalent à près de quinze fois le volume de l'aide internationale.
Cette hausse des budgets militaires a provoqué l'essor de l'industrie de l'armement, dont les cent principales sociétés ont vu leurs ventes augmenter de 60% en quatre ans, de 157 milliards d'euros (123,8 milliards d'euros) en 2000 à 268 milliards de dollars (211,3 milliards d'euros) en 2004, a précisé Oxfam.
Les Etats-Unis et les pays du Moyen-Orient sont les principaux responsables de cette hausse des dépenses militaires, mais certains des pays les plus pauvres n'y sont pas non plus étrangers, a ajouté l'organisation.
La République démocratique du Congo, le Rwanda, le Soudan, le Bostwana et l'Ouganda ont doublé leur budget militaire entre 1985 et 2000, écrit encore Oxfam. Entre 2002 et 2003, le Bangladesh, le Népal et le Pakistan ont dépensé plus pour leur armée que pour les soins de santé.
"Chaque année, les dépenses en armement augmentent et chaque année les conflits causent plus de famines et de souffrances", a déclaré Bernice Romero, directrice des campagnes et du plaidoyer d'Oxfam international.
"Les ventes d'armes ne sont pas à l'origine des conflits, mais elles les nourrissent et les prolongent certainement", a-t-elle ajouté. "Il est temps que le monde endigue le flot incontrôlé des armes dans les zones de guerre. Il doit s'accorder pour commencer à travailler sur un Traité de régulation du commerce des armes en octobre."
Oxfam milite pour la signature d'un tel traité. Une résolution demandant la création d'un groupe d'experts chargé de délimiter le champ d'application du traité doit être soumise à une commission de l'Onu lors de l'assemblée générale en octobre.
Alors que le monde échange sans cesse plus d'armes, le nombre de crises humanitaires liées à des conflits ne cesse d'augmenter. En 2005, les guerres sont devenues la première cause des famines, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
"En Afrique, 15 milliards de dollars (11,8 milliards d'euros) sont perdus chaque année pour des guerres, un gaspillage de ressources inique si on considère les besoins désespérés du continent en aide au développement", a encore estimé Bernice Romero.
"L'argent qui aurait dû être dépensé dans le développement est détourné dans les retombées humanitaires des guerres", a-t-elle ajouté. "Nous devons stopper le flot des armes dans les zones en guerre des pays pauvres
(AFP) -

samedi, septembre 23, 2006

N° 216 - Journal d'Irak - 23/09/

Sommaire :
1 La résistance contre l'agresseur
2 Politique des collaborateurs afghans
3 Politiques des occupants
4 Lutte pour la libération du territoire
Détails
L'Irak en chiffres
5 Médias.
5-1 Usa : Il faut une loi garantissant le secret des sources.
6 Les Brèves..
6-1 Des preuves que les Israéliens ont fourni un entraînement militaire aux Kurdes dans le Nord de l'Irak.
6-2 14è sommet du Mouvement des Non-alignés (MNA).
6-3 Les experts des Nations unies : Le projet de loi sur le traitement des suspects de terrorisme est contraire au droit international.
6-4 Nations unies : l’Irak était "à la croisée des chemins",
6-5 Rapport de l'Onu : les violences quotidiennes n'ont jamais été aussi meurtrières.
6-6 Une tranchée géante autour de cette métropole de sept millions d'habitants. ...
7 Dossier & Point de vue.
7-1 La torture est généralisée en Irak
a) Point de vue de Reuters.
b) Associated Press, : 14.000 personnes détenues dans le monde par les Etats-Unis hors du cadre légal
c) Associated Press : L'armée américaine a mis sur pied, un réseau international de prisons de haute sécurité
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net.
8-1 Gaston PELLET : 11 septembre
8-2 L'actuelle guerre menée par Israël contre le Liban fait partie d'un plan prémédité par l'impérialisme américain contre le monde arabo-musulman.
9 Annexes
9 -1 Réaction a Benoît XVI
L'Irak en chiffre: du 14-09 au 23/09/06
tués
blessés
Peuple irakien
87
113
Usboys/Autres boys
24
36
Policiers, armée et collaborateurs
126
173
1 La résistance contre l'agresseur
Analyse & commentaires
a) La résistance
18-09
La branche irakienne d'Al-Qaïda, qui chapeaute une alliance de groupes armés promet de poursuivre la lutte jusqu'à "la défaite" de l'Occident.
"Nous disons au serviteur des Croisés (ndlr: le pape): attendez-vous à la défaite que vous voyez tous les jours en Irak, en Afghanistan et en Tchétchénie. Nous disons aux tyrans: attendez-vous à ce qui vous afflige. Nous poursuivrons notre jihad. ", écrit le communiqué attribué au Conseil consultatif des Moudjahidine.".
# "Le pape du Vatican tourne dans l'orbite du (président américain George W.) Bush. Ses propos entrent dans le cadre de la mobilisation pour la croisade annoncée par Bush, pour remonter le moral des armées croisées", conclut le communiqué dont l'authenticité ne peut être établie avec exactitude
b) Les colonisteurs
21-09
#Les généraux américains estiment que le ramadan ( ?) sera une période marquée par une recrudescence des actions de la résistance.
Le général William Caldwell, porte-parole de la Coalition, déclarait ainsi mercredi à la presse craindre "une augmentation des (infiltrations en Irak) de combattants étrangers durant cette période", qui sont, selon lui, des kamikazes en puissance ….
(AFP)
b) Analyse du terrain
a) La résistance
b) Les colonisteurs
22-09
Le président Talabani a insisté lors de l'Assemblée générale des Nations unies, sur le rôle ‘capital’ joué par les forces américaines et britanniques en Irak.
# Celles-ci "sont essentielles pour nous dans les circonstances actuelles, parce qu'elles remplissent une mission de formation de nos forces armées,
"C'est seulement à partir de là que nous pourrons parler du calendrier de retrait de la force multinationale d'Irak"…
(Reuters)
c) Les forces en présence
Leurs analyses & commentaires
2) Les troupes
Usa
14-09
# 147 000 cette semaine (près de 15 000 de plus par rapport à juillet 2006 ) occupent l'Irak
Le nombre de soldats "est passé de 135.000 à environ 147.000 parce que George Casey (le général américain commandant la Force multinationale en Irak) a senti qu'il en avait besoin pour aider les Irakiens à atteindre leur objectif", …
(afp- 20h35
15-09
Les Usa disent : Les résistants de la province d'Anbar sont passés au second rang des priorités des forces américaines…
# "C'est sur Bagdad que nous portons désormais notre principal effort", a déclaré le général Peter Chiarelli, commandant des opérations américaines.
Chiarelli a cependant confirmé que la situation sécuritaire (lire attaques) à Anbar, dans l'ouest de l'Irak, se détériorait, comme l'indique un rapport publié cette semaine, cat a t’il reconnu un nombre important de militaires américains avaient quitté la province pour renforcer les effectifs dans la capitale(et laiise la place vide…).
La province d'Anbar est située aux confins de la Syrie, de la Jordanie et de l'Arabie saoudite.
(Reuters)
22-09
"Je vous dirais que j'ai besoin de plus de forces de sécurité irakiennes", a déclaré le général James Thurman, basé au Camp Liberty,
# Il a estimé qu'il lui fallait 3.000 soldats irakiens supplémentaires dans la capitale - six bataillons d'environ 500 hommes chacun.
(Reuters)
22-09
# Washington a décidé de concentrer sur la capitale irakienne ses efforts en matière de sécurité mais à peine 15.000 des 145.000 soldats américains présents en Irak sont déployés à Bagdad. ".
(Reuters)
Armée fantoche Irakienne
18-09
La coalition internationale a transmis à la 4e division de l'armée irakienne le contrôle des opérations dans la province de Salahuddin (centre), a annoncé le gouvernement.
Rappel : La province de Salahuddin est la deuxième des dix divisions militaires de l'Irak a être transférée sous contrôle direct irakien depuis le 7 septembre.
(AP)
## Environ 9.000 soldats et 34.000 policiers irakiens sont déployés à Bagdad alors que les forces de sécurité irakiennes comptent plus de 300.000 hommes
Les soldats irakiens formés par les Etats-Unis dans les provinces du pays rechignent à venir à Bagdad pour y renforcer le dispositif de sécurité, déclare le chef du commandement militaire américain dans la capitale.
"Certains de ces bataillons ont été formés au niveau régional. Et certains de ces soldats, en raison des distances, n'ont pas voulu venir jusqu'à Bagdad", a-t-il poursuivi.
Thurman a expliqué qu'il travaillait, en collaboration avec le ministère de la Défense irakien, à rendre l'armée irakienne "plus mobile".
(Reuters)
Italie
21-09
Bakouba : trois policiers ont été tués dans une fusillade et le gouverneur de la province de Diyala, Raad Rachid al Timimi, a échappé à une tentative d'assassinat. Une bombe a explosé au passage de son convoi.
C'est dans ce contexte que les derniers militaires italiens ont entamé leur retrait d'Irak. Ces 1.600 soldats étaient déployés dans la province de Dhi Kar, dans la zone militaire Sud placée sous commandement britannique.
Dhi Kar est la deuxième des 15 provinces non kurdes d'Irak à passer sous le contrôle des forces irakiennes, après celle de Mouzanna d'où le continent japonais s'est retiré il y a deux mois…
(Reuters)
UK
Bassorah
14-09
# Plusieurs milliers de soldats irakiens et britanniques participeront au cours des prochains mois à une vaste opération à Bassorah (sud de l'Irak) visant à endiguer la prise de contrôle de la ville par des résistants, dans la deuxième plus importante d'Irak.
"Nous ne pouvons pas accepter la situation telle qu'elle est aujourd'hui", a expliqué jeudi le général Ali Hammadi, chef de la Commission de haute sécurité à Bassorah.
Bassorah, située à environ 550km au sud de la capitale irakienne, est en proie à la violence de la résistance et à des tirs de mortiers.
Les forces britanniques, qui contrôlent le secteur pour la coalition internationale en Irak, sont régulièrement prises pour cibles.
Selon le général Hammadi, l'opération se déroulera sur plusieurs mois dans tous les secteurs de la ville.
Un responsable de la coalition s'exprimant sous couvert de l'anonymat a indiqué qu'elle débuterait dans les deux prochains jours.
AP
2) Politique des collaborateurs afghans
# "Non, Non à l'Amérique", ".
21-09
En fin d'après-midi, plus de 2000 partisans de Moqtada Sadr ont manifesté à Najaf pour réclamer la libération de Salah al-Obeidi.
(AFP)
Mise sur rail d'un état fasciste
19-09
# "Le PKK (PKK, Parti pour les kurdes de Turquie) maintient encore des activités illégales (en Irak) et possède probablement des bureaux sous d'autres noms.
Pour ces raisons, et pour d'autres, le gouvernement a décidé de fermer tous ses bureaux et de préserver les relations irako-turques", a déclaré a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement, Ali Dabbagh.
La voix de son maître le Premier ministre Nouri al-Maliki a assuré lors d'un entretien téléphonique avec son ‘homologue’ turc Recep Tayyip Erdogan."Nous ne permettrons pas que l'Irak serve de base pour le PKK
M. Maliki a assuré que son gouvernement travaillerait avec les Etats-Unis et la Turquie dans la lutte commune contre le PKK.
Rappel : Les Etats-Unis, comme la Turquie considèrent le PKK comme une organisation terroriste.
(afp 16h50)
19-09
## Faëk Kolbi chef du Solution démocratique au Kurdistan, a fait état de pressions turques sur le gouvernement autonome du Kurdistan irakien "pour limiter les activités et fermer les permanences" de son parti.
Faëk Kolbi a évoqué l'arrestation de plusieurs cadres, dont deux sont encore détenus.
Il a souligné qu'il était à la tête d'"un parti politique et non d'une milice".
Rappel : Faëk Kolbi avait été détenu par les services de sécurité (Us ?) sous l'accusation d'implication dans la mort d'un cadre dissident du PKK, en février 2005.
(afp 16h50)
Confection d'un gouvernement fantoche
18-09
# Les dirigeants politiques des 3 communautés ont repoussé sine die le débat prévu mardi au Parlement irakien sur un projet de loi fédéraliste.
Le texte prévoit la mise en place d'un système permettant la création de zones autonomes dans le sud du pays - comme c'est déjà le cas dans le nord avec la région kurde.
AP
Les grandes manoeuvres
16-09
Plusieurs centaines de représentants de la société civile irakienne, se sont réunis pour promouvoir la réconciliation nationale
A l'ouverture du forum de réconciliation, le Premier al-Maliki a lancé un appel pressant à l'unité et au dialogue pour "épargner au pays la ruine et la destruction".
"Nous avons besoin de préserver l'unité nationale et l'une des bases est la franchise, l'acceptation de l'autre, le recours au dialogue loin du dogmatisme aveugle. Nous devons coopérer pour épargner au pays la destruction et la ruine".
(AFP)
21-09
# Deux dirigeants de Moqtada Sadr , Salah al-Obeidi, un proche collaborateur de Moqtada Sadr, et Bassem al-Ghoreifi, ont été arrêtés à Najaf, selon le porte-parole Hazem al-Aaraji,
M. Aaraji a indiqué que d'autres arrestations avaient eu lieu à Bassorah et à Diwaniyah, sans donner plus de détails.
Le bureau de Sadr a accusé l'armée américaine d'"avoir procédé à ces arrestations pour chercher à déstabiliser des régions sûres".
Selon Abderrazzak al-Midawi, autre représentant de Sadr, "ces opérations visent à faire pression sur le mouvement pour qu'il retire un projet de texte, présenté au Parlement, réclamant un calendrier de retrait" des troupes de la Coalition.
(AFP)
Sur le terrain
14-09
Les forces irakiennes auraient tué Abou Djaafar al Liby, numéro deux d'Al Qaïda en Irak, et capturé un autre membre important du mouvement islamiste, dans deux opérations distinctes, rapportent jeudi des responsables irakiens et américains. .
Al Qaïda a diffusé un communiqué minimisant l'importance de cette arrestation et contestant le compte rendu des autorités.
Selon la télévision, Djibouri a été arrêté à Chahrabane dans la province de Diyala, au nord-est de Bagdad.
C'est dans cette région qu'avait été abattu Zarkaoui.
Les ‘autorités’ irakiennes ont plusieurs fois affirmé par le passé que des activistes tués ou capturés étaient de très hauts responsables de la guérilla, ce que celle-ci a contesté.
(Reuters)
18-09
# Les consulats britannique et iranien ont fait l'objet de tirs de roquettes et d'obus de mortier, a-t-on appris auprès de la police et des représentants britanniques sur place qui n'ont pas fait état de victime.( ?)
Deux roquettes ont explosé contre le mur d'enceinte du consulat iranien, tandis qu'une autre a touché un véhicule de police stationné devant le bâtiment, selon ces sources.(toujours sans victime…)
(afp- 13h47)
22-09
Le ‘gouvernement irakien’ ne discutera pas d'un calendrier de retrait des forces de la coalition internationale tant que son armée ne sera pas en mesure d'assurer la sécurité dans le pays, a annoncé Talabani.
AP
Les Observateurs
18-09
## Le porte-parole du gouvernement irakien, Ali Dabbagh, a déclaré "que les chiffres des morts avancés par certains médias ne sont pas exacts" et annoncé la prochaine mise en place "d'un comité officiel chargé de comptabiliser les victimes des violences".
(AFP)
Procès de Saddam Hussein
7e audience
14-09
(AFP) –
Abdallah al-Ameri, le président du Haut tribunal pénal chargé de juger Saddam Hussein a affirmer que Saddam Hussein n'avait pas été un dictateur.
Le procès a été ajourné à lundi après l'audition de deux témoins..
Quand un témoin a parlé de sa rencontre avec Saddam Hussein pour s'enquérir du sort de membres de sa famille disparus à cette époque, le président déchu l'a interpellé: "Pourquoi as-tu essayé de me voir alors que tu savais que j'étais un dictateur?"
Le juge Abdallah al-Ameri, a alors dit de façon amicale: "Vous n'étiez pas un dictateur".
14-09
Le procureur général Mounqith al-Faroun avait réclamé la démission d’ Abdallah al-Ameri, lui reprochant son laxisme (?) à l'égard des accusés. Le juge avait rejeté sa requête.
Dans un point de presse tenu à l'issue de l'audience jeudi, le juge d'instruction Raëd al-Jouhi a affirmé que selon la loi irakienne, "il n'existe aucune raison légale pour que le juge démissionne à la suite d'une demande du procureur".
A la septième audience, deux témoins sont venus à la barre, portant à 19 le nombre des témoins à charge.
(afp-13h20)
8e audience
18-09
Saddam Hussein a évoqué l'utilisation par les Américains d'armes chimiques au Vietnam.
Interpellant un témoin, Qarwan Abdallah Toufic, qui racontait les effets des armes chimiques, Saddam a dit: "je voudrais savoir, si cet homme a déjà vu les effets des armes chimiques utilisées par les Américains au Vietnam".
"Il affirme avoir été soigné dans un hôpital aux Pays-Bas où un Néerlandais lui a dit n'avoir jamais vu de telles blessures depuis les deux guerres mondiales. A-t-il vu les effets des armes chimiques américaines au Vietnam?", a demandé Hussein.
Le président avait auparavant expliqué. "Lui, qui affirme détenir la nationalité néerlandaise perd immédiatement sa citoyenneté irakienne. Cet homme n'est plus irakien", a affirmé Saddam Hussein.
18-09
Ali Hassan al-Majid, ayant demandé à Qarwan Abdallah Toufic si les avions qui ont bombardé son village "étaient irakiens ou iraniens". à aussitot accuser l'Iran d'être derrière les bombardements chimiques des villages kurdes.
(afp-13h20)
18-09
Saddam Hussein, a accusé les Etats-Unis d'avoir utilisé des armes chimiques au Vietnam, lors de son procès devant le haut tribunal pénal irakien
Deux villageois kurdes ont témoigné de l'utilisation d'armes chimiques contre leur village.
Qarwan Abdallah Toufic, un ex-combattant kurde a raconté avoir perdu la vue pendant deux mois après un bombardement chimique de son village près de Souleimaniyeh le 22 mars 1988.
Saddam Hussein est intervenu, disant être étonné qu'un médecin néerlandais affirme que les effets du gaz sur une victime kurde étaient les pires qu'il ait vus depuis les deux guerres mondiales. "Il n'a donc pas vu les traces des bombardements chimiques américains au Vietnam", a-t-il dit.
(AFP)
9e audience
19-09
Trois témoins ont également décrit l'horreur des bombardements chimiques contre les Kurdes irakiens.
(ats 19:25)
3 Politiques des occupants
3-1 Usa
19-09
## Manifestation de milliers de personnes à New York contre la guerre.
Les manifestants ont défilé vers le siège des Nations unies à New York, où Bush présentait sa vision du Moyen-Orient à des dirigeants internationaux sceptiques.
Plusieurs centaines de personnes se sont également rassemblées devant le siège de l'ONU pour signaler leur opposition au président irakien Mahmoud Ahmadinejad, qui devait s'exprimer lors de l'Assemblée générale des Nations unies mardi soir.
"Hey, hey, ho ho, le régime Bush doit partir", scandaient les protestataires en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Bush ment, qui meurt?".
La manifestation, organisée par le groupe United for Peace and Justice, s'est étirée sur plusieurs centaines de mètres jusqu'au siège des Nations unies.
"Je pensais que les Etats-Unis avaient tiré une leçon du Viêtnam", a déclaré Lillian Pollack, enseignante à la retraite âgée de 91 ans.
Thomas Brinson, 63 ans, ancien combattant qui a fait la guerre du Viêtnam, a quant à lui estimé "Elle tue des civils innocents, la Garde nationale a été déployée en Irak et elle n'était pas ici pour l'ouragan Katrina", a-t-il dénoncé.
AP
Bush
14-09
# Bush a dit qu'il s'opposerait à une réécriture par d'éminents sénateurs de sa majorité d'un projet de loi interprétant les obligations internationales des Usa pour pouvoir interroger et juger les suspects de terrorisme.
"Je résisterai à tout texte de loi qui ne permettrait pas à ce programme (d'interrogatoires secrets de la CIA) de se poursuivre avec la clarté légale nécessaire(..) ",
Il n'a pas parler explicitement de veto… ,
Nb : Trois sénateurs en vue de la majorité républicaine, John Warner, Lindsey Graham et John McCain, estiment que le projet exposerait les Américains eux-mêmes à la torture quand ils seraient faits prisonniers.
Rappel la CIA a interrogé dans des prisons secrètes à l'étranger une centaine de suspects de "haute valeur" en utilisant, selon les mots de M. Bush, des "procédures alternatives" dans lesquelles beaucoup s'inquiètent de lire le recours à la torture.
(afp- 19h28)
15-09
# Evoquant la province d'al-Anbar, dans l'ouest du pays, Bush a déclaré: "c'est indiscutable, c'est un endroit dangereux(pour nous) , un endroit où al-Qaïda essaie vraiment de s'enraciner", mais, a-t-il ajouté: "cette histoire selon laquelle on aurait perdu al-Anbar, ce n'est pas le cas".
(Afp)
20-09
Bush a déclaré au cours d'une rencontre avec son homologue irakien que les Usa soutiendraient les Irakiens "tant que le gouvernement poursuit ses efforts en vue d'effectuer les choix difficiles et nécessaires pour faire prévaloir la paix". ( ?)
# Ces propos(suivant Reuters) indiquent une évolution de la position américaine, qui consistait jusqu'à présent en un soutien inconditionnel au gouvernement du chiite Nouri al Maliki.
(Reuters)
Occupation de l'Irak
15-09
## Bush a défendu sa décision d'augmenter la présence de l'armée américaine en Irak, sur les recommandations des généraux sur le terrain
"Et c'est comme cela que je continuerai à mener la guerre: en écoutant les généraux", a ajouté l’américain.
(afp- 20h35)
15-09
# Selon le rapport Devlin, les perspectives d'une sécurisation de la province d'Al-Anbar, sont "faibles", et "il n'y a presque plus rien que l'armée américaine puisse faire pour améliorer la situation politique et sociale là-bas".
De son côté, un haut responsable militaire, le général Peter Chiarelli, a parlé vendredi d’un retrait de l'armée de la province d'Al-Anbar, et plaidé pour un déplacement de troupes vers Bagdad.
Chiarelli a estimé que le rapport Devlin "visait juste": "je ne crois pas qu'une stratégie militaire seule suffise à créer les conditions nécessaires de la victoire".
Le gouvernement irakien comme eux (l’ambassadeur Us et le général Casey) n'est pas d'accord avec l'hypothèse qu'il y a une guerre civile" en Irak, a M. Bush, évoquant toutefois la "violence" et la pagaille créée par Al-Qaïda.(il parle de la résistance)
(afp- 20h35)
Dans les coulisses et au sénat
15-09
# La commission de la défense du Sénat américain a approuvé jeudi un projet de loi censé mieux protéger les droits de la défense (il est différent de celui soumis par la Maison blanche la semaine dernière.)
L'essentiel du débat a porté sur la nécessité ou non de "clarifier" l'article 3 des Conventions de Genève, comme le demande la Maison Blanche pour mieux protéger ses agents.
Cette interprétation est vivement combattue par le sénateur John McCain, héraut de la lutte contre la torture qui a lui-même passé cinq ans dans un camp de prisonnier au Vietnam.
M. McCain a notamment reçu le soutien de l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell. "Le monde est en train de commencer à douter de nos valeurs morales dans notre combat contre le terrorisme. Redéfinir l'article 3 alimenterait ces doutes", a écrit M. Powell.
Nb : La commission de la défense de la Chambre des représentants s'est montrée plus conciliante que celle du Sénat: elle a approuvé dès mercredi les propositions gouvernementales, par 52 voix contre 8.
(ats -00:53)
22-09
# Les républicains du Sénat ont obtenu des concessions de Bush sur le projet de loi fixant des règles pour l'interrogatoire et le jugement des prisonniers étrangers soupçonnés de terrorisme.
L'accord conclu entre la Maison blanche et trois "poids-lourds" du camp républicain, chefs de file de la contestation, ouvre la voie à un vote du Congrès sur ce projet.
George Bush s'est félicité que cet accord permette à la CIA de poursuivre les interrogatoires de détenus étrangers. Cette nouvelle législation était nécessaire depuis le rejet en juin par la Cour suprême des projets initiaux de la Maison blanche, assimilés par certains à de la torture.
(Reuters)
"NOUS SOMMES TOUS VAINQUEURS"
22-09
# Lindsey Graham a jugé que le compromis trouvé avec la Maison blanche autorisait "un programme de la CIA réclamé par le président, qui n'enfreint clairement pas nos obligations aux termes des conventions de Genève".
L'accord doit permettre de définir clairement le crime de guerre dans la législation américaine. Il ne doit pas aboutir à une interprétation restrictive de ce qui constitue un traitement inacceptable de prisonniers aux termes des conventions de Genève.
Il interdit plusieurs pratiques d'interrogatoire, comme les simulations de noyade dans des baignoires.
(Reuters)
Prisons secrètes de la CIA : Suite
14-09
# Les eurodéputés membres de la commission spéciale du Parlement européen sur les vols secrets de la CIA ont critiqué Bush pour avoir menti au sujet des escales de ces vols en Europe.
ils ont entendu Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères qui a admis que l'Espagne avait été une étape pour des vols suspects, 66 très exactement.
(EuroNews)
15-09
# Le Conseil de l'Europe a prolongé le mandat de rapporteur spécial du conseiller aux Etats Dick Marty (TI/PRD), chargé d'enquêter sur les vols suspects de la CIA. Il l'a également autorisé à publier les informations qu'il aura récoltées.
Le rapporteur spécial a rassemblé une quantité importante de données provenant entre autre de l'Agence européenne du trafic aérien Eurocontrol ainsi que d'autorités nationales de sécurité aérienne.
La liste de M. Marty avait jusqu'à présent été gardée sous clé. Certains Etats, comme la Suisse, avaient toutefois rendu public les vols de la liste qui concernaient leur propre territoire.
(ats 16:17)
Prisons, exactions & torture
Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
19-09
La conseillère juridique adjointe de la mission Us Paula Barton, déclare "Aucun détenu ne reste entre les mains de la CIA", a déclaré Mme Barton, qui répondait à un rapport du Groupe de travail sur les disparitions forcées,
## Mme Barton a admis que le transfèrement de prisonniers d'un pays à l'autre, que les Etats-Unis et d'autres pays avaient eu recours à cette pratique (torture) depuis des dizaines d'années.
(afp- 18h17)
Les alliès
1 Onu - Nations Unies
Rapport de la mission d'assistance des Nations unies en Irak
21-09
Selon le rapport, qui s'appuie sur les données du ministère de la Santé et de l'Institut médico-légal de Bagdad, le bilan des tués se sont élevées à 3.590 en juillet et 3.009 en août.
(Soit un niveau jamais atteint depuis le début de l’agression américaine.)
Les auteurs du rapport estime que ces chiffresétaient probablement trop bas.
En juillet, ont-ils relevé, le ministère de la Santé n'a fait état d'aucun mort à Anbar, province ou règne la résistance notamment dans les villes de Ramadi et Fallujah.
Le rapport signalait également qu'environ 300.000 personnes ont été déplacées en Irak
#Pour L’Ap : Le rapport de la mission d'assistance des Nations unies en Irak soulèvent de nouvelles questions sur la capacité des forces américaines et irakiennes d'apporter la paix(…) .
AP
4 France
18-09
La France serait prête à aider les Usa à sortir d’Irak si Bush lui en fait la demande, a déclaré Chirac
Pour lui "il faut être très attentif à ne pas faire exploser l'Irak", et "donner un espoir aux Irakiens", "qui leur permette de penser que aussi rapidement que possible, ils seront libres et indépendants dans leur pays".
AP
Les voisins
18-09
Les ministres de l'Intérieur des pays proaméricains dont l'Arabie saoudite, de Jordanie, de Turquie, de Bahreïn, d'Egypte, du Koweït et d'Irak ainsi que l'Iran et la Syrie, ont conclu un protocole d'accord pour l’irak à lutter contre le terrorisme ( ?).
A cette occasion, le ministre de l'Intérieur saoudien Nayef Ben Abdel Aziz a mis en garde contre le risque d'une division de l'Irak qui affecterait l'ensemble de la région.
(AFP)
4 Lutte pour la libération du territoire
Pertes US - Ville non précisée
14-09
L'armée américaine a annoncé la mort de deux soldats, au sud et sud-est de la capitale, dans des attaques à la bombe et à l'arme automatique.
(afp-15h51)
15-09
Un soldat et un Marine ont été tués ces dernières heures en Irak, ce qui porte à sept le nombre de soldats américains morts dans ce pays depuis mercredi,(13) a annoncé vendredi l'armée américaine.
"Un Marine du 7e régiment de combat a été tué vendredi dans une action ennemie alors qu'il était en mission dans la province d'al-Anbar", a affirmé un communiqué militaire.
Un autre soldat état-unien a été tué jeudi soir par l'explosion d'une bombe au passage de sa patrouille au nord-ouest de Bagdad, selon l'armée. "Un soldat de la Division Multinationale de Bagdad (MNDB) a été tué vers 21H00 (17H00 GMT) par l'explosion d'un engin piégé de sa patrouille au nord-ouest de Bagdad".
La MNDB est l'appellation donnée aux troupes américaines déployées dans la région de Bagdad.
(afp- 10h39)
15-09
Un kamikaze à bord d'un véhicule suicide s'est fait sauter près d'un rassemblement de troupes américains, tuant deux soldats et blessant 30 autres,",à l'ouest de Bagdad.
L'armée américaine n'a pas dévoilé l'objectif visé, se limitant à dire "qu'il s'agit d'une structure en dur" protégée par des gardes, apparemment une base.
A la suite de l'explosion, a-t-on ajouté, des éclats se sont dispersés dans un large secteur où il y avait une concentration de troupes.
Sur les 30 blessés, quatre sont sérieusement atteints et ont été acheminés dans un hôpital militaire.
Un soldat est porté disparu dans l’action kamikaze …
(AFP -afp- 17h26)
16-09
Un soldat américain a été tué lors d'une explosion d'une bombe au passage de son véhicule, a annoncé l'armée américaine.
AP
19-09
Un autre soldat de la MNDB est décédé hors combat, selon un autre communiqué. "Le soldat est mort à 21H00 (17H00 GMT) au sud-ouest de Bagdad", précise-t-il.
(afp- 12h22
20-09
"Un soldat de la division multi-nationale Bagdad (MNDB) est mort vers 17H30 mardi après l'explosion d'un engin artisanal au passage de son véhicule, au nord-ouest de Bagdad", a indiqué l'armée.
(afp- 12h22)
1-1 Bagdad
14-09
Jeudi matin, un soldat américain avait été tué lors de l'attaque de son unité à Bagdad et un autre était mort dans l'explosion d'une bombe en bord d'une route au sud de la capitale irakienne.
AP
14-09
Une voiture bourrée d'explosifs a explosé en milieu de matinée près de la Faculté de technologie, dans l'est de la capitale, tuant neuf personnes et blessant 26 autres, selon un dernier bilan.
14-09
Un responsable de la police a été tué dans la matinée devant sa maison, dans le quartier de Doura (sud).
(afp-15h51)
16-09
Une patrouille formée de policiers irakiens et de soldats américains venait de quitter le poste de police de Doura, dans le sud de la capitale, quand un kamikaze à bord d'un véhicule s'est fait exploser à 20 mètres d'eux, a indiqué une source de sécurité.
L'explosion a tué un passant et blessé 22 autres, (sans parlé de pertes probables dans les rangs de l’ennemi), a-t-on ajouté.
16-09
Sur la place Talaëh, au centre-ville, une voiture a explosé au moment où des forces de sécurité, alertées par des habitants sur la présence d'un corps à l'intérieur, sont arrivées pour examiner la voiture.
L'explosion a tué deux soldats et blessé deux policiers, selon cette source.
(Afp-19h03)
16-09
Dans le quartier de Chaab (centre), un engin piégé a explosé au passage d'une patrouille de police, blessant deux membres de la patrouille.
(Afp-19h03)
16-09
Le ministère de l'Intérieur a annoncé que trois membres du groupe d'al-Qaïda en Irak avaient été tués lors d'un raid mené par des unités du ministère de l'Intérieur sur une maison dans le centre de
16-09
Un kamikaze à bord d'une voiture s'est fait exploser près d'une patrouille irako-américaine, tuant une personne( ?) et blessant 22 autres.
16-09
Une autre bombe a explosé sur la place Talaëh, au centre de Bagdad, faisant deux morts parmi des soldats.
(ats - 10:28)
17-09
deux policiers ont été tués et six blessés, dont trois policiers et trois soldats, dans des explosions de bombes artisanales visant les forces de sécurité dans différents quartiers.
(afp- 14h21
18-09
L'armée Us a pour sa part annoncé la mort de deux soldats dans des attaques séparées dimanche à Bagdad.
(afp- 13h47
19-09
Un obus de mortier est tombé près d'un point de contrôle des forces de police dans la rue Zayouna, dans le centre de la capitale, tue un policier et blessant cinq autres et trois civils, a expliqué le capitaine Abdul Ghani.
20-09,
Un soldat américain avait été tué par balles dans le nord-est de la capitale irakienne, et un autre tué par une mine dans le nord de la ville.
(AFP)
20-09
Trois policiers ont été tués, dont un officier, dans une attaque kamikaze contre une patrouille dans le nord de la capitale, selon le lieutenant Bilal Majid. Quatorze pautres ont également été blessées dans cette attaque dans le quartier de Waziriya, dont huit civils.
AP
20-09
7 membres des forces de sécurité et ainsi qu’au moins trois civils,(collaborateurs ?) ont été tués et en blessant 14 autres en début de matinée, dont une action kamikaze visant un poste de police, a-t-on appris de sources de sécurité.
Le Kamikaze conduisant un camion qui a foncé sur un poste de police près de la raffinerie de Doura, banlieue sud de Bagdad,. L'attaque a eu lieu à 08H00
(afp- 10h11)
20-09
Au centre de la capitale, un obus de mortier est tombé sur un quartier résidentiel, blessant quatre habitants.
(afp- 10h11)
21-09
Un groupe d'hommes armés a attaqué à l'arme automatique un poste de police à Khadra, dans l'ouest de Bagdad, tuant six policiers et et deux blessés dans les rangs des forces de l'ordre, a annoncé la police
.(afp- 14h33- (Reuters)
21-09
Une bombe a explosé au passage d'une patrouille de la police près de la raffinerie de Doura (sud), tuant trois policiers et blessant deux.
(afp- 14h33)
22-09
Selon la police, deux officiers ont été tués alors qu'ils tentaient de neutraliser une bombe à Hassoua, à une cinquantaine de km au sud de la capitale. Deux enfants ont été blessés par l'explosion d'une autre bombe placée dans ce secteur, a-t-on ajouté.
(afp- 19h08)
22-09
Un soldat a été tué quand son véhicule a heurté une bombe placée sur le bord de la route, dans l'est de Bagdad, indique un communiqué militaire état-unien.
(afp- 11h53)
23-09
Un officier de police a précisé que deux jerricanes d'une contenance de 70 litres chacun, ont explosé mettant le feu au véhicule et à plusieurs voitures. Les victimes faisaient la queue pour remplir leurs jerricanes et ont été pour la plupart brûlées.
Le ministère de l'intérieur n'a pas exclu qu'il s'agisse d'un accident. Interrogé, son porte-parole, le général Abdel Karim Khalaf, a indiqué enquêter sur les causes de l'explosion.
"Selon les premières informations, il pourrait s'agir d'un incendie dans la station qui coute la vie à plus de 30 personnes .
(afp)
1-2 Province d'Anbar (vaste territoire à l'ouest de Bagdad comprenant les villes de Amiriya, Baghdadi, Diyarah, Falloujah, Habbaniyah, Haditha, Haqlaniyah, Hawija, Hit, Houssabayh, Karabilah, Khaldiyah, Koussaïba, Mahawil, Oubaïdi, Ramadi -capitale de la province d'Al-Anbar-, Kaïm (à la frontière avec la Syrie), Sindjar & Zaidan)
Ramadi
Ramadi est la capitale de la province d'Anbar, où l'armée américaine subit ses plus lourdes pertes et où la résistance contre l'occupation et le gouvernementest la plus forte.
Les Etats-Unis ont revu à la baisse leurs effectifs initiaux de 30.000 soldats dans cette région, pour se concentrer sur les missions de sécurité à Bagdad.
Un rapport des renseignements de la marine américaine, dont la presse a eu connaissance la semaine dernière, préconise toutefois le déploiement d'une nouvelle division américaine à Anbar.
"Nous sommes très optimistes en ce qui concerne l'avenir de cette province", a assuré lundi un porte-parole de l'armée américaine, William Caldwell. "Mais (la victoire) ne surviendra pas dans les deux ou trois prochains mois, cela prendra beaucoup plus de temps."
(Reuters)
18-09
2 actions kamikazes ont visé peu après 15H00l e poste de Houriya, situé au sud-ouest de la ville.
faisant au moins 13 tués(policiers) et 26 blessés, dont 18 policiers et 8 collaborateurs, selon le ministère irakien de l'Intérieur.et
mais selon les chaînes de télévision al-Arabiya et al-Jazira, une de ces attaques, dans l'ouest de Ramadi, a fait au moins 13 morts....
AP
Nb : La police de Ramadi est forte de mille hommes répartis en quatre commissariats.
Celui de Houriya est particulièrement en charge du quartier de Taamim (sud), l'un des plus dangereux de la ville…
(afp- 17h53)
18-09
Un responsable a déclaré qu’une l'explosion avait eu lieu devant le centre de recrutement où se pressaient des candidats à l'enrôlement dans les forces de police.
L’attaque a tués 13 futurs recrues et blessés dix autres.
(Reuters)
22-09
Un communiqué a annoncé le décès d'un soldat étatunien "jeudi des suites de ses blessures reçues au cours d'une action ennemie alors qu'il effectuait une mission dans la province d'Al-Anbar",
(afp- 11h53)
Falloujah,
21-09
Sept soldats ont été tués dans des attaques et des affrontements dans la ville
Une roquette tirée sur une position de l'armée irakienne, dans l'est de la ville, a tué quatre soldats et blessé trois autres.
Des accrochages opposant un groupe d'hommes armés à des soldats dans la zone industrielle (sud-est de la Falloujah), ont fait trois morts parmi les soldats.
(afp- 14h33
14-09
Une action kamikaze a tué deux soldats portant à quatre le nombre de victimes américaines pour la journée, a annoncé le commandement US.
AP

Tall Afar
14-09
Un kamikaze s'est fait sauter à un poste de police à Tall Afar, tuant (au moins) 2 policiers de faction et en blessant quatre .
(afp-15h51)
1-3 Province de Ninive : Mossoul (capitale de la région nord du pays province de Ninive- à 375 km au nord de Bagdad,) Al-Hadhar, Hawijah, Kassak"(70 km au nord-est de Mossoul) & Tall Afar
Mossoul
14-09
Un militaire étatunien a succombé à ses blessures mercredi, mais son décès n'a été annoncé que jeudi.
AP
16-09
Un colonel de police a été tué par balles et trois policiers blessés par l'explosion d'une bombe dans un quartier du centre.
(Afp-19h03)
17-09
Un ex-général, a été exécuté par des inconnus, selon la police.
(afp- 14h21
18-09
Quatre policiers sont morts dans une embuscade lundi matin, selon la police.
AP
19-09
Une attaque kamikaze a coûté la vie à un soldat état-unien et en a blessé deux autres, selon le commandement américain.
AP
19-09
L'armée américaine a annoncé mardi soir la mort d'un soldat de la 89e brigade de police militaire dans une action kamikaze à Mossoul, la troisième ville du pays, située à 370 km au nord de Bagdad.
(afp- 12h22)
20-09
Dans un incident distinct, l'armée américaine a annoncé qu'un soldat américain avait été tué mardi par l'explosion d'une bombe placée en bordure de route, au nord-ouest de Bagdad.
AP
Shergat, près de Mossoul,
19-09
Deux explosions ont fait 21 morts et 50 blessés
Une voiture à d'abord explosé au passage d'une patrouille des forces de sécurité irakiennes, puis un kamikaze a fait sauter sa ceinture d'explosifs dans la foule qui s'était rassemblée autour de la carcasse du véhicule, a-t-on précisé
(Reuters)
1-5 Province de Babylone : Haswah, Hilla(chef-lieu de la province),Iskandariyah, Latifiyah, Machrouh, Mahawil, Mahmoudiyah, Moussayyeb & Youssoufiyah, (sud de Bagdad)

Latifiyah (40 km au sud de Bagdad),
22-09
Cinq policiers ont été blessés dans l'explosion de deux bombes au passage de leur patrouille.
(afp- 19h08)
1-6 Samarra (125 km au nord de Bagdad),
17-09
Une bombe a explosé au passage d'une patrouille de police, blessant trois membres de la patrouille.
(afp- 14h21)
17-09
Un kamikaze a précipité son véhicule sur une patrouille conjointe dans le sud de la ville, selon le brigadier Qadir.
Le policier a indiqué que l’action avait également fait des victimes parmi les militaires de la patrouille prise pour cible, mais il n'a fourni aucun autre détail.
(AP)
17-09
Une voiture a sauté près de la demeure d'un cheikh, Waasif al-Obeidi, tuant un de ses gardes du corps et faisant huit blessés.
(AP)
17-09
Dans l'après-midi, six autres personnes, policiers et militaires, ont été blessées par une autre voiture piégée explosant sur le passage de leur patrouille conjointe dans le sud de Kirkouk, a ajouté la police.
AP
22-09
Un garde du convoi du président du conseil municipal a été tué et cinq gardes blessés par l'explosion d'une bombe contre le convoi.
(afp- 19h08)

1-7 Province de Diyala (Baaqouba (chef-lieu) 60 km au nord de Bagdad )-Abou Saïda.-Bahriz, Baladrouz (Balad Rouz,Jaloula, Khalès, Khan Bani Saad, Moqdadiyah , Yathreb (70 km au nord de Bagdad)
La région de Baaqouba, capitale de la province de Diyala, à 60 km au nord de Bagdad, est le théâtre d'attaques visant quasi quotidiennement les forces colonialistes et ces acolytes sur le terrain
Baaqouba (60 km au nord de Bagdad)
14-09
Qui arrive derrière Bagdad du point de vue de la résistance à l’ennemi.
Deux policiers ont été tués, dans des attaques armées et des tirs à bout portant.
(afp-15h51)
16-09
Deux policiers et un civil ont été tués et deux blessés dans des attaques, dont une à la bombe dirigée contre une patrouille de police au centre-ville.
(Afp-19h03)
17-09
Deux policiers ont été tués et quatre blessés dans une attaque à la bombe et la chute d'obus de mortier.
(afp- 14h21
18-09
Trois soldats irakiens ont été tués dans l'explosion d'une bombe au passage de leur convoi.
AP
18-09
Un homme sur une moto a tué une femme marchant dans la rue, et deux hommes sont morts dans l'attaque de leur maison
AP
19-09
Le véhicule d'un général de police a été pris pour cible par des hommes armés au sud est de Baaqouba. Le chauffeur a été tué, tandis que le général et un de ses fils ont été blessés.
(afp- 13h47)
19-09
Dans le centre de la ville, deux policiers et un civil ont été tués et six autres policiers blessées par des tirs à l'arme automatique, dans deux attaques.
(afp- 13h47)
20-09
Un membre de la police criminelle a, été abattu dans la ville tandis qu'un membre de la police militaire a été blessé devant son domicile au sud de la ville.
(afp- 10h11)
21-09
Cinq policiers, dont un officier, ont été tués dans des accrochages dans la ville, tandis que trois civils ont été abattus par balles par des inconnus dans divers quartiers de la capitale.
(afp- 14h33
21-09
Le centre de Baaqouba a en outre été visé par trois obus de mortier, blessant cinq passants.
(afp- 14h33
Dans la région de Baaqouba
21-09
Trois policiers ont été tués et blessé un autre.dans une fusillade et le gouverneur de la province de Diyala, Raad Rachid al Timimi, a échappé à une tentative d'assassinat. Une bombe a explosé au passage de son convoi.
(Reuters)

Baladrouz (45 km à l'est de Baaqouba).
20-09
Tôt le matin, deux soldats ont été tués et un officier blessé dans l'explosion d'un engin au passage de leur patrouille à Baladrouz (45 km à l'est de Baaqouba).
Leur véhicule a été incendié.
(afp- 10h11)

Khalès, 25 km au nord de Baaqouba.
19-09
Un responsable local du parti communiste, Waël Rachid, a été tué avec deux compagnons, et trois de ses enfants blessés, quand des hommes armés ont tiré sur le
véhicule qu'il conduisait.
(afp- 13h47)
1-9 Kirkouk (chef-lieu de la province de Taamim - 255 km au nord de Bagdad) et environ ::Dakouk, Hawija, Rachaad, Touz Khourmatou, Yaïtchi
16-09
Une bombe a explosé au passage d'une patrouille de police dans un quartier sud de la ville, blessant deux policiers
(Afp-19h03)
17-09
Sept attaques au total sur Kirkouk dimanche,.
a) Un kamikaze a tiré avec une mitrailleuse sur les policiers en faction devant le bâtiment, pour se frayer un chemin, avant de se faire exploser, a précisé cette source.
Six policiers figurent parmis les morts, selon des sources hospitalières.
Le directeur de l'inspection générale de la police criminelle a été blessé dans cet attaque survenue à 10H20 au centre de la ville..
b) Cinq minutes plus tard, deux bombes placées au bord de la route ont explosé simultanément au passage d'une patrouille dans le sud de la ville, tuant une personne et en blessant 12, selon la police.
c) Quatre voitures piégées, dont deux conduites par des kamikazes, ont également frappé Kirkouk.
1) La première était garée près du siège d'une organisation non gouvernementale irakienne, qui avait fermé ses portes après avoir reçu des menaces.
Le bâtiment est la propriété d'un chef qui a dirigé des manifestations réclamant le retour de Saddam Hussein au pouvoir. L'explosion a fait un mort et quatre blessés.
2- Le deuxième a eu lieu devant le siège d'une société de sécurité privée, tuant deux collaborateurs et blessant trois autres.
3 - Une heure plus tard, alors que la foule était rassemblée sur les lieux de la dernière attaque, et que des soldats américains étaient sur place, un kamikaze a foncé sur la foule avec une voiture piégée, tuant quatre passants et blessant six autres.(combien d’état-uniens ?)
4 le 4eme a eu lieu à 14H55 quand un kamikaze a foncé sur un barrage de l'armée avant d'actionner sa bombe, faisant un blessé.
(afp- 14h21)
16-09
Un accrochage a opposé des hommes armés à des soldats américains, faisant deux morts parmi les assaillants.
(Afp-19h03) ,
20-09
Un employé des services des eaux, a été tué
(afp- 10h11)
20-09
Un kamikaze s'est fait exploser au passage d'une patrouille de l'armée irakienne sur une route à l'ouest de la ville, le nombre de tués n’a pas été communiqué…
(afp- 10h11)
22-09
Un pompier et un policier ont été tués et un passant blessé dans une attaque à l'arme automatique.
(afp- 19h08)
1-10 Bassorah ( capitale méridionale de l'Irak, à 550 au sud de Bagdad.- (deuxième ville du pays)
18-09
Un porte-parole militaire britannique a annoncé, 1 soldat britannique a été blessé dans des tirs, et un nombre d'assaillants tués", a-t-il dit.
(afp- 13h47)
18-09
al-Sadr a affirmé qu'un leader local du groupe a été tué par les britanniques .
Le mouvement Sadr donne une version légèrement différente et accuse les forces britanniques d'avoir enlevé et exécuté leur chef,
(afp- 13h47)
1-11 Province de Salahedinne : Tikrit (170 km au nord de Bagdad- chef-lieu de la province de Salaheddine)
Tikrit (bastion de la résistance)
1-12 Province de Zi Qar (sud)
21-09
Un responsable local de la liste Iraqia de l'ancien Premier Iyad Allaoui a été tué dans la matinée dans la province cde Zi Qar (sud), indique un communiqué de ce bloc parlementaire.
(afp- 14h33)
1-13 Les autres régions de l'Irak occupée
Amarah, (365 km au sud de Bagdad),
14-09
Deux anciens cadres du parti Baas dissous ont été abattus près de leur domicile par des hommes armés, a indiqué la police de cette ville. Les deux hommes sont des chiites.
(afp-15h51)

Bayaa (ouest),
16-09
Dans le quartier de Bayaa 15 civils ont été blessés par l'explosion d'une bombe.
(Afp-19h03)

Diwaniyah,(180 km au sud de Bagdad).
14-09
Au moins une personne été tuée et 17 ont été blessées dans des affrontements entre des miliciens et des forces irakiennes et américaines.
(afp-15h51)
18-09
Cinq soldats Etats-unien ont été blessés lundi soir dans l'explosion d'une bombe dans la ville .
(afp- 13h47)
20-09
Des miliciens sont engagés dans un face-à-face avec des unités irakiennes et américaines, tandis qu’une bombe a explosé au passage d'une patrouille américaine, tuant un… passant(entre autre) et blessant deux autres.
(afp- 10h11)
21-09
Deux soldats de la garde nationale ont été tués tôt le matin, a indiqué une source militaire.
Selon cette source, trois bombes placées au bord de la route ont explosé au passage d'une patrouille mixte irako-américaine, tuant deux soldats irakiens et en a blessé quatre autres..(a nouveau pas de pertes Us…)
(afp- 14h33

Kerbala (110 km au sud de Bagdad
16-09
Un interprète travaillant pour les forces américaines à été abattu.
(Afp-19h03)

L’Irak en chiffres (depuis le début de la guerre de conquête en mars 2003)


Peuple

Civils tués (depuis l'occupation)
158.892 (chiffre minimum)
Civils blessés (depuis l'occupation)
67.101 (chiffre très très minimum)
Civils violés (par les troupes d'occupations)
2.507 (voir Ibrahim Allousch
Civils/Résistants arrêtes : (une dizaine par jour...)
7.651 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) tués
3.095 (chiffre minimum)
Résistants (décrit tel quel ) blessés
3.776 (chiffre minimum)
En prison
39.523 (Craig Roberts)
Embargo
750.000 enfants (chiffre minimal)
Embargo
750.000 adultes (chiffre moyen)


Militaires irakiens tués pendant l'invasion
45.468 (chiffre minimal)
Civils tués pendant l'invasion
120.000 (chiffre minimal)


Coalition (depuis le début de la guerre) :

Nombre de Soldats tués (ou morts...)
9.799
Soldats rapatriés (blessés ou malades)
50.661(chiffre minimal)
(*) dont 10% meurent en cours de route ou à l'hopital)

Disparus (dans la nature)
1.014
Désertions
5.501
Mutinerie
2 corps + 25
Aide psychologique
66.108***
Suicides
79


Policiers/soldats irakiens (ou mercenaires ..) tués
6.767
Policiers /soldats irakiens (ou mercenaires .) blessés
90.86
Policiers /soldats irakiens disparus (dans la nature)
13.854


Autres tués (collaborateur irakiens & autres etc)
4.264
Autres blessés ( collaborateur etc)
3.072


Oléoducs,les infrastructures pétrolières & d'electricité
239 attaques (très grand minimum)
Infrastructures du rail
195 attaques (idem)
Hélicopteres
67 ++ (idem)
Avions (& drone)
24 ++

A noter : Le nombre de morts (tués, selon les Usa par leurs compatriotes,) n'étant pas vérifiables par recoupements, (puisque annoncé au moment du briefing journalier par les autorités de tutelles...) elles ne sont pas indiqués dans ce tableau
5 Médias
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
5-1 Usa : Il faut une loi garantissant le secret des sources.
22-09
Le rédacteur en chef du San Francisco Chronicle, Phil Bronstein a lancé un appel en faveur d'une loi garantissant le secret des sources, après qu'un juge eut menacé deux de ses journalistes d'une peine allant jusqu'à 18 mois de prison pour avoir refusé de collaborer avec la justice.
Cette affaire "démontre avec éloquence la nécessité d'une loi fédérale pour protéger" la confidentialité des sources des journalistes, "La tension entre le gouvernement et la presse s'incruste dans le système. Il est malheureux que le gouvernement veuille poursuivre deux journalistes qui ont fait leur travail", a-t-il ajouté. Cette affaire est la dernière en date d'une série où des journalistes américains ont été sommés de livrer leurs sources, menaces de prison à la clé.
(AFP)
21-09
Jeudi à San Francisco, le juge fédéral Jeffrey White a estimé que condamner les journalistes Mark Fainaru-Wada et Lance Williams était "la seule solution" pour qu'ils acceptent de collaborer avec la justice.
Le juge leur avait ordonné de révéler qui leur avait fourni le témoignage des joueurs de base-ball Barry Bonds et Jason Giambi devant un grand jury, qui avaient servi de base à une série d'articles publiés par le Chronicle.
La protection des sources des journalistes constitue un sujet brûlant aux Etats-Unis, où le gouvernement s'oppose fermement à toute loi qui permettrait de ne pas les dévoiler, bien qu'une proposition de législation en ce sens ait été déposée par des élus démocrates et républicains au Congrès (parlement).
(AFP)
Rappel
21-09
Un blogueur et journaliste indépendant de 24 ans, Josh Wolf, est retourné cette semaine en prison à San Francisco après avoir refusé de livrer à la justice l'ensemble des images qu'il a filmées lors d'une manifestation altermondialiste en 2005, qui s'était terminée par un affrontement entre certains militants et les forces de l'ordre.
Une journaliste du New York Times, Judith Miller, a passé l'année dernière 85 jours en prison parce qu'elle refusait de révéler ses sources dans l'affaire Valerie Plame, agent de la CIA dont l'identité a été révélée par un ancien responsable du département d'Etat, Richard Armitage.
(AFP)
6 Les brèves
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage les analyses ou point de vue des auteurs, mais doit être vu comme information
Marc
6-1 Des preuves que les Israéliens ont fourni un entraînement militaire aux Kurdes dans le Nord de l'Irak.
21-09
La BBC a obtenu des preuves que les Israéliens ont fourni un entraînement militaire aux Kurdes dans le Nord de l'Irak.
Un reportage passé dans Newsnight, programme de la BBC TV, montrait des experts israéliens dans le Nord de l'Irak, entraînant des milices kurdes aux techniques de tir.
Les experts en sécurité israéliens (mossad) qui ont parlé à la BBC ont dit qu'ils n'auraient pas pu travailler à l'intérieur du Kurdistan sans que les autorités kurdes le sachent.
Les officiels Kurdes ont refusé de commenter ce reportage,..
Cette révélation pourrait poser d'énormes problèmes aux Kurdes et aux Israéliens dans toute la région.
Israël est considéré ( a juste titre) comme un ennemi à la fois en Irak, et dans les autres pays arabes..
Cette révélation va probablement accroître la tension entre les Kurdes et le reste de l’Irak,en renforçant leurs craintes que les Kurdes sont en train de suivre un agenda sécessionniste.
Les voisins de l'Irak sont également scandalisés
L'Iran et la Syrie, qui ont longtemps accusé es Kurdes de laisser les Israéliens opérer en territoire irakien, vont demander une explication au gouvernement de Bagdad.
'Preuve d'une conspiration'
Le reportage de la BBC est comme le 'revolver encore fumant' que les médias Arabes attendaient depuis des années.
Depuis l'invasion et l’occupation de l'Irak conduite par les USA il y a trois ans, les journalistes arabes avaient parlé d'Israéliens opérant à l'intérieur de la région autonome du Kurdistan.
Car c’est la preuve que le renversement de Saddam Hussein n'était que le premier chapitre d'une conspiration américano-israélienne plus vaste pour éliminer toute menace à leurs intérêts stratégiques, et redessiner la carte du Moyen-Orient.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/5364982.stm - 20 septembre
6-2 14è sommet du Mouvement des Non-alignés (MNA).
13-09
Les Non-alignés exigent la réforme du Conseil de sécurité de l'Onu
Et essayent de trouver un consensus pour contrer la "dictature mondiale" des Usa
"Le Conseil de sécurité doit augmenter le nombre de ses membres, modifier ses méthodes de travail et éradiquer le privilège injuste et humiliant du droit de veto", a déclaré le vice-président cubain Carlos Lage,
Carlos Lage a la tribune à fustigé "le consensus de Washington, le néo-libéralisme, les multinationales, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, le gouvernement des Etats-Unis et des pays puissants", qui imposent à ses yeux "une nouvelle dictature mondiale, avec un discours intolérant et trompeur".
Concernant le ‘terrorisme’ Carlos Lage a estimé qu’il "n'est pas la conséquence d'idéologies radicales qui doivent être balayées avec des bombes et des missiles". Mais bien "Le terrorisme, est la conséquence de l'injustice, du manque d'éducation et de culture, de la pauvreté et des inégalités, de l'humiliation dont souffrent des nations entières, du mépris, de l'arrogance, des abus et des crimes".
rappel : La réforme du Conseil de sécurité de l'Onu est l'un des thèmes-clés du mouvement, qui réclame sa "démocratisation" et des pouvoirs renforcés pour l'Assemblée générale des 193 pays, parmi lesquels le MNA compte 118 membres.
(afp)
6-3 Les experts des Nations unies : Le projet de loi sur le traitement des suspects de terrorisme est contraire au droit international.
21-09
Cinq experts des Nations unies ont estimé : Le projet de loi de l'administration Bush sur le traitement des suspects de terrorisme est contraire au droit international,et à l'article de 3 des Conventions de Genève sur le traitement des prisonniers,.
Ce projet de loi, vise à autoriser un programme d'interrogatoires par la CIA de terroristes présumés.
Ce texte interprète les limites posées par les Conventions de Genève au traitement des prisonniers. Il exclut la torture mais n'interdit pas explicitement les outrages à la dignité humaine comme des traitements humiliants et dégradants.
Il définit de façon trop large le terme de "combattants ennemis", empêche les suspects de faire appel auprès de la justice civile et permet de les détenir sans inculpation, ont dénoncé les experts.
Selon eux, "ce projet de loi légaliserait une répétition des violations que nous constatons à Guantanamo Bay", la base américaine à Cuba où sont détenus sans procès plusieurs centaines de suspects de terrorisme arrêtés depuis la guerre en Afghanistan à la fin de 2001.
La déclaration émane des rapporteurs spéciaux Manfred Nowak (torture), Leandro Despouy (indépendance des juges), Asma Jahangir (liberté religieuse), Paul Hunt (droit à la santé) et de la présidente du groupe de travail sur la détention arbitraire, Leila Zerrougui.
Rappel : Les cinq experts indépendants ont présenté aux 47 pays membres du Conseil des droits de l'homme, dont les Etats-Unis ne font pas partie, un rapport publié en début d'année dans lequel ils exigeaient que Washington juge ou libère les détenus de Guantanamo.
( AFP)
6-4 Nations unies : l’Irak était "à la croisée des chemins",
19-09
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a estimé que l’Irak était "à la croisée des chemins", lors d'une réunion spéciale sur l'Irak aux siège des Nations unies à New York, et a appelé la communauté internationale à agir avec urgence pour éviter que l'Irak ne sombre dans une "vaste guerre civile".
Si les dirigeants irakiens "peuvent répondre aux besoins et intérêts communs de tous les Irakiens, alors l'espoir de paix et de prospérité demeure réalisable", a-t-il estimé.
Toutefois, "si les privations et les violences actuelles perdurent, l'Etat irakien court le grave danger de se briser, peut-être au milieu d'une vaste guerre civile", a-t-il poursuivi.
D'un autre côté, il a également souhaité un "engagement international urgent" supplémentaire, estimant que le manque de fonds pour le gouvernement "garantirait" l'échec de la pacification de l'Irak.
avec Afp- AP 05h18)
19-09
Auc participants qui se penchaient sur la mise en oeuvre d'un plan quinquennal censé assurer que l'exécutif irakien dispose de fonds suffisants pour rester en place et faire passer des réformes politiques et économiques essentielles.l e ‘président’ Talabani a fait une longue présentation des mesures prises pour consolider les institutions(…) : "Notre plan sécuritaire est celui d'une démocratie, pas d'un tyran", a essayé Talabani,qui à reconnu que "l'infiltration des ministères chargés de la sécurité par des éléments criminels et des membres de groupes terroristes(lire la résistance) représente un défi majeur".
M. Talabani a aussi promis de constituer un gouvernement d'unité nationale crédible et de lancer de larges réformes économiques, comprenant notamment des garanties pour les investisseurs privés, une réglementation claire de l'exploitation du pétrole et des mesures anti-corruption, selon un haut responsable américain ayant requis l'anonymat.
Talabani, a assuré à la presse que les donateurs potentiels se sont montrés "très très approbateurs et encourageants(…) " soulignant que la Syrie et l'Iran ont représenté "les seules voix discordantes".
Un responsable a précisé qu'un ‘petit groupe de travail’ allait désormais rédiger les termes de "l'Accord pour l'Irak", que les Usa feront adopté lors d'une importante conférence internationale à la fin novembre…
(avec Afp- AP 05h18)
6-5 Rapport de l'Onu : les violences quotidiennes n'ont jamais été aussi meurtrières.
22-09
Jamais depuis l'invasion américaine de mars 2003 les violences quotidiennes n'avaient été aussi meurtrières en Irak. Le rapport de l'Onu insiste également sur le fait que nombre de cadavres portent des marques de torture et il souligne l'implication d'escadrons de la mort.
Ces corps "présentent des traces de coups portés avec des câbles électriques, des blessures à divers endroits, notamment à la tête et aux parties génitales, des fractures des jambes et des mains, des brûlures infligées par des décharges d'électricité ou avec des cigarettes", peut-on lire.
"Les corps rassemblés à l'Institut médico-légal portent souvent des traces de tortures sévères, notamment de blessures causées avec de l'acide et de brûlures provoquées au moyen de produits chimiques", poursuit le rapport en faisant état de lambeaux de peau arrachés, d'os brisés, d'yeux et de dents arrachés.
Manfred Nowak, rapporteur spécial de l'Onu sur la torture, a déclaré à Genève : "La situation en ce qui concerne la torture en Irak échappe maintenant à tout contrôle", a-t-il dit. "La situation est tellement mauvaise que la majorités des personnes interrogées affirment que c'est pire que du temps de Saddam Hussein."
L'état-major américain, s'attend à ce que la situation se dégrade encore la semaine prochaine, avec le début du ramadan.
(Reuters)

6-6 Une tranchée géante autour de cette métropole de sept millions d'habitants. ...
16-09
"Comme nouvelle mesure de sécurité, l'accès à la capitale ne sera autorisé que par 28 routes", a déclaré le général Abdel Karim Khalaf, ajoutant que ces routes auraient de nouveaux points de contrôle.
"Des dizaines d'autres routes secondaires ayant un accès à la capitale seront fermées par des tranchées et des fils barbelés".
Un autre haut responsable de la sécurité a indiqué à l'AFP que ce plan visait à "contrôler les entrées et les sorties de Bagdad".
"De cette façon, nous aurons un meilleur contrôle des mouvements…", a-t-il dit.
(Reuters)
16-09
Le New York Times, citant samedi un porte-parole de ce ministère, écrit que les Irakiens vont également creuser une tranchée géante autour de cette métropole de sept millions d'habitants.
20-09
Le lieutenant-colonel américain Barry Johnson a estimé que cette description était une exagération d'un plan qui repose pour l'essentiel sur les caractéristiques du terrain.
"Nul doute qu'il y aura des tranchées dans tout ce projet, mais dire qu'il y aura un fossé autour de la ville, c'est aller un peu vite en besogne", dit Johnson.
"Ils ont parlé de tranchée autour de Bagdad. En vérité, il y aura une série d'obstacles que le gouvernement irakien prévoit de mettre en place, et nous nous y employons à leurs côtés, pour faire en sorte que la circulation s'écoule par les postes de contrôle, afin d'empêcher les résistants, les extrémistes et criminels d'emprunter d'autres itinéraires",
"Aussi, ce n'est pas d'une tranchée qu'il s'agit. Il s'agira d'une série de dispositifs utilisant les caractéristiques naturelles du terrain, comme les canaux, et certains obstacles", a conclu Johnson…. (Reuters)
7 Dossier & Point de vue
Ndlr : PS : la publication des articles ou analyse ne signifie nullement que la rédaction partage toutes les analyses des auteurs
mais doit être vu comme information
Marc
7-1 La torture est généralisée en Irak
a) Point de vue de Reuters.
La torture est généralisée en Irak, aussi bien dans les centres de détention que dans les actes de violences confessionnelles constatés à travers le pays, ont affirmé les Nations unies
Dans un rapport fondé sur l'examen de corps de victimes et sur des témoignages, le service des droits de l'homme de la mission d'assistance de l'Onu en Irak fait part de ses craintes sur les conséquences de cette torture sur l'unité du pays.(…)
"Les corps de détenus portent des traces de coups infligés à l'aide de câbles électriques, des blessures en divers endroits du corps, y compris à la tête et sur les parties génitales, des fractures aux jambes et aux mains, des brûlures électriques et de cigarettes", écrit l'Onu.
Les cadavres à la morgue de Bagdad "portent souvent des traces de grave torture, notamment des blessures par de l'acide et des brûlures provoquées par des produits chimiques, de la peau enlevée, des os fracturés dans le dos, les mains et les jambes, des yeux arrachés, des dents arrachées et des blessures provoquées par des perceuses ou des clous", poursuit ce rapport.
Ces signes de torture répandue sont confirmés par des témoignages de survivants.
Un homme rapporte ainsi que des membres d'un groupe extrémiste sunnite l'ont battu à coups de câbles électriques et de barres de fer pour qu'il dise à quel groupe confessionnel il appartient.
"Le corps d'un autre homme enlevé par des miliciens chiites portait des traces de mutilation faciale, avait eu des doigts arrachés et portait la trace d'une importante perforation - certainement provoquée par une perceuse - sous son épaule gauche", ajoute le rapport de l'Onu.
L'incapacité du gouvernement à mettre fin à ces atteintes aux droits de l'homme "menace la structure même du pays" en poussant les gens à la vengeance, prévient l'Onu.
Ce phénomène risque d'accentuer la polarisation de la société irakienne et de conduire à un "processus de confrontation confessionnelle s'auto-alimentant", insiste l'Onu.
(Reuters)21-09
19-09
Baha Mousa, employé d'hôtel de 26 ans, est mort le 15 septembre 2003 sur une base militaire britannique à Bassora, le sud de l'Irak.
Le caporal Donald Payne a plaidé coupable de traitement inhumain sur des civils irakiens.
Outre le caporal Donald Payne, le caporal Wayne Ashley et le soldat Trevor Fallon ont tous deux été accusés d'avoir traité de façon inhumaine les personnes détenues par le Queen's Lancashire Regiment.
Quant au sergent Kelvin Lee Stacey, il a été accusé de coups et blessures.
Trois officiers, dont celui commandant le régiment, ont été inculpés de négligence dans l'exercice de leurs fonctions.
En mai 2004, le gouvernement britannique a versé 2.300 euros à la famille de Baha Mousa, à titre de compensations.
AP
b) Associated Press : 14.000 personnes détenues dans le monde par les Etats-Unis hors du cadre légal
Des dizaines de ces anciens détenus, des ministres, des députés, des militants des droits de l'homme ou encore des avocats en Irak, en Afghanistan et aux Etats-Unis, interrogés par l'Associated Press, considèrent au contraire que ce système de détention est souvent injuste et contreproductif pour la lutte contre le terrorisme, car attisant le sentiment anti-américain.
Reste que des dizaines de décès de détenus, selon les organisations de défense des droits de l'homme, demeurent sans explication, sans responsable. Les prisons secrètes, dont on ne sait pas combien ni où elles sont, existent toujours. Le nouveau manuel interdisant la torture ne couvre pas les activités des interrogateurs de la CIA. Et des milliers de personnes sont toujours dans les limbes juridiques, privés du droit élémentaire de savoir pourquoi elles sont emprisonnées.
En Irak, l'armée détient environ 13.000 prisonniers à Camp Cropper, près de l'aéroport de Bagdad, Camp Bucca, dans le sud, et Fort Suse, au Kurdistan irakien. Ni prisonniers de guerre, ni criminels de droit commun, ils sont juste des "détenus pour raisons de sécurité", dit Curry. Soit en dehors des conventions de Genève.
Le gouvernement irakien juge que le système américain de détention viole les droits nationaux de l'Irak. Le numéro deux du ministère de la Justice, Busho Ibrahim, dit avoir demandé "chaque jour" que les prisonniers soient transférés sous autorités des lois irakiennes.
AP
c) Associated Press : L'armée américaine a mis sur pied, un réseau international de prisons de haute sécurité
L'armée américaine a mis sur pied, un réseau international de prisons de haute sécurité où elle détient, en dehors de tout cadre légal quelque 14.000 personnes, dont une grande majorité ont été torturés.
Les révélations successives sur les tortures et les détentions arbitraires de longue durée ont déclenché de nombreuses dénonciations, notamment du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan et même la Cour suprême des Usa…
"C'était difficile de penser que j'en sortirais un jour. J'ai vécu avec les Américains pendant un an et huit mois comme si je vivais en enfer", raconte le Bagdadi Amjad Qassim al-Aliyawi, libéré le mois dernier. Sans avoir été inculpé de quoi que ce soit.
Des dizaines de milliers d’hommes sont passés par ce réseau de détention, l'immense majorité en Irak. Nombre d'entre eux racontent avoir été interrogés jour et nuit, relâchés des mois, voire des années plus tard sans une excuse, une compensation, ni même une information sur la raison de leur arrestation.
Entre 70% et 90% des détentions en Irak en 2003 étaient des "erreurs", ont déclaré des officiers américains au Comité international de la Croix-Rouge.
Reste que des dizaines de décès de détenus, signale les organisations de défense des droits de l'homme, demeurent sans explication, sans responsable. Les prisons secrètes, dont on ne sait pas combien ni où elles sont, existent toujours.
Et tout ça semble parti pour durer.
En Irak, l'armée a déjà ouvert un tout nouveau centre de détention ultra-moderne qui aura coûté 60 millions de dollars à Camp Cropper.
AP
8 Courrier des lecteurs & trouvé sur le net
8-1 Gaston PELLET : 11 septembre
En pièce jointe, un document particulièrement intéressant (extrait du n° 215 du "Journal de Bagdad" de Marc Lemaire) sur les questions que pose la version officielle du 11 septembre et ce qu'on appelle la "théorie du complot". On y trouve de nombreux renvois notamment à des sites très pointus sur la question.
Analyse assez rigoureuse.
Mais Thierry Meyssan fut l'un des premiers à soulever ces questions dès 2002 : cf "L'effroyable imposture" et "Le pentagate". Voir aussi le site www.effroyable-imposture.net et www.reseauvoltaire.net .
La version officielle, grotesque, tiendra-t-elle encore longtemps ?
Nos médias s'y emploient. Ils jouent, là comme ailleurs, leur rôle de chiens de garde. En ces jours de commémoration, pas l'ombre d'un doute : tout est clair, Ben Laden est "le" responsable de ces événements. Point à la ligne ! Le Service public, France Inter et France 2, ne fut pas en reste : aucun état d'âme, pas un seul journaliste ni chroniqueur troublé alors que les étasuniens eux-mêmes commencent à l'être. Selon un sondage réalisé en juillet par un centre de recherche de l'université de l'Ohio, 36% d'entre eux pensent qu'il est "assez probable" ou "très probable" que le gouvernement ait pris part aux attaques ou les ait autorisées. Oui, 36% ! 1 sur 3 !
Diable ! mais... en voilà une information qu'elle est explosive !
Qu'allez-vous chercher ? Dormez braves gens, les médias veillent !
D'ailleurs si la question se posait vraiment on aurait, en France, réalisé aussi un sondage.
Ah ! oui ! ? alors chiche : quel est le journal qui s'engage à le faire ???????
Gaston PELLET - 14.09.06.
8-2 L'actuelle guerre menée par Israël contre le Liban fait partie d'un plan prémédité par l'impérialisme américain contre le monde arabo-musulman.
L'actuelle guerre menée par Israël contre le Liban fait partie d'un plan prémédité par l'impérialisme américain contre le monde arabo-musulman. Rappelons que le sionisme n'est que l'avatar moyen-oriental de l'impérialisme américain et que Tsahal, l'armée d'Israël, n'est que la principale armée supplétive de l'impérialisme américain au Moyen-Orient.
Il s'agit, pour les Américains, c'est-à-dire pour leurs chefs, d'aboutir à ce fameux "Grand Moyen-Orient" contrôlé totalement par les Américains ! Lire à ce sujet l'article "Bush invente le « Grand Moyen-Orient »" :
http://www.voltairenet.org/article13500.html
9 Annexes
9 -1 Réaction a Benoît XVI
18-09
, "Ansar al-Sunna"), dans un communiqué :
Votre (pape), le suppôt de Satan au Vatican, est fier aujourd'hui de sa haine contre les musulmans"."Nous ne vous réservons que l'épée, en réponse à votre arrogance","
Deux autres groupes armés en Irak, "Jaïch al-Moujahidine" (L'Armée des Moudjahidine), et "Asaeb al-Irak al-jihadiya" (Ligues jihadiste de l'Irak), ont déjà menacé le Vatican de représailles dans deux communiqués mis en ligne dimanche sur des sites islamistes.
Benoît XVI s'est déclaré dimanche "vivement attristé" par la vague d'indignation soulevée par sa leçon de théologie en Allemagne, au cours de laquelle il avait rapporté des citations sur la violence de l'islam. Il a souligné que ces citations n'exprimaient "en aucune manière" sa pensée personnelle.
(afp-12h14)